Bonjour ! Après de long mois d'absences et de non-alimentation de mon compte personnel, je reviens avec une histoire. Fan de Game of Thrones, je le suis également devenue de ce pairing qu'est le Jonaerys. Je publierai un chapitre tous les samedis. En espérant que mon histoire vous plaise.

Rien n'est à moi, tout appartient à G.R.R Martin.

Enjoy !

Chapitre 1 : Grandes manœuvres

Tout commença un jour de neige. Ici dans le Nord, ce n'était pas une chose rare car il neigeait très souvent. Jon Snow, Lord commandant de la Garde de Nuit, menait ses hommes durant une manœuvre simulant une attaque venue de l'extérieur du Mur. Il s'agissait de l'explosion d'une bombe qui aurait supposément été placée dans les égouts par l'organisation terroriste des Marcheurs Blancs. Les « blessés » et les « morts » se comptaient par dizaines.

Une seconde explosion retentit soudain, plus forte encore que la précédente. La neige sembla comme catapultée vers le ciel. Jon cria des ordres pour que ses hommes entrent dans les maisons et aident les survivants à se mettre à l'abri. Malgré son jeune âge, il n'avait aucun mal à se faire obéir de ses hommes. C'était un excellent meneur.

Fils illégitime de Lord Eddard Stark, Jon avait été élevé par ce dernier et son épouse Lady Catelyn. Celle-ci ne l'aimait d'ailleurs pas beaucoup, assez probablement parce que vivre sous le même toit que lui était un rappel incessant de l'infidélité de son époux. Pour ne pas attiser davantage la colère et le ressentiment de sa belle-mère, le jeune homme s'était toujours employé à se faire le plus discret possible. Peu avant qu'il ne s'engage dans la Garde, son père lui avait promis de lui révéler le nom de sa mère, que Jon n'avait connu. Mais le destin en avait décidé autrement et Lord Eddard mourut quelques temps plus tard, assassiné par les Lannister, une famille rivale d'un point de vue politique. Se construire avec ce manque n'avait pas été évident, mais Jon avait toujours fait de son mieux pour ne pas s'enliser dans des regrets et des questions qui resteraient à jamais sans réponses.

Son arme au poing, il poussa une porte et inspecta la maison factice dans laquelle il venait d'entrer afin de sécuriser la zone. Au sol gisait un mannequin, sensé représenter une victime. C'était une femme à la flamboyante chevelure rousse. Automatiquement, ses pensées se tournèrent vers Ygritte. Depuis leur séparation, Jon n'arrivait plus à penser à grand-chose d'autre de toute manière. Ils étaient en couple depuis trois ans lorsque la jeune femme l'avait quitté du jour au lendemain. Elle lui avait dit douter de la pérennité de leur relation, de ses sentiments pour lui, de ne plus être sûre de rien. Elle lui avait également reproché de trop travailler et de ne pas s'occuper suffisamment d'elle. La mort dans l'âme, Jon l'avait laissé partir.

Revenant à la réalité, le jeune homme sortit, précédant ses hommes dans une autre maison factice. Alors que Jon, avec l'aide de l'un de ses subalternes, venait en aide à un blessé, ils furent rejoints par Samwell Tarly, le meilleur ami de Jon, qui courait aussi vite que sa forte corpulence le lui permettait :

- Jon ! Il faut que tu viennes voir ça ! Dans la zone sud, à une centaine de mètres des anciennes écuries, il y a quelque chose.

- Ça ne peut vraiment pas attendre la fin de la manœuvre Sam ?

- Non ! Il faut tout arrêter justement. Je crois que l'explosion a mis au jour des fossiles.

- Tu nous as interrompus pour de vieux tas d'os ? Sam, sérieusement ? interrogea Pyp avec qui les deux amis avaient fait leurs classes.

- Oui je suis sérieux. Si quelqu'un apprend que l'on a caché une découverte comme celle-ci, les autorités vont nous tomber dessus. Une amende n'est vraiment pas quelque chose qui arrangerait nos finances.

- Ce qui se passe sur les terres de la Garde, reste à la Garde.

- Il a raison Pyp, il faut que je m'occupe de ça. Pour l'instant finissons la manœuvre, je doute fort que des fossiles cherchent à s'échapper ou se volatilisent comme par enchantement.

Sam ne répondit pas mais retourna à son poste. Jon était maintenant préoccupé par cette histoire de fossiles. Comme s'il avait eu besoin de ça ! La Garde de Nuit avait déjà assez de soucis, financiers surtout, pour que cela lui occupe l'esprit lorsqu'il ne pensait pas à Ygritte. De plus, quelques jeunes recrues lui donnaient pas mal de fil à retordre. Non vraiment, Jon ne manquait pas de sources d'ennuis ces derniers temps.

Son ami avait parlé de payer une amende s'ils ne déclaraient pas la découverte qu'ils venaient de faire, mais qui devaient-ils prévenir ? A par un musée, le jeune homme se demandait sincèrement qui pouvait être intéressé par des squelettes de dinosaures.

Après avoir terminé leur manœuvre et fait un compte-rendu de celle-ci avec ses hommes, Jon se rendit avec Sam sur le lieu de la deuxième explosion. Une cuvette s'était formée dans la neige et sur la blancheur immaculée de l'amas de flocons, partiellement sorti de terre, se trouvait un squelette jaunâtre. La bête avait dû être énorme. L'os occipital était d'une largeur d'environ cinquante centimètres et avait une forme triangulaire. Cela n'avait rien à voir avec le squelette d'un dinosaure. Il s'agissait plus vraisemblablement d'un serpent gigantesque. Jon comprenait un peu mieux l'empressement de Sam. Ne sachant que faire, il se tourna vers son ami :

- Tu es sûr qu'on ne peut pas mettre quelques pelletées de neige là-dessus et oublier toute cette histoire ?

- Absolument sûr ! Il faut appeler les autorités compétentes.

- Un ministre des fossiles, ça existe ça ?

- Non, mais la société d'herpétologie, oui.

- Herpé-quoi ?

- Herpétologie ! C'est l'étude des reptiles. On devrait peut-être les appeler pour qu'ils nous envoient quelqu'un non ?

J'espère pour toi que cela ne nous fera pas perdre du temps inutilement.

Jon soupira. Dans quel pétrin Sam allait-il les fourrer ? Sans le connaître, il détesta tout de suite l'herpétologiste qui allait envahir son territoire.

Que pensez-vous de ce premier chapitre ? Est-ce qu'il vous donne envie de revenir ou non ? Dans un cas comme dans l'autre, n'hésitez pas à me le dire en me laissant une review. A samedi prochain. Bisous