CHAPITRE 1
When The Darkness Gone Wild
Auteur : Mikahdo
Disclaimer : Un des génies du manga ^^
Note I : Hello Mina ! C'est un POV d'un perso que vous reconnaîtrez en trois lignes. Pourquoi? Bah parce que...
Pour les intéressés, j'ai une bonne musique de fond qui m'a beaucoup aidé à écrire mes chapitres : watch?v=WXY282LeZJ8&feature=endscreen
Bonne lecture !
Froid... Sensation qui parcourt la totalité du corps et qui s'introduit dans l'esprit comme une alerte... Un signal. Je pouvais le sentir jusque dans mon âme, mais pourtant je refusais de bouger. Le signal se renforçait. Mon être réclamait de l'intention à mon égard. Mon corps hurlait pour que je fasse une quelconque action qui me ramènerait de la chaleur. Il ne voulait pas sombrer... Je ne voulais pas sombrer...
J'ouvris difficilement mes yeux encore endormis dans un profond et long sommeil. Je n'aimais pas ce genre de situation. Une espèce d'étrange sensation dans laquelle on croit avoir hiberné pendant un lapse de temps indéfini et par la suite, une flemmardise inébranlable à tout épreuve.
J'avais froid...
Après avoir retrouvé peu à peu mes esprits jusque-là endormis, je me rendis compte avec effroi que je dormais avachis à même le sol. Je fronçai les sourcils et me mis en position assise sur le parquet de ma chambre. Mes cheveux pagailleux m'obstruant la vue, je passai délicatement mes doigts depuis la racine jusqu'aux pointes pour pouvoir voir, et possiblement comprendre comment j'avais atterris là. Ma chambre était rangée comme à son habitude mais particulièrement sombre, très sombre. Je me relevais les jambes un peu engourdis, et optai pour un gros gilet gris, pour pouvoir rejoindre le reste de l'équipage. Ils devaient surement être en cuisine en train de déguster quelque chose de chaud concoctée par Sanji. Etant frileuse de nature, je mis ma capuche et une grosse écharpe jaune moutarde avant d'ouvrir la porte de mon entre. Que ne fut pas ma surprise lorsque je constatai avec stupeur que nous étions accostés déjà sur une île. Je trouvais ça assez bizarre que personne ne daigne me réveiller, étant donné que je suis la navigatrice ! Peut-être que j'étais surmenée et fatiguée à un point - pour ne pas dire que j'ai dormis par terre - qu'ils ont préféré ne pas me déranger. Mais tout de même...
Le temps était brumeux et obscur. La portée de ma vision ne se limitait qu'à une dizaine de mètres, pas plus. L'atmosphère était lourde et dense, et le ciel avait même des allures sinistre tant il était noir. Je détestais ce genre de climat morne et ténébreux. Mon corps encaissait durement la réalité, lui tellement habitué aux doux et chauds rayons de soleil, et mon morale aussi. Rien qu'une envie : dormir dans mon lit bien au chaud. Je soupirai d'exaspération en espérant que le Log se rechargera le plus vite possible pour quitter ce climat détestable.
J'avais vraiment froid...
Après quelques pas rapide en direction de la cuisine du Sunny, je mis ma mains sur la poignet pour ouvrir la porte. Mais il y avait un truc qui clochait... C'était étrangement silencieux et je n'avais pas encore relevé ceci depuis mon réveil. Ce n'est pas dire que ce sont des braillards de service - enfin si en quelque sorte - mais les jérémiades de Luffy, les contestations de Sanji, les réprimandes d'Usopp et les râlements de Zoro auraient déjà dû faire échos dans mes oreilles. Peut-être qu'ils effectuaient une petite sieste improvisée sur la table à manger ou qu'ils faisaient une partie de poker ? Je mis mes doutes de côté et ouvris la porte pour effacer toute suggestion et obtenir simplement des réponses.
─ Bah alors ? Vous êtes morts ou qu...
Je me stoppai. Toutes les lumières de la cuisine étaient éteints. Aucune casserole était sur le feu et tout était ranger. Je fis quelques pas à l'intérieur pour trouver ne serait-ce qu'une trace de mes nakama, mais je ne vis rien. Aucun mot, aucune personne, aucun moyen de contact. C'était bizarre... Très bizarre.
─ Peut être qu'ils sont partis en ville...
Je soufflai d'un air courroucé par leur attitude et décida de les rejoindre où qu'ils soient. J'avais toujours eu le flair pour les dénichés éparpillés dans toute une île ou non. Je fis un petit détour vers ma chambre pour m'équiper de mon sac à dos et descendis du Sunny en sautant sur le quai.
J'avais froid et il faisait sombre...
Marchand droit devant moi depuis quelques minutes, je pensais encore aux comportements qu'ils avaient eus à mon égard. Depuis quand ils prenaient des décisions sans même me prévenir ? Je n'étais peut-être pas le capitaine mais j'étais la navigatrice ! Celle qui donne des ordres aux autres car c'est moi la plus compétente du groupe ! Je grinçais encore des dents en pensant à la manière dont j'allais les punir puis je m'arrêtai net. Il avait un problème... Depuis mon arrivée en ville, je n'avais pas croisé un seul être vivant, ni entendu le moindre signe de vie. J'essayais de distinguer ma position en tournant sur moi-même et me rendis compte qu'à cause du brouillard et de ma rêverie, je m'étais perdue. J'étais en plein milieu d'une allée faite en pierre, entre deux colonnes de bâtiments assez imposants qui semblaient interminables. C'est à cette instant que j'eue la chair de poule.
Prenant mon courage à deux mains, je me dirigeai vers l'un deux pour pouvoir demander de l'aide à quelqu'un qui pourrait être dans les parages. Je poussai d'une main peu rassurée les portes battantes, et m'introduis à l'intérieur d'un pas hésitant. Ceux-ci commencèrent à raisonner dans l'entre où tout était toujours silencieux. Les tables et les chaises étaient renversées sens dessus dessous, ce qui pouvait laisser penser qu'il y avait eu une bagarre ou un règlement de compte assez violent. Je priai dans mon for intérieur pour que mon équipage ne soit pas concerné...
─ Y'a... quelqu'un ? Murmurais-je comme si je ne voulais pas qu'on me réponde.
Je n'étais pas anxieuse loin de là... C'était juste que ce bar était bien trop lugubre à mon goût. C'est tout...
Après avoir fait le tour des tables dans l'espoir de trouver même un ivre mort, je passai près du comptoir pour regagner la sortie lorsque mon pied colla. Interloquée, je dirigeai mon regard vers la substance qui m'avait accroché. C'était sombre, bordeaux... Séchée. Je n'avais pas de connaissance grandiose en médecine, mais je savais reconnaitre ça...
Les traces de sang menaient derrière une porte à l'arrière du comptoir. Peut-être était-ce une victime qui se cachait d'une bande de pirate qui terrorisait les habitants ? Ceci expliquerait les rues désertiques et le silence de mort qui régnait dans le coin ! Je souris à ma propre hypothèse et avança près de l'édit porte. Je frappai trois coups et pris la parole :
- Excusez-moi... Je suis étrangère... Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas là pour vous faire de mal. Vu la quantité de sang que vous avez perdu, ne restez pas là.
J'attendis, deux bonnes minutes, sans réponse. Prise de panique sur sa possible situation critique de santé, j'enfonçai la porte et entrai en catastrophe dans la pièce.
Il faisait sombre...
Le temps que ma rétine s'habitue peu à peu aux ténèbres, je suivis du regard le tracé de sang qui s'arrêta près d'un individu. Le corps était entre ouvert au niveau de l'abdomen, laissant échapper des boyaux ensanglantés. Je palis à l'instant même et fut prise de haut les cœurs et de vertige violent. Puis, j'entendis du bruit. Je ne savais pas si je devais sauter de joie en entendant enfin quelque chose, ou si je devais commencer à m'inquiéter sur ma situation. Je dirigeai mon regard vers l'édit bruit qui ressemblait à la mastication de quelque chose d'assez coriace, et vis une personne pâle et assez maigre, à genou, barbouiller d'un liquide écarlate. Ses mains étaient remplies de choses inimaginables provenant du corps sans vie. Soudain, il souleva sa tête aux allures maladives et nous nous regardâmes pendant quelques secondes qui paressèrent interminables. Son regard était inexpressif, dénudé de sentiment humain, juste sauvage tel un animal guettant sa proie. Ses yeux étaient d'une blancheur inquiétante et ses iris étaient pratiquement inexistants. Dans d'autre circonstance, j'aurais pu croire qu'il était juste aveugle, mais la façon dont il me regardait, comme un morceau de viande ambulant, ou encore un bout de chair fraiche alléchant... Démontrait totalement qu'il me voyait comme je le voyais. Je déglutis difficilement et commença lentement une marche arrière, pas par pas. Je ne le quittais pas des yeux, lui de même. J'avais arrêté de respirer depuis un bout de temps, de peur de provoquer un quelconque mouvement brusque qui pourrait le surprendre. Lorsque j'atteignis le seuil de la porte, je le vis lentement se relever. C'est à cet instant que mon cœur se pressa d'angoisse et de peur profonde. Je me mis à marcher de plus en plus vite en arrière pendant que celui-ci me regardait toujours avec ce regard avide de sentiment. D'un coup, il se mit à cavaler en ma direction en poussant un cri semblable à un chien enragé. Prise de terreur je me mise à courir comme je n'ai jamais couru dans toute ma vie. La frayeur me faisait voler à tel point que je courais à perte d'haleine. L'effroi faisait bondir mon cœur dans ma cage thoracique qui était sur le point d'exploser. La crainte de mourir me fit serrer les dents et me fit monter les larmes aux yeux.
─ AU SECOURS ! JE VOUS EN SUPPLIE AIDEZ MOI ! Hurlais-je en me déchirant la voix.
Il était toujours à mes trousses et son allure n'avait pas l'air de baisser. Il était enragé, assoiffé de sang, avide de ma chair et de mes os. Je me retournais toutes les trois secondes pour évaluer la distance qui nous séparait, mais elle semblait rétrécir au fur et à mesure que je courais. Puis, je vis quelqu'un au loin. Une silhouette qui était stable en plein milieu de l'allée. Mes espoirs de survie s'agrandirent devant mes yeux, pendant que j'accélérais le pas.
─ AIDEZ-MOI !
Au fur et à mesure que j'approchais, je remarquai que c'était une femme qui détenait surement une arme dans sa main. Elle ne bougeait toujours pas, mais ça ne me dérangeait guère. Peut-être qu'elle préparait une tactique pour pouvoir frapper au bon moment et au bonne endroit après que je me réfugierai derrière elle.
Puis, plus je me rapprochais d'elle, plus les détails se dessinaient devant mes yeux ambres. Sa robe rouge était déchirée, salit à cause de la poussière et des multiples tâches de sang.
Plus je m'approchais, plus je remarquais qu'elle n'était pas si normale que ça. Sa tête cachée par sa chevelure longue et noire, était légèrement inclinée vers le sol et son arme n'en n'était pas une.
Plus je m'avançais, plus j'observais avec effroi qu'elle tenait fermement un bras coupé dans sa main. Ma sauveuse n'en n'était pas une... Et je n'étais plus qu'à quelques mètres d'elle... Entre celle-ci et ma précédente rencontre.
Je ne pus retenir un cri d'angoisse en pensant à ma mort imminente. Ce n'est pas vrai ? Je faisais un cauchemar ? Où étaient mes nakama ? Où était ma petite vie paisible sur le Sunny en route pour de nouvelles aventures dans le nouveau monde qu'on venait à peine d'atteindre ? J'étais devenue cinglée et je voyais des choses que personne ne voyait c'est ça ?
Sortant de mes pensées après le hurlement strident et aigu de la femme, je m'engouffrai rapidement dans une ruelle entre deux bâtiments, les deux cannibales toujours à mes trousses. Je tournais à gauche, puis à droite, dans l'espoir de les semer, mais mes chaussures à talon me trahissaient à chaque fois. Il faut dire qu'ils avaient l'ouïe fine. Malencontreusement, j'atterris dans un cul de sac. Le mur sur lequel mon dos était désormais scotché faisait à peine quinze mètres... Je déglutis difficilement, pendant que ces monstres se dirigeaient vers moi les yeux remplis d'appétit.
Désespérée au plus haut point, je regardai une dernière fois le bracelet que Nojiko m'avait donné. Mes pensées s'étalèrent sur mes derniers moments passés avec l'équipage, pendant que mon cœur me faisait atrocement souffrir. Je me mis à genou sur le sol et commença à implorer Dieu, les larmes me coulant le long du visage. J'allais mourir... Dans d'atroces souffrances. Je tremblais à un tel point que de terribles spasmes m'envahir. J'hoquetais, et suffoquais sur place pendant que j'attendais mon dur châtiment.
─ C'est à cause des vols hein ? Vous pouviez me tuer simplement dans mon sommeil mais... C'est à cause des vols ! Je ne regrette rien... JE NE REGRETTE RIEN ! BOUFFER MOI ! Hurlais-je en fixant le ciel les yeux complètement écarquillés.
Soudain je remarquai à la dernière minute qu'une échelle était accrochée sur le mur en béton à ma droite. Je me relevai dans un élan plein d'espoir et couru en direction de mon "sauveur" tout en sautant pour l'atteindre. Ma prise fut juste, mais l'échelle s'agrandit sous mon poids. J'étais donc les pieds au sol, obligée de monter marche par marche pour les semer. Je me mis à grimper deux par deux les barres métalliques, lorsque l'homme m'attrapa fermement la cheville. Je poussai des cris dans l'espoir que celui-ci lâche sa prise, mais il ne le fit pas. Je pris alors mon élan avec ma jambe libre et shoota de toutes mes forces dans sa tête. Il s'effondra sur le sol pendant quelque secondes et chercha par la suite à grimper pour me rejoindre. Mais j'étais déjà loin.
Arrivée en haut du toit, je m'effondrai lourdement sur le sol. J'essayai de stabiliser les fous battements de mon cœur, tout en reprenant peu à peu mon souffle jusque-là absent. Je jetai un dernier coup d'œil à mes assaillants, et vis qu'ils avaient des difficultés à comprendre le système d'une échelle. Je soupirai de soulagement et souris. Ce n'était pas un sourire de contentement... C'était un sourire, angoissé. Constater avec effroi que je venais de frôler ma mort, la maintenant, devant mes yeux. Mes larmes coulèrent une nouvelle fois le long de mes joues…
Je les essuyai rapidement d'un revers de bras, et me dirigeai vers la porte menant dans les appartements. Le climat était bien trop glacial pour rester dehors.
J'avais froid, il faisait sombre, mais j'avais survécu...
Il me fut que quelques instants pour réussir à ouvrir la porte. Je remerciai mes talents de voleuse et m'engouffrai dans la sombre cage d'escalier. Mes pas raisonnèrent de nouveau, et ma peur reprit instantanément le dessus. Peur que ces créatures se trouvent ici. Peur que je combatte de nouveau pour survivre. Peur de mourir.
Au fur et à mesure que je descendais les marches, j'essayais d'ouvrir les deux portes d'appartement présent sur chaque palier. A chaque fois, ce fut un échec. Je continuai désespérément ma recherche, jusqu'à que je sois bloquée par un amas de meuble et de toutes sortes de barricades - soit dit en passant efficaces -qui m'empêchaient d'atteindre les paliers inférieurs. Aussi étrange soit-il, une lueur d'espoir m'envahit après avoir vu cette initiative. Peut-être que les appartements n'étaient pas aussi vide que ça finalement ? La dernière porte qui se trouvait près de ce barrage était légèrement entre ouverte. Je m'introduis donc à l'intérieur, un peu moins rassurée en repensant une nouvelle fois à mes dernières rencontres.
Arrivée dans le petit couloir d'entrer, je commençai à guetter chaque recoin, en restant activement sur mes gardes. Le salon était obscur et un peu sens dessus dessous. Sur la table basse se trouvait une bouteille de saké à moitié pleine et une coupe vide. Je continuai mon trajet vers une porte qui se trouvait en face de moi et l'ouvris d'une lenteur accablante. La salle de bain était poussiéreuse, et un grand miroir dominait une bonne partie du mur en face de moi.
Je me regardai pendant plusieurs secondes…
J'étais sale.
Des traces salées étaient visible sur mes joues rosies. Mes yeux étaient humides, et des poches commençaient à faire leurs apparitions. Mon visage était d'une pâleur maladive et mes cheveux étaient tout décoiffés.
J'étais moche. Moche à en crever.
Des larmes me montèrent aux yeux instantanément, lorsque je pensai à la situation dans laquelle j'étais. Comment allais-je survivre ? Pourquoi étais-je-la ? Tant de questions se bousculant dans ma tête et me perturbant au plus profond de mon être. Je m'avançai vers le lavabo et ouvris le robinet en espérant de tout cœur que de l'eau jaillissent. A ma plus grande joie, ce fut le cas. Je lavai activement mes mains avant de boire une bonne gorgée, et de passer mon visage sous cette source de bonheur. Je me le rinçai plusieurs fois afin d'effacer toutes traces, et m'engouffra par la suite dans mon écharpe jaune pour absorber toute l'humidité.
M'essuyant soigneusement la figure, je sentis au même moment quelque chose de pointu en plein milieu de mon dos. Angoissée, je me figeai et supposai que ces créatures se trouvaient surement dans l'appartement et qu'après avoir baissée ridiculement ma garde, j'allais surement être à leur avantage. J'enlevai vivement mon écharpe et fixai le trou noir du lavabo.
─ Ne bouge pas.
Cette voix était ferme à un tel point qu'en cas de désobéissance, il n'hésiterait pas à me tuer. Oui, c'était une voix masculine. Bizarrement, j'ignorais si je devais être heureuse d'entendre enfin quelque chose "d'humain", ou si cette rencontre allait avoir raison de moi. Je fus frigorifiée sur place, mais cela ne m'empêcha pas de me redresser les mains en l'air. Je plantai mes yeux dans la réflexion de l'homme qui avait parlé et émit un hoquet de surprise.
─ Qu'est-ce que tu fous ici ?
Sa voix était glaciale. D'ordinaire, elle l'était plus ou moins mais aujourd'hui, c'était celle qu'il émettait lorsqu'il était face à un inconnu, ou possiblement à un ennemi. La manière dont il me regardait n'inspirait pas confiance. Qu'est-ce qui lui arrivait encore à cette tête de mule ? Depuis quand il me menaçait avec son katana d'abord ? Je baissai mes mains d'un air las, et m'apprêtai à le réprimander sévèrement lorsqu'il prit de nouveau la parole.
─ Qui t'a dit de baisser les mains ? Je t'ai posé une question. Qu'est-ce que tu fous dans cet appartement et pourquoi t'es là ?
Il se foutait de moi c'est ça ? Ils m'avaient lâchement abandonné sur le Sunny à la merci de ces créatures qui s'apprêtaient précédemment à me dévorer vivante, et c'est comme ça qu'il osait me parler ? Je me retournai activement vers lui, les sourcils froncés et les yeux remplis de rage, lorsqu'il me plaqua violement sur le mur près du lavabo. Je n'avais pas vu cette action venir, et je ne comprenais pas non plus ce qui se passait. Sa lame n'était qu'à quelques centimètres de ma gorge nouée par la peur. Son regard était menaçant et sans pitié. Je tremblais déjà depuis un bon moment et lorsque je le remarquai, je tombai de haut. J'avais peur de lui... J'avais peur de mon nakama.
Je t'ai posé une question, femme. Qu'est-ce que tu fiches la ? Comment t'es rentrée ? T'es venue voler nos vivres c'est ça ? Me demanda-t-il en rapprochant un petit peu plus sa lame.
─ Zoro, murmurais-je en tenant fermement le bras qui possédait le katana.
Il écarquilla légèrement les yeux avant de froncer de nouveau ses sourcils.
─ Comment tu connais mon nom ?
A cet instant, je fus abasourdie comme jamais. Son petit jeu ne m'enchantait guère et ne me faisait pas rire du tout. Mais au fur et à mesure que le temps passait, et que son comportement n'avait pas l'air de changer...
─ COMMENT TU CONNAIS MON NOM ! Hurla-t-il en frappant du poing sur le mur près de ma tête.
Je sursautai sur place et me lançai dans une fixation des plus intenses. Il devenait violent... et j'étais perdue.
Note II : Que d'aventure pour Nami ! C'est l'incompréhension totale chez elle et chez nous, et c'est totalement voulu (le suspense veut que...). N'oubliez pas de review... Ca fait toujours aussi plaisir.
