Note de la rédactrice : Bonjour à toutes et à tous ! Ma première fanfic sur Sherlock et John, un couple que je ship énormément comme la plupart des personnes qui regarde cette série je pense ;p En espérant que cela vous plaira ! Bonne Lecture !


1

John et Sherlock partageaient un tendre et langoureux baiser lorsque celui ci l'arrêta pour reculer. Il fixait John dans les yeux.

« Qu'est-ce qu'il a ? »

Il esquissa un léger sourire.

« Rien. Je me demandais seulement comment je n'avais pas pu remarquer tes si beaux yeux avant. »

Le rouge montait aux joues de John et Sherlock sourit de nouveau mais de manière un peu plus timide. Il le poussa doucement sur le lit et ainsi, les deux amants se retrouvèrent allongés l'un sur l'autre.

« Je veux faire l'amour avec toi. »

Le cœur de John battait vite, trop vite. Son étrange et ancien colocataire donnait son corps pour la première fois, et il le lui donnait à lui, et pas à quelqu'un d'autre.

« Je t'aime. »

Ces mots retentissaient dans les oreilles de John.

« Je t'aime aussi, Sherlock. »

Et il l'embrassa tendrement mais quelque chose le stoppa. Il tourna la tête, Sherlock se releva.

« Je ne peux pas faire ça ... murmura John, Je suis désolé mais Mary... Je... »

Il s'assit sur le bord du lit puis mit sa tête entre ses mains. Sherlock vint se mettre à côté de lui. Il n'aimait pas le voir comme ça. Il savait qu'il l'aimait, mais il savait qu'il aimait aussi Mary. John releva la tête et sentit la main chaude et réconfortante de Sherlock sur son épaule. Il s'approcha de lui, et posa la tête dans son cou qui lui faisait penser à du marbre, il était blanc et froid, et la sensation de posséder cela était quelque chose de si précieux. C'était bon. Si bon de sentir son odeur. Si bon de savoir qu'il était juste là. La chaleur de son torse, et de ses bras qui le serraient contre. Il savait qu'il était là pour le protéger, mais il n'était pas encore prêt. Il avait Mary pour ''faire ses choses là'' mais cette pulsion, cette envie qui le submergeait lorsqu'il était avec lui, il ne la ressentait pas quand il était avec sa femme. Il l'aimait, c'était sûr, et pour rien au monde il n'aimerait perdre Mary. Mais Sherlock... Sherlock fut l'étincelle dans sa vie depuis le moment où ils se sont regardés dans les yeux. Il arrivait à ressentir cette chose qui les liait tous les deux, et il savait que Sherlock aussi pouvait la ressentir.

« Hamish... »

L'entendre prononcer son deuxième prénom le fit glousser. Il releva la tête comme un enfant que l'on venait de réveiller.

« William ? »

Sherlock grimaça, John savait qu'il détestait lorsqu'on l'appelait par son prénom, mais disons qu'il l'avait cherché. Il se sépara des bras de Sherlock même si il avait envie d'y rester toute la nuit. Il se leva pour aller prendre une douche. Sherlock, lui, reboutonna sa chemise et rejoignit John dans la salle de bain. L'eau coulait dans la baignoire, et on ne vit seulement que l'ombre de John derrière le rideau. Sherlock contempla minutieusement les courbes de John, il pouvait précisément décrire tout son corps, chaque imperfection, chaque vergeture, chaque secret de son corps il les connaissait. Chaque os qu'il s'était cassé à la guerre, chaque ride qu'il possédait sur le coin de ses yeux, chaque grain de beauté que seul lui pouvait voir. Il connaissait John mieux que lui-même. Il connaissait John mieux que n'importe qui.

« Sherlock... Je prends ma douche là... » soupira John

« Et je n'ai même pas le droit à une invitation ? » ajouta Sherlock sur un ton taquin.

Il pouvait voir qu'au moment où il avait prononcé sa phrase, John leva les yeux au ciel. Il savait qu'il l'avait fait exprès. Sherlock sortit de la pièce à contrecœur et se dirigea vers le salon où il se laissa tomber sur le canapé.

Quelques minutes plus tard, John était entrain de se sécher les cheveux et il devait se dépêcher car Mary devait sûrement l'attendre. C'est qu'il était 19h35 et il devait dîner avec elle. C'est avec moi qu'il devrait aller dîner... songea Sherlock. Mais il ôta cette idée de la tête car ce n'était pas vraiment le moment d'être jaloux de John. « Promis la prochaine fois ce sera ton tour... » fit John en jetant un coup d'œil à Sherlock depuis la glace qui se trouvait près de la porte d'entrée. Sherlock fut surpris et ne sut pas quoi répondre. John s'approcha et déposa un doux baiser sur ses lèvres. « A demain... » Le fait que John lui suggère de se revoir le lendemain le fit sourire. Ce sont des banalités comme celles là qui firent que la vie de Sherlock devint meilleure. Grâce à John. Il réfléchit à comment passer sa soirée sans trop penser à John même si il semblait qu'il avait oublié de lui dire quelque chose d'important. Le seul moyen de ne pas penser à lui c'était d'être avec lui, mais cette issue ne pouvait pas être possible en ce moment. Il y avait alors une autre solution... La morphine... Non, non, non... Je l'ai promis à John... Il avait promis de ne plus jamais touché à une merde comme celle ci. Mais la tentation était trop forte... Il gardait une seringue quelque part où il pouvait être sûr que John ne la trouverait pas. Ce n'est pas qu'il était stupide mais c'est que parfois, il n'utilisait pas toutes les capacités de son cerveau. Sherlock se décida, il alla chercher la morphine puis nota le nom sur la liste comme le lui avait demandé Mycroft. Il nota aussi l'heure. 19H58.

Il s'allongea sur le canapé, prit la seringue et se laissa absorber par la douceur de la drogue. Mais aussitôt il se rassit, il avait oublié de marquer la date sur le papier. Il essaya de se lever malgré la douleur présente dans son abdomen. La morphine ne faisait pas cet effet là sur le corps habituellement, enfin, pas un effet aussi exagéré. Sherlock tomba par terre, épuisé. Il rampa jusqu'au papier pour y marquer la date. C'est à ce moment qu'il se souvint. Le 9 janvier. C'était l'anniversaire de John. Sherlock laissa tomber le stylo qu'il tenait dans sa main et essaya de tenir sur ses jambes. L'anniversaire de John. Comment avait-il pu l'oublier ? Il s'en voulait. Il s'en voulait terriblement. Et maintenant, c'est John qui lui en voudra. La douleur dans son corps s'amplifiait. Elle lui arrachait le cœur. Sherlock poussa un cri. Ce n'était pas de la morphine... Il s'appuya sur la table basse pour saisir la seringue. Sa tête tournait, il ne voyait plus comme il faut et n'arrivait pas à lire les mots qui se trouvaient sur l'aiguille. Il n'arriva qu'à distinguer deux mots : Miss me? Il lâcha l'objet qui tomba par terre. Moriarty. Sherlock tomba à son tour sur le sol. John... Ses yeux se fermèrent.