Bonjour à tous et bienvenue pour ma première fanfiction de twilight.

Après en avoir lu des centaines, je me suis enfin mise sérieusement à l'écriture. Mon histoire est déjà entièrement écrite d'un premier jet et mes chapitres seront plutôt courts. Je pense en mettre en ligne plusieurs la première semaine puis un chapitre très régulièrement.

Un grand nombre des tenues et lieux seront sur Polyvore dont je posterais les liens à la fin de chaque chapitre.

Je voulais cette fanfiction légère et avec du lemon en quantité car c'est comme ça que je les aime. Il y aura bien sur un peu de drama mais rien de bien méchant en perspective. Si vous recherchez des courses poursuites ou des morts à toutes les pages vous pouvez passer votre chemin.

Les reviews sont les bienvenues!

Bonne lecture.

Disclaimer : Tous les personnages sont à Stephenie Meyer mais toutes les fautes ou incohérences sont bien les miennes. Essayez de ne pas trop m'en tenir rigueur.

Chapitre 1 : Sacré journée !

J'étais à nouveau coincée à la fac, cette fois pour les vacances de noël. Etant parti faire mes études à Seattle, très loin de ma cinglé de famille qui habite Phoenix, je me retrouvai à nouveau sans le budget pour rentrer chez moi. Partir loin de mes parents m'avait semblé être une nécessité l'année dernière. Ils n'arrêtaient pas de se disputer et de me mettre en plein milieu, ma mère allant même jusqu'à m'utiliser comme alibi pour aller voir son amant. Je décidais donc de partir le plus loin possible de chez eux et le climat humide de Seattle me paru tout de suite comme la bonne solution. Au départ j'étais ravi de mon choix. Moi qui avait du mal à supporter la chaleur et adorait la pluie, j'étais heureuse. Mais Halloween est arrivé et les enfants de mon quartier qui venait chaque année sonner à la porte de chez mes parents me manquaient. Puis Thanksgiving vint et je n'avais pas non plus assez d'économies pour rentrer chez moi. Je fini donc par manger un sandwich à la dinde dans ma chambre d'étudiante. Ma colocataire, Alice, me proposa bien de venir passer Thanksgiving avec sa famille mais je me sentais trop déprimée pour l'accompagner.

Alice faisait des études de business dans l'optique d'ouvrir sa propre boutique de vêtement. Elle avait déjà tout imaginé, de la cabine d'essayage à la vitrine en passant par la disposition des rayons. Alice était le genre de personne à s'enthousiasmer d'un rien et toujours prête à aller dans toutes les soirées d'étudiants ce qui est très chouette quand on n'a pas trop le moral mais un peu fatiguant quand on a beaucoup de travail et peu de temps devant soi. Elle aussi était fille unique et on discutait souvent de nos parents. Elle me racontait les folies de sa mère Kate, une vraie couguar qui habitait à Houston au Texas et je lui racontait celles de ma mère Renée qui était femme au foyer et s'était éprise d'une passion pour la peinture alors que visiblement l'inverse était faux. Mais alors que le père d'Alice était un grand médecin respecté de Seattle, le mien était un flic avec un léger penchant pour l'alcool ce qui ne l'avait jamais rendu violent mais aggravait les disputes avec ma mère. Mon père Charlie était le cliché ambulant du policier dépressif et ma mère celui de la femme au foyer marié trop jeune et qui s'emmerde.

Et voila donc comment je me retrouvai, à nouveau seule mais cette fois pour les vacances de noël. Il était originairement prévu que j'aille chez mes parents, ayant réussi à économiser assez pour aller les voir, mais ces derniers ont préféré aller voir ma tante en Europe et je n'avais définitivement pas assez d'argent pour de telles vacances.

« Allez, s'il te plait Bella, ne fait pas ta tête de mule cette fois. J'ai laissé passer à Thanksgiving mais pas cette fois ! Tu ne vas pas passer noël toute seule. Ma famille serait plus qu'heureuse de t'accueillir. Ma tante Esmé va t'adorer, sans parler de mon oncle Emmett. Et puis tu vas enfin pouvoir rencontrer mon père et sa copine Tanya. Tu te moqueras d'elle avec moi, on va bien rigoler ! »

Alice s'était mise à genou à côté de mon lit où je lisais à nouveau 'Les Hauts de Hurlevent' et faisait sa fameuse moue à laquelle personne ne pouvait résister.

« Je ne sais pas Alice. Tu es sure que je ne dérangerais personne ? »

« Non je te jure que tu seras plus que la bienvenue. Et puis si tu ne viens pas je n'arriverais pas à profiter de mes vacances en te sachant toute seule ici. »

«Bon…d'accord. »

« D'accord ? »

« D'accord. Merci.»

« Tu ne vas pas le regretter ! »

oOo

Je me trouvais dans la superbe Porsche jaune canari d'Alice en direction des beaux quartiers de Seattle. Son père habitait à l'opposé de la ville au dernier étage d'un immeuble très chic dans un appartement qui criait 'je suis célibataire', ou du moins c'est ce que m'avait dit Alice. Selon elle, depuis le divorce avec sa mère il y a près de 7 ans, il avait enchainé les relations superficielles jusqu'à sa dernière copine en date, une certaine Tanya qui adorait prendre Alice de haut et était avec lui plus pour son compte en banque que pour autre chose.

J'imaginais bien son père comme un vieux beau quarantenaire habillé en costard-cravate et avec des cheveux grisonnant.

« Je te préviens tout de suite ne fait pas attention à mon père car il adore m'embarrasser à chaque fois que je ramène des amies chez lui. Quand à 10 ans je suis partie avec ma mère au Texas, je revenais pour chaque vacances avec une de mes copines et elles sont toutes tombées éperdument amoureuses de lui. »

« J'essayerai de ne pas sauter sur ton père dès que je le verrais mais je ne te promets rien » répondis-je en me moquant d'elle.

« Marrant Bella ! » répondis Alice en garant sa voiture dans le sous-sol de l'immeuble.

On sorti nos deux grosses valises de son coffre et on alla prendre l'ascenseur. L'appartement étant situé au dernier étage, Alice inséra une clé spéciale dans l'ascenseur qui nous amena directement dans le penthouse.

Ce dernier était magnifique.

« Mon père doit encore être au boulot. Il bosse dans un cabinet médical pas très loin de l'université. Je te fais visiter et après on se fait une séance spa ! »

L'appartement était vraiment chaleureux et pas du tout masculin comme je l'imaginais mais Alice m'expliqua que la décoration avait été faite par Esmé sa tante, la femme de Carlisle qui était le frère ainé de son père. Et effectivement de petites touches féminines rendaient l'appartement très accueillant.

Un grand couloir menait à deux grandes chambres, une chambre d'ami plutôt chic et la chambre d'Alice vraiment, vraiment très…colorée. Un peu comme les peintures de ma mère. La chambre de son père était dans un autre couloir à l'opposé de l'appartement. Mais le plus spectaculaire restait la vue. D'immenses baies vitrées dans presque toutes les pièces donnaient vue sur la baie de Seattle d'un côté et les lumières de la ville de l'autre.

Après avoir déposé ma valise dans la chambre d'ami et m'être changé dans mon pantalon de yoga noir et mon débardeur rouge, Alice et moi nous installâmes sur le canapé du salon devant une rediffusion de Gilmore Girls avec une collection de vernis à ongles et des bassins de massage avec jets pour les pieds. Alice savait se détendre avec classe !

On était affalées sur son canapé, les mains dans le bol de pop-corn lorsque l'on entendit le ding caractéristique d'un ascenseur.

« Alice ? Tu es là ? »

« Papa ! » cria Alice avant de se lever et de se précipiter dans l'entrée. Je ne le voyais pas encore mais j'entendais sa voix rauque et grave qui me faisait frissonner.

Je me levais du canapé et défroissais mes vêtements. Je passais aussi un peu mes mains dans mes cheveux pour les démêler.

Alice réapparu la première, un grand sourire aux lèvres. Elle me fit signe de m'approcher et alors que je marchais lentement vers elle, son père apparut derrière son épaule. Son père ou un mannequin pour jean levis, j'hésitais encore. C'était sans aucun doute possible le plus bel homme que je n'avais jamais vu. Il avait de beaux cheveux couleur bronze qui ne grisonnait absolument pas et une petite barbe de trois jours qui me donnait envie de frotter mon visage contre le sien. Il était vêtu d'un simple polo noir assez moulant pour laisser deviner qu'il était plutôt bien bâti et un jean en denim assez séré lui aussi…juste comme il fallait.

« Bonsoir, tu dois être Bella, la colocataire d'Alice. Elle m'a beaucoup parlé de toi »

Mon visage devint rouge écarlate au son de sa voix. Je rivais mes yeux sur le sol et essayais d'articuler une réponse.

« Bonsoir…euh…Dr. Cullen. Merci…euh…de…euh… de m'accueillir chez vous pour les vacances. Vous avez un très bel appartement » répondis-je d'une voix tellement faible que je ne savais pas s'il m'avait entendu ou non.

Je relevais la tête et trouvais son regard fixé au mien. Il avait un petit sourire au coin de la bouche, un peu moqueur, ou peut-être fier de lui, qu'il n'essayait pas de cacher.

« Appelle-moi Edward et je pense qu'il serait plus simple qu'on se tutoie » répondis-t-il en m'envoyant un clin d'œil avant de passer devant moi et de se diriger vers sa chambre.

« Je vais prendre une douche les filles. Appelez le livreur de pizza pour ce soir. Alice, tu sais où se trouve le numéro » dit-il en se retournant avant de disparaitre dans le couloir.

Après une dizaine de secondes, je détournai enfin le regard de l'endroit où Edward avait disparu et expirais le souffle que j'avais retenu sans le savoir, avant de me tourner vers Alice. Elle se mordait les lèvres pour retenir son rire.

« Oh Bella. Je crois que je ne t'ai jamais vu comme ça. J'étais à deux doigts d'exploser de rire. »

« Arrête Alice ! C'était super embarrassant. J'ai senti mes joues rougir avant même qu'il ne m'adresse la parole » répondis-je en retournant m'asseoir sur le canapé.

« Je dois dire que je ne pensais pas voir le jour où je verrais Bella Swan embarrassé de cette manière. C'était assez comique. Mais savoir que tu étais dans cet état à cause de mon père me fait un peu froid dans le dos ! » dit-elle en frissonnant de dégout.

« Mais comment est-ce qu'il peut être ton père ?! Il parait à peine avoir 30 ans ! »

« Mes parents m'ont eu quand ils étaient encore au lycée. Mon père n'avait que 16 ans quand je suis née et ma mère était déjà une femme couguar ! »

« Ca n'a pas du être facile d'être parent si jeune. Je sais que je veux une famille nombreuse et qu'être mère est vraiment quelque chose qui me donne envie mais je ne sais vraiment pas si maintenant, à 18 ans, j'en serais capable. Alors à 16 ans… »

« Je crois qu'en fait ça a été plus dur pour ma mère que pour mon père. Lui était assez vieux dans sa tête et était finalement heureux d'avoir un enfant même aussi jeune, mais ma mère avait de grandes ambitions et je crois que mon arrivée à mis un grand coup de frein à ses projets. Mais ils se sont tous les deux biens rattrapés depuis leur divorce. »

oOo

Une fois les pizzas arrivées nous nous installâmes tous les trois sur le canapé. J'essayais de paraitre le plus naturel possible avec Edward et le seul moyen que j'avais trouvé pour ça c'était de le regarder directement dans les yeux le moins souvent possible. Je me retrouvais, hélas, malgré moi bien souvent à le fixer et je me mettais à rougir à chaque fois qu'il s'apercevait que je le fixait. Cependant Edward ne semblait pas gêner par mon admiration et m'envoyait toujours un clin d'œil avant que je détourne le regard.

« Papa au fait, elle est où Tanya ? » demanda Alice avant de se tourner vers moi et de mimer une grimace en prenant bien soin d'être dos à lui et hors de portée de sa vue.

Edward se racla un peu la gorge et passa ses mains sur ses jambes d'un geste gêné.

« Disons que je ne sais pas. Elle et moi, nous nous sommes séparés un peu après Thanksgiving. »

Alice écarquilla les yeux avant de prendre son père dans ses bras.

« Elle t'as quitté ? Oh papa je suis vraiment désolé je sais que tu l'aimais beaucoup » dit Alice en s'écartant de son père tout en gardant sa main dans la sienne.

Edward jetais de rapides coups d'œil derrière Alice vers moi et je me sentais un peu de trop. J'étais jalouse de cette Tanya qui avait su attirer l'attention pour lui briser le cœur après. Même après une seule soirée je pouvais dire qu'il était un gars vraiment sympa et si Tanya n'avais pas su l'apprécier tant pis pour elle.

« Euh, pas exactement. En fait, je ne l'aimais pas tant que ça et je crois que les quelques jours en famille à Thanksgiving m'ont ouvert les yeux sur ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Et Tanya faisait partie de la deuxième catégorie, alors je l'ai quitté. »

Edward continuais à me regarder mais un petit sourire ornais dorénavant son visage.

« Et puis elle n'a jamais vraiment été aimable avec toi » finit-il par dire en caressant les cheveux de sa fille. A cet instant j'arrivais même à être jalouse d'Alice ! Ce béguin pour Edward devenait vraiment ridicule. Surtout que je ne le connaissais que depuis quelques heures à peine !

« Tu mérite quelqu'un de mieux et je suis sure que tu vas la trouver » dit Alice avant d'attraper une nouvelle part de pizza.

A la télé, la saison 1 de Lost passait sur l'immense écran plat d'Edward et lui et moi essayâmes toute la soirée de faire comprendre la série à Alice qui était de nature bien trop impatiente pour supporter que les scénaristes posent des questions sans y répondre dans l'épisode suivant, voire parfois jamais. Lorsqu'elle parti se coucher vers une heure du matin j'hésitais à en faire de même. D'un côté si je restais je risquais de dire ou de faire quelque chose de très embarrassant devant Edward, et de l'autre, si je partais je perdrais l'occasion de passer quelques instants seul à seul avec lui.

Je débâtais encore intérieurement lorsqu'Edward se rapprocha de moi sur le canapé.

« Alors Bella, je suis ravi que tu soi parmi nous pour noël mais tes parents ne vont pas te manquer ? » demanda-t-il en tournant tout son corps vers moi.

« Si bien sur, surtout que je n'avais pas les moyens non plus d'aller les voir à Thanksgiving. Mais pour noël ils ont décidé d'aller voir ma tante qui habite sur Paris et ni eux ni moi n'avions les moyens de me payer le billet aller-retour. Heureusement Alice m'a gentiment proposé de venir chez elle pour les vacances. Ce qu'elle avait déjà fait pour Thanksgiving d'ailleurs, mais à l'époque je pensais pouvoir tenir 4 jours toute seule sans avoir besoin de m'imposer dans la famille de ma colocataire. Mais c'est vrai que ça fait 5 mois que je n'ai pas vu mes parents et ils me manquent.»

Je me rendais compte que je déblatérais ma vie et que cela ne devait certainement pas l'intéresser mais parler de mes parents me rendait assez mélancolique. Je fixais le plafond des yeux pour essayer de retenir mes larmes au maximum. Je n'avais pas envie de pleurer. Encore moins parce que mes parents me manquait. Et certainement pas alors qu'Edward me regardait.

« Sache que tu seras toujours la bienvenue ici. » dit-il en remettant une mèche folle derrière mon oreille. Lorsque ses doigts touchèrent ma joue un véritable courant électrique parcouru tout mon corps. Mes yeux étaient plongés dans ceux d'Edward où je lisais sa surprise. Lui aussi avait du ressentir ce courant.

Ses yeux fixèrent alternativement mes yeux et mes lèvres que j'humidifiais légèrement du bout de ma langue. Il continuait de passer sa main dans mes cheveux et je savais qu'il voulait m'embrasser. Qu'il allait m'embrasser. Et en me donnant raison, Edward pencha sa tête vers moi pour s'arrêter à quelques centimètres de mes lèvres.

« Bella, je peux t'embrasser ? » demanda-t-il à voix basse.

Ma seule réponse fut de rapprocher mes lèves encore plus près des siennes jusqu'à ce qu'il se penche à son tour et dépose un délicat baiser sur ma bouche. Il posa plusieurs petits baisers avant de rendre ses lèvres plus pressantes, poussant les miennes à accueillir sa langue dans un baiser passionné.

Lorsqu'il se recula enfin définitivement, plusieurs minutes après, nos deux souffles étaient très courts. Tout mon corps tremblait de désir pour lui. Je voulais m'asseoir sur lui et me mouler à son corps.

« Tu me rends fou ! » dit-il le souffle court, ses deux mains emprisonnant mon visage.

« Toi aussi ! Alice va me tuer ! » dis-je en fermant les yeux. « Les DILF ne m'ont jamais fait beaucoup d'effet mais tu es définitivement l'exception ! »

« DILF ? »

« Euh…oui…tu sais…DILF…'Dad I'd Like to Fuck'…ou 'père que je voudrais me taper' en français. »

« On va dire qu'il s'agit d'un compliment » dit-il en rigolant légèrement.

« Définitivement ! » répondis-je avant de rapprocher à nouveau mes lèvres des siennes et de l'entrainer dans un nouveau baiser passionné.

Et c'est parti!

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