NOTE :
Hello everybody !
Je sais ça fait longtemps... Enfin, après ma première fic horriblement Marysuesque, j'ai décidée d'en écrire une plus intéressante (j'espère..). J'ai commencé à écrire celle là sur papier, et je l'ai arrêtée au sixième chapitre pour en écrire une autre. Toujours est-il que, quand j'ai retrouvé cette fic sur mon bureau, je me suis mis dans la tête de la poster. Me revoilà donc avec une nouvelle fic !
Disclaimer : Tout est à J.K Rowling et personne n'a jugé utile de me payer...
Dédiée à : Noura ! Ma petite libanaise adorée !
AVERTISSEMENT : Je dois dire que l'idée que j'exploite ici n'est pas nouvelle, ce sera la manière dont je l'exploite qui sera différente. Sachez que j'ai eu cette idée avant de découvrir que d'autres avaient eues la même. Bien sur j'ai été un peu fâché (plus sur le fait de ne pas l'avoir eut avant qu'autre chose..), et c'est une des raisons qui font que je n'ai pas trop eu envie de la publier. De peur que l'on m'accuse de plagiat. Mais bon, j'avais quand même déjà écrit beaucoup et je n'avais pas envie de voir mes travaux réduits à néant.
Je tiens à préciser qu'en ce moment où j'écris ces mots, je n'ai encore décidée ni du titre ni du résumé. Néanmoins je suis sure qu'ils seront à chier tous les deux. Mes excuses
Enjoy !
Chapitre 1
La fuite...
-Je vais m'en aller. Se dit-elle avec conviction, alors qu'elle regardait par la fenêtre de la bibliothèque.
Elle soupira. Dix-sept ans qu'elle répétait cette phrase, et pourtant dix-sept ans qu'elle croupissait ici. Dix-sept ans qu'elle vivait dans le manoir familial, entourée par les elfes de maisons et bercée par les passages en coup de vent de son unique parent restant...
Enfin, « vivre », seulement dans le sens où depuis dix-sept ans elle respirait l'air de cette terre...Mais pas vivre au sens de profiter de la courte existence qui lui était donnée, où elle pouvait ouvrir de grands yeux sur le monde autour d'elle, en humer l'air chargé d'histoire, le sentir bourdonner jusque dans ses veines, faire la connaissance de gens...d'adultes qui auraient beaucoup de choses à lui apprendre, et qui, contrairement à sa grande tante Adélaïde, ne passeraient pas leur temps à raconter comment ils avaient sauvés leur horrible chien de la noyade –elle avait appelée Alfred, un domestique cracmol et l'avait poussé dans la rivière avec son parapluie-.
Ou bien des adolescents de son age avec qui elle pourrait simplement parler, plaisanter, et s'amuser... Combien de fois, étant petite, elle avait rêvée d'amis avec qui elle pourrait jouer... Son vœu de compagnie avait faillit être exaucé quand elle avait reçue une lettre pour aller à Poudlard. Sa mère avait immédiatement mis les choses au clair : elle n'y irait pas. Elle était d'un rang trop élevé pour se mêler à la « populace et aux sang-de-bourbe ». Ses demandes, puis supplications n'y firent rien. Elle allait étudier les sept ans réglementaires avec une préceptrice, Mme. Barbaud, et puis elle se marierait. Son avenir était tout tracé. Seulement, il ne lui plaisait pas.
Et elle s'était promise de s'enfuir. Seulement, elle n'en avait jamais vraiment eut le courage, et puis, elle ne se sentait pas vraiment prête. Malgré sa grande curiosité, elle avait peur de se retrouver « là où vivent les autres ». Dehors, elle ne connaissait rien ni personne, elle n'aurait aucun endroit où aller et aucun moyen pour subsister. Elle serait seule. Voilà pourquoi elle avait attendu d'être plus grande, plus forte, pour y aller...
Elle fit une légère grimace. Son ventre venait de gronder.
/Maudit estomac/ pensa-t-elle en regardant sa montre. /Enfin, maudit régime.../
Elle n'avait, comme chaque matin, mangée que quelques biscottes et un verre d'eau (« pire qu'Azkaban... » Avait-elle soufflée avant de s'attirer le regard courroucé et en même temps agacé de sa mère). En effet, sa chère génitrice voulait mettre toutes les chances de son côté pour lui trouver un bon parti (noble, très riche, sang-pur et influent), et avait donc diminué la nourriture qu'elle mangeait...Elle qui ne rêvait que de montagnes de gâteaux, de lacs de chocolat, de nuages de chantilly parsemés de fraises et patates sautées à n'en plus finir...se trouvait cruellement privée.
/Tout ça pour un idiot dont je ne connais même pas encore le nom...Il m'aura bien fait souffrir, même avant de se marier à moi,l'imbécile.../ Un jour où elle s'était retrouvée à bouder devant un bout de pain, et où sa mère lui avait ré expliqué que c'était pour son bien, elle lui avait rétorqué qu'elle préférait de loin un bon croissant à un mari. Sa pauvre mère avait faillit avoir une attaque.
« Dieu merci elle n'est pas laide », comme avait dit un jour une amie à sa mère alors qu'elle lui racontait ses malheurs (soit sa fille). Sinon, qui sait ce que sa mère aurait pu lui faire pour la rendre bonne à marier. En fait, elle était très jolie.
Même si certaines méthodes choisies par sa mère pour faire d'elle la parfaite fille de bonne société étaient sévères, surtout pour quand elle était petite fille, elles avaient au moins eu le mérite de la faire gracieuse et élancée. Ses deux yeux d'un noir saisissant se distinguaient dans sa figure ovale d'un teint laiteux, et, sous son nez droit parsemé de rares taches de rousseur était dessinée une bouche légèrement pulpeuse, avec une fossette au coin droit. Sa longue chevelure brune souple et ondulée était pour l'instant tressée en une longue tresse relâchée qui lui arrivait aux trois quarts du dos. Elle était plus attirante que belle, et aimait à se faire discrète. Mais tout ce à quoi pensait sa mère en regardant sa magnifique progéniture était à l'argent qu'elle pouvait rapporter en se mariant.
Elle fronça les sourcils tout en contemplant le vol silencieux d'une corneille dans le ciel gris. Elle devait trouver un autre moyen de se réapprovisionner. Sa mère, avait piqué une crise en découvrant qu'elle mangeait derrière son dos et avait ordonné à un de ces elfes qui lui étaient totalement dévoués de l'empêcher de se rendre à la cuisine.
Elle sourit après avoir jeté un coup d'œil à sa montre. Plus que deux minutes quarante-six secondes avant que le déjeuner soit servit. Juste le temps d'arriver à la salle à manger. Elle sortit en vitesse de la bibliothèque et longea le couloir qui amenait à l'escalier principal. Dieu merci, la bibliothèque n'était pas très loin de la salle à manger. Ne prêtant aucune attention aux tableaux qui la sermonnait pour sa sauvagerie et son manque de convenances, elle passa en courrant devant les dernières chambres et dévala les escaliers avant d'arriver dans le grand hall. De là, elle s'arrêta un instant afin de reprendre son souffle et de s'arranger un peu. Elle n'avait pas envie que sa mère trouve matière à critiquer. Enfin, elle se composa un visage impassible et entra dans la salle à manger.
Vide.
Elle s'installa à table et râla. Elle devait encore attendre un quart d'heure que sa mère daigne descendre. Enfin, une belle femme froide et hautaine pénétra dans la salle en marchant avec une élégante lenteur.
/Pff...C'est facile d'être élégant quand on a le ventre plein.../
Elle jeta à peine un regard à sa fille (qui n'en fut pas du tout peinée) et tapa dans ses mains pour qu'on commence à servir.
Un jeune elfe apparut et, inclinant la tête devant sa maîtresse, il entreprit de lui servir le repas, non sans avoir jeté un sourire gentil à Aurore qui le lui rendit. Quand il eut finit, il se redressa et attendit les indications de la femme.
Celle-ci, au bout de quelques instants. Délaissa sa fourchette et parcourut la table des yeux, avant de toiser un instant sa fille. Elle reprit sa fourchette et entreprit de couper sa viande tout en disant, d'une voix traînante et condescendante, comme s'il lui coûtait de devoir abandonner son silence pour prononcer ces mots si inutiles :
-Donnez-lui de la soupe et de la salade.
Aurore, qui jusqu'à présent louchait sur la viande d'agneau, poussa un profond soupir, qui heureusement passa inaperçue à sa mère, à l'autre bout de la table. Bon, c'est pas aujourd'hui qu'elle mangerait à sa faim, constata-t-elle en jaugeant les trois feuilles de salade et le bouillon dans lequel flottait deux petits morceaux de viande et une carotte. Miam.
Pendant un instant, on n'entendit plus que le cliquetis des couverts résonner dans la grande salle à manger.
-J'envisage une union pour toi avec les Crueori. Ils viendront nous voir aujourd'hui, avec leur fils qui rentrera demain à Dumstrang, pour sa dernière année. Si tout va bien, vous vous marierez à la fin de son année.
La jeune fille lâcha sa cuillère et se leva d'un bond :
-QUOI ?
Sa mère leva les yeux de son assiette et la regarda d'un air ennuyé.
-Tu mettras ta robe bleue de chez Clist & Dor. Et, je t'en prie, tiens toi bien pour une fois, il y va de ton mariage... Rajouta-t-elle avec exaspération.
-Mais tu ne peux pas me marier ! Je ne veux pas ! Et puis, je ne sais rien de ces Crueori ni de leur fils ! Comment as-tu pu ME fiancer sans MON avis ? Je n'ai pas envie de vivre avec cet homme !
-Ecoute. C'est normal que tu n'ai jamais rien su de lui, une jeune fille noble de voit jamais son fiancé avant lesdites fiançailles. Le contraire serait inconvenant. Si je l'ai choisit, c'est parce que je trouve que c'est le mieux pour toi...
-...DIT PLUTOT POUR TON COMPTE À GRINGOTTS !
Sa mère la considéra avec une froide colère. Elle la fixa dans les yeux et prit son inspiration avant de lâcher, calmement, comme si elle parlait à une enfant :
-Tu te marieras avec leur fils. Que tu le veuille ou non, tu n'as aucunement le choix. Les Crueori sont des sangs purs, extrêmement riches de surcroît. Ils sont tout ce qu'il y a de plus respectable et ...
-...JE N'EN AI RIEN À FAIRE QU'ILS SOIENT RICHES COMME CRESUS OU MINISTRES DE LA MAGIE ! RIEN ! JE NE SERAIS JAMAIS LA FEMME DE CET HOMME ! JAMAIS TU ENTENDS ! ET CE N'EST PAS TOI QUI M'Y OBLIGERAS !
-Aurore, ce n'est pas comme si l'idée était nouvelle. Tu as toujours su que tu seras mariée. Tu as eut le temps de te préparer non ?
Exact. Elle l'avait toujours sut. Mais elle ne s'était pas inquiétée dans la mesure où elle était sure qu'elle allait fuir bien avant.
-Mais...pas si tôt...
-Tu ne comptais quand même pas rester ici toute ta vie ! Fit sa mère sur un ton de moquerie.
Aurore releva la tête et quitta brutalement la table, faisant trembler tout ce qu'il y avait dessus.
-Justement, je m'en vais ! Marmonna-t-elle avant de sortir de la pièce à grands pas et de se diriger vers sa chambre.
Elle refit tout le chemin en sens inverse alors que des larmes commençaient à couler sur ses joues. En cet instant, elle avait peur. Peur de ce qui allait se passer, peur de ce que l'avenir lui réservait... Peur de ces Crueori, de leur fils, du mariage...
Elle entra dans sa chambre et en claqua violemment la porte avant de s'affaler sur son lit et de commencer à pleurer.
/Doucement ma grande, c'est pas le moment de se laisser aller. Il faut se calmer et trouver la solution à se problème. /
Elle renifla bruyamment et s'assit, son oreiller serré contre elle.
Oui, il fallait réfléchir...
Refuser ? Non, ils n'avaient pas besoin de son avis.
Fuir ? Attendons de voir s'il n'y avait pas une autre alternative.
Vomir sur la famille Crueori et leur balancer des crottes de chat à la figure ? Elle sourit, l'idée lui paraissant étonnement séduisante. Mais non, sa mère aurait tantôt eut fait de dire qu'on l'avait empoisonnée.
Mettre fin à ses jours ? Absurde. Il fallait se battre, et puis, elle avait envie de vivre et de voir le monde. Et pas depuis un nuage.
Fuir.
Elle allait enfin faire ce dont elle avait rêvée toute sa vie. C'était le moment ou jamais. Ou elle s'en allait, ou elle se mariait contre son gré.
Elle se sentait le courage pour le faire. Elle ferma les yeux. Ca devait se faire vite. Avant qu'ILS n'arrivent. Vite, un moyen, une solution pour sortir d'ici.
Il fallait qu'elle sorte de la propriété sans qu'on la reconnaisse.
/Facile.../ Se dit-elle avec un maigre sourire.
Elle était une Animalisensor. C'est dire que, petite, elle avait découvert qu'elle avait des affinités pour changer sa voix et ses capacités à percevoir les choses autour d'elle d'un animal. Intriguée, elle avait voulut en savoir plus, et devenir complètement capable de se transformer en animal. Grâce à Merlin, la bibliothèque du manoir était bien fournie. Elle avait fini par en dénicher un, datant du 16ème siècle, où l'en parlait d'un homme qui pouvait se transformer au gré de ses envies en n'importe quel animal. Cela n'avait en rien été facile. Et cela nécessitait beaucoup, beaucoup de magie et de puissance magique. Mais elle descendait d'une des familles sorcières les plus puissantes de l'Angleterre et l'idée d'être une sorte de métamorphomage animale lui avaient donnés assez de volonté pour y réussir. Au bout de cinq ans tout de même. Cinq ans où elle avait maintes fois failli abandonner, mais où elle avait quand même tenue bon.
Elle se leva, et mit le plus de couches de vêtement qu'elle put. Elle glissa sa baguette dans une poche et regarda le reste de sa chambre. Elle n'avait rien envie d'emporter d'autre. Elle avait envie de recommencer sa vie. Prendre un nouveau départ.
Elle se glissa le plus silencieusement possible hors de sa chambre et se dirigea vers la sortie à l'arrière du château. La moins utilisée. Comme toujours, elle ne prêta aucun regard aux tableaux qui lui demandaient où elle allait. Elle était sûre que tout le manoir serait au courrant pour sa fuite dans quelques minutes, il valait mieux faire vite. C'est à cet instant qu'elle se dit qu'il aurait mieux valut déjà se transformer en chat, sa forme animale préférée. /Trop tard.../Fit-elle avec une grimace. Mais de toute façon, les tableaux auraient vite fait de s'interroger sur l'origine de ce chat, la maîtresse de maison haïssant toutes les créatures à poils. Il fallait juste faire vite. Elle courut à travers les couloirs, descendit des escaliers, en monta d'autres, emprunta quelques passages non-officiels et finit par arriver devant une porte en bois d'ébène. Elle reprit sa respiration et ouvrit celle-ci avec peine.
/Merde.../
-Bonjour mademoiselle. Fit un elfe avec les dents très en avant.
-Euh...bonjour Heurp...Je...je voulais me promener.
Elle était fichue.
/Non, pas maintenant. C'était maintenant ou jamais.../
L'elfe sourit. Ca faisait un curieux effet avec ses dents en moins et les rares qui lui restaient très en avant.
-Ne vous tracassez pas, mademoiselle Aurore, tout le manoir est au courant.
-Les tableaux ?
-Oui, les tableaux. Il faut dire qu'ils s'ennuient tellement que le moindre petit événement les passionne.
Je soupirai. Foutu tableaux. Ma vie est fichue. Je baissais les yeux.
-Qu'allez-vous faire de moi ?
-Je vais vous aider à vous enfuir.
Je levai les yeux, surprise :
-C'est...
Avant que j'aie put terminer ma phrase, il me saisit la main et transplanna. Un court instant plus tard, nous étions dans un bois. Il regarda autour de lui et murmura rapidement :
-Voilà, je vous laisse ici. Je vous ai fait sortir du manoir. Maintenant, il faut vous débrouiller toute seule. Transformez-vous en chat (Aurore tiqua), oui, je sais que vous êtes animagus...Enfin, il y a des gens près d'ici. Sur ce, au revoir.
Il adressa un dernier sourire à une Aurore déstabilisée et transplanna de nouveau, la laissant seule. Elle n'avait même pas eut besoin de plan pour sortir de la propriété.
/C'est maintenant qu'il va falloir se débrouiller toute seule.../
Elle regarda autour d'elle. Des pins, des eucalyptus, des feuilles mortes sur le sol, des buissons. Une odeur de terre mouillée s'élevait doucement du sol, se mêlant à celle de la sève des arbres et de leurs feuilles, venant lui chatouiller les narines. Elle sentait des présences d'êtres autour d'elle, et, au loin, des humains. Dès qu'elle perçut leur présence elle s'empressa de se transformer en chat et d'aller à leur encontre.
Sous sa forme animale, elle allait plus vite. En quelques instants, elle fut à l'orée de la forêt. Tout à coup, elle fut éblouie par un millier de nouvelles sensations.
Des voitures qui klaxonnaient, des gens qui parlaient et riaient entre eux, de la musique qui sortaient d'un bâtiment, des voitures à perte de vue, de grands immeubles, des routes goudronnés qui se croisaient et partaient dans différentes directions...
Toute cette agitation rassura Aurore. Elle sortit du parc pour ce retrouver dans cet univers totalement méconnu.
Pourquoi se transformer en humaine ?
Elle entreprit de déambuler dans les rues. Errant sans but, se faufilant entre les jambes des passant, s'arrêtant devant les vitrines des magasins et s'extasiant sur toute nouvelle chose... Un prospectus pour aspirateurs, un chewing-gum jeté par terre, un parc pour enfants...Tout lui sembla merveilleux. Elle était telle une aventurière découvrant un nouveau monde, elle voulait tout voir, tout savoir... A un moment de la journée, alors qu'elle observait avec curiosité un homme vendant du « fish and chips », celui-ci lui lança du poisson pané. Délicieux. Il avait le goût de la liberté.
Quand la nuit tomba, elle était en train de se promener dans la gare the « King Cross »... Elle décida d'y élire domicile pour la nuit. Pour demain...Elle verra.
Elle vivra au jour le jour. Elle n'avait plus peur.
Elle s'endormit avec le sourire.
Alooooooors ? Ca vous as plu ou pas ? Bien ou pas bien ? Je me suis améliorée (pour ceux qui ont lu mes précédentes fics) ? Des choses à changer ?
J'attends toutes vos suggestions avec impatience, et n'oubliez pas que l'auteur apprécie toujours une petite review après avoir passé du temps à écrire une fan fic...
Dank u !
