/Disclaimer : les personnages principaux et l'univers appartiennent à JKR, bien évidement./
Déclic.
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Chapitre 1 : Le journal
2 juillet 2005, Paris.
Un jeune homme blond attablé à la terrasse du café sirotait un Bloody Mary en plein après midi. Muré dans un silence que rien ne brisait, il avait toujours le même regard triste et vide. Aujourd'hui, la petite serveuse qui s'occupait habituellement de lui n'était pas venue. Elle était de repos comme tous les jeudis. Il avait dû se débrouiller avec son français pour commander sa consommation. Il n'aimait pas cette langue.
Lisette, sa serveuse attitrée, avait l'habitude de le voir arriver vers quatorze heures. Il en repartait à la nuit tombée. La seule chose qu'elle savait de lui c'est qu'il était anglais. Elle était la seule capable de lui parler dans sa langue. C'est pourquoi elle seule le servait. Depuis six mois, il venait ici tous les jours. Il s'asseyait toujours à la même table, été ou hiver et n'avait jamais bu quoique ce soit d'autre qu'une longue suite de Bloody Mary.
Aujourd'hui elle semblait avoir sa confiance. Elle lui parlerait. De plus c'était son jour de repos. Elle s'habilla d'une robe d'été ivoire, légère et dansante, parsemée de fleurs vertes presque noires. Elle ne savait pas pourquoi mais ces deux couleurs l'avaient toujours attirée. Elle posa une fine chaîne d'agent à son cou avec un complexe motif de serpents entrelacés, les mêmes que ceux qui retenaient ses cheveux au dessus de ses petites oreilles que sa mère disait être elfiques. Elle avait toujours ri à cela. Les elfes n'existent pas, elle ne l'a jamais cru.
Elle était rousse. Un roux très doux, presque blond. Ses yeux étaient bleus et elle n'avait aucune tache de rousseur sur le visage. Elle jeta une petite veste de laine sur ses épaules et sortit en attrapant son petit sac à main et ses clés de voiture. Elle habitait loin de son lieu de travail et n'avait pas envie de prendre le métro aujourd'hui.
Elle alluma le démarreur de sa petite décapotable et mit la radio sur une station qui passait fréquemment de la musique classique. La petite auto sortit en vrombissant et s'engagea sur les quais de la seine. Dis minutes plus tard, elle se garait devant le café où elle travaillait. Elle descendit en coupant la radio et s'approcha du jeune homme.
- Bonjour, monsieur. Dit elle dans un anglais parfait. Comment vous portez vous aujourd'hui ?
- Lisette, c'est ça ? Lui répondit il en levant à peine les yeux. Je vais bien merci. N'êtes vous pas de repos aujourd'hui ?
- Heu, si. Mais j'avais envie de vous voir. Ne puis je donc faire ce que je veux de mes jours de repos ? Lui répondit elle d'un ton malicieux.
- Assurément, si. Dit il d'une voix fatiguée. Mais qui voudrait passer ses journées avec un si triste personnage ? Dit il doucement espérant qu'elle ne l'entendrait pas.
- Bien, recommençons depuis le début. Dit elle en lui tendant la main. Lisette Dupré, à qui ai-je l'honneur de parler ?
- Draco Malfoy, enchanté également. Dit il en prenant la main et en riant.
- En quoi vous fais je rire ? Lui demanda t elle surprise.
- Votre anglais, jeune Miss est aussi emprunté que celui des serviteurs de la Reine. Dit il en riant toujours.
- C'est que je l'ai appris à l'école. Dit elle en rougissant.
- Mon français aussi, dit il dans la langue de Molière. Mais assurément, je l'ai plus souvent pratiqué à Paris que vous à Londres.
Lisette éclata de rire de bon cœur.
- Votre français est aussi très académique monsieur Malfoy. Dit elle en essuyant ses yeux.
- Voulez vous que je vous fasse visiter la ville ? Demanda t elle brusquement en lui prenant la main, pour briser le silence gêné.
- Lisette je n'ai pas fini mon verre, et cela n'est pas très courtois que d'inviter un homme quand on est une jeune fille de bonne famille.
- Et bien disons que je ne suis pas une jeune fille de bonne famille, je serais ainsi amendée pour mon comportement discourtois, My Lord. Dit elle en faisant une révérence.
Draco sortit son portefeuille de sa poche de costume d'un ivoire immaculé et glissa un billet de 10 euros qu'il posa sous son verre. Il prit sa canne et posa sur son bras sa cape de lin et en enfila ses gants de soie. Puis se levant, il tendit son bras à Lisette et dit :
- Miss Dupré, où m'emmenez vous ?
- J'avais pensé que nous pourrions nous faire une toile, puis nous irions dîner dans un petit troquet. Lui répondit elle.
Ses pensées quittèrent un instant Paris pour revenir à la raison de sa présence dans la ville de lumière.
Sa mère avait eu raison de lui en l'envoyant en coopération en France par la bais du ministère de la magie. Elle voulait qu'il puisse se baigner dans la culture moldue et oublier tout ce que cette guerre avait détruit pour les Malfoy. Il avait d'abord pris cette décision comme un affront. Lui, Draco Malfoy, vivre au milieu des moldus et des sang-de-bourbe ?
Puis sa mère l'avait giflé lui rappelant ainsi que maintenant que son père avait disparu elle seule pourvoyait à son éducation et à son avenir. La fortune des Malfoy appartenait à Draco, certes mais seule sa mère en était la gestionnaire. Dès lors, il avait dû se plier au décret maternel.
Il en avait beaucoup voulu à sa mère de l'éloigner ainsi de Londres et de la femme qu'il aimait en secret. Il ne s'était jamais résolu à l'approcher depuis qu'elle lui avait sauvé la vie au dernier jour de la guerre.
Une affreuse bataille avait eu lieu à Poudlard même, le jour de la remise des diplômes de sa promotion. Une cinquantaine de mangemorts et de détraqueurs avaient pénétré le collège lourdement armés. Les professeurs avaient tenté de sauver les plus jeunes mais la force de frappe de Voldemort n'avait pas permis de les épargner tous. La moitié des jeunes enfants avaient été tuée.
Les professeurs et beaucoup des parents présent s'étaient défendus. Beaucoup sauf les Serpentard. Draco avait joint son père, ainsi que Flint, Zabini, Crabbe et même Goyle. Puis Il y avait eu ce carreau d'arbalète. Il n'avait eu le temps de rien, pas même de sortir sa baguette de sa robe quand elle s'était jetée sur lui, protégeant de son corps celui était devenu cible. Ils étaient tombés sur l'herbe molle gorgée de pluie.
- Pourquoi avoir fait ça Weasley ? Demanda t il rageur et surpris. Pourquoi m'avoir sauvé ?
- Malfoy, toute vie mérite d'être sauvée. Pour le moment, tu n'as rien fait qui me laisse penser que tu es de Son côté. Dit elle en se relavant.
- Malfoy, fais attention. Ajouta t elle. La prochaine fois le carreau te sera peut être destiné. Dans ce cas, je ne te sauverais pas. Pire encore, je serai peut être celle qui sera à l'autre bout de l'arbalète.
- Weasley attends ! Avait il crié pour la retenir.
Puis il avait vu son père tuer deux enfants d'à peine onze ans, sans un seul remords dans les yeux. Il avait vu la férocité aveugle des partisans de Voldemort. Il avait comprit ce qu'il devait faire à cet instant. Il s'était emparé de sa baguette, il avait lancé le pire des sorts impardonnables sur le père de Crabbe. Ce dernier l'avait vu et s'était jeté sur lui, une rage aveugle dans les yeux.
Crabbe l'aurait tué si Hagrid n'avait pas tiré une nouvelle fois dans sa direction. Crabbe s'était effondré sur lui. Il avait réussi à se dégager et était directement rentré au Manoir couvert de sang. Le sien et celui se Crabbe. Son suivant et ami pendant les sept année qu'il avait passé au Collège.
Il était entré dans le grand salon et s'était écroulé moitié pleurant, moitié vomissant sur les scènes qu'il avait vécues. Puis, dans le manoir vide, il avait hurlé et brisé tout ce qu'il avait trouvé sous ses mains. Enfin, il s'était écroulé sur le moelleux divan de sa mère et avait dormi deux jours durant. Sa mère avait fait venir deux médicomages de Sainte Mangouste, pour savoir ce qu'il avait.
Ils avaient assuré à Narcissa qu'il souffrait simplement d'un traumatisme passager dû à ce qu'il avait vu. Pendant deux jours, elle avait épongé son front brûlant de fièvre. Elle s'était enfin conduite comme la mère qu'on lui avait interdit d'être. Puis pour protéger son fils des douleurs de la reconstruction de la maison Malfoy et du monde magique, elle l'avait envoyé en France. Loin de tout, loin de la vie, loin d'elle. Loin de celle qui à jamais hanterai ses pensées et son cœur. Loin de l'amour qu'enfin il avait ressenti dans quand elle lui avait dit que tout vie mérite d'être sauvée. Toute vie, même la sienne, misérable et méprisable.
Puis Lisette était arrivée, et ne sachant rien de son nom ou de ses origines magiques, lui avait simplement parlé comme on parle à un nom qui vous séduit.
- Draco ? Mon ami ? Où êtes vous ?
La voix douce de Lisette le ramena à Paris. Dans cette rue animée qu'on appelle Rivoli.
- Draco, voyons à quoi pensiez vous ? Vous voilà pleurant au bras d'une jeune fille. Ajouta t elle en tendant un mouchoir de papier.
- Merci, dit il simplement.
- Draco, quelles sont les horreurs que vous avez vécues et qui vous rendent si tristes. Parlez moi je vous en prie.
- Rien, laissez. Les larmes de tristesse d'un anglais si se meurt de ne plus voir son pays. Dit il en regardant la majesté du bâtiment qu'il avait devant lui.
- Quel est donc ce bâtiment ? Dit il en le pointant du bout de sa canne.
- C'est le Palais du Louvre. Château des rois de France jusqu'à ce que le château de Versailles devienne résidence royale.
- C'est proprement somptueux. Dit il. Allons visiter ses jardins demanda t il en souriant.
- Si vous le souhaitez, My Lord. Dit Lisette en souriant.
- Vous me rappelez une femme que j'ai beaucoup aimée, Lisette. Dit Draco d'une voix absente.
- Pardon ?
Elle s'arrêta de marcher et se tourna face à lui. Elle le regarda les yeux brillants.
- Est-ce pour cela que vous avez toujours l'air si triste ? Est elle morte ? Comment s'appelait t elle.
- Oui c'est cette séparation qui tue mon cœur chaque jour un peu plus. Je ne crois pas qu'elle soit morte, mais quelle importance, nous ne pourrons jamais vivre ensemble de toutes façons. Dit il d'un ton de détresse
- Comment s'appelle cette femme à qui je ressemble tant ? demanda t elle de nouveau.
- Vous ne lui ressemblez pas autant que cela Lisette, c'est juste cette façon que vous avez de jouir de la vie comme si rien sur cette terre n'avait plus autant d'importance que d'être simplement heureuse. Il la regardait profondément triste.
- Elle s'appelait Virginia Weasley. Ajouta il.
- Mon dieu ! Dit elle en posant ses mains sur sa bouche.
- Qu'y a-t-il ? Demanda t il.
- Vous parlez de Virginia Weasley, la comédienne qui joue dans cette série anglaise ? Comment s'appelle t elle ? « Wonderful world of magic », c'est ça.
- Vous la connaissez ? Demanda Draco surpris.
- Oui, enfin non pas personnellement. J'ai lu hier dans le journal qu'elle avait eu un accident sur le tournage. Oh rien de bien grave, je crois. Voulez vous aller la voir ? Elle tournait à Paris. Lui demanda t elle gentiment.
- Non, Lisette. Mais merci pour votre proposition. Sa famille doit être près d'elle. Et puis nous n'étions pas en très bons termes. Cela ne servirait à rien que j'aille lui rendre visite. A part peut être à mortifier mon cœur un peu plus encore.
- Oh, pauvre de vous, dit elle en le prenant dans ses bras. Vous devez être bien malheureux d'aimer une femme qui ne vous aime pas. Mais elle ne connaît pas son malheur de ne pas vous aimer.
Draco, tout d'abord surpris par cet élan de tendresse venu d'une inconnue, constata que cela ne semblait pas choquer les dizaines de personnes qui flânaient dans le parc. Il surprit même un couple accompagné d'enfants qui les regardait émus, la femme lâchant tendrement « comme ils sont mignons ces deux là ».
- Draco, vous savez ce que je vous propose ? demanda t elle.
- Non, dit il en secouant la tête. Que me proposez vous ?
- Nous allons dîner comme je vous l'ai promis. Non, ne refusez pas. Dit elle quand elle le vit objecter de la tête.
- Ensuite, nous irons ensemble chez moi regarder quelques films comiques, cela vous rendra plus gai j'espère. Ensuite, si vous n'avez pas de voiture, je vous raccompagnerai chez vous. D'accord ? Dit elle en le tirant par la main.
Elle émit un petit rire cristallin devant son désarroi. Elle le tira plus fort hors du parc et le traîna dans le métro, pour récupérer sa voiture avait elle dit. Ils avaient dîné dans un petit restaurant de quartier où elle avait ses habitudes selon elle. Ils avaient ri, bu et ri encore. Un peu grisé par l'alcool, Draco suivit la jeune femme chez elle. Brûlant d'un désir qu'il n'avait pas connu depuis que, seul dans son studio, il n'avait pas pensé à Virginia.
Cette fille était décidément belle. Elle semblait avoir aussi les idées très arrêtées sur les raisons qui faisaient qu'elle tirait si fort par la main dans l'escalier étroit qu'ils gravissaient ensemble. Peut être que cette fois ci il parviendrait à laisser Virginia de l'autre côté de la porte. Peut être que cette fois ci il ne pensait pas à elle alors qu'il étreindrait une autre femme.
Draco songea en la voyant chercher ses clés avec difficulté, qu'un simple sort changeait vraiment la vie. Il s'apprêtait à sortir sa baguette discrètement, oubliant les restrictions imposées par le ministère même à un ressortissant étranger. Mais finalement, la porte céda aux grincements de la clé dans la serrure.
Elle s'ouvrit sur un petit appartement coquet mais meublé de bric et de broc. L'appartement d'une fille qui ne mène pas la grande vie. Draco hésita à entrer dans un tel logement, se disant qu'il n'était pas digne d'un tel endroit. Mais il chassa les pensées de l'éducation paternelle qui parfois lui revenaient malgré lui. Il était à Paris pour s'en défaire.
Lisette le prit de nouveau par la main et le débarrassa de sa cape et de sa veste. Elle prit sa canne et examina le pommeau attentivement.
- C'est un serpent très étrange… Dit elle dans ses pensées.
- Il s'agit d'un basilic, dit Draco.
- Ma mère m'en a parlé. Elle m'a raconté ces histoires d'enfant. Je n'ai jamais cru que ces êtres existaient. Dit elle.
- Jamais ? N'avez-vous jamais cru que les fées et autres créatures pouvaient peupler notre terre ? Demanda Draco intrigué.
- Non, jamais. Je suis une scientifique, Monsieur Malfoy. Je suis en doctorat de biologie. C'est pour payer mes études que je travaille à la Taverne. Et en tout ce temps, je n'ai jamais entendu parler de la découverte de telles créatures. Donc elles n'existent pas.
- Et bien si je pouvais vous prouver moi que la magie et les créatures surnaturelles pouvaient exister. Le croiriez vous ? Demanda t il.
- Je n'attends que ça, Monsieur Malfoy Dit elle en délaçant la fermeture de sa robe. Des preuves de votre existence.
Elle s'avança vers Draco en laissant tomber le premier voile. Celui qui était imprimé de fleurs vertes. Draco oublia tout ce qui avait fait son éducation jusqu'alors. Il enleva sa veste, ouvrit sa chemise et enleva sa ceinture pendant de que Lisette baissait l'intensité des abat-jour et appuyait sur la télécommande de la chaîne HI-FI. Un morceau de Mozart s'éleva dans l'air de la pièce.
- Requiem, un très bon choix. Dit il
- Je fais toujours un excellent choix en terme de musique. Dit elle. Du porto, du vin ?
- Du porto blanc, merci. Répondit le jeune homme.
- J'ai un excellent…
- Chut, vous parlez trop Lisette.
Il était tout près d'elle. Elle sentait son parfum et son souffle chaud dans son cou. Elle lui tendit un verre à moitié plein d'un liquide jaune à l'odeur sirupeuse. Il goûta l'alcool et décida qu'il était parfait pour l'usage qu'il souhaitait en faire. Il balaya le petit appartement du regard, cherchant la chambre. Il ne vit aucune porte ouverte sur la pièce en question.
- Pas de chambre, ni de lit ? Demanda t il.
- Non, le canapé seulement. Mais je peux le déplier.
- S'il vous plait. Dit il en se débarrassant de sa chemise et en révélant une musculature impressionnante.
- Vous promettez toujours autant de bons moments à toutes les filles que vous raccompagnez ? Demanda t elle la voix rauque.
- Habituellement, ces jeunes filles ne m'offrent pas le restaurant avant. Ni un excellent Porto. Répondit il.
Elle s'allongea sur le ventre, le menton sur les mains et son verre de porto posé sur la table basse.
- Donc, vous ne croyez pas à la magie, Miss Dupré ? Demanda Draco d'un air lourd de désir.
- Non, je n'y crois pas. Répondit elle les yeux parcourant le corps de son invité.
- Cette cheminée fonctionne t elle ? Demanda t il en voyant l'objet chargé de bois.
- Oui, je crois. Je ne m'en suis jamais servi.
- ,Ignus, murmura t il en sortant sa baguette de sa cape.
Il alluma les bûches devant l'air ébahi de Lisette. Nox. La lumière s'éteignit.
- Et maintenant, Miss Dupré, passons aux choses sérieuses. Dit il en s'asseyant sur ses cuisses.
- Commençons par un petit massage, vous m'avez l'air tendu. Souffla t il à son oreille.
- Evanesco, dit il pour faire disparaître la robe.
Il commença alors un long massage très sensuel, entrecoupé de baisers lourds et de caresses de la langue. Il trempa ses doigts dans le verre de porto et en couvrit les lèvres de Lisette. Elle lécha ses lèvres et attrapa le doigt de Draco qu'elle suça avec suggestivité. Il la regarda mi surpris mi amusé et la retourna sur le dos pour capturer ses lèvres. Il s'allongea sur elle en emprisonnant ses mains par une des siennes.
Il l'embrassa sauvagement, comme si il se souvenait brusquement qu'il avait des besoins sexuels après les avoir fait taire trop longtemps. Puis il descendit le long de sa gorge avec de petits baisers et de petits coups de langue. Il emprisonna son sein de la main encore libre et suçota consciencieusement le téton déjà durci qui s'offrait à lui. Il libéra les mains de Lisette qui parcouru son dos de ses ongles en gémissant de plaisir. Il se coucha sur le côté pour mieux la regarder et mieux la caresser. Elle captura ses yeux d'un regard et l'embrassa furieusement.
Ensuite, elle descendit ses mains avides de toucher et empoigna le sexe de son partenaire pour le caresser doucement. Il gémit et ferma les yeux. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'était pas donné le droit de faire l'amour avec une femme. Il relâcha sa tension et laissa Lisette embrasser son sexe d'une bouche sensuelle et gourmande. La chaleur d'un plaisir naissant le prit violemment. Il empoigna ses cheveux pour l'encourager à continuer et sombra dans la volupté d'un plaisir montant. Au bord de la jouissance, elle cessa ses baisers et le regarda d'un air de défi.
Il la coucha durement et s'empara de son sexe brûlant et humide, qu'il caressa des doigts et de la langue. Encouragé par ses gémissements, il fouilla à la recherche de son plaisir à elle, qu'il voulait lui donner alors qu'elle le lui avait refusé. Brusquement, elle emprisonna de ses jambes la tête de Draco et empoigna ses cheveux impeccablement coiffés et se cambra de plaisir. Elle hurla, incapable de contenir le plaisir qu'il lui offrait.
Ensuite, il s'apprêta à entrer dans la caverne délicieuse de plaisirs plus violents encore, elle glissa dans sa main un petit sachet carré dont il identifia clairement le contenu. Il accepta l'objet, sachant que sans cela elle se refuserait à lui. Il essaya de se vêtir mais dû laisser les mains expertes de Lisette l'aider. Ensuite il entra en elle sauvagement. Elle cria et fronça les sourcils de douleur. Il calma ses ardeurs et lui caressa les joues doucement pour s'excuser de sa violence. Elle le rassura d'un baiser.
Ils enchaînèrent les positions et les plaisirs jusqu'à ne pouvoir se contenir plus, il se laissa submerger par ce plaisir qu'il avait refusé à son corps trop longtemps. Il s'endormi sur son ventre bercé par les caresses qu'elle accordait à ses cheveux. Déjà perdue dans ses pensées, elle savait que le lendemain, il serait toujours Lord Malfoy, comme elle l'appelait. Il ne lui donnera rien de plus que ce qu'elle avait eu ce soir. Mais elle savait qui occupait le cœur de celui qu'elle avait aimé ce soir.
- Virginia ! Cria Draco quand les six heures sonnaient.
Il se leva en sursaut et en sueur. La fille remua doucement mais ne se réveilla pas. Puis il remarqua le hibou voyageur qui attendait patiemment sur la table basse, un paquet sous lui. Draco regarda sa montre.
- Merde, je suis en retard pour le boulot. Lâcha t il. Lisette émit un léger son. Et elle se réveille en plus !
- Lisette, dit il doucement, je vais devoir vous abandonner. Je suis en retard pour le travail. Adieu chère Lisette, nous ne nous reverrons plus.
Il embrassa ses cheveux et s'habilla. Il prit le paquet du hibou et trouva un peu d'eau à lui donner. Il remit sa cape et prit sa canne. Et dans un petit POP, il transplana vers son travail, le paquet à la main. Enfin dans son bureau, il écrivit à son supérieur pour justifier l'usage de la magie en présence d'un moldu et s'occupa du paquet. La présence d'un sceau le frappa. Il regarda. « B. H. Weasley » Que pouvais bien lui vouloir le frère de Virginia ? Cela avait il un rapport avec lui ?
Curieux, il ouvrit le paquet fébrilement, il trouva un parchemin et un petit carnet de cuir rouge. Il y lut : V. A. Weasley.
Troublé, il ouvrit le journal et examina son contenu.
A suivre….
