Harry, son journal intime (A quoi je sers)suite de Harry Désenchanté :

Je l'ai trouvé dans les toilettes. Un livre vide, noir. Ma mère ne m'a pas répondu. Ou vais je aller. Gryffondor, Serpentard ou la Mort. Alors, je ne suis qu'une :

« Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée »

Quel est mon chemin dans ce monde d'incompréhension et d'exaspération. Vais-je choisir le bon sentier ou l'heure de ma Mort. Tout le monde m'exècre .Tout le monde me hait. Je crois que

« Dans ma tourmente, je n'ai trouvé qu'un mausolée »

Ce livre est mon mausolée. Si je l'ai entre mes mains, tout cela vient de mon destin. Je vais écrire un premier mot…

« Et je divague »

Cela c'est effacé !! Il m'a répondu !!Il m'invite…Un puit sans fond s'ouvre face à moi.


« J'ai peur du vide
»

Dois je vraiment m'engouffrer dans ces Ténèbres. Un puit sans fond, mais quelle direction ? Ma mère, mon père, ne me disent plus rien. Ils ne me conseillent plus. Et Dumbledore me mentira encore. Je vais m'engouffrer…

« Je tourne des pages
Mais ... des pages vides
»

Il n'y a rien . Rien. Ou ce journal m'emmène. Toutes ces pages blanches. Ce blanc. Insupportable. Je les vois me glisser dans un monde qui n'est pas le mien. Plusieurs chemins s'ouvrent à moi. Mais lequel doit-je choisir ? Celui du serpent, celui du griffon, celui de la faux. Mais

« Poussière errante, je n'ai pas su me diriger »

Je ne veux pas vivre, mais j'ai peur de mourir. Je suis saigné aux quatre veines. Je vois passer le temps assassin que

« Chaque heure demande pour qui, pour quoi, se redresser »

Je suis son esclave. L'esclave du temps perdu. L'esclave du Néant. L'esclave de la Mort.

Je regarde son chemin

« Et je divague »

Je vois mes parents ! Lyly et James Potters. Ils ne me conseillaient pas car ils savaient que je viendrait. Ils m'attendaient, patiemment. Mes parents, qui m'ont protégés de Voldemort. J'avance d'un pas…

« J'ai peur du vide »

Mais ma mère?Elle est triste ! Elle pleure ! Elle ne me comprend pas !

« Pourquoi ces larmes
Dis... à quoi bon vivre »

…Maman ?
Je suis un gamin rejeté par le monde du réel et de la magie. Tout le monde me hait!Mais comment les Autres me voient ?

« Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air
Je sers à rien du tout »

L'Enfer c'est les autres disait Sartre

« Et qui peut dire dans cet enfer
Ce qu'on attend de nous »,

Moi, je n'attend plus rien des Autres mais aussi

« j'avoue
Ne plus savoir à quoi je sers
Sans doute à rien du tout »

les Autres sont cruels, Maman. Je t'ai dit tout ce que je ressentais pour ma vie

« A présent je peux me taire
Si tout devient dégoût »

Mais elle pleure, elle crie, elle me dit de me réveiller, de ne pas me laisser emporter par le chant consolateur de la Mort…

« Poussière brûlante, la fièvre a eu raison de moi »

Je me réveille de ma chaise…Tout cela n'était qu'un cauchemard, ou pas ?Je suis malade…

Pourquoi

« Je ris sans rire, je fais n'importe quoi »

Et je divague »

Cela continue à me faire souffrir. J'ai décide de vivre seul, pour ma mère mais

« J'ai peur du vide »

Je reprend le livre noir à coté de moi et recommence à le feuilleter

« Je tourne des pages
Mais ... des pages vides
»

Avec écrit à la derniere , les mots que j'ai rêvé

« Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air
Je sers à rien du tout
Et qui peut dire dans cet enfer
Ce qu'on attend de nous, j'avoue
Ne plus savoir à quoi je sers
Sans doute à rien du tout
A présent je peux me taire
Si tout devient dégoût »

Maintenant, je sais à quoi je sers,

Gryffondor, ma vraie et unique maison…