Et si ma vie avait été différente?
Source: Yuyu Hakusho
Genre: AU + POV + Family + Romance
Couple: Kurama x Hieï
Disclaimers: _Les personnages de Yuyu Hakusho ne sont pas à moi! Sauf 5!
_Les phrases en italique sont les pensées du personnage.
_Les phrases en gras sont le fait que les personnages chantent.
_Les paroles de la chanson présente dans l'histoire ne m'appartient pas!
Résumé: Et si la vie s'était montrée clémente puis bouleversante pour un des 4 héros de l'Urameshi Team? Réponse à ma sauce!
*Bonsoir/Bonjour les gens! Ceci est ma première fiction sur Yuyu Hakusho, un manga et un animé que j'adore! Je me rends compte que la première fois que je l'avais publiée il manquait le 'blabla' de l'auteur! Ce qui fais que je corrige dès ce soir (8 juillet 2017) cet oubli de débutante! J'espère que ma modeste fiction vous plaira! Sur ce, bonne lecture!*
Chapitre 1: Souvenirs de bonheur
J'ouvre la porte le plus silencieusement possible, me débarrasse de mon écharpe, de mon manteau et de mes bottes.
Je m'avance toujours en silence vers la chambre, j'ouvre légèrement la porte et constate, rassuré, qu'elle dort profondément.
J'entre dans la chambre, fermant la porte derrière moi puis me dirige lentement vers ma jumelle où je m'allonge lentement sur le lit, la prenant délicatement dans mes bras, ma tête tournée vers ma sœur, la regardant dormir paisiblement. Un sourire tendre étire mes lèvres. Mes yeux se ferment tout doucement…
Je te promets que personne ne nous séparera jamais. Je serai toujours là pour toi. Je te protégerais quoi qu'il arrive…Je te le promets! Morphée me prit dans ses bras, me plongeant dans un profond sommeil.
Je suis né au Royaume de Koorime, le Pays des Glaces, un jour d'automne.
Quelques minutes après moi naquit ma sœur.
Malgré le fait que nous étions en automne, il ne tombait que de la neige. Les Koorime n'ont qu'une fille tous les cent ans. Tout garçon qui nait de l'union d'une Koorime avec un homme est automatiquement banni à la naissance.
Malgré que je n'étais qu'encore un bébé, je me rappelle que 3 Koorimes parlaient sur moi.
-Hina a donné naissance à des jumeaux. annonça une voix d'une jeune femme.
-L'un d'eux est un garçon. lui répondit une voix d'une vieille femme.
-C'est l'enfant du blasphème. déclara une deuxième vieille. Les garçons sont maudis.
-Non, arrêtez! entendis-je la voix de ma mère, suppliante. Rendez-moi mon garçon, je vous en supplie!
-Non, Hina. lui avait répondue la première vieille, d'une voix catégorique. Tu as enfreins les règles de la tribu.
Quelques temps après Ruhi, la meilleure amie de ma mère, et les deux vieilles ainsi que trois autres plus ma mère sont sorties de la maison qui m'avait vu naître pour se diriger vers le Sacrifice (1).
-Va-y Ruhi. déclara la première vieille
-Pitié…demanda l'amie de maman, les yeux clos, me tenant contre sa poitrine.
-Inutile d'avoir de la pitié.
-Ruhi je t'en supplie, ne fais pas ça! lui cria, suppliante, la voix de maman derrière nous.
Je me souviens que Ruhi m'avait donné la larme de ma mère cristallisée en Pierre d'Hirui tout en me demandant à voix basse ceci:
-Je t'en supplie, survis. Reviens me voir et tues-moi en première, ce sera mon pardon envers Hina pour le geste que je m'apprête à faire.
Je lui avais souri d'un sourire mauvais puis elle me lâcha.
-Nooooon! avait crié maman, horrifiée. Mon bébé!
Quelques secondes après que Ruhi m'ait lâché, je sentis des bras puissants mais rassurants me poser contre un torse dur mais doux. En levant les yeux j'ai vu qu'un homme m'avait rattrapé. Et qu'il volait, grâce à d'immenses ailes de couleur bleu nuit qu'il avait dans le dos.
L'homme, que je reconnus tout de suite comme étant mon père, me ressemble physiquement sauf pour la couleur des yeux. Les siens sont de couleur glaces alors que moi j'ai hérité de ceux de maman. Il avait baissé les yeux sur moi et m'avait sourit. Du même sourire heureux que maman avait eu aux lèvres quelques secondes après ma naissance, ses yeux brillant de tendresse.
-Qui êtes-vous? avaient crié les trois vieilles et Ruhi en même temps, terrifiées.
Mon père avait relevé les yeux pour poser son regard de glace vers les 4 femmes, j'avais pu constater que son regard avait changé. Il était très froid.
-Je suis le père de ce garçon, Yoshio (2). leur avait-il répondu en posant pieds à terre. Vous! Relâchez Hina, et tout de suite!
En tournant la tête vers la droite, j'avais vu les femmes qui tenaient maman chacune par un bras la lâcher. Maman courut vers nous, des larmes roulant le long de ses joues se transformant instantanément en perles. Aucunes des 6 Koorime ne bougèrent, paralysées de peur.
-Yoshio…avait murmuré maman d'une voix émue en s'arrêtant devant papa.
-Je suis là Hina, nous pouvons partir. lui avait sourit tendrement papa quand il avait remarqué quelque chose, il demanda inquiet. Où est la petite?
-Elle est à l'intérieur de la Maison d'Accouchement (3). lui avait répondu maman, inquiète.
-Très bien. avait répondu papa en fermant les yeux.
Quelques secondes après j'avais sentis la présence de ma sœur à côté de moi. En tournant les yeux en face de moi, je la vis. Elle dormait profondément.
-Allons-y maintenant, Hina. lui avais sourit papa de son sourire plein de tendresse.
-O…oui. avait acquiescé maman en nous prenant ma sœur et moi dans ses bras.
Je vis papa prendre maman dans ses bras, déployer ses ailes et quitter le sol. Il battit des ailes et en quelques secondes nous ne vîmes plus, maman et moi, le pays des glaces de vue.
-Adieu triste Royaume de mon enfance…avait tristement murmuré maman, une larme roulant le long de sa joue gauche. Adieu Ruhi.
Je me rappelle que je me suis endormi, heureux d'être auprès de ma famille.
51 années passèrent. Je me souviens d'un souvenir précis: Quelqu'un me tirait les cheveux, je me rappelle d'avoir grogné un peu, voulant faire comprendre à la personne qu'elle m'ennuyait.
Un rire ravi s'était fait entendre dans la chambre. J'avais ouvert doucement les yeux pour croiser le regard de glace de mon petit frère. Je lui avais souris tendrement, m'allongeant sur le dos. Je voulais me lever, mais mon frère était venu se blottir sur mon torse.
-Ben, t'es en manques de câlins, frérot? lui avais-je demandé avec douceur tout en lui caressant ses courts cheveux bleus glaces.
Mon frère avait levé la tête, me regardant. La curiosité faisait briller son regard.
-Areuh? m'avait-il demandé dans son langage de bébé ayant en bouche sa pierre d'Hirui.
J'aimais la façon dont mon frère parlait. Mais bon! Ma sœur et moi-même avions aussi passés par là quand on avait son âge.
-Bon! avais-je souris un peu plus tout en lui remettant sa pierre contre son torse. Allons regardez ce que je peux te faire à manger, ok? Et par la même occasion me nourrir!
Délicatement j'avais pris mon frère dans mes bras, m'était redressé en position assise puis j'étais sortis de la chambre, mon frère riant aux éclats. Il adorait quand j'utilisais ma vitesse, alors je lui faisais plaisir!
Arrivés à la salle à manger, je vis sur la table une assiette remplie de divers choses comestibles que j'ai acheté hier soir pour moi et ma famille ainsi qu'un biberon rempli de lait pour mon frère. Je m'approche de la table, dépose mon frère sur sa chaise haute et lui donne son biberon qu'il prit à deux mains et le porta à sa bouche. Quand à moi, je m'installe à sa droite et commence à dévorer la nourriture.
Mon repas n'est composé que de viandes, de plantes comestibles et de fruits. Un verre d'eau fraiche est posé à porté de main. Une fois mon petit déjeuner avalé, je me lève, prends mon frère dans mes bras et avec ma manche je lui nettoie la bouche. C'est fou comme il pouvait faire des grimaces amusantes!
-Allez p'tit frère! souris-je, amusé. Fais pas ta tête de mule, d'accord?
-Nan! me répondit-il en faisant une autre grimace tout en tournant la tête vers la gauche ou vers la droite.
J'adorai ces moments de complicité et de tendresse quand nous étions seuls.
-Si tu continues, je ne t'emmène pas avec moi voir les aurores boréales au Nigenkai!
-Geuh?
Il me regarde, ses yeux brillent de curiosité. C'est normal qu'il ne comprenne pas de quoi je parle, il est encore trop petit. Après tout il n'a que 1 an. Je souris un peu plus, tourne mon frère vers moi et dépose un petit baiser à sa joue gauche.
-Je t'aime Fuyuko (4). lui murmure-je tendrement à l'oreille. Jamais personne ne te fera du mal. Je t'en fais la promesse.
-Comment vont mes deux fils adorés? nous demande une voix derrière moi.
Je me retourne vivement pour constater qu'il s'agit de…
-Papa! cris-je, heureux de le voir.
Mon père n'a pas changé du souvenir que j'ai de lui. Ses cheveux n'ont même pas blanchis. Son regard brille d'amour à l'état pur, son sourire est doux. Comme à chaque fois. Si je ressemble presque à mon père dans le physique, il possède deux choses que mon petit frère et moi n'auront jamais:
Premièrement; papa mesure 2 mètres, je n'en fais que 1m50. Je ne saurais jamais être aussi grand que lui. Je suis en quelque sorte "condamné" à rester de petite taille suite à une maladie qui a failli m'emporter quand je n'avais qu'un mois. C'est la même chose pour mon frère. Sauf qu'à l'inverse il se peut que Fuyuko devienne un peu plus grand que moi, mais de quelques centimètres.
Et deuxièmement; il possède dans le dos des ailes de dragon de couleur bleu nuit. Comme pour mon petit frère je n'en possèderais jamais puisque c'est la même maladie qui nous oblige à rester de petite taille qui à détruit les cellules de nos ailes.
Par contre il a une chose que l'on partage tous les deux:
Il s'agit de l'amour du maniement du sabre!
Mon père me l'a transmit quand je n'avais que 3 ans. Et depuis il m'entraîne. Et quand il n'est pas là je m'entraine tout seul pour lui montré mes progrès. Jamais je n'oublierais qu'à mon troisième anniversaire il m'offrit un sabre, un vrai sabre!
Aujourd'hui est un jour spécial: Il est là!
Je cours vers lui, mon frère toujours dans mes bras.
-Quel âge a Fuyuko maintenant? me demande mon père en caressant la joue de mon petit frère.
-Un an.
Si je suis le sosie de papa, ma sœur est, quand à elle, le portrait de maman. Ainsi que Fuyuko, sauf qu'il a les yeux de papa.
-Comme le temps passe vite. sourit tristement papa en prenant Fuyuko dans ses bras. Hier encore, il venait agrandir la famille et maintenant c'est un adorable bambin.
Je connais mon père. Quand il sourit comme ça, il se sent coupable de nous laisser seuls maman, Yukina, Fuyuko et moi. Posant ma main dans le creux de son coude, je lui explique que ce n'est pas de sa faute, que c'est le Roi Emma qui l'oblige à remplir plusieurs missions alors qu'il sait sa condition de père de famille.
-Et puis, tu ne m'as pas enseigné l'art du sabre pour rien. souris-je.
Comme pour confirmer mes paroles, Fuyuko ria aux éclats. Je me rappellerai toujours de la réponse que maman m'avait donné quand avec ma jumelle je lui avais demandé comment elle avait rencontré notre père.
-J'ai rencontré votre père en réussissant à quitter pour quelques heures le Royaumes des Koorime. Je l'ai trouvé endormi près d'une petite rivière, je n'avais jamais vu d'hommes de toute ma vie, mais j'ai su que je venais de tomber amoureuse de votre père.
Maman s'était tu quelques secondes, ayant aux lèvres un sourire doux, caressant de ses mains son gros ventre où Fuyuko dormait.
-Vous devez savoir, les enfants, que votre père est un démon aux pouvoirs divers, mais puissants. Dans le pays des glaces le fait d'aimer un homme était considéré comme un crime. Mon pays de naissance est une île qui flotte au-dessus du monde des ténèbres. A cause de ma relation avec votre père, et le fait que tu sois né mâle, mon chéri, Ruhi t'a jeté par-dessus l'île, dans le vide.
-Je m'en souviens. acquiesce-je de la tête, serrant les poings.
C'est en sentant une main sur mon épaule que j'ai relevé la tête. Maman m'avait sourit, ses yeux brillant de tristesse.
-N'y penses plus, mon chéri. D'accord?
-D'accord. souris-je.
Je peux sentir que mon cœur bat plus vite sous la colère. Car comment oublier ce jour?
*Bonsoir/Bonjour tout le monde! Merci d'avoir lu ce premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu! Sur ce, passez une agréable soirée/journée!*
(1) C'est l'endroit où les Koorime jettent les enfants mâles du haut de leur pays que j'ai inventé!
(2) Yoshio signifie: «Homme juste, bon mari»
(3) Lieu où accouchent les Koorime que j'ai aussi inventé!
(4) Enfant de l'hiver
