Note : Voilà... Rien n'est de moi. Je ne suis pas responsable de mon imagination. Allez vous en prendre aux folles qui m'ont soufflée l'idée : elles se reconnaîtrons ;) ! Merci les filles pour votre folie.
Cette fois, j'ai pas fait faire de Bêtareading... Pourquoi ? Parce que... parce que ça se passe dans ma tête et que voilà... C'est trop bizarre d'écrire tout ça. Et... je suis bizarre. Et j'aime ça. Et... Et amusez-vous bien !
« Dean...
– Quoi encore Cas ? Mon plan te plait pas c'est ça.. ? Héhé... Non je ne rit pas.
– COUPEZ ! »
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« Dean... Hm...hm... hihi...
– COUPEZ ! »
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« Non, mais sérieux les gars... Vous voulez pas vous concentrer un peu ? Le temps c'est de l'argent !
– Ok, ok... C'est bon, on se concentre... Bon, aller, on la refait...
– Et... ACTION !
– Dean...
– Quoi encore Cas ? Mon pain le pmeumeneu...blblbl... Haha... je peux pas... Haha ! »
Et Misha, riait d'autant plus. Ses canines découvertes, et le trench-coat qui sautille, trop grand sur ses épaules.
« Hey, c'est pas ma faute ! C'est Jared, tout ça !
– Moi ? Non, absolument pas ! Je suis sage. Très sage !
– Bon, les gars, on se reprend. Jared, t'arrête de faire le con, on n'avance pas là, tu vois ?
– Ok, ok, je suis sage... »
I Love You, qu'il mime largement sur ses lèvres en faisant un petit cœur avec ses mains, à l'attention de Jensen et Misha. Les deux éclatent de rire. Naturellement.
« Jared, à la prochaine du sors !
– Ok, c'est bon, je ne fais plis rien. Promit ! »
Y a des regard vagabonds emplis de gamineries qui fusent. Et celui de Carver, c'est le même que celui d'un chasseur de sorcière en pleine inquisition.
Les regards cessent. Enfin !
« .. Et... ACTION ! »
La scène se déroule bien, aller, encore un petit effort et...
« Quoi encore Ca... hihihi... Putain, t'es trop con mec ! Haha ! »
Misha viens de passer la pointe de sa langue sur tout le contour de sa bouche. Là, comme ça, d'un coup, avec son haussement de sourcil faussement aguicheur.
« crr sh sh sh sh... Oh, merde... Misha ! Tu m'aguiches là, c'est pas vrai ! Haha !
– Ouai, je t'aguiche ! »
Misha a cette bouille et ce grand sourire tellement fier de lui, sous le regard blasé de Carver qui effectue le plus magistral des facepalms. Et Jensen, il est plié en deux, de rire. Sa respiration s'envole. Fait des rond dans les nuages lorsque la main que Misha se pose entre ses omoplates.
« Tu t'en remets ? Haha... »
Les rires ça tord les tripes, et des larmes perlent au coin des yeux rieurs de Misha.
« Non, je ne m'en remet pas. »
La voix rauque arrête le temps comme les glaces de l'antarctique. Mais ça fait des glouglou tout chaud dans l'estomac. Des petites fourmis au bout des doigts. La main de Collins se retire sans envie. Laissant une marque de tissus de froissé.
Leurs yeux se mêlent. Se fondent. Sirop de mente à l'eau. Et là ils savent, qu'un rôle ce n'est pas qu'un jeu.
Puis Jensen éclate de rire en voyant la surprise sur le visage de son ami.
« Misha, Jensen... En place, on n'a pas que ça à faire ! »
Carver agite ses mains et coordonne les maquilleuse pour refaire le ravalement de face de ses deux acteurs. Un peu plus loin, Jared s'est trouvé un sachet de pop-corn qu'il dévore, les yeux rivés sur ses deux amis et un sourire impatient à la commissure de ses lèvres.
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« Et c'est dans la boite ! C'est pas trop tôt. Aller, on remballe. Scène suivante : la scène du bar avec Sam et Charlie. Jared, Felicia... Où est Félicia ? Trouvez moi Félicia !
– Je suis là, je suis là, désolée. »
Jared regarda l'équipe s'activer pour le changement de scène, enlaça un Jensen prit au dépourvu et fit un bourrade dans le dos de Collins, qu'il manqua de faire tomber sur... Sur personne. Ackles avait déjà prit la direction de la sortie.
« Hey, attend moi !
– Tu traînes, Misha, tu traînes, comme toujours ! Héhé...
– C'est toi qui est toujours si pressé. Moi je profite des choses, tu vois ? Il faut profiter des choses. Écoute le vieux sage. N'écoute que moi, dit la chanson, okay ? Les vieux, c'est la voix de la sagesse, tu ne t... »
Bam, les dos contre contre une des caravanes désertes...
Hhhhh... que fait leur respiration qui se mêlent en un même air.
Bleu contre vert. Les mains, larges, de Jensen se posent sur ses épaules, les retiennent ferme contre la taule blanche. Son haleine sent les pastilles à la mente. À cette distance, Misha pouvait compter sans peine chaque rides au coin de ses paupières. À chacune son histoire, à chacune sa marque. La leur, commençait ses esquisses soucieuses entre ses sourcils si...
« Jensen, tu t'épiles ?
– Quoi ?
– Fais pas genre. Tu t'épile les sourcils ! Haha ! Toi ? Môsieur Ackles s'épile les sourcils !
– Quoi ? Mais non ! C'est pas moi ! C'est les maquilleuses ! C'est pour Dean, tu vois ! »
Il s'écarte, loin, si loin de Misha dans ce couloir étroit qu'il heurte la taule d'une autre caravane.
« Mais oui, c'est ça. Dean s'épile les sourcil, c'est connue. Je te crois. Bien sûr, que je te crois. Dean s'épile. Tu le sais mieux que moi... Que tu t'épiles pour moi.
– QUOI ?!
– Hahaha ! Tu verrais ta tête !
– T'es vraiment trop con... Tsss... »
Leur regard s'accrochent, leurs lèvres s'étirent en sourire complice et leur cœur sautille dans un rire léger. Puis Misha détourne ses yeux et pince ses lèvres pour les empêcher de sourire plus bêtement encore. Pour empêcher ses joues que l'irradier, un peu trop fort. Ses épaules s'alourdissent, un bras posé par dessus, dont la main tombe de l'autre côté de son cou.
« Bon ! Au lieu de dire des connerie, viens boire une bière, pour changer.
– Ouai, pourquoi pas, ça fera du bien, une bonne bière. »
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Les caravanes étaient spacieuses, mais toujours trop petite. Et peut-importe si Jensen avait l'une des plus grandes. Elle était trop petite. Misha aurait eut l'impression d'être collé à lui, même si tout l'espace de l'habitacle les séparait... Alors quelle importance si son souffle caressait la nuque de son ami lorsqu'il glissa derrière lui en cherchant des yeux quelque chose à attraper. Mais où étaient dont les verres hein ? Ah oui, juste là. Dans le placard au dessus de la tête de Jensen. Ce n'était pas sa faute, à Misha, si les verres étaient là.
Et leur nez qui se frôlent, et leur tirent un petit rire, c'est la cabine qui est trop petite. Et s'ils ne s'écartent pas tout de-suite ? C'est la faute des mur qui s'approchent et réduisent l'espace à vivre. Il ne faut surtout pas bouger, ça risquerait de les énerver, ces mur de taule et de plastique. Il faut juste attendre, comme ça, à se regarder, bleu contre vert, en attendant que l'espace s'agrandisse. Que les mur l'éloignent...
« T'as les verres ? »
Les bouteilles tintent entre les doigts d'une main de Jensen. La mente fraîche s'échappe une nouvelles fois de ses lèvres, et se dit que c'était bien de voyager. De voyager jusqu'aux lèvres aux origines slaves de Dmitri...
« Ah... Ouai, j'ai les verres. Ils sont là, tu vois ? »
Il les agites en l'air, les faisait tinter dans une main, pour attirer l'attention. Genre, tu as vue comme ils sont beau ces verres, un peu ? Mais non, ils sont pas beau les verres. Ils s'en foutent. Il les poses, et ça tinte contre le bois de l'étagère.
« Ouai... Je vois. »
Jensen pose les bières. Les bouteilles tintent... Et dans le silence chirurgicale qui installe, ils peuvent entendre l'effervescence qui s'échappe des bières. Ça fait shhht contre leurs oreilles. Lorsque le masque tombe, qu'il n'est plus seulement Misha, qu'il redevient Dmitri... Qu'il humecte ses lèvres pour se donner contenance. Si ses lèvres se sont approchées de celles de Jen', c'est uniquement pour les verres. Mais Jen' n'a pas bougé pour le laisser finir son geste. Dmitri s'est stoppé dans son élan. Il allait reculer. Juré, il allait reculer...
Lorsque la main de son ami se pose sur sa nuque et le force à rester en place. Lorsque leur nez se touche et que la mente gravite entre leur bouche, à demie ouverte. Promit, il allait s'écarter, se dérober, à la seconde même où ses lèvres rencontrèrent sur celles de Jensen. Où leur chaleur brûla agréablement les siennes...
Et les bière ? Rah, merde pour les bières. Ses doigts sont déjà agrippés à la nuque de son ami, et son ami a glissé les siennes sur ses côtes et se délecte de sa peau. Rien à foutre des bières, que leur CO2 s'évapore, ça n'a aucune importance. C'est nocif le CO2, c'est du carbone. Lui, ce qu'il lui faut, c'est l'oxygène. Celui qu'il récolte sur le bout de la langue de Jen.
Celui qu'il goûte, qu'il absorbe et qui le fait se sentir renaître.
