Les personnages ne sont pas à moi mais à J.K.R,.........la révolution non plus n'est pas à moi lol, enfin j'ai peut-être eut un ou une arrière arrière arière arrière-quelque chose qui y a prit part, donc j'ai des droits quelque part.....un peu.....un tout petit peu.....non?
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C'est de nouveau une histoire avec mes couples favoris, HP/DM, BZ/RW, SS/NL.
Donc avec relations homosexuelle et lemon, homophobes ne lisez pas!
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Chapitre 1
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Paris 1789.
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Perchés sur leurs chevaux Harry Potter, Ronald Weasley et Neville Londubat tentaient de se frayer un passage au milieu d'une foule en colère qui déferlait dans la rue en levant d'un air menaçant des armes hétéroclites telles que fourches, faux, gourdins etc…. et criant « A LA BASTILLE » et au chant de « A ça ira, ça ira, ça ira…...les aristocrates à la lanterne.....à ça ira, ça ira, ça ira.....les aristocrates on les pendra.
Harry brun aux yeux verts, Ron roux au yeux bleus et Neville brun aux doux yeux marron, parvinrent à échapper au flot qui entraînait leurs chevaux de force dans la mauvaise direction en se réfugiant dans une ruelle adjacente, et là ils attendirent patiemment que le calme revienne.
Ils étaient Anglais, âgés de 19 ans et étaient tous les trois revêtus de l'uniforme des cadets de la marine, ils faisaient partie de la flotte de sa grâcieuse majesté Georges III roi d'Angleterre.
Au cours d'un simple voyage de formation, c'était leur dernière année d'école avant de devenir officiers, ils avaient essuyés une forte tempête près des côtes françaises qui avait provoquée de grave avaries à leur navire, ils avaient donc étés forcés de faire escale au Havre où les responsables du port leur avaient donnés l'autorisation de séjourner pour réparer.
Les réparations devant prendre deux bonnes semaines le capitaine leur avait donné quartier libre et les trois amis avaient décidés d'aller visiter la si célèbre capitale, malgré qu'ils aient entendus quelques rumeurs sur les émeutes qui y avaient lieu depuis quelques temps.
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Ron, Harry et Neville l'ignoraient encore, comme le reste du monde, mais la révolution française était en marche et n'allait pas tarder à se répandre dans tous le pays comme une traînée de poudre.
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Ils étaient arrivés dans la capitale après quatre jours de voyage et là ils avaient pu se rendre compte de l'effervescence qui y régnait, le peuple poussé à bout et qui avait faim grondait, mécontent.
Ce peuple réputé si bon enfant était devenu plus que menaçant et sur toutes les places publique les appels aux armes se multipliaient, la hargne devenait omniprésente.
Paris était devenu dangereux et durant les deux jours qu'ils y avaient passés ils étaient pratiquement restés enfermés à l'auberge où ils avaient loués des chambres, ce n'était vraiment pas le moment de se promener dans les rues de la ville devenue hostile.
Déçus ils avaient décidés de repartir au matin du troisième jour et c'est en prenant le chemin du retour qu'ils s'étaient retrouvés bloqués par la foule hurlante qui semblait bien décidé à se rendre à cette fameuse Bastille.
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« C'est quoi cette Bastille ? demanda Ron en observant la coulée humaine, tous les trois parlaient et comprenaient parfaitement le français qu'on leur avait enseigné à l'école de marine.
« Je crois que c'est une prison ! répondit Harry qui tenta de se rappeler ses cours.
« Oui c'est ça et ils y enferment des nobles en général, pour différentes raisons, politique le plus souvent, mais pourquoi en ont-ils après cette prison ? s'étonna Neville.
Le brun haussa les épaules en signe d'ignorance et voyant que la foule s'éclaircissait il fit avancer son cheval.
« Je crois qu'on peut y aller !
Rapidement ils quittèrent la ville et prirent le chemin du retour.
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Un château à quelques lieux de Paris.
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« Mais qu'est-ce qu'ils font ? demanda avec anxiété Blaise Zabini à son ami.
C'était un très beau noir, grand, ses cheveux mi-longs étaient retenus sur la nuque par un catogan et dans ses grands yeux sombres une inquiétude certaine se reflétait.
Dans son pays d'origine il était fils de roi, mais il vivait en France depuis une dizaine d'années.
Ses parents l'y avaient envoyé pour faire des études et c'est là qu'il était devenu ami avec celui à qui il s'était adressé, Draco Malfoy, qui était comme un frère pour lui, sa famille l'ayant prise sous sa protection quand il s'était retrouvé seul et sans argent suite à la mort de ses parents survenue trois ans plus tôt.
Ils avaient étés assassinés dans leur palais par des traîtres qui avaient ensuite prit le pouvoir.
« Pourquoi n'arrivent-ils pas ? redemanda Blaise avec une inquiétude grandissante.
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A la nuit tombée le château où ils vivaient avait été brusquement envahit par une meute de révolutionnaires, venus du village tout proche et de Paris, qui hurlaient « A mort les aristos ». L'insurrection se répandait.
A ce moment-là Blaise et Draco dînaient dans la salle à manger en compagnie de Lucius, le père de Draco, et du parrain de ce dernier, Severus Snape.
Severus vivait habituellement en Angleterre et n'était là que pour un court séjour, il l'ignorait encore mais il avait vraiment mal choisit son moment pour une visite.
Pris par surprise Lucius, qui pourtant savait que le pays allait mal mais n'aurait jamais crû que cela atteindrait les campagnes, avait saisit son épée et avait rapidement ordonné à son fils et à Blaise de se réfugier dans la pièce secrète au sous-sol, d'y réunir l'or et l'argent qu'il y avait et de les attendre.
Puis il avait fait face aux assaillants pour les retenir.
« Obéissez ! leur avait crié durement Severus, avant de se jeter lui aussi dans la bataille, en voyant que les deux jeunes gens hésitaient à les laisser.
Draco et Blaise avaient tourné les talons et avaient filés.
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« Ils vont venir ! répondit Draco tandis qu'il remplissait hâtivement une sacoche de cuir avec l'argent, les papiers importants et les bijoux qui se trouvaient dans les deux grandes armoires qui tapissaient un mur, c'était en quelque sorte le coffre-fort de son père et il n'y avait rien d'autre dans la pièce, à part une grosse lanterne accroché à un clou.
Les mains et la voix de Draco ne tremblaient pas, mais sa chevelure, d'un blond presque blanc et habituellement toujours très bien coiffée, était en bataille, ses yeux gris étaient devenus presque noir sous l'inquiétude et ses traits altiers étaient tendus.
Quand il eut terminé il s'immobilisa et Blaise, qui l'avait regardé faire en se tenant près de la porte, vint se mettre près de lui.
Silencieux ils tendirent l'oreille, espérant des bruits de pas, mais l'épaisseur des murs et de la porte ne laissait passer aucun son.
Un long moment terriblement silencieux passa et ils firent un véritable bond en arrière quand la porte s'ouvrit brusquement sur Severus qui se rua à l'intérieur en la refermant derrière lui avant de la barricader avec une grosse planche prévue à cet effet.
« Où est mon père ? s'écria Draco affolé.
Son parrain se tourna vers lui sans un mot et à l'expression de son visage le blond comprit.
« Il est mort n'est-ce pas ? fit-il en baissant la tête.
Rapidement Severus s'avança jusqu'à lui et le saisit par les épaules.
« Je suis désolé ! lui dit-il avec une urgence dans la voix……mais ce n'est pas le moment de flancher, je sais que c'est dur pour toi mais pour l'instant tu dois mettre tes larmes de côté il faut faire vite, le château est en flamme, il faut que tu ouvres le passage secret et une fois dans les bois nous filerons sur le Havre, nous y trouveront bien un bateau qui acceptera contre espèce sonnante de nous emmener en Angleterre.
Draco ravala ses larmes et releva la tête, son père ne tolérait pas la faiblesse et il se devait d'y faire honneur, il mit de côté sa peine comme lui avait dit son parrain et redressa le torse.
« Allons-y ! dit-il en se détournant pour se diriger vers un angle de mur.
Là il appuya des deux mains sur un gros bloc de pierre, pas différent des autres pour ceux qui n'étaient pas dans le secret, qu'il poussa jusqu'à ce qu'un déclic se fasse entendre.
Presque immédiatement les deux armoires qui couvraient le mur se séparèrent et s'ouvrirent, formant comme une porte à double battant, et ils aperçurent l'entrée du tunnel, très sombre.
Draco alla prendre la lanterne qu'il alluma et y pénétra d'un pas ferme, Blaise et Severus le suivirent.
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« Il va falloir qu'on trouve un endroit pour dormir ! fit Neville alors qu'il chevauchait entre ses deux amis.
La nuit était tombée depuis un moment et il commençait à fatiguer.
« Il y a un village un peu……
Ron qui avait commencé à parler s'arrêta brusquement et tendit un doigt.
« Regardez par là, on dirait qu'il y a le feu.
Ils stoppèrent leurs chevaux et regardèrent tous dans la direction indiquée.
« C'est un château qui brûle ! constata Harry, sourcils froncés pour tenter de mieux voir.
« Shut, écoutez ! fit Ron d'un ton inquiet…..on entend des cris.
L'espace d'un instant ils écoutèrent tous dans un silence absolu.
« Ils veulent tuer des aristos » ! fit Neville dans un murmure pensif……encore…..j'ai l'impression que ça va mal par ici aussi.
« Mais qu'est-ce qui ce passe dans ce pays ? S'énerva le rouquin, il avait toujours entendu parler de la France comme d'une nation bon enfant où il faisait bon vivre, mais tout ce qu'il voyait depuis qu'ils avaient débarqués c'était des gens remplis de colère et avides d'en découdre sans qu'il comprenne avec qui ni pourquoi......ils sont tous devenus fous ou quoi?
« Il y a des gens sur la route là-bas ! Les prévint Harry en les observant avec attention……et ils ne paraissent pas très amicaux.
« Dites……si on coupait plutôt à travers bois ! proposa Neville d'une voix angoissée……Ron a raison ils sont tous fous et j'ai pas très envie d'aller jusqu'à ce village, ils pourraient très mal prendre notre présence.
« Je suis tout à fait d'accord avec toi ! approuva Harry qui lui aussi n'avait aucune envie de se frotter à une population en colère, l'uniforme anglais ne les protégerait peut-être pas tout le temps de la folie incompréhensible qui semblait avoir prit possession de ces hommes et de ces femmes.
D'un commun accord ils quittèrent la route pour se diriger sous les arbres.
Là ils avancèrent au pas en tentant de garder la bonne direction, ce qui n'était pas très facile, il n'y avait pas de sentier tracé et il faisait sombre.
Au bout d'un quart d'heure environ ils débouchèrent sur une vaste clairière que la lune éclairait et ils s'arrêtèrent près des ruines d'une petite bâtisse envahie par la flore.
Ils étaient trop fatigués pour continuer comme ça au jugé et après s'être concertés ils mirent pieds à terre.
Après avoir attachés les chevaux dans un coin ils pénétrèrent dans ce qui restait à peu près debout de la bâtisse, qui ressemblait fortement à une ancienne chapelle, et allaient s'asseoir contre un mur quand un grincement sinistre les fit s'immobiliser, le coeur battant et tous les sens aux aguets.
Le bruit semblait venir du mur d'en face qui était recouvert par le lierre et ils le fixèrent avec appréhension.
Les yeux grands ouverts ils virent les branches se soulever et s'écarter, poussées par une grille de fer rouillée et trois silhouettes émergèrent d'un escalier sous-terrain; semblant sortir de terre.
Quand ils furent entièrement sortis les trois nouveaux venus les apercurent et à leur tour ils s'immobilisèrent.
Les deux groupes se fixèrent, indécis et aussi peu rassuré les uns que les autres.
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Voilà j'espère que ce premier chapitre vous donnera envie de lire la suite.
A bientôt!
