VARIATIONS
Auteur : taniapretender Timeline : post IOTH Rated :G Résumé : énième variation shipper sur le thème «jarod et mp pawaaaaaaaaaaaa »...Ce sont des drabbles que j'ai décidé de mettre ensemble, par chapitres, c plus pratique :p
Une voiture. Rapide... La côte Est... Le vent, le soleil, les mouettes...guère romantique, n'est ce pas ? Et pourtant...
Miss Parker roulait depuis trois bon quarts d'heure...Elle était fatiguée de sa journée, fatiguée de sa vie... La routine était en train de lui briser le moral...tous les jours, c'était le même refrain... Elle se levait, se préparait, partait au travail et revenait... Le seul moyen de rompre le cercle était de partir , au fin fond du pays a la recherche du caméléon... Bien sûr, en apparence, elle en avait horreur, de leur petit jeu... Tout le monde était persuadé, et elle la première, qu'elle n'avait envie que d'une chose : ramener Wonderboy à la maison et tailler la zone...Mais depuis Carthis, depuis que Jarod n'avait plus donné signe de vie... depuis qu'elle n'avait plus le droit à ses coups de fil, qu'elle n'avait plus le droit a ses jeux de piste... Elle s'ennuyait mourir dans ce bâtiment glacial où elle avait fait sa vie, loin de lui...parce qu'il s'y était éloigné...
Comment admettre le fait qu'elle ne retrouverait peut-être jamais le Caméléon ? Qu'elle ne l'aurait jamais plus au téléphone ?
« Foutue vie » finit-elle par lancer en sortant de l'autoroute...
Ce qu'elle détestait le plus en elle ? son ambiguïté... Elle ne savait même pas quoi penser...Le ramènerait-elle au Centre ? Oui, c'est la meilleure chose a faire...elle n'a pas d'autre choix que celui de jouer à ce jeu stupide qui faisait toute leur vie...
La dragonlady gara sa voiture sur le parking désert, sortit de sa voiture et la verrouilla. Puis, après quelques secondes d'hésitation, elle rouvrit la porte, ôta sa veste et détacha le holster qu'elle portait toujours sur elle...pas besoin de ça, ici...Elle retira également les menottes qu'elle avait si souvent passé aux poignets du caméléon, sans que ce soit jamais utile.
Otant ses talons aiguilles, elle pris plaisir a marcher sur le sable fin et chaud en ce mois de juillet... La plage...ce n'était pas vraiment son genre, mais c'était ici un petit havre de paix qu'elle avait si souvent visité avec sa mère dans son enfance...
C'est la première fois qu'elle y revenait...elle était seule, et avait laissé sa carapace au vestiaire pour se retrouver avec ses souvenirs...
Flashback
« Maman, tu me fais des nattes ? mes cheveux s'envolent avec le vent - Bien sûr ma chérie, approche... »
Le tableau était parfait... on aurait dit une de ces scènes que l'on ne voit que dans le livre illustré des 4 filles du docteur March ou au début d'Alice au pays des merveilles... Sa mère était assise les jambes repliées sur le côté, et son buste supportait celui de sa fille chérie, serrée tout contre elle...Toutes deux semblaient en parfaite harmonie. Elles appartenaient l'une à l'autre, et le vent doux qui les rafraîchissait ne semblait là que pour elles... « maman ? est ce que ça va ? tu as l'air malheureuse... - Jamais en ta présente, ma petite fille... »
Miss Parker essuya une larme...elle s'en souvenait, c'était la dernière fois qu'elles y était venues... Le dernier été passées ensembles.
Elle s'assit sur le sable, loin de la mer, a côté des dunes qui la coupait du reste du monde. Et là, devant elle, elle observait l'infinie étendue d'eau en face d'elle ... si seulement elle pouvait prendre le large...Quitter cette vie pénible, aller en Europe, là où sa mère aurait voulu. Le pouvait –elle ? Bien sûr que non...elle ne connaissait rien d'autre que le Centre. Avait trop peur de s'aventurer dans l'inconnu...
« Salut » Elle sursauta... Qui ? Où ? Comment ? « Jarod !!! qu'est ce que tu fiche ici ?! » Son premier réflexe fut de porter la main à sa taille. Merde... elle avait laissé son 9 mm dans la voiture... et là, sans carapace, sans arme, elle était nue comme un ver... « Je...j'étais passé chez toi, et puis ..j'ai compris que tu serais ici... - Comment ?...comment tu connais cet endroit Jarod ? - Tu m'en avais parlé quand on était gosses, tu t'en souviens ? Je t'avais dit que je n'avais jamais vu la mer, et tu m'avais promis qu'on irait, un jour, tous les deux... - Tu te souviens de CA ? - Je me rappelle de chaque moment passé avec toi, Parker...c'est pas des choses qu'on oublie, quand une petite fille de 13 ans est le seul horizon qu'on a ... - les choses ont changé - pas tant que ça... - Oh ! je t'en pris !!! On va pas remettre ça ! on en a déjà parlé, ma réponse est définitive ! - Pourtant tu sais qu'au fond de toi... - Jarod, s'il te plaît, arrêtes... Je n'ai pas le choix... Tu le sais bien. - Il te suffit de faire tes valises, et on pars ce soir. - Non. NON ! - Parker... - Pour un caméléon t'es pas très doué, tu sais ? fit elle alors, changeant brusquement de ton...quand elle était en colère, sa voix montait dans les aiguës, mais elle était toujours aussi belle. T'as pas compris ? Je PEUX PAS partir. J'ai trop peur... - Non, je ne comprends pas... Et je ne te comprendrais jamais...hors de question de simuler être TOI... Je ne ferais jamais ça...alors a moins que tu m'explique...
- t'expliquer QUOI ?
- Pourquoi ? pourquoi as tu peur ? De me faire du mal, comme ta mère, comme tommy ? Ouvre les yeux, s'ils ont souffert, c'esst parce que tu était au Centre ! une fois partie, plus rien ne pourra nous empêcher d'être heureux !
- Non.. c'est pas de ça que j'ai peur...
- Alors quoi ?
-...
-Parker ?
-J'ai peur...peur de mener une vie que je ne connais pas... Je n'ai jamais connu que le Centre, Jarod...je n'ai jamais vécu que dans cet enfer...Qui sais ce qui m'attends dehors ? Je suis terrifiée, mais ça tu le vois pas, tout ce qui compte pour toi, c'est toi, ton point de vue ! tu te figures que tout est simple, que si TOI, tu l'a fais, alors je peux aussi...mais je ne suis pas toi, Jarod, je ne suis pas un caméléon, je n'ai pas la force ni le courage de recommencer à zéro... Je suis déjà à bout de souffle, a bout de nerf... Je suis déjà fatiguée... et le sommeil, le repos n'y fera rien...Je suis trop faible pour tout recommencer...je ne veux pas d'une deuxième vie, je veux juste finir celle là et me reposer pour toujours... »
Elle avait les larmes aux yeux...elle n'en pouvait plus, de cette vie, et voilà qu'elle déballait tout à la personne qu'elle voulait loin d'elle...
«Tu comprends pas que si je ne fais que te repousse,r c'est pour que tu t'en aille, enfin ? que tu vives ta vie, que tu oublies le centre, que tu m'oublie...
- Impossible... Tu peux me demander tout ce que tu veux, mais jamais, tu m'entends ? Jamais ! je ne pourrais te laisser et encore moins t'oublier...
-Pars...pitié, pars loin et ne reviens plus...Fait le pour moi...met de la distance et oublie... Fait ta vie, avec la rousse, avec qui tu veux...
- Je ne peux pas... Il n'y a que toi... »
Ils avaient tout deux la gorge nouée, et pleuraient de ce qu'ils venaient de s'avouer...Pas à demi mot, mais explicitement, sans ambiguïté... Le « je t'aime » était déjà inutile...Leurs yeux se croisèrent, leurs mains se frôlèrent...
« Embrasses moi, dit il.
-Pardon ?
-Ne dit rien...fais le, simplement... »
FIN... J'espère que ça vous a plus, les zozos !
Auteur : taniapretender Timeline : post IOTH Rated :G Résumé : énième variation shipper sur le thème «jarod et mp pawaaaaaaaaaaaa »...Ce sont des drabbles que j'ai décidé de mettre ensemble, par chapitres, c plus pratique :p
Une voiture. Rapide... La côte Est... Le vent, le soleil, les mouettes...guère romantique, n'est ce pas ? Et pourtant...
Miss Parker roulait depuis trois bon quarts d'heure...Elle était fatiguée de sa journée, fatiguée de sa vie... La routine était en train de lui briser le moral...tous les jours, c'était le même refrain... Elle se levait, se préparait, partait au travail et revenait... Le seul moyen de rompre le cercle était de partir , au fin fond du pays a la recherche du caméléon... Bien sûr, en apparence, elle en avait horreur, de leur petit jeu... Tout le monde était persuadé, et elle la première, qu'elle n'avait envie que d'une chose : ramener Wonderboy à la maison et tailler la zone...Mais depuis Carthis, depuis que Jarod n'avait plus donné signe de vie... depuis qu'elle n'avait plus le droit à ses coups de fil, qu'elle n'avait plus le droit a ses jeux de piste... Elle s'ennuyait mourir dans ce bâtiment glacial où elle avait fait sa vie, loin de lui...parce qu'il s'y était éloigné...
Comment admettre le fait qu'elle ne retrouverait peut-être jamais le Caméléon ? Qu'elle ne l'aurait jamais plus au téléphone ?
« Foutue vie » finit-elle par lancer en sortant de l'autoroute...
Ce qu'elle détestait le plus en elle ? son ambiguïté... Elle ne savait même pas quoi penser...Le ramènerait-elle au Centre ? Oui, c'est la meilleure chose a faire...elle n'a pas d'autre choix que celui de jouer à ce jeu stupide qui faisait toute leur vie...
La dragonlady gara sa voiture sur le parking désert, sortit de sa voiture et la verrouilla. Puis, après quelques secondes d'hésitation, elle rouvrit la porte, ôta sa veste et détacha le holster qu'elle portait toujours sur elle...pas besoin de ça, ici...Elle retira également les menottes qu'elle avait si souvent passé aux poignets du caméléon, sans que ce soit jamais utile.
Otant ses talons aiguilles, elle pris plaisir a marcher sur le sable fin et chaud en ce mois de juillet... La plage...ce n'était pas vraiment son genre, mais c'était ici un petit havre de paix qu'elle avait si souvent visité avec sa mère dans son enfance...
C'est la première fois qu'elle y revenait...elle était seule, et avait laissé sa carapace au vestiaire pour se retrouver avec ses souvenirs...
Flashback
« Maman, tu me fais des nattes ? mes cheveux s'envolent avec le vent - Bien sûr ma chérie, approche... »
Le tableau était parfait... on aurait dit une de ces scènes que l'on ne voit que dans le livre illustré des 4 filles du docteur March ou au début d'Alice au pays des merveilles... Sa mère était assise les jambes repliées sur le côté, et son buste supportait celui de sa fille chérie, serrée tout contre elle...Toutes deux semblaient en parfaite harmonie. Elles appartenaient l'une à l'autre, et le vent doux qui les rafraîchissait ne semblait là que pour elles... « maman ? est ce que ça va ? tu as l'air malheureuse... - Jamais en ta présente, ma petite fille... »
Miss Parker essuya une larme...elle s'en souvenait, c'était la dernière fois qu'elles y était venues... Le dernier été passées ensembles.
Elle s'assit sur le sable, loin de la mer, a côté des dunes qui la coupait du reste du monde. Et là, devant elle, elle observait l'infinie étendue d'eau en face d'elle ... si seulement elle pouvait prendre le large...Quitter cette vie pénible, aller en Europe, là où sa mère aurait voulu. Le pouvait –elle ? Bien sûr que non...elle ne connaissait rien d'autre que le Centre. Avait trop peur de s'aventurer dans l'inconnu...
« Salut » Elle sursauta... Qui ? Où ? Comment ? « Jarod !!! qu'est ce que tu fiche ici ?! » Son premier réflexe fut de porter la main à sa taille. Merde... elle avait laissé son 9 mm dans la voiture... et là, sans carapace, sans arme, elle était nue comme un ver... « Je...j'étais passé chez toi, et puis ..j'ai compris que tu serais ici... - Comment ?...comment tu connais cet endroit Jarod ? - Tu m'en avais parlé quand on était gosses, tu t'en souviens ? Je t'avais dit que je n'avais jamais vu la mer, et tu m'avais promis qu'on irait, un jour, tous les deux... - Tu te souviens de CA ? - Je me rappelle de chaque moment passé avec toi, Parker...c'est pas des choses qu'on oublie, quand une petite fille de 13 ans est le seul horizon qu'on a ... - les choses ont changé - pas tant que ça... - Oh ! je t'en pris !!! On va pas remettre ça ! on en a déjà parlé, ma réponse est définitive ! - Pourtant tu sais qu'au fond de toi... - Jarod, s'il te plaît, arrêtes... Je n'ai pas le choix... Tu le sais bien. - Il te suffit de faire tes valises, et on pars ce soir. - Non. NON ! - Parker... - Pour un caméléon t'es pas très doué, tu sais ? fit elle alors, changeant brusquement de ton...quand elle était en colère, sa voix montait dans les aiguës, mais elle était toujours aussi belle. T'as pas compris ? Je PEUX PAS partir. J'ai trop peur... - Non, je ne comprends pas... Et je ne te comprendrais jamais...hors de question de simuler être TOI... Je ne ferais jamais ça...alors a moins que tu m'explique...
- t'expliquer QUOI ?
- Pourquoi ? pourquoi as tu peur ? De me faire du mal, comme ta mère, comme tommy ? Ouvre les yeux, s'ils ont souffert, c'esst parce que tu était au Centre ! une fois partie, plus rien ne pourra nous empêcher d'être heureux !
- Non.. c'est pas de ça que j'ai peur...
- Alors quoi ?
-...
-Parker ?
-J'ai peur...peur de mener une vie que je ne connais pas... Je n'ai jamais connu que le Centre, Jarod...je n'ai jamais vécu que dans cet enfer...Qui sais ce qui m'attends dehors ? Je suis terrifiée, mais ça tu le vois pas, tout ce qui compte pour toi, c'est toi, ton point de vue ! tu te figures que tout est simple, que si TOI, tu l'a fais, alors je peux aussi...mais je ne suis pas toi, Jarod, je ne suis pas un caméléon, je n'ai pas la force ni le courage de recommencer à zéro... Je suis déjà à bout de souffle, a bout de nerf... Je suis déjà fatiguée... et le sommeil, le repos n'y fera rien...Je suis trop faible pour tout recommencer...je ne veux pas d'une deuxième vie, je veux juste finir celle là et me reposer pour toujours... »
Elle avait les larmes aux yeux...elle n'en pouvait plus, de cette vie, et voilà qu'elle déballait tout à la personne qu'elle voulait loin d'elle...
«Tu comprends pas que si je ne fais que te repousse,r c'est pour que tu t'en aille, enfin ? que tu vives ta vie, que tu oublies le centre, que tu m'oublie...
- Impossible... Tu peux me demander tout ce que tu veux, mais jamais, tu m'entends ? Jamais ! je ne pourrais te laisser et encore moins t'oublier...
-Pars...pitié, pars loin et ne reviens plus...Fait le pour moi...met de la distance et oublie... Fait ta vie, avec la rousse, avec qui tu veux...
- Je ne peux pas... Il n'y a que toi... »
Ils avaient tout deux la gorge nouée, et pleuraient de ce qu'ils venaient de s'avouer...Pas à demi mot, mais explicitement, sans ambiguïté... Le « je t'aime » était déjà inutile...Leurs yeux se croisèrent, leurs mains se frôlèrent...
« Embrasses moi, dit il.
-Pardon ?
-Ne dit rien...fais le, simplement... »
FIN... J'espère que ça vous a plus, les zozos !
