Disposée derrière mon bureau, je regarde attentivement une image d'un Sasuke et d'un Naruto "complètement" catholique. Yumi est debout derrière moi, un silence pesant se faisant sentir, brusquement, je sentis quelque chose d'humide me couler dans le cou. Je tournai la tête et levai les yeux vers ma meilleure amie. Ses billes brunes étant complètement absorbées par l'image plus que saine de Naruto, elle n'avait pas remarqué le léger filet de sang dépassant de l'une de ses narines. Soudainement, comme si j'avais réussi à apercevoir ce qui se cachait derrière le masque de Kakashi, j'écarquillai les yeux de surprise et poussai un hurlement de joie. Avec ce qui se passait en ce moment ; sang, SasuNaru, deux cerveaux fou... une idée germa dans mon esprit...
Une première Fanfiction(de nous) allait voir le jour...
Voilà donc ma toute première création!
Les personnages de cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils ont une étiquette qui dépasse de leur c** qui présente en lettre majuscule : MASASHI KISHIMOTO
Régalez vous!
Hix et Yumi
La dévotion. Tout être humain quel qu'il soit dépend d'un but qu'il s'est fixé. C'est ce but qui le fait vivre, qui détermine quel genre de personne il est. Ce but est une nécessité, pour quiconque c'est une manière de se sentir vivant. Quelle que soit cette dévotion.
oOo
- Pitié!
- Pitié? Tu aurais dû y penser avant de contrarier mon maître...
- S'il vous plaît, monsieur Uchiw...
BANG!
- hm...
Malgré la chaleur étouffante et la pluie brûlante qui venait s'écraser sur ma chevelure noir ébène, mouillant ainsi la peau de mon cou couleur albâtre, je n'effectuai aucun mouvement. Devant moi se tenait un corps se vidant petit à petit de son sang, créant une étendue écarlate se mélangeant à la pluie. Ce n'était pas la première fois que je voyais quelqu'un mourir de ma main, j'en avais l'habitude avec le temps. Après avoir abaissé ma main tenant mon arme, je m'emparai de mon portable et composai un numéro avant de le porter à mon oreille. Je levai les yeux au ciel, la pluie tombant toujours lourdement sur mes épaules. J'abaissai les paupières lorsqu'une voix se fit entendre à l'autre bout du fil, exigeant mon rapport.
- Oui maître... c'est fait, il n'a pas posé grande résistance...
- C'est très bien, mon cher... Sasuke... tu peux maintenant rentrer chez toi...
- Oui, maître Orochimaru.
À peine avais-je raccroché que la pluie cessa, laissant un rayon du clair de lune venir chatouiller la main tenant l'arme à feu. C'est alors que j'entendis des bruits de verre brisés et des voix se rapprocher.
- Eh les mecs, je crois qu'il y a un truc pas net là bas! cria celui qui semblait être le chef de la bande.
Je n'entendis pas le reste du grabuge que ce groupe d'individu créa en voyant le cadavre dans la ruelle. Lorsque je fus assez loin de la source du vacarme, je sortis de son fourreau un couteau accroché à ma ceinture. Après avoir découvert l'un de mes avant-bras, je fis passer doucement la lame sur celui-ci, laissant une fine ligne de sang sur son passage. Je rangeai mon couteau et, comme une ombre, je me glissai silencieusement sur le toit d'un édifice. Sans laisser de trace de ma fuite, je continuai mon chemin dans la nuit noire qui recouvrait la ville.
La dévotion... un but que l'on s'est fixé qui nous aide à vivre et à avancer... ou capable de nous détruire jusqu'à consumation complète, jusqu'à ce que toute parcelle d'humanité ait disparu de notre être...
oOo
Le soleil venait à peine de se lever qu'il venait effleurer ma peau recouverte de sueur. Ma respiration était courte et pleine de soubresauts. J'étais assis dans mon lit, mes mains tremblantes recouvrant mon visage. Je venais à nouveau de faire un cauchemar, encore une nuit de plus où le sommeil n'a pu me gagner, causé par ces stupides souvenirs. Après avoir repris mes esprits, je me levai pour prendre une douche. Je me déshabillai, frôlant parfois de mes doigts certaines cicatrices se trouvant sur ma peau. Je fis une grimace de douleur lorsque l'eau chaude vint nettoyer ma plus récente plaie.
Dès que la douleur fut passée, mon esprit se mit à errer et je regardai cette coupure. Depuis quand tuais-je pour le compte d'Orochimaru? Depuis quand cette haine et ce désir de vengeance me rongeaient le cœur? Je sortis finalement de la douche, m'habillai de vêtements propres et prit mon sac d'école lorsque le mouvement fit tomber mon revolver. Je le fixai durant quelques secondes avant de le prendre et de le remettre finalement à sa place dans ma commode. Oui… depuis quand tuais-je pour le plaisir?
J'ouvris la porte de mon logement où j'habitais depuis maintenant trois ans et j'entamai ma marche matinale pour me rendre à l'école. Il y a de cela huit ans, un homme est venu me trouver, me disant que j'aurais besoin de lui le moment venu. Il se nommait Orochimaru. Dorénavant, je travaille pour lui comme « régleur de compte ». Orochimaru travaille dans le marché noir : drogue, alcool, jeu. Donc, dès qu'une personne n'a pu respecter les délais imposés par mon maître, c'est à moi qu'il fait appel.
L'école est pour moi une sorte de couverture et je m'y rends à tous les jours, car c'est pour moi une manière de passer le temps. Passer le temps jusqu'à ce que je retrouve mon frère. Les marques sur mes avant-bras que je me fais subir sont tous les meurtres auxquels j'ai participé, pour qu'ainsi jamais je n'oublie. J'entendis soudain un bourdonnement assourdissant, un bruit qui venait me percer les tympans, me donnant ainsi le tournis.
- Sasukeeeeeeeee!
Mince, j'étais déjà arrivé à l'école. J'eu à peine le temps de me retourner pour voir la source de ce bruit qu'une chose dotée de cheveux roses s'étala de tout son poids sur moi. Repoussant cet incorrigible boulet de toutes mes forces, je ne remarquai pas la troupe d'individus rassemblés devant la porte et les fenêtres de la façade de l'école. Après quelques secondes, la jeune personne qui me tenait fermement se décolla enfin, approchant ses lèvres de mon oreille et me souffla doucement:
- Dis, Sasuke, tu connais la dernière nouvelle?
- ...
Repoussant violement Sakura, je me retournai vers la porte principale, observant attentivement l'activité d'effervescence qui s'y produisait. Après s'être relevée en époussetant sa jupe, Sakura se tourna et regarda dans la même direction que moi.
- Il y a un nouveau qui a été admis dans notre école, répondit-elle à mon regard interrogateur.
Effectivement, à travers toutes les têtes entassées dans l'entrée qui me bloquait la vue, je pus apercevoir des cheveux blonds comme les blés et un sourire éclatant. Un peu énervé, je détournai mon regard et me dirigeai vers la classe de mon premier cours de la journée. Je pris ma place habituelle, le fond de la salle, là où aucune entité désirant survivre ne viendrait m'y rejoindre.
Je commençai à fixer le soleil par la fenêtre, perdu à nouveau dans mes pensées. Je ne remarquai pas que le cours avait commencé et que le professeur Kakashi, arrivé en retard, n'avait pas levé les yeux de son livre, celui-ci étant l'un des "chefs d'œuvres" de leur professeur de français, Jiraiya. Tout bonnement un roman pervers, qui traitait de sujet... adulte. Bref, Kakashi finit par lever les yeux de cette horreur et annoncer la nouvelle qui réjouit la plupart des élèves, à part moi bien entendu, qui avait d'autres préoccupations.
- Yo les jeunes! Aujourd'hui, comme vous en avez probablement entendu parler, nous accueillons un nouvel élève... bien, tu peux entrer.
La porte s'ouvrit soudainement, laissant entrer un jeune garçon possédant une chevelure blonde. Ses grands yeux bleus scrutèrent la classe attentivement jusqu'à ce que Kakashi lui demande de se présenter au reste de la classe.
- Salut, je m'appelle Naruto Uzumaki, j'ai seize ans et j'aime les ramens! dit Naruto en accrochant un énorme sourire sur son visage et provoquant ainsi une vague de rires dans la classe.
Malgré qu'il soit âgé de seize ans et que son corps reflète parfaitement son âge, son comportement laissait à désirer. Ses yeux, de la même couleur que l'océan, scintillaient d'une lueur de défi et on pouvait lire dans ceux-ci toute la vivacité de son être. En fait, tout son corps dégageait une aura de témérité. Sa peau tannée par le soleil semblait terne comparé à la couleur soleil de ses cheveux. Bref, il était particulièrement laid et ce n'était à mes yeux qu'un autre misérable insecte qui viendrait me pourrir l'existence.
- Bien Naruto, tu peux prendre place dans la classe... il y a une chaise de libre aux côtés de Sasuke.
- Très bien, dit Naruto, son sourire éclatant toujours collé aux lèvres.
Non, mais je rêve! Il lui a dit de s'asseoir à côté de moi? Ce n'est pas assez que cet énergumène existe, il faudra en plus que je supporte cette existence? Je le vis s'approcher de la place libre à côté de la mienne, ses yeux bleus me fixant intensément. Je lui répondis alors avec un regard qui aurait fait fuir n'importe quel humain normalement constitué. S'il tenait à la vie, il comprendrait que ce n'était pas le bon endroit où il devrait s'asseoir. Je le vis pourtant prendre place à côté de moi… Je ne comprenais plus rien.
C'est alors que je sursautai. Ses yeux bleus me regardaient toujours et, sans que je ne m'en rende compte, les battements de mon cœur avaient accéléré. Je détournai le regard le premier, mettant fin à ce contact plus que gênant. Je n'écoutai pas le cours ce jour là, ses yeux m'obsédaient, ils avaient le même regard… que les miens.
Je pris mon sac lorsque j'entendis la cloche annonçant la pause déjeuner. Je me dirigeai vers ma place de dîner habituelle, un endroit ou je savais que je pouvais être tranquille. Personne n'osait s'approcher de cet endroit, mis à part moi. Je sentis soudain une présence derrière moi et me retournai violement, mon instinct de tueur à l'affut. Mais au moment où je pivotai, je vis ces mêmes yeux qui m'avaient regardés tout à l'heure. Je ne voyais plus que le bleu de ces iris, je n'entendais plus aucun son.
Il avait les mains dans ses poches, la bandoulière de son sac accroché sur son épaule, il ne bougeait pas, n'effectuait aucun mouvement. Il me regardait, comme je l'observais. Le contact fut rompu quand j'entendis des pas et des « Sasuke-kuuuun ? » venir vers l'endroit où je me trouvais. Instantanément, je sentis quelque chose agripper mon poignet et me tirer dans une classe vide qui se trouvait à proximité.
On entendit dans le couloir un amas de filles en délire qui me cherchait. Après leur passage, je m'efforçai de reprendre mes esprits et je m'aperçu que sa main tenait toujours la mienne. Je la secouai violement, le faisant lâcher prise avant de prendre mon sac qui se trouvait au sol. Tout ce que je voulais, c'était aller déjeuner. Sans prononcer un mot, je sortis de la classe, après m'être assuré qu'il n'y avait plus aucun danger à l'horizon.
J'arpentai rapidement les couloirs vers l'endroit que je convoitais, mais je sentais toujours sa présence derrière moi. Cet imbécile avait décidé de me suivre, il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait en me cherchant des noises. Dès que j'arrivai devant la porte du débarras de l'école, je l'ouvris et m'y engouffrai, le blond sur mes talons. Il y avait dans cette pièce de vieilles chaises, des ballons usés complètement dégonflés, bref, tout ce dont l'école ne se servait pas.
C'était ici l'endroit où je venais manger. Personne n'avait jamais osé y pénétrer pour me déranger… jusqu'à aujourd'hui. Je portai mon regard vers le blond qui était toujours derrière moi. Ses yeux firent le tour de la pièce et finalement me regardèrent. Il ouvrit la bouche et dit ce que je craignais de pire :
- Bonjour, je suis Naruto Uzumaki! Je me demandais si je pouvais dîner avec toi... te tenir compagnie! dit-il en me tendant une main bien accueillante.
- Pas question, répondis-je en déposant mon sac sur un vieux bureau.
Non, mais, et puis quoi encore? Si je viens ici c'est pour être tranquille, pas pour être dérangé par un autre crétin.
- Hm… je me doutais bien que tu dirais ça…
Aucune réponse ne sortit de ma bouche, seul un regard de profond désintérêt et de dégoût se peignit sur mon visage, mais ne sembla pas perturber Naruto pour le moins de monde. Ce qui n'était pas censé se produire, puisque dès que je me mettais en mode "tu ferais mieux de dégager sinon je te tue", cela avait plutôt l'effet escompté, la personne dégageait. Pourtant, c'était différent pour Naruto. Il avait abaissé sa main et regardait à présent par la seule fenêtre de la pièce les nuages qui se faisaient bercer par le vent. Mon regard n'avait eu aucun effet sur lui, il ne semblait ne même pas l'avoir remarqué.
- Tant pis! Fait comme si je n'étais pas là! dit Naruto tout en prenant place derrière un autre bureau qui traînait. C'est ici que tu dînes, d'habitude?
Je regardai Naruto, ne sachant pas quoi lui répondre, et surtout, je ne savais pas si je devais répondre. Je décidai que la deuxième solution semblait la meilleure, je n'avais aucune envie de partager une conversation avec cet énergumène. Mais avant que je ne tourne les talons pour partir à la recherche d'une nouvelle place pour déguster mon repas, Naruto venait de pousser une chaise dans ma direction, m'incitant à venir m'asseoir.
Les yeux du blond me suppliaient en silence. Plus par énervement de devoir trouver une place que par gentillesse, je pris finalement place sur la chaise offerte. Ce n'était que pour un midi, j'aurai le temps de trouver un autre endroit plus tard.
Il n'y avait que quelques centimètres qui me séparaient de Naruto. Je ne pus m'empêcher d'observer la manière dont Naruto sortit un bol de ramens de son sac avec un énorme sourire, comme si c'était la chose la plus merveilleuse qu'il ait jamais vu.
Les mains bronzées du blond faisaient aller bruyamment ses baguettes dans le plat de nouilles posé devant lui. Ce qui m'énerva au plus haut point. Heureusement, comme à mon habitude, je pris sur moi et ne réagit pas, résultat d'années d'entraînement de tueur.
C'était une faiblesse que de montrer ses émotions, donc il était évident que, d'après moi, Naruto était aussi faible et impuissant qu'un homme sans bras qui devait répondre au téléphone. Pourtant, en observant ses gestes, je sentis le sang affluer à mes oreilles et mon cœur s'accélérer. Mais pourquoi ça m'arrivait maintenant? Habituellement mon cœur ne battait vite que lorsque je combattais mes cibles ou que je devais courir. Je ne comprends pas.
Le dîner se poursuivit ainsi en silence, ou plutôt sans un mot puisque divers bruits de mastication émanaient de la présence du blond. Lorsque la cloche sonna pour indiquer la suite des cours de la journée, Naruto se leva et ramassa ses effets personnels. Il était sur le point de sortir du débarras lorsqu'il se tourna vers moi, une main posée sur la poignée. Il me regarda droit dans les yeux et me dit :
- J'espère qu'on remettra ça!
En affichant un sourire complètement imbécile.
Je le regardai sortir et ramassa mes affaires également, ignorant totalement ce que venait de dire Naruto. Enfin débarrassé de cet étrange personnage! Pour moi, quelqu'un qui s'attache à un autre individu n'était rien d'autre qu'une merde sans importance. Étrangement, lorsque Naruto disparut de mon champ de vision, je sentis un léger vide dans mon cœur. Secouant légèrement la tête, j'effaçai cette sensation étrangère de mon esprit. Sasuke Uchiwa ne devait pas avoir d'attaches. Les émotions ne sont que des obstacles à mon but, mon unique raison de vivre. Ma dévotion.
oOo
Lorsque mes cours prirent finalement fin, je n'empruntai pas le chemin de mon appartement. Après m'être assuré que personne ne me suivait, je me mis à arpenter des rues sombres ne semblant pas être fréquentées par autre chose que des rats. Arrivé devant une porte, je frappai trois grands coups et détournai les yeux pour être certain qu'il n'y ait personne aux alentours. Une fente se trouvant dans la porte s'ouvrit, laissant entrevoir deux yeux bruns.
Après s'être refermée, ce fut la porte qui s'ouvrit me laissant entrer. C'était un endroit sombre et sans lumière, mais à quoi bon? Je savais le chemin par cœur, pour toute les fois où je l'avais emprunté. Je m'engouffrai alors dans l'antre noir comme les ténèbres, qui aurait provoqué des sueurs froides à quiconque de normal.
Un homme aux cheveux blancs à peine plus âgé que moi et avec d'horribles lunettes rondes m'entraîna dans les couloirs de l'établissement. Un silence pesant se faisait sentir, l'humidité envahissante de cet endroit créait une atmosphère étouffante. Après avoir marché quelques minutes, je me retrouvai devant deux grandes portes faites de bois, fixant le vernis rouge écaillé qui en habillait la surface. Je détournai mon regard ténébreux de la porte lorsque celui qui m'avait accueilli quelque temps plus tôt m'adressa finalement la parole.
- Tu devrais entrer avant qu'il ne s'impatiente...
- Hmm.
À peine avais-je entendit les mots prononcés par l'individu binoclard que je pris à deux mains les poignées et entra. Aucune once de peur, ni d'aucune émotion d'ailleurs n'apparu sur mon visage.
Je me retrouvai dans une grande pièce sombre, que seules quelques bougies semblaient éclairer. Au centre, un homme était assis dans un fauteuil. Un sourire qui n'avait rien de rassurant vint étirer ses lèvres bleuâtres. On pouvait apercevoir deux yeux de serpent luirent à la lueur des chandelles, reflétant à eux seuls tout le mal qui puisse exister sur Terre.
- Bien le bonsoir, mon cher Sasuke... dit l'homme en se léchant lentement les lèvres avec sa langue de serpent dégoulinante de salive.
- Bonsoir, maître Orochimaru, répondis-je.
- Le travail s'est fait convenablement hier, je suis très fier de toi, peu à peu tu t'approches de ton but.
- Vous m'avez appris comment tuer, maintenant j'aimerais savoir où se trouve mon frère.
- Patience, mon cher Sasuke… depuis que tu es venu à moi, après que ton frère ait assassiné toute ta famille, tu n'aspires qu'à te venger. Je t'ai appris comment tuer et le moment venu, je t'ai promis de te dévoiler où est ton frère à condition que tu travailles pour moi durant ce temps... mais tu sais... ce que je veux... ce que je désire vraiment...
Orochimaru s'était levé en affichant un regard lubrique vers moi. Il se rapprocha dangereusement jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de mon visage. Je pouvais sentir son haleine fétide, qui autrefois me soulevait le cœur, mais maintenant j'en avais l'habitude.
- Oui... mais moi c'était MA condition, je tuais pour vous jusqu'à ce que vous me disiez où se cache Itachi, rien de plus.
- Mmmm… je désire tellement ce corps… un jour tu seras dans l'obligation de me céder, et je pourrai faire tout ce que je veux de cette tendre chair, souffla Orochimaru dans mon oreille en passant sa langue sur la peau blanchâtre de mon cou, où l'on apercevait la naissance d'un tatouage représentant trois virgules, signe que je faisais partie de l'organisation de tueurs d'Orochimaru. Malgré moi, je ne pus m'empêcher de réprimer un frisson quant à la proximité de mon maître.
- Oubliez tout de suite cette idée, ça n'ira jamais plus loin, je ne vis que pour me venger et jamais je ne céderai à ces idées saugrenues. Je tuerai des milliers de personnes si c'est ce que vous voulez, mais de ce côté-là je ne peux rien pour vous. Je reste fidèle à mon but. Alors soit je continue à travailler pour vous, soit je continue seul...
Orochimaru se sépara soudainement de mon corps, voyant une lueur déterminée au fond de mes yeux sombres. Cette même lueur qu'il avait vue pour la première fois lorsque le clan Uchiwa venait d'être décimé par mon frère, Itachi Uchiwa. Je n'étais âgé que de 13 ans à cette époque, et j'étais venu lui demander de devenir son disciple. L'organisation d'Orochimaru était connue dans le monde du commerce illégal ainsi que les tueries inexpliquées. Orochimaru formait de jeunes personnes à devenir des tueurs, et dès qu'ils étaient tatoués de sa marque, il était impossible de revenir en arrière. On lui appartenait. J'étais convaincu qu'en m'associant avec lui, je pourrais réaliser mon but. Tuer ce frère qui avait massacré mon clan.
- Hmmm, très bien... alors voilà ta prochaine mission, amuse-toi bien!
En disant ces mots mon maître me tendit un papier où était écrit le nom d'une personne. J'y jetai un coup d'œil et prit la direction de la sortie.
- On se revoit demain, Sasuke!
Je ne me retournai pas, n'apportant aucune attention aux paroles de mon maître. Tout ce que je voulais c'était tuer, gagner de la force pour finalement être prêt à éliminer son frère. C'était mon but, ma dévotion, rien ne pouvait me barrer la route ou me faire changer d'idée, rien… ni personne.
Yumi : Yeaah! Finit!
Hix : Finalement!
Sasuke : C'était vraiment mauvais...
Naruto : J'approuve!
Hix et Yumi : QUOIII? Sasuke, tu as une langue?
Naruto : J'espère qu'il en a une! XD
Sasuke : Ouais et tu vas la sentir!
Sasuke s'était approché de Naruto avec un regard qui en disait long sur ses intentions
Naruto : Euh... Sasuke..?
Hix : Yumi écrit! Moi je pars chercher la caméra!
Hix part et revient, suivit de 3 caméramans, 2 perchistes et 5 maquilleurs! Elle sort une grosse pancarte écrit "CENSURÉ"
Hix : Désolé, mais votre tour viendra, en attendant, REVIEWS!
