le 24 Mars 2009

[ Dénie de vie ]

par

Minheaven

Disclaimer: Pas de grande surprise, le monde de Naruto ne m'appartient pas! Je ne suis pas Masashi Kishimoto.

Genre: Surnaturel/Humour/Drama/Angst...

Pairing: SasuNaru

Avertissements: Homophobes ceci n'est pas pour vous...

Bonne lecture et désolée pour les fautes et erreurs éventuelles!

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Prologue

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« Je t'aime. »

Une pièce, sûrement une chambre avec ce grand lit qui y trône. Le soleil n'y est plus et à déjà longtemps fait briller d'autres erreurs ailleurs. Là, à la place les feus bleutés de la lune. Plus froids, ils recouvrent et gèlent ce grand lit qui y trône. Traçant de part et d'autres des surfaces des trainés glaciale arrêtant l'espace d'un instant une scène, n'importe laquelle.

« Tu entends ça ? »

Des draps aussi grands que ce lit, noir de soie, recouvrent cet îlot au milieu de ce bleu. Des bosses, monticules, chutes vertigineuses… une forme, un corps, le résidant des lieux.

Et du doré.

Une touffe aussi blonde et chaude que sont blancs et froids les rayons de la lune.

« Ce battement, c'est la vie, pas vrai ? »

Cette scène.

Un doux sourire fleurit sur ces lèvres rouges, juste là, sous les draps. La forme, le maître de cet îlot ressent. Quelque chose. Cette chose. Et les battements de son cœur tressautes, contaminant tout son corps dans un long et langoureux frisson. Elle bouge, légèrement, gracieusement. Et ces bruissements qui se mêlent à sa respiration lente entrecoupées de gémissements.

« Et là, tu vois, c'est le froid. »

Et du bleu.

Encore.

Mais différent.

« De la transparence, sans vie, aucune. »

Ses yeux, aussi bleu qu'un ciel d'été, brillent à travers ces paupières à demie-fermées. De longs cils blonds abritent ces ombres, creusant des arabesques sur cette moitié de visage à la peau tannée et pourtant si froides. Presque indissociable au milieu de ce bleu dominant.

« Oublie ça... »

Mer de tissus brillants. Se mouvant, en saccades, parfois lentement, d'autres fois imprévisiblement brusques. Houleuse, ses habits se frottent entre eux, contre ce corps. Glissant, frottant, dominant, dominé. Mené par ce tracé sans acteur. Centre de ce tremblement. Naufragé de cette eau imagée. Et gémis. Et respire puis se bloque.

« Déteste-moi. »

Un râle.

L'air lui manque et s'arrête dans sa gorge, alors que sa bouche grande ouverte semble vouloir capturer quelques rayons de lune. Et ses yeux écarquillés, dévoilant des pupilles mangeant goulument ses iris bleu et humides. Il regarde fixement cet endroit, là, juste à côté de lui, où un creux sur le matelas indique une présence.

Penché au-dessus de lui, un souffle, puis un touché plus glacial que jamais. Là, sur sa joue rougie par le plaisir. Le bout de ces doigts, puis, toute une paume. Elle palpe, touche, caresse… Ce corps totalement tétanisé...

« S'il te plaît… »

Puis tout se referme. Ses paupières si lourdes, sa bouche asséchées, ses narines qui ne savent plus comment récupérer… Et son cœur qui bat follement. Ses poumons s'agitent oppressés d'être tant malmenés.

Il tremble.

De ce froid subite qui agite son corps à nouveau libre.

« Je suis mort.

Tout ce que je peux t'offrir c'est ça.

Du froid.

Et même si sous mes doigts ta peau se réchauffe.

Brûle.

Même si tu suinteras le plaisir par tous les pores de ton corps.

Tu n'auras rien de plus que ça.

Quelque chose d'une âme sans enveloppe.

Un touché froid, sans vie...

Qui te gèlera et enfermera ton corps dans ce simulacre d'érotisme.

Alors déteste-moi de profiter de toi.

De te posséder tout entier…

Tes mouvements

Tes soupirs

Ne te retournerons jamais.

Et un jour tu n'en voudras plus.

Tu finiras par me haïr.

Alors s'il te plaît déteste-moi

Avant de devoir me haïr.»

A suivre...

Merci d'avoir lu.

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