WOW, Wow, wow. Bon. C'est un projet que j'avais depuis longtemps, je ne sais pas du tout si c'est bon ou pas, si c'est bien écrit ou non, mais j'avais envie de le faire, alors voici : Jack, Harold, Mérida, Elsa, Anna et Raiponce, se retrouvent dans un lycée un peu spécial, et vont vivre des aventures soient très banales, soient très étranges, car c'est toujours compliqué de vivre normalement quand on a quelque chose de spécial ! Je vous laisse découvrir, en espérant que cela vous plaise. Bonne lecture !
DISCLAIMER : Ces personnages, pour ma plus grande peine, appartiennent aux studios d'animation Disney et Dreamworks. Seuls les lieux et l'histoire m'appartiennent.
Il redescendit pour la cinquième fois les escaliers en courant, une chaussure manquante et la moitié d'un toast dans la bouche. Etre en retard n'étais pas une nouveauté pour Jack Frost, mais l'être le jour de la rentrée au lycée, cela tenait presque du génie. Sa mère ne cessait de lui faire la morale tandis qu'il tentait de manger son petit déjeuner et de lacer sa deuxième chaussure en équilibre sur un seul pied.
« Je te l'ai répété une douzaine de fois par jour cette dernière semaine et pourtant tu es quand même en retard… je t'avais prévenu mais tu continues à ne pas m'écouter ! Et puis… »
Barbara Frost continuait de sermonner son fils tout en étalant rageusement de la confiture sur les toasts de la cadette de la famille, Emma. Cette dernière ne cessait de ponctuer le discours de sa mère par des « elle t'avait prévenu, Jack » ou encore « quel irresponsable tu fais, Jack… », un sourire narquois aux lèvres et encore une heure devant elle avant sa rentrée au collège. Jack, qui s'était affalé sur le sol pour mettre sa Converse manquante, se releva en continuant d'ignorer les remontrances de sa mère. Il ramassa une pantoufle au milieu du couloir et la lança sur sa sœur, toujours assise dans la cuisine, prit son sac, déposa une bise rapide sur la joue de sa mère et courut dans la rue pour ne pas rater son bus (et accessoirement pour éviter d'autres cris stridents pour la pantoufle dans le chocolat chaud de sa petite sœur). Il courait maintenant comme un dératé le long de la rue, bousculant au passage son voisin retraité, et arriva à l'arrêt de bus totalement essoufflé. Il y avait déjà plusieurs personnes, dont une jeune fille à la crinière rousse, au jean déchiré, chemise trop grande et sac à dos tagué de toute part. Elle observait le jeune garçon depuis son arrivée, bras croisés et rictus moqueur au coin des lèvres, et s'adressa à lui avec un fort accent du nord de l'Angleterre :
« T'as failli être en retard, Frost.
-Ne me… cherche pas… dès le premier… jour… Dunbroch ! »
Il reprenait peu à peu son souffle tandis que le bus arrivait. La jeune fille sourit, laissa monter les autres pour attendre son ami et monta à son tour dans le car, frappant (amicalement bien sûr) l'épaule de Jack qui laissa échapper malgré lui un léger cri de douleur. L'été ne l'avait pas changée, Mérida était toujours fidèle à elle-même. Il la suivit et ils s'assirent l'un à côté de l'autre au milieu du car.
« Tu aurais pu faire l'effort de bien t'habiller pour la rentrée, dit Jack à la rouquine pour l'embêter.
-Le fait que je vienne avec des vêtements et non un pyjama est déjà un exploit, répondit-elle, et puis ce n'est pas parce que tu viens habillé comme un petit intello que je dois faire de même et venir en jupe plissée et escarpins vernis ! »
Sur ce, elle colla son chewing-gum sur le siège devant elle. En effet, elle n'avait pas changé. Jack remit le col de sa chemise correctement et passa la main dans ses cheveux bruns en bataille, puis le bus s'arrêta de nouveau, laissant monter d'autres personnes.
« Salut les gars ! »
Raiponce, petite blondinette pleine de vie et bonne humeur, leur fit la bise avant de s'asseoir devant eux, tandis que les jumelles Elsa et Anna s'assirent dans la rangée juste à côté. Jack connaissait les trois filles depuis maintenant quatre ans, et il connaissait Mérida depuis l'école primaire. Raiponce, avec ses grands yeux verts et son air constamment joyeux, était pour lui comme une sœur, il savait qu'ils pouvaient tout se confier sans jugements. Elsa et Anna étaient les cousines de Raiponce. Depuis la mort de leurs parents il y a quelques mois, elles vivaient chez leur oncle et leur tante, les parents de Raiponce, c'est pourquoi elles la considéraient plus comme une sœur qu'une cousine. Anna, malgré ce malheur, essayait de toujours garder le sourire : avec ses longs cheveux châtains tirant sur le roux, ses yeux bleus et ses tâches de rousseurs, Jack savait que beaucoup ne restaient pas insensibles à son charme. Elsa, quant à elle, semblait être un opposé d'Anna : sa beauté avait l'air froide et figée avec ses longs cheveux d'un blond presque blanc et ses yeux d'un bleu de glace. Elle était de plus en plus distante depuis le décès de ses parents, même si ses amis continuaient d'être là pour la faire rire.
« Où est Harold ? demanda cette dernière.
-Stoïck l'emmène en voiture, répondit Mérida. Il part pendant deux semaines en voyage d'affaire donc Harold dit qu'il tente de s'excuser en passant un peu plus de temps avec lui. »
Harold était le meilleur ami de Jack et de Mérida depuis l'école primaire. C'était un garçon simple et très intelligent, mais aussi d'une maladresse inconditionnelle. Son père, Stoïck, était le chef d'une grande entreprise et était souvent absent, c'est pourquoi Harold passait la majorité de son temps chez ses amis pour éviter la solitude de son foyer.
« J'espère qu'on se retrouvera tous dans la même classe ! s'exclama Anna.
-On a déjà de la chance de tous avoir été sélectionnés à Walt Works, si on se retrouve tous dans la même classe ça tiendra du miracle ! fit remarquer Jack.
-C'est bizarre d'ailleurs… » dit Elsa de façon pensive.
Ils la regardèrent d'un air interrogateur et elle développa son point de vue :
« Enfin… vous savez ce qu'on dit, que ce lycée est indépendant de l'Etat. Ils sélectionnent des élèves dans tous les collèges de la région, et selon eux, tous ont une 'particularité' qu'ils espèrent améliorer dans leur école. Cela doit être très rare qu'autant de personnes d'un même collège soient sélectionnées, vous ne pensez pas ? »
Tout le monde semblait d'accord avec elle, même Mérida qui avait enlevé ses écouteurs pour participer à la discussion :
« C'est parce qu'on est des gens exceptionnels ! dit Jack en souriant. Ils ne peuvent pas se passer de nous !
-Oui bien sûr Jack, bien sûr… assura Raiponce en souriant également.
Ils continuèrent à parler de tout et de rien quand le bus s'arrêta enfin devant l'immense campus de Walt Works. Ils descendirent et s'arrêtèrent un moment devant l'immensité des lieux.
« Wow. Eh ben, ils ne rigolent pas par ici ! » dit Anna.
Le bâtiment principal, composé de trois étages, paraissait très impressionnant avec ses briques rouges et ses hautes fenêtres. Une magnifique fontaine en pierre se trouvait au centre du chemin qui permettait d'accéder aux portes principales, et les bords se trouvaient déjà assaillis d'étudiants se retrouvant après deux mois de vacances au soleil. A droite, un chemin partait vers le gymnase et le parking des professeurs.
« Certains élèves paraissent vieux, vous trouvez pas ? interrogea Mérida.
-C'est normal, c'est aussi une université, c'est pour ça qu'il y a autant d'élèves et que le campus est si étendu. » expliqua Raiponce.
Ils se laissèrent guider par le flot d'élèves vers les portes, quand soudain Jack sentit une main lui agripper l'épaule. Il se retourna précipitamment pour y découvrir un brun à lunettes, légèrement plus petit que lui et affichant un léger sourire :
« Bah alors, on attend pas son meilleur pote ?
-HAROLD ! »
Raiponce avait poussé Anna de côté et s'était précipitée sur le jeune garçon, maintenant à moitié étouffé par l'opulente chevelure de la blonde. Elle le lâcha et se planta devant lui, essayant tant bien que mal de se montrer en colère :
« Un mois entier sans te voir et PRESQUE aucune nouvelle, je demande, non… j'EXIGE des explications, monsieur Haddock !
-Je suis plutôt d'accord avec blondinette ! soutint Mérida. Ça part en vacances et ça oublie ses amies ? »
Harold lança un regard implorant à Jack qui, quant à lui, leva les mains au ciel comme pour lui dire « pas mes affaires, tu te débrouilles mon pote ! ». Après qu'Harold ait donné quelques explications et fait la bise à Elsa et Anna, ils pénétrèrent dans le hall et se dirigèrent tous ensemble vers le grand panneau d'affichage qui indiquait en lettres capitales :
« LES ELEVES DE SECONDE DOIVENT SE RENDRE DANS LE SELF POUR UNE REUNION DE RENTREE.
CORDIALEMENT,
LA DIRECTRICE, MME POPPINS »
Ils suivirent donc les indications fléchées à travers les corridors, accompagnés par les plaintes de Mérida sur « l'inutilité » et la « chianteur » d'un discours de bienvenue.
-Mer', le mot 'chianteur' n'existe pas, tu en es consciente j'espère ? lui souffla Elsa en rigolant.
-Bien sûr qu'il existe, puisque je viens de l'inventer ! »
Ils étaient arrivés dans le self où les tables avaient été poussées contre les murs. Les lignes de chaises étant déjà bien remplies, ils durent se séparer. Jack alla s'asseoir au fond avec Raiponce et Anna, tandis que les trois autres allaient devant au tout premier rang. Après quelques minutes, une grande femme entre deux âges entra dans la pièce, suivie d'un homme sec comme un clou et à l'air mauvais et grincheux. La femme, qui était sans aucun doute la directrice, semblait très gentille mais également stricte avec son chignon impeccable et sa robe « démodée depuis déjà plusieurs décennies » d'après Anna.
La directrice s'avança, se racla la gorge et commença son discours :
« Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue à Walt Works. Je m'appelle Madame Poppins et je suis la directrice de ce campus. Comme vous le savez probablement, nous sommes un lycée, ainsi qu'une université, très indépendants du gouvernement. Notre programme est très différent d'un lycée classique et se focalise tout d'abord sur vos capacités et vos talents. Notre variété d'activités sportives et de matières artistiques visent à améliorer ou tout simplement à vous faire découvrir vos compétences, car c'est avant tout pour cela que vous avez été choisis : chacun d'entre vous, et ce sans aucune exception, est présent dans cet établissement par recommandation spéciale de vos précédents enseignants. Vous êtes ici car vous, plus que d'autres, avez des capacités spéciales que nous nous devons d'exploiter au mieux. Je compte donc sur chacun d'entre vous pour travailler dur et pour obtenir les meilleurs résultats possibles à vos examens à la fin de votre terminale, non seulement pour vous mais aussi pour l'établissement. Je donne maintenant la parole à notre directeur adjoint, monsieur Jafar. »
Tous les élèves applaudirent poliment tandis que le sous-directeur s'avançait avec son air hautain et dédaigneux. Il observa tous les élèves d'un coup d'oeil et commença à son tour son discours :
« Bonjour tout le monde. Comme notre chère directrice l'a précisé précédemment, je suis Monsieur Jafar votre directeur adjoint pour cette année et pour les prochaines très probablement. Je ne fais pas que gérer les dépenses et documents administratifs de l'établissement, je gère également les… débordements éventuels au niveau du comportement et j'espère sincèrement pour vous qu'ils seront peu nombreux cette année. C'est sur cette note positive que je vous laisse vous lever, dans le calme bien entendu, pour voir vos listes de classe et dans quelle salle vous serez pour cette première journée. Vous pouvez y aller. »
Ignorant les derniers mots du proviseur adjoint, tous les élèves se levèrent en même temps et se précipitèrent vers le tableau d'affichage pour voir s'ils étaient avec leurs amis. Jack, Raiponce et Anna étant au fond, ils laissèrent les trois autres regarder les listes pour eux. Ils attendirent au fond de la salle, quand Harold arriva vers eux, semblant faire la tête:
« Anna, Raiponce, Jack… je sais pas comment dire ça, hum…
-Crache le morceau ! Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Anna en panique.
-Arrête ton char Harold ! On est tous deux par deux, il n'y en a aucun qui est tout seul ! dit Elsa en souriant.
-Elsa avec Raiponce, ma petite Anna avec moi et les deux gars ensemble ! dit Mérida, elle aussi contente de cette répartition. On s'en sort pas si mal finalement !
-En attendant, tout le monde est en train de partir, on devrait y aller aussi, dit Elsa. Où est-ce qu'on se rejoint après ?
-A la fontaine entre midi ? Ça vous va ? proposa Harold.
Ils approuvèrent tous d'un hochement de tête et se séparèrent pour aller dans leurs classes respectives. Jack et Harold devaient se rendre au deuxième étage avec un certain monsieur Nord qui serait leur professeur principal. Ils montèrent les escaliers en suivant les gens qu'ils identifièrent comme étant ceux de leur classe, et observèrent tout autour d'eux l'immense bâtiment.
« Heureusement qu'on est dans la même classe ! dit Harold en le regardant. Imagine qu'on ait été séparés !
-Ou pire… séparés, et l'un de nous, forcé de supporter Mérida toute l'année dans sa classe ! répondit Jack en rigolant.
-Ouais… alors, ces vacances ? T'as toujours pas assassiné ta sœur ?
-Figure-toi que ce matin… »
Ils continuèrent à discuter lorsqu'ils arrivèrent devant la salle. Ils entrèrent et furent accueillis par un gros bonhomme qui les attendait sur une estrade : ce dernier faisait au moins deux mètres de haut, avait une barbe blanche digne de Merlin l'enchanteur et un fort accent russe.
«Bonjour les petits nouveaux ! Allez allez, plus vite, le dernier ferme la porte et vous vous asseyez où vous le voulez. Non, pas si loin voyons ! Vous n'allez plus m'entendre si vous allez au fond ! »
Vu comme il parle fort, ça ne risque pas, pensa Jack.
Le professeur commença à faire l'appel, et Jack observa les gens de sa classe pour repérer qui était qui : il avait déjà repéré la pimbêche (une certaine Jasmine Agrabah, trop bien habillée pour une journée de lycée), le clown de la classe (un certain Kuzco) et enfin la nunuche, tout de rose vêtue et trop surexcitée pour être supportable dès le matin.
« Jack Frost ? »
Il leva la main et dit 'présent', suivit directement par Harold et…
« Astrid Hofferson ? »
En entendant cela, Jack tourna la tête à toute vitesse vers sa gauche (en se faisant mal au passage) et y vit effectivement la jeune blonde dire 'présente'. Elle qui était déjà belle au collège, elle était maintenant devenue superbe, ce qui apparemment n'échappa pas à Harold.
« C'est un cauchemar… c'est un cauchemar… c'est un cauchemar…
-C'est bon mon pote, c'était en cinquième, elle a peut-être oublié ? dit Jack pour tenter de rassurer son meilleur ami.
-Elle peut-être, mais pas moi ! C'était le râteau le plus magistral et le plus violent de la Terre entière ! Et maintenant je vais devoir passer l'année avec elle… »
Il avait posé sa tête dans ses bras tandis que monsieur Nord terminait l'appel.
« Bien ! Tout le monde est là, j'ai environ… beaucoup de papiers à vous donner, et beaucoup de choses à vous faire remplir, alors accrochez-vous car la matinée va être longue ! On fera ensuite une petite visite du campus et vous aurez tout l'après-midi de libre pour rejoindre vos amis et faire je ne sais quelles activités que les jeunes d'aujourd'hui font ! On va commencer par distribuer vos emplois du temps, car je sais que vous les attendez impatiemment… »
Après la découverte de leurs emplois du temps (avec beaucoup d'après-midi de libre), un fou rire de la part d'Harold quand il a appris que Jack avait pris les options théâtre et cuisine, quelques remarques pour bavardages et beaucoup de papiers remplis et à remplir, ils purent enfin se lever pour visiter le campus. Ils descendirent l'escalier massif et arrivèrent dans le hall, où ils croisèrent Anna et Mérida qui suivaient une professeure légèrement effrayante avec sa peau tirée et ses faux-cils impressionnants. Les filles leur firent un signe et repartirent en discutant à la suite de leur professeure. Ils avancèrent et sortirent du bâtiment par l'entrée principale. La classe suivit Nord le long d'un sentier au milieu de ce qui semblait être un parc et ils arrivèrent au stade. Des gradins encadraient les deux côtés, et au milieu se trouvait un immense terrain de football américain, entouré d'une piste d'athlétisme.
« Waouh. »
Tous les élèves eurent la même réaction. Ils firent un rapide tour du terrain, des vestiaires, et revinrent à l'entrée du stade. Un garçon, cheveux bruns et à l'air plutôt sympa, prit la parole:
« Qu'est-ce qu'il y a comme activités sportives où l'on peut s'inscrire ?
-On lève la main pour parler, Rider. Pour répondre à ta question, il y a de la natation, grâce à l'aimable aide de la piscine municipale en face du campus, football américain comme vous pouvez le voir, basketball, athlétisme, tir à l'arc, escalade et pom-pom girl pour les demoiselles qui seraient intéressées. En attendant, nous ferions mieux de rentrer, l'heure du déjeuner ne va pas tarder. Vous avez quartier libre cet après-midi, et les cours commenceront demain ! »
Tout le monde suivit le professeur qui avançait lourdement vers le bâtiment principal, accompagnés toujours de bavardages et de rires qui semblaient parfois un peu exagérés pour certains.
« Alors, tu comptes faire du sport cette année ? demanda Harold.
- Football probablement, ou athlétisme, j'en sais rien… et toi ?
-Aha, très drôle, moi faire du sport ? Tu sais très bien que c'est pas mon genre ! Tu es le sportif rebelle et je suis le geek travailleur ! répondit le brun en rigolant.
-On avance dans le fond ! » cria Monsieur Nord quelques mètres devant eux.
Enfin, ils arrivèrent tous dans le hall, où les deux autres classes étaient déjà réunies devant leurs professeurs principaux : il y avait encore la vieille femme affreusement maquillée qu'ils avaient croisée dans le hall, et avec elle se tenait un homme svelte aux longs cheveux châtains et vêtu tout de beige et de jaune. Nord les rejoignit, et ils demandèrent le silence, tandis que les quatre filles se rapprochaient d'Harold et Jack. Ces derniers leur sourirent avant d'écouter leur professeur.
« Je pense que nous avons fait le tour ! Comme vos professeurs vous l'ont sûrement déjà dit, vous aurez quartier libre cet après-midi et les cours commenceront demain matin ! En vous souhaitant une agréable journée et un bon appétit ! »
« Et là elle commence à me hurler dessus avec sa voix affreuse, je voyais ses faux cils me sauter dessus et toute sa peau craqueler devant moi, ugh, une horreur cette femme ! continua Mérida sous les rires des autres. Et dire qu'on va devoir la supporter toute l'année… »
Ils avaient tous mangé au réfectoire (« beaucoup trop de gras » d'après Raiponce), et s'étaient maintenant assis dans l'herbe du parc alentour, car il faisait encore relativement chaud pour un mois de septembre. Cela faisait maintenant presque une heure qu'ils se racontaient leur matinée, parlaient des pour et des contres de leur emploi du temps, et racontaient toutes les rumeurs qu'ils savaient à propos des gens de leur classe.
« Les filles de notre classe ont l'air plutôt cools, dit Elsa. Surtout Jane et Belle, elles m'avaient l'air sympas, tu trouves pas Punz' ?
-Hum m'ouais, pourquoi pas… j'aime beaucoup le grand brun de type musclé qu'on a croisé à un moment… Hercules je crois ? Beaucoup de potentiel ! fit-elle en souriant. Et vous les gars ? Des jolies filles ? »
Harold releva la tête distraitement, et haussa les épaules.
« Mon pauvre Harold, tu as loupé pas mal de choses ! On ne connaît pas encore les noms, mais les filles sont plutôt jolies. » lâcha Jack.
Elsa leva les yeux au ciel, et continua de tresser machinalement les cheveux roux d'Anna, couchée sur ses jambes. Cette dernière se releva brusquement, ce qui fit lâcher un gros mot de la part de la blonde, et dit :
« Vous ne savez pas qui est-ce qu'on a vu ! Ohlala, je l'ai reconnue à l'instant où je l'ai croisée ! Je pense que tu t'en rappelles Harold, c'est une vieille connaissance à toi… Astrid, ça te dit quelque chose ? »
Ce dernier venait de passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : vert bouteille, blanc aspirine, et enfin un rouge aussi écarlate que la chemise à carreau de Mérida. Il se mit à balbutier précipitamment, et Jack prit la parole à sa place avec un grand sourire narquois:
« Anna, ne le provoque pas là-dessus, c'est un sujet sensible ! Et bien sûr qu'il l'a vu, elle est dans notre classe.
-Ferme là, Frost ! Y'a rien de drôle… dit Harold en baissant la tête, retrouvant peu à peu sa couleur normale.
-C'est bon laissez-le tranquille deux secondes, fit Elsa. Jack, tu veux pas aller nous chercher à boire au distributeur s'il te plait ? C'est moi qui paye. »
Elle lança son porte-monnaie à la tête du jeune brun qui le rattrapa au vol, avant de se lever.
« Je viens avec toi »
Raiponce se leva également et ils partirent vers le bâtiment principal, la petite blonde sautillant aux côtés de Jack. Harold poussa un long soupir, et s'allongea par terre.
« C'était le pire râteau de tous les temps… Jack le sait très bien…et en plus je vais devoir passer toute l'année avec elle dans ma classe… c'est une catastrophe ! dit-il en soupirant à nouveau.
-L'écoute pas Harriette, Jack a beau faire le grand séducteur il s'en prendra aussi des râteaux, alors impose-toi et mets-lui une claque dans sa tronche quand c'est nécessaire ! Prend exemple sur moi. Et laisse cette pimbêche, elle en vaut vraiment pas la peine. » fit Mérida en rigolant. Elle se coucha également, et commença à arracher des poignées d'herbe et à les lancer sur Anna.
Quelques minutes plus tard, Jack revint avec Raiponce sur son dos, et six cannettes de coca dans les mains. Il s'assit à côté de son meilleur ami, lui mit un coup d'épaule et lui passa sa cannette :
« Sans rancune ?
-Jamais envers toi, abruti »
Sur ces mots, Harold secoua sa cannette le plus fort possible avant de l'ouvrir sur la tête de son meilleur ami, sous les cris d'Elsa qui avait pris la moitié de la boisson sur son jean.
La suite, je vous laisse l'imaginer : une blonde en train de hurler les pires gros mots contre les deux garçons, un des deux en train d'écraser l'autre en attendant des excuses (Harold a fini par s'excuser pour qu'ils ne ratent pas leur bus), les trois autres filles en train de rire, écroulées au milieu de l'herbe devant le campus, et des dizaines de personnes les regardant bizarrement. Il n'y a pas à dire, cette année s'annonçait mouvementée pour les Super Six.
Voilà voilà… je ne pense pas que ce soit dingue comme chapitre, mais c'est surtout pour poser les bases de la fiction, et j'ai énooormément d'inspiration pour la suite ! Ce n'est pas parfait, je le sais, mais je compte bien m'améliorer, me trouver un style un peu plus original, et j'espère que vous accrochez déjà pas mal à ces personnages (qui ne sont pas les miens, je le rappelle). Bref, laissez-moi vos reviews, donnez-moi vos avis, conseils, critiques !
Je ne sais pas quand est-ce que la suite paraîtra, mais j'essaierai de faire le plus rapidement possible.
A bientôt,
Delenya