Auteur: Haruka
Titre: Je suis prêt...
Base: The GazettE
Pairing: Ruki x Reita (Reituki ou Rukita, là est la question... UU')
Genre: Yaoi
Déclaration de l'auteur: J'peux pas faire une death fic, s'plus fort que moi j'y arrive pas UU'
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Ca y est.
Je suis prêt.
Je me réveille doucement.
Je n'ouvre pas les yeux, je n'y tient pas.
Mon corps ondule doucement, le drap frottant légèrement sur ma peau nue me donnant un semblant de tes caresses que je n'ai pas eu le temps de connaître.
Ton odeur me revient toujours, comme si c'était désormais la seule odeur que je puisse sentir depuis que tu es parti.
Je sais que tu es là, mon ange, collé tout contre mon corps.
Je sais que ta main devenue impalpable caresse doucement ma peau.
Tes caresses, je les imagine tellement fort que j'en arrive presque à les sentir, tu sais.
Je murmure un "je t'aime", je sais que tu me répond dans un sourire, et m'enlace tendrement.
Je me retourne doucement, pour que tu puisses m'observer.
Je sens comme un léger courant d'air, un souffle presque imperceptible me caresser les lèvres.
Comme j'aimerais pouvoir répondre à ton baiser...
Mes yeux restent clos, pour mieux sentir ta présence, et pour mieux imaginer ton corps contre le mien.
Je me retourne à nouveau et ouvre les yeux juste le temps de regarder mon portable.
C'est bien ce que je pensais, aujourd'hui, ça fait un mois.
Un mois que tu es mort dans mes bras, parce que je ne t'avais pas dit à temps que je t'aimais.
C'est cruel, la vie.
Je me souviendrai toujours de ce moment où je t'ai trouvé à terre agonisant.
Tu as caressé ma joue.
Je te hurlais combien je t'aimais et combien j'étais désolé... et surtout combien je ne voulais pas que tu disparaisse.
Une première et dernière fois, nous nous sommes embrassés amoureusement.
Une larme a coulé sur ta joue, et dans ton dernier souffle, tu m'as murmuré:
"Désolé Ruki... Je... t'aime..."
J'ai pleuré encore et encore pendant des jours, malgré toutes les tentatives de nos amis de me réconforter.
Ils le savaient de toute façon, que ce n'était qu'une question de temps.
Depuis un mois, je ne me lève que peu de mon lit, et Kai vient s'occuper de moi chaque jour, me forçant à me nourrir et de temps en temps à sortir dehors respirer l'air frais de cette fin d'hiver.
Mais qu'importe de prendre l'air si ma place est tout contre toi dans ce lit...
Dans ce lit que nous n'auront jamais pu partager de ton vivant...
De ton vivant qui me manque...
Manque de toi qui me consûme...
Nous sommes le 19 février.
Il y a un mois tu mourrais.
Le temps de ma persuasion s'est écoulé.
Aujourd'hui ça y est...
Ca y est.
Je suis prêt.
Je suis prêt à venir te rejoindre...
J'ouvre une petite boîte sur la table de chevet, et en sors une lame de rasoir.
Je m'assois sur le bord du lit et tend mon poignet.
Je sais que tu es là, tout contre moi, m'étreignant pour me rassurer...
J'ouvre à nouveau les yeux. Tu es là, devant moi, je ne rêve pas...
Le contact de ta peau que je sens à nouveau me le confirme.
Désormais Reita, nous avons l'éternité devant nous pour nous aimer...
