LES VOEUX

Les mains d'Edward entouraient les miennes. Face à lui, je contemplais son visage d'ange, majestueux et sans défaut, essayant d'ignorer les gens présent dans l'église. Du côté des Cullen, Alice s'extasiait sur ma robe tandis que Jasper et Emmet semblaient prendre un malin plaisir à voir leur "petit frère" en tuxedo. Leur légèreté me fit sourire mais de mon côté de la famille, les murmurres semblait beaucoup moins enjouées. Il me semblait entendre d'ici la voix désespérée de ma mère souffler à l'une de mes tantes: " Ils sont beaucoup trop jeunes !"

Je fermai les yeux, pour pouvoir me concentrer sur mon bonheur à moi, le mien. Car je savais que je ne faisais aucune erreur. J'allais être heureuse avec Edward, peu importe ce que toute la population de Forks pensait. Pourtant, je ne pu m'empêcher de lancer un regard vers mon père qui détourna les yeux. Ma gorge enfla soundainement et mes yeux me brûlèrent... Je savais que c'était probablement la dernière fois que je le voyais avant ma transformation. Pourquoi fallait-il que nous nous quittions en si mauvais terme ?

"Bella..."

La douce voix de ténor interrompit mes pensées et je retournai mon attention vers mon ange dont les yeux avait pris une couleur doré qui pourrait rivaliser avec le soleil de juin. Il s'éclaircit la gorge :

"Mon amour, 3 années se sont écoulées depuis la première fois que je t'ai apperçu. À la seconde, au centième même ou j'ai posé les yeux sur toi, ce fut terminé. Ma vie ne m'appartenais plus. C'était puissant, indomptable, presque insupportable. J'étais assoiffé de toi, Bella (Je vis du coin de l'oeil les Cullen s'échanger des sourires... ils étaient les seuls avec moi à comprendre le double-sens de ce qu'Edward venait de dire). J'ai cru m'évanouir à notre première conversation et j'ai cru mourir la première fois que je t'ai tenu la main. Sache que même trois ans plus tard, j'ai toujours l'impression de m'effondrer lorsque tu prononces mon nom ou que tu me souris de ton magnifique sourire qui n'appartiens qu'à toi. Ce que je suis en train de vivre en ce moment est probablement l'évènement le plus extraordinaire qui m'est arrivé depuis le début de ma très longue existence ( Les Swan furent confus un instant mais Edward n'élabora pas sur le sujet). Pourtant je sais, ma Bella, que tu es loin d'être gagnée. Tu peux changer d'avis au dernier moment car tu es imprévisible et tu doute toujours de mes sentiments envers toi, Dieu seul sait pourquoi. Alors aujourd'hui, dans cette église devant tous ces gens, je te demande, je te supplie même, de devenir ma femme et de me donner ton coeur sans réserve. Confie le moi, Bella, car le mien est entre tes mains depuis le tout début."

L'église resta silencieuse un instant puis un léger sanglot me parvenu des premiers bancs. Esme pleurait, la tête sur l'épaule de Carlisle. Même si elle ne pouvait verser aucune larme, elle pleurait bel et bien. Edward poursuivit :

" Moi, Edward Masen Cullen, j'accepte de te prendre pour épouse, de te chérir, de te protéger et de t'adorer jusqu'au jour de ma... mort."

Les larmes coulèrent sans même demander ma permission. La respiration saccadée, beggayante, je lu le minuscule bout de papier sur lequel j'avais inscrit mes propres voeux. Chaque mots me semblèrent si pauvres et si dénués d'émotions comparés aux merveilleux voeux qu'Edward venait de m'adresser que je ne pu le regarder dans les yeux. Vers la fin, il saisit doucement mon menton et releva mon visage vers le sien. Ses yeux étaient presque blancs de bonheur. Je prit une dernière inspiration :

" Moi, Isabella Marie Swan, j'accepte de te prendre pour époux, de te chérir, de te protéger et de t'adorer jusqu'au jour de ma mort."

Edward n'attendit pas que le pasteur prononce la phrase cliché. Il me prit par les épaules et m'embrassa passionnément, comme il ne m'avait jamais embrassé auparavant.

Alice fut la première debout à applaudir avec enthousiasme suivie de près par tous les autres. Emmet sifflait les deux doigts dans la bouche tandis que Renée posa son bras autour de la taille de Phil, un léger sourire sur les lèvres, séduite elle aussi par les paroles de mon mari. Angela sautillait sur place et Tyler m'envoya un clin d'oeil.

La place de mon père était vide. Il était parti durant mes voeux.

Je me sentis soulevée de terre. Je jetai un regard de reproche à Edward qui arborait un énorme sourire moqueur. Il savait pertinemment que je détestais toutes ces fantaisies de mariage culcul la praline. Pourtant, il me transporta jusqu'aux portes de l'église où j'apperçu notre "carrosse".

"Ma voiture !"

Ma vieille bagnole toute rouillée qui faisait du 70 km/h et que j'adorais. J'éclatai de rire, heureuse qu'Edward ait eu cette belle pensée. Il me murmurra :

" Tu m'as laissé t'épouser, te prononcer mes voeux et te porter jusqu'au seuil... je pouvais bien te laisser conduire cette horreur !"

Je riais toujours en l'embrassant. J'avais oublié mon père. J'avais oublié les Volturi, James, Victoria et les semaines de souffrance à venir. J'avais même oublié Jacob. Mon bonheur prenait toute la place. J'étais heureuse, parfaitement heureuse.

Mon Dieu que j'aimais cette homme devant moi !

Je m'installai devant le volant tandis qu'Edward s'assit du côté passager. La réception devait avoir lieu chez les Cullen mais à environ 2 km de la grande maison blanche, Edward me souleva par la taille et me remplaça à la place du conducteur à une vitesse qui n'avait rien d'humain.

" Edward ! Mais qu'est-ce que tu fais? ! "

"Les invités peuvent bien attendre un peu... me répondit-il, espiègle. J'ai prévenu Alice et Rosalie, elles vont improviser."

Il vira à droite dans un chemin de terre que je connaissait très bien. Mon coeur se mit à battre avec une force presque gênante. Je savais où il m'emmenait.

Il se stationna, sortit de la voiture, me posa sur ses épaules se mit à courir entre les branches. Je me blottit contre lui, pas paniquée le moins du monde. Je m'étais habituée à sa vitesse.

Puis nous arrivâmes.

La clairière.

Mon mari me prit par la main et m'embrassa tendrement. Mon coeur voulait bondir hors de ma poitrine.

" Ta demande tiens toujours ?" me demanda-t-il entre deux baisers.

Au lieu de lui répondre je l'entrainai sur le sol au dessus de moi, ensorcelée. Il se moqua gentiment de mon impatience.

" Tout doux ! dit-il dans mon oreille. On peut prendre notre temps. Mes soeurs s'occupent de ta famille, nous avons donc 2 bonnes heures devant nous."

J'encadrai son visage de mes mains. Sa peau brillait sous le soleil.

" Non mon amour, dis-je en le regardant droit dans les yeux, nous avons toute l'éternité !"

Il rit doucement avant de poser ses lèvres sur les miennes à nouveau.


Salut !

C'est ma toute première fic sur Fascination (twillight) et j'espère avoir réussi à vous arracher au moins un petit sourire !

Alors pour tous ceux qui liront cette fic, premièrement : REVIEWER MOI!!

Deuxièmement : Écrivez-en une vous aussi ! Il y a si peu de fic française sur Twillight !

Ciao!

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