Salut, nouvelle histoire ! Sur un couple de Black Clover que j'adore, cette fic est aussi un cadeau de Noël en avance pour ma cousine ! J'espère qu'elle vous plaira autant que je me plait à l'écrire et bonne lecture !

Chapitre 1

Dans une petite campagne isolée, une petite fratrie rentrait des champs. Les filles, dans leurs robes ternes et abîmées, portaient le fruit de leurs dur labeur, tandis que les garçons ramenaient les outils. Ils entrèrent dans une grande chaumière et se délestèrent.

Tous s'assirent ensuite sur les chaises de la table du salon. Ils soupirèrent de concert, cette vie ne leur réussissait pas.

En effet, le famille Silva était une famille noble, royale, vivant dans la richesse. Une famille prestigieuse et craint. Mais, quelques opposants les avaient complètement ruinés. Envoûtant le patriarche endeuillé pour le forcé à dépenser des sommes astronomiques.

La famille endettée avait tout vendu, les terres, les demeures, les vêtements, les bijoux, tout. Le père disparut peu de temps après, laissant ses enfants en pleine campagne, livrés à eux mêmes.

Ainsi, depuis cinq ans, la fratrie cumulait les travaux aux champs, dans les foyers, dans les cuisines ou autre. Les enfants n'avaient alors presque plus de temps libre, et le peu qu'ils avaient ne leur servait qu'à dormir.

Pourtant, petit à petit, ils arrivèrent à mettre de côté. Un peu de nourriture, quelques tissus, de petites pièces. Mais ils ne pourraient retrouver leur fortune et le prestige de leur nom de cette manière. Cela prendrait trop de temps.

Ils envisagèrent un mariage, mais qui épouserait un fille sans dote ni toilette ? Ils tentèrent des échanges commerciaux, mais ce fut un échec.

Au fond du gouffre, les Silva abandonnèrent. Sans allié noble rien ne fonctionnerait. Ils s'étaient résignés.

Par un chaud jour d'été, Nozel, l'aîné des Silva, s'aventura en forêt, deux paniers aux bras. Ils s'arrêta sous un cerisier et commença à cueillir les fruits de l'arbre.

Il stoppa sa récolte, son panier à moitié plein, puis il s'agenouilla et ramassa des myrtilles, poussant non loin. Quand son premier panier fut remplit, il s'enfonça dans les bois. Il s'arrêta devant un pommier et remplit son second panier, puis, il fit demi tour.

Soudain, plusieurs chevaux aux galops passèrent sur sa droite, à une soixantaine de mètre. Les cavaliers passèrent sans remarquer le jeune homme. Nozel n'y fit pas attention et poursuivit son chemin.

Quelques secondes plus tard, un cavalier à la longue chevelure de feu et aux yeux améthystes, monté sur un magnifique pur sang noir, arriva. Il s'arrêta devant le pauvre et lui sourit.

- Que faite vous perdu en forêt ?

- Je ne suis pas perdu, j'ai cueillit des fruits.

- Puis-je savoir lesquels ?

- Je ne tiens pas à discuter.

Nozel ignora le jeune homme et continua sa marche. Néanmoins le roux, n'étant pas de son avis, le suivit.

- Comptez vous me suivre longtemps ?

- Jusqu'à ce que je me lasse.

Le ruiné soupira.

- Quel est votre nom ?

- Donnez moi le votre, je vous donnerais le mien.

Le cavalier stoppa sa monture, mit pied à terre puis il s'agenouilla devant l'argenté. Il lui prit délicatement la main et posa un léger baiser dessus.

- Fuegoleon Vermillion, pour vous servir.

-Nozel Solar.

Nozel détourna le regard, refusant de permettre au noble de déceler son mensonge. Ce dernier se releva, attrapa les rênes de son cheval et reprit la marche.

- Vivez vous loin ?

- Un peu.

- Puis-je vous accompagner ?

- Vous le ferez quoi que je réponde.

Fuegoleon sourit et plus aucune parole ne fut échanger. Deux heures après, ils arrivèrent devant une grande chaumière. Un grand potager s'étendait devant l'habitation, protéger par une clôture branlante. Nozel poussa le portail puis rentra dans l'enceinte.

- Attendez !

L'argenté se tourna.

- Oui ?

- Quand pourrais-je vous revoir ?

- Je l'ignore.

- Je serais dans la forêt à la même heure dans trois jours.

Nozel ne répondit pas, ferma le portail puis rentra chez lui. Noelle, sa plus jeune soeur, l'accueillit en souriant et le délesta d'un panier. Ils les posèrent dans la cuisine avant de vider leur contenu. Noelle alla chercher une bassine d'eau pour rincer les fruits.

Sur un chemin d'une petite bourgade, le noble Fuegoelon Vermillion était perdu dans ses pensées. Il arborait un doux sourire, lorsque, d'un coup de talon, il fit accélérer son pur sang.

Il arriva à son palais à la tombé de la nuit. Les domestiques mirent prestement son cheval aux écuries. Le roux gagna sa chambre et troque sa tenue de cavalier pour des vêtement plus confortable. Il s'assit à son bureau, attrapa un livre épais et tourna les pages jusqu'à en trouver une vierge. Il se saisit d'une plume d'oie qu'il trempa dans un peu d'encre.

Le noble écrivit sa journée, donnant bien plus de détails sur le magnifique Nozel. Décrivant absolument tout, de sa chevelure argenté à ses yeux d'un bleu profond.

Il ne s'arrête que lorsque qu'une bonne vint lui annoncer que le dîner était servi. Fuegoleon se leva et se rendit dans un petit salon. Il trouva son frère cadet plongé dans un livre.

- Leopold.

- Oui ?

- Le dîner est servi.

Le jeune referma son ouvrage puis le posa délicatement sur une table avant de se lever. Ils se rendirent dans une salle à manger spacieuse, décorée de diverse tableaux et tapisseries. Les deux garçons s'installèrent sur une grande table, l'un en face de l'autre. En bout de table, le patiarche, et en face de lui, sa femme.

Les plats furent rapidement apportés puis les nobles commencèrent à manger.

- Qu'avez vous fait de beau aujourd'hui ? demanda la femme.

- Comme d'habitude mère, commença Leopold, j'ai profité de la bibliothèque.

- Je suis allé chassé.

- Et ? Tu ne serais pas aussi enjoué d'un simple chasse, poursuivit la matriarche.

- J'ai rencontré une personne magnifique, cueillant des fruits.

- Quelqu'un ? C'est une très bonne nouvelle.

- Vraiment ?

- Oui, ainsi, lorsque tu seras marié, tu pourras tout de même connaitre l'amour.

- Je vous l'ai déjà dit et redit, je n'épouserai personne que je n'aimerai pas. Nous avons déjà eu cette discussion.

Un silence pesant s'installa et ne fut briser que plusieurs minutes plus tard, quand Fuegoleon quitta la pièce. Il alla dans sa chambre, prit une feuille et se mit à dessiner le beau Nozel.