Salut à tous! Je suis de retour mais désolé pour ceux qui attendent la suite de Nouveau départ, ce n'est pas ça. J'ai pas le courage de me relancer tout de suite dans une fiction à chapitre donc voici un OS sur Harry Potter qui répond au concours d'Aesalys de février, à savoir, faire un SSxHG. La suite de Nouveau départ arrivera plus tard mais ne vous inquiétez pas la trame est déjà écrite, modifiée et ratifiée. Il y aura sûrement un autre OS sur Harry Potter, plus long que celui-ci avant la publication du premier chapitre de Nouvelle épreuve, le tome 2 des aventures de notre couple bostonien.
Bref, je m'arrête ici et j'ai le regret d'annonce que les personnages et le monde d'Harry Potter ne m'appartiennent pas. Les chansons non plus, la première a été écrite par Jean-Jacques Goldman, Tout était dit, la seconde par Grégoire, Ta main. Ah, dernière chose, comme je me suis inscrite au dernier moment au concours, je n'ai pas eu le temps de faire relire mon histoire donc pardon d'avance pour les fautes d'orthographes.
Bonne lecture!
« Dis moi, chéri, quand tu t'es rendu compte que je t'intéressais ? » La voix de la femme résonne dans son esprit.
« Depuis toujours. » Répond de la même façon l'homme face à elle, un rictus aux lèvres.
« La vérité !? S'il te plaît, juste aujourd'hui »
« En réalité... »
« Elle écrit seule à sa table et son café refroidit
Tu étais en train de finir ton devoirs de potion, ou tu essayais de le faire croire plutôt, seule à ta table des Trois Balais. Tes amis t'avaient abandonnée avec ton café pour dévaliser chez Zonko.
Quatre mètres infranchissables, un bar un après-midi
Pourtant, c'était un bel après-midi de printemps, j'étais quelques mètres plus loin et je m'interrogeait sur les raisons de ta présence. Le devoirs était en effet peu compliqué, surtout pour une élève aussi douée que toi.
J'avais rendez-vous je crois, j'avais pas l'temps
Avec un pape ou peut-être un président
Le président en question, c'était celui du Mangemammot, Dumbeldore. Il m'avait convoqué pour une raison X ou Y, je ne l'ai jamais su. Je pense que ça concernait l'Ordre mais bon...
Mais la fille est jolie
Et les papes sont sûrement patients
Dumbeldore l'a été puisqu'il m'a jamais reproché cette absence. Ainsi j'ai recommandé un Whisky-pur-feu et me suis installé pour connaître les véritables raisons de ta présence. Ton visage était caché derrière une pile de bouquin, pour changer, Miss Je-sais-tout par excellence. Mais je devinais facilement le bruit de ta plume qui grattait le parchemin sans arrêt.
Elle était là dans son monde, son monde au beau milieu du monde
Tu semblais inaccessible, perdue dans tes pensées, même le bruit insupportable de la dispute qui se déroulait au comptoir ne te faisait pas quitter des yeux les lignes que tu gravais.
Loin, ses yeux posés ailleurs, quelque part à l'intérieur
Quand tu as relevé tes yeux pour te poser sur un point que toi seule pouvais voir. Même en sachant que c'était ta position habituelle lorsque tu réfléchissais, je n'ai pas pu m'empêcher de me retourner et chercher des yeux ce qui rendait ton regard pétillant.
Plongée dans son livre, belle abandonnée
En elle je lis tout ce qu'elle veut cacher
Ne voyant pas les raisons d'un tel bonheur, je me concentre sur ce qui pouvait faire naître un tel sourire sur tes lèvres. Des lèvres qui semblaient tellement douces et goûteuses. Peu à peu, tes gestes me semblent clairs et précis. Mais surtout beaux et limpides.
Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Ses moindres facettes trahies bien mieux que par de longues études
En effet, toutes tes actions me criaient tes intentions et tes sentiments. Tu venais de découvrir quelque chose d'important pour qu'Harry batte Voldemort. Maintenant, il ne te restait plus qu'à attendre les garçons.
Un pied se balance, une impatience, et c'est plus long qu'un long discours
Là, dans l'innocence et l'oubli
Tout était dit
Tout était dit, mais je n'arrivais pas à te quitter des yeux. J'essayais de noter la moindre courbe de ton corps et le moindre éclat de tes cheveux.
On ne ment qu'avec des mots, des phrases qu'on nous fait apprendre
On se promène en bateau, pleins de pseudo de contrebande
Les mots sont dangereux et blessants. Malgré tout ce que tu peux dire les Poussoufles, les mots m'ont toujours apporté le malheur, à commencer avec Lili mais tes gestes fluides et gracieux me parlaient de vie et d'amour.
On s'arrange on roule on glose on bienséance
Mieux vaut de beaucoup se fier aux apparences
Contrairement à beaucoup d'autre, tu as toujours refusé de te cacher derrière un masque de maquillage. Quelques années plus tôt, je t'avais vu arriver au bras de Viktor Krum dans une sublime robe, et je crois qu'à partir de ce jour , tu as changé de catégorie, de « à ne pas regarder » à « ignorer ».
Aux codes des corps
Au langage de nos inconsciences
Mais comme tout le monde, ton corps livrait au monde entier ton envie d'avancer et de sortir de cette guerre qui durait depuis trop longtemps.
Muette étrangère, silencieuse bavarde
Presque familière, intime plus je te regarde
Chaque secondes qui s'écoulaient me rapprochaient de toi dans une immobilité parfaite. Je voyais maintenant, clairement, la petite tâche d'encre qui colorait le bout de ton doigt ou la minuscule goutte de café qui perlait au coin de ta bouche. Seule la couleur de ton écharpe m'a empêchée de me jeter en avant et venir l'enlever.
Dans chacun de tes gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Même la plus discrète ne peut mentir à tant de solitude
En effet, toutes tes actions me criaient tes intentions et tes sentiments. Un instant, nos regards se sont croisés et à partir de ce moment, tu as hantée toutes mes pensées du matin jusqu'au soir. Moi, la chauve-souris des cachots devenait presque gentil avec les gryffondors. Par ta faute...
Quand ta main cherche une cigarette c'est comme une confession
Que tu me ferais à ton insu
La surprise, Miss Parfaite fume. J'avais devant moi un moyen de salir ta réputation devant bien des personnes mais une voix au fin fond de moi me criait de ne rien faire. Et je n'ai rien fait.
A ta façon de tourner les pages, moi j'en apprends bien davantage
Tu t'ennuies, les recherches qui t'ont poussée ici sont terminées. Tu aimerais sortir et profiter du soleil qui brille, mais tu as promis aux garçons de les retrouver là, et tu restes fidèle à ta parole.
La moue de ta bouche est un langage, ton regard un témoignage
Tes doigts dans tes cheveux s'attardent, quel explicite message
Ennui quand tu nous tient... Mais à ce moment précis, l'ennui était mon plus grand allié, au même titre que ta fidélité.
Dans ton innocence absolue
Une innocence que j'aimerais tellement prendre.
Et ce léger sourire au coin des lèvres, c'est d'une telle indécence
Tes yeux s'illuminèrent d'un seul coup lorsque tu regardas vers moi. Mon cœur de pierre manqua un battement quand ton visage s'illumine d'un sourire radieux.
Il est temps de partir, elle se lève, évidente, transparente
Mais c'étaient tes amis que tu regardais, ils te faisaient signe derrière la vitrine. Tu devais partir et tu l'as fait.
Sa façon de marcher dans mon rêve, son parfum qui s'évanouit
Ton pas gracieux m'envoûte encore comme cette fois-ci, et ton odeur mêlant senteurs de parchemins, encre et aventure m'a mené jusqu'ici.
Quand elle disparaît de ma vie
Tout était dit
Je te voulais et je t'ai eu. Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerais à jamais »
« Et toi ? Quand à tu compris mes sentiments ? » interroge l'homme.
« Trop tard... »
La brune replonge dans ses souvenirs le cœur serré.
« Tu sais que j'ai du mal,
Non, tu ne dois pas savoir, tu es parti, il y a quelques secondes. Dehors, la guerre fait rage mais je ne l'entends pas, il n'y a que toi que je vois, mutilé, là devant moi par cet horrible serpent. Naguini...
Encore à parler de toi,
Tous les trois, on est perdus, jamais nous t'avons imaginé si faible, lâche, oui, traître, oui. Mais pas faible, jamais. Toujours caché derrière un sarcasme sans faille mais pas capable de faire apparaître des larmes sur ton visage blanc, larmes que tu offres à Harry.
Il parait que c'est normal,
Il n'y a pas de règles dans ces jeux là.
Non, il n'y a pas de règles dans la guerre. Et heureusement sinon, je n'aurais jamais pu me venger sans perdre ma conscience mais là, tout devient une cause de la guerre. Même ma mauvaise humeur après une semaine de paix et de fêtes.
Tu sais j'ai la voix qui se sert,
Quand je te croise dans les photos
,
Surtout, la photo. Cette photo posée sur ton cercueil, peu de monde est là car ils n'ont pas cru en l'histoire d'Harry mais moi je le crois. On a beaucoup de points communs, plus que tout ce que nous aurions pu imaginer. Comme celui de ne pas avoir la chance de vivre aux côtés de celui qui était fait pour nous. Le seul temps que l'on a passé ensemble, on s'est disputé, je le regrette à présent.
Tu sais j'ai le cœur qui se perd,
Je crois qu'il te pense un peu trop.
J'en suis même sûre et certaine, mon patronus court dans ma chambre, cherchant la sortie. Le vois-tu d'où tu es ? Il a changé, c'est devenu une chauve-souris qui virevolte. Elle a pris une teinte verte argentée, une première dans l'histoire de la magie d'après MacGonagall, mais je m'en fiche royalement. J'aurais tant aimer te découvrir à vive voix et non par souvenirs interposés.
C'est comme ça,
C'est comme ça.
Pour mon plus grand malheur, mais si je trouve un moyen de changer cela, je le ferrais.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Déjà un instant.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Un minuscule instant pour te faire comprendre mon amour et mon admiration.
J'aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu'un instant.
Tu dois me trouver faible de là où tu es à te pleurer ainsi, aussi faible qu'une Poussouffle, ah, elle est belle la Miss Je-sais-tout de Gryffondor.
Et tu sais j'espère au moins,
Que tu m'entends.
C'est mon le vœux le plus cher. Ton tableau n'est pas apparu dans le bureau des directeurs de Poudlard. Alors je ne pourrais jamais te dire ce que j'ai sur le cœur.
C'est dur de briser le silence,
Même dans les cris, même dans la fête,
Ginny est la seule à essayer de comprendre mon malaise, elle essaye de me changer les idées. Ce n'est pas compliqué d'entrer dans les plus grandes soirées mondaines, nous sommes des héros mais où que je sois, je cherche ton visage, j'espère entendre ta voix derrière moi ou te voir apparaître au coin de la rue.
C'est dur de combattre l'absence,
Car cette conne n'en fais qu'à sa tête.
« Un seul être vous manque et tout vous semble dépeuplé. » C'est tellement vrai, contrairement à beaucoup, Remus, Tonk, Dumbeldore ou les autres ne me manquent pas tant que ça, pas autant que toi.
Et personne ne peut comprendre,
On a chacun sa propre histoire.
Non personne ne peut comprendre que je suis tombée amoureuse de la Chauve-souris des cachots, de ce professeur de potion que je haïssais tant jusqu'à cette fameuse bataille de Poudlard. La seule au courant de mes sentiments pour toi, c'est Minerva et même si elle essaye de me le cacher, je sais qu'elle ne comprend pas.
On m'a dit qu'il fallait attendre,
Que la peine devienne dérisoire.
Mais comment une blessure aussi profonde peut se refermer, surtout quand elle a été causée par la magie qui a anéanti le plus grand mage noir de tous les temps.
C'est comme ça,
C'est comme ça.
Peut-être pas totalement, j'ai peut-être la solution. Mais ça sera compliqué, mais rien ne sera trop compliqué pour te revoir rien qu'un instant.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Peut-être qu'un instant sera réalisable.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Un minuscule instant pour te faire comprendre mon amour et mon admiration.
J'aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu'un instant.
Si j'échoue, il continuera à vie, je le sens.
Et tu sais j'espère au moins,
Que tu m'entends.
C'est mon le vœux le plus cher. Ton tableau n'est pas apparu dans le bureau des directeurs de Poudlard. Alors je ne pourrais jamais te dire ce que j'ai sur le cœur. Mais peut-être est-ce un signe que ce que je vais tenter va réussir.
Je voulais te dire que j'étais fier,
D'avoir était au moins un jour,
Un peu ton ami et ton frère,
Même si la vie a ses détours.
Je ne suis pas fière, ça non, seuls les Serpentards qui ne sont pas morts dans le combat, peuvent dire qu'ils ont réellement connu un grand maître de potion et un héros de guerre et encore, par tous.
C'est comme ça,
C'est comme ça.
Ce que je vais tenter est compliqué, ce n'est rien d'autre qu'une résurrection. Même si je réussi, je ne sais pas combien de temps tu vas revenir.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Peut-être qu'un instant dans quelques secondes
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
Un minuscule instant pour te faire comprendre mon amour et mon admiration.
J'aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu'un instant.
Il va se terminer dans peu de temps, soit par ton retour, soit par mon arrivée à tes côtés.
Et tu sais j'espère au moins
Que tu m'attends.
Oui, mais j'ai l'arrogance de croire que c'est le cas. Au pire, tu seras m'accueillir avec un sarcasme dont tu as le secret et un rictus amusé de voir tant de potentiel gâché. »
Une larme perle sur la joue de la femme, larme qu'elle écrase du pouce.
« C'est malin d'aimer quelqu'un lorsqu'il meurt, stupide Gryffondor »
Hermione Granger ouvre les yeux lorsqu'une voix s'élève.
-Severus Snape, acceptez-vous de prendre pour épouse Hermione Granger, ici présente ?
Elle avait réussi, elle avait ressuscité Severus et ils s'étaient rencontrés peu à peu. Jusqu'à aujourd'hui et leur mariage.
-Oui.
"Je t'aime" ajouta-t-il à sa nouvelle femme.
En espérant que cela vous ait plus, une petite review pour la route ;)
