Tous les personnages appartiennent à Stéphenie Meyer

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« La rue assourdissant autour de moi hurlait.

Longue mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d'une main fastueuse

soulevant, balançant le feston et l'ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

Dans son œil,ciel livide où germe l'ouragan,

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit_ Fugitive beauté

Dont le regard m'a fait soudainement renaître,

Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?

Ailleurs, bien loin d'ici! Trop tard! Jamais peut être!

Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais. »(1)

Je me rappelais ce poème de Baudelaire tout en la regardant partir. Mais autour de moi aucune rue, aucun bruit sauf le crissement de ses chaussures sur le gravier. Elle me subjuguait tellement que je la suivais du regard.

* Qui est cette inconnue pour me perturber autant*

Son odeur, un mélange de vanille et de freesia, flottant dans l'air arriva à mon nez remplissant ma gorge de venin à une vitesse effroyable. Mon instinct de chasseur se mit en place quelques secondes en moi avec l'envie puissante de la tuer. Je me mis en position d'attaque mais lorsque je relevai la tête pour la poursuivre, le fait de la voir me stoppai et un sentiment d'incompréhension me prit. Pourtant « De ses cheveux élastiques et lourds, vivant sachet, encensoir de l'alcôve, une senteur montait, sauvage et fauve »(2), faisant de la brulure de ma gorge un puissant brasier.

Elle quitta enfin le cimetière laissant dans son sillage une légère brise de son parfum corporel que je respirai « avec ivresse et lente gourmandise ».

*Que m'arrive-t-il?

Pourquoi me suis je stoppé alors que son odeur est exquise?

Comment ai-je pu résister?*

Je fermai les yeux pour comprendre se qui s'était passé mais je ne vu dans mon esprit que son visage que son visage pâle, ses yeux couleur chocolat rougi par les larmes, sa silhouette élancé sur laquelle battait une chevelure longue d'un brun ténébreux.

*Pourquoi elle?*

Des tas de questions bousculèrent mon esprit me poussant dans une intense réflexion. Je ne comprenais plus rien, j'étais entré dans ce cimetière pour m'éloigner de ses semblables et mettre un terme à la tentation qui me narguait, et c'était elle qui me narguait le plus. Pourtant je ne faisais rien!

J'étais entrée dans ce lieu pour calmer les ardeurs du monstre en moi qui se contenait mieux depuis que j'avais repris le régime végétarien que mon père et ma famille pratiquaient. Tout autour de moi à ce moment et encore maintenant, respirait le calme de la mort, j'avais continué à marcher dans les allées jusqu'au bout du cimetière qui se terminait par une colline. Elle avait été là, à se tenir droite devant une tombe, je n'avais entendu que ses mots étant assez éloigné pour ne pas la sentir . Son discours avait été un adieu touchant à un père qu'elle avait perdu trop tôt. Elle était restée ainsi quelques minutes avant de quitter ce lieu en promettant de revenir très vite. Elle avait alors prit le chemin descendant la hauteur et j'avais pu voir qu'elle n'avait qu'une quinzaine d' année. A quoi avait-elle pu pensée devant cette tombe? Je ne me l'étais demandé qu'un peu après ses paroles, c'est ça qui je crois m'avait autant perturbé, le fait de ne pouvoir entendre ses pensés alors que mon esprit n'étais jamais au repos.

Je m'étais assis sur le sol devant la tombe, qu'elle avait quitté plus tôt sans m'en rendre compte alors que je me remémorais les évènements passé précédemment.

Sur la dalle de marbre noir était inscrit en blanc :

« Charlie Swan

Shérif vigilant

et père attentionné »

*Swan, ce doit être probablement être le nom de la jeune fille mais quel est son prénom*

Une question parmi tant d'autre qui n'aurait surement pas de réponse.

*Mais pourquoi un shérif est-il enterré à Seattle?*

Je tournais la tête et voyais une autre stelle où était inscrit également en blanc sur du marbre noir :

« Mari Swan

Une mère aimante

et une grand-mère

au grand cœur »

Je comprenais mieux désormais pourquoi son père était enterré à Seattle au lieu de la ville où il officier comme shérif. Tout les membres de sa famille devait être réunis sur cette colline. Je me relevais fit le tour de toutes les tombes présentent mais ne trouvai aucun autre Swan. Ma théorie était peut être fausse ou leur famille était peut être petite mais rien ne répondais au faite que je ne l'ai pas attaqué alors que son sang chantait pour moi, que ses battements de cœur captaient mes sens, mon esprit, mon corps tout entier.

*Qui est-elle?

Pourquoi je ne l'entends pas pensée?

Pourquoi provoque-t-elle cette incompréhension et ces sentiments bizarre chez moi?

Pourquoi est-ce que j'aime le fiat de fermer les yeux pour voir son visage?*

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voilà le premier chapitre est clos!!!

Edward aura-t-il des réponse à ses questions vous le saurez dans le prochain chapitre mais pour ça je veux des reviews....

Tout les poèmes ou citation de cette fic seront des Fleurs du Mal de Baudelaire

« A une passante » XCIII section : Tableau parisien

« Le parfum » XXXVIII (II) section : Spleen et Idéal