Auteur : Natsuki

Bêta-lectrices : Mes deux Sales Sadique

Mon Petit pyjama de soie noire asthmatique billowingant désespérément : Shannara Slytherin (shanna-chou pour les intimes !)

Le sombreuh maître de potions, Tenaka Khan (Mme Kyou pour les intimes !)

Allez lire leurs fics ! Elles sont géniales !

Histoire : C'est une réponse au défi n°17 de Miya et Kellar. J'explique : Et si Sirius n'était pas mort après le tome 5 ? Et si il y avait, disons, une « erreur » dans son arbre généalogique ? Et quelle serait cette erreur ? Et qu'est ce qu'on peut tirer de tout ça ?

Disclaimer : Rien est à moi ! Mais si l'envie vous prenait de m'offrir Sirius ou Rem pour Noël sachez que vous ne vous exposez à aucun refus (si ce n'est celui de J.K.R… mais de toute façon elle n'a plus besoin de Sirius alors…)

Avertissement : Il se pourrait que dans cette fic se glisse de manière pas entièrement innocente du slash grand sourire et peut être qu'il fera plus que se glisser encore plus grand sourire  Eh oui… J'ai trop subi de mauvaises influences pour en ressortir totalement indemne

Spoilers : Les 5 premiers tomes. L'histoire se déroule tout de suite après la page 711 (905 dans la version française je crois).

Chapitre 1

Sirius retomba violemment sur un sol dur et froid sur lequel il resta quelques secondes inanimé avant de porter sa main à sa tête. Il regarda autour de lui une cellule grise et humide, qui n'était pas sans rappeler celles d'Azkaban. Juste sous le plafond, au sommet d'un mur élevé, une petite fenêtre projetait quelques rares rayons et une brise étonnamment fraîche pour ce jour de mai. Il se demanda s'il était revenu en prison, dans une aile inconnue de lui jusque là. Il faut dire aussi que les détraqueurs ne lui avaient pas fait l'honneur d'une visite guidée. Il tenta de mettre en ordre son esprit et de se remémorer les derniers instants précédant sa chute. Le combat, sa cousine, Harry, le ministère puis le voile… et cette chute, longue si longue qu'il avait l'impression de n'avoir jamais rien vécu d'autre. Ce voile violet, qui ressemble tant, dit-on, à celui qui mène au pays des morts. Non il ne pouvait pas être à Azkaban, il n'y avait rien, à part la mer, comme entrée menant à l'île, il le savait bien. Mais il ne pouvait pas non plus être mort, il palpa son corps, solide, mobile, sensible, il testa ses pouvoirs en se transformant en chien. Non toujours rien, il se rendit à l'évidence il n'était ni en prison ni en enfer. Mais alors ou ? La sensation de la chute lui avait fait penser à un portoloin ou un transplanage mais ralenti jusqu'à ce que le mouvement ne puisse plus se percevoir que par le bruissement de l'air à côté de lui. Il se releva, fit quelque pas et jeta un coup d'œil sur le couloir vide et gris. Décidemment cet endroit n'avait rien à envier à la célèbre prison. Il lui sembla percevoir un léger bruit venant du bout du couloir, il tendit l'oreille et se pencha entre les barreaux. Deux silhouettes noires s'approchaient en bavardant. Sirius frissonna et compris qu'il était tombé dans un repère de mangemorts. Il sortit sa baguette.

« Je ne me laisserai pas tuer si facilement, pensa t'il en un élan des plus gryffondorien. »

Les deux hommes cagoulés arrivèrent face à lui et pénétrèrent dans sa cellule. Son cœur battait à tout rompre, il n'était pas sur de faire le poids. Mais les mangemorts ne semblaient pas avoir d'intentions belliqueuses et se contentèrent de lui lancer un « Suis nous » teinté de mépris. L'animagus sentit qu'il ferait mieux d'obéir mais ne pouvait se résoudre à passer pour un lâche.

- Je ne suis pas votre chien. Tant que je suis vivant, je ne bouge pas.

- Ecoute Black, je sais bien que tu es courageux et tout et tout, tu viens de nous le montrer mais maintenant que tu n'as plus rien à prouver, suis nous ça facilitera les choses.

- Ne m'approchez pas, hurla le prisonnier.

- Ca ne sert à rien, soupira le mangemort, nous connaissons plus de méthodes que tu ne pourras jamais recenser pour te faire bouger, et je te promet qu'il y a bien plus désagréable qu'un imperium.

Sirius frissonna sous le tranchant de la voix et capitula.

Les longs couloirs gris firent bientôt place à des grandes salles bien plus accueillantes, recouvertes de tapisseries et de tenture, elles semblaient inviter à la détente et l'érudition. Ils finirent enfin par arriver dans une immense salle de pierre, aux plafonds voûtés et aux grandes fenêtres en ogives. Sur le sol un tapis d'un vert sombre respirait la forêt et au fond de Sirius, Padfoot ronronna de plaisir au contact de la texture moelleuse. Au fond de la salle, quelques marches étaient recouvertes d'un tissu argenté comme le maraudeur n'en avait jamais vu, semblable à une rivière vive de mercure, il semblait presque vivant. En haut de cette estrade, un majestueux trône d'ébène aux coussins de satin pourpre dévoila aux yeux effrayés de l'animagus le Seigneur des Ténèbres en personne.

- Lord Voldemort, murmura-t-il, alors que ses deux geôliers le forcèrent à se prosterner.

- En personne, fit-il, la voix étrangement caressante et coupante à la fois, Avery, Nott vous pouvez disposer.

Les deux serviteurs ne se firent pas prier, affronter le regard de Voldemort n'était jamais agréable.

- Relève toi, continua le sorcier, si tu savais comme je t'ai attendu Sirius.

- Qu…que..quoi ? Co…co…co..com…comment ? Nnnnn…..n…..non il doit y avvv… vvvvoir erreur, mais c'est…c'est pas graaaaave, la visite était…ttttt..trrrrrès sympa, je vous vous… re-re-re-remercie, je-euh-euh vais y a-a-aller…. Main-maintenant ok ? bredouilla le maraudeur effrayé.

- Allons voyons, pas déj ? Pas maintenant que je t'ai retrouvé.

- Nan… mais c'est à dire… que… euh… je voulais… euh..

- Sirius, l'interrompit le seigneur des ténèbres, il faut que je te dise quelque chose…

Fin

Hum bon d'accord ça fait qu'une page et demie (sans compter le bla bla avant !), d'accord c pas très gentil comme fin, d'accord on ne voit rien concernant le slash (nan j'allais pas mettre Siri avec Avery ou Nott quand même !) mais vous ne voudriez quand même pas reviewer regard suppliant rempli de larmes. Je ne parle évidemment pas pour ceux que je connais et que je « force » déjà à reviewer (pauvres petits chéris martyrisés par la méchante Natsuki).