House MD

Bonjour à tous voici my first story, j'espère qu'elle vous plaira et n'hésitez pas à poster des reviews, ça fait toujours plaisir, je suis ouverte à toutes les critiques.

Les personnages de House MD appartiennent à la Fox. Je ne possède donc aucun droit sur cette magnifique série, malheureusement.

Bonne lecture!

1er chapitre : réveil matinal

08h58, le réveil sonna. House se réveilla murmurant quelques injures. Il déposa sa main d'un geste lourd et las sur l'instrument de torture. La sonnerie se tut, il esquissa un léger sourire. Le diagnosticien s'assit sur le bord de son lit, essayant de se remémorer la journée précédente : Numéro 13 l'a traité ou plutôt définit de con immature, il s'est encore disputé avec Cuddy et son patient a frôlé la mort d'une crise cardiaque lorsqu'il a tenté de lui ouvrir le crâne. Enfin bref la routine quoi.

House fixait les murs blancs de sa chambre, il songeait à ce qu'il pourrait faire s'il n'allait pas travailler aujourd'hui. Mais il fut vite ramené à la réalité lorsque la douleur à sa jambe droite le lança une nouvelle fois. Il prit le cachet de vicodin trônant sur la table de nuit, il avala trois comprimés d'un coup. Il massait sa jambe à demi valide, attendant que la douleur s'estompe.

L'infirme se décida à se lever, il prit sa canne posée soigneusement contre la table de nuit. Il marcha lentement jusqu'à la salle de bain. Il fit face au miroir, il n'affichait aucune expression sur son visage livide, seul ses yeux bleus azurs illuminaient et reflétaient sa douleur sur son visage terne. Il tenta d'arborer un sourire pour paraître joyeux, mais rien ne vint : ce sourire était sans âme. Il grimaça, c'était toujours le même disque matinal qui se répétait et lorsqu'il se regardait dans la glace, c'était toujours cette expression sans vie que montrait son miroir. Il serra ses poings et frappa sur les rebords du lavabo : Pourquoi n'était-il pas heureux, pourquoi n'arrivait-il pas à sourire au moins une fois. Lui, le diagnosticien le plus réputé de l'Amérique, celui qui arrivait à résoudre toutes les énigmes, celui qui trouvait la cause de tous les problèmes, n'arrivait pas à résoudre les siens.

Il leva la tête et se contempla dans le miroir. Il affichait une expression de colère, de haine, et de tristesse, que des expressions péjoratives, c'est tout ce qu'il savait exprimer de toute façon. Il ne pouvait plus supporter son reflet dans la glace. Il resserra les poings une nouvelle fois et donna un énorme coup de poing à l'objet qui faisait portrait de ses souffrances. Le miroir se brisa en un nombre incalculable de morceaux.

House massait sa main ensanglantée et retira les quelques bouts de verres accrochés à sa peau. Il ouvrit le robinet d'eau froide et passa sa main rouge sous le filet d'eau. Le sang ne cessait de couler. Au bout d'une dizaine de minutes, il retira sa main du lavabo. La main droite du diagnosticien était recouverte de petites plaies. Il soupira de douleur et avança jusqu'à l'armoire à pharmacie, évitant au passage les débris de verre jonchant sur le sol. Il prit de l'hexomedine et s'en mit sur la main à l'aide d'un coton pour désinfecter les plaies. Il enroula un bandage autour de sa main et ses doigts fins de pianiste. Il avala un comprimé pour oublier la douleur à sa main momifiée, et s'assit sur le carrelage froid. Il se recroquevilla dans un coin de la pièce, contemplant les débris de verre qui continuaient à le refléter. Il serra les dents et fronça les sourcils : Après tout il n'était qu'un con, il s'était fait mal pour rien.

Le médecin ferma les yeux, pensant à Wilson, Cuddy et son équipe : c'était grâce à eux qu'il continuait à supporter la douleur, c'était grâce à eux qu'il n'avait pas sombré dans la dépression, ils avaient réussis à supporter son caractère de chien, son manque d'humanité, son cynisme, les problèmes qui leurs avaient créés, son attitude parfois puérile. Et malgré tout ça ils étaient restés à ses côtés lorsqu'il était seul et malheureux. C'était pour lui sa deuxième « famille » : Maman Cuddy, papa Wilson, cousin Foreman, tante Numéro 13, sœur Cameron, beau frère Chase et Taub bah c'était Taub. House souriait vraiment pour la première fois depuis bien longtemps. On pouvait y voir une trace de bonheur dans ses yeux remplis de tristesse. Il se décida à quitter cette pièce où régnait une froide atmosphère. Il se releva plein d'espoir et marcha jusqu'à la cuisine où il se prépara un café.

Au grand dam pour lui, sa cafetière datait de l'époque des « croisades » elle filtrait le café aussi lentement qu'une file d'attente avançant à Disneyland. Le médecin maugréa quelques injures et partit s'affaler sur le divan devant son écran plasma noir, le temps que sa tasse se remplisse de caféine. Il soupira, il n'y avait rien qui puisse le divertir, que des émissions pour adolescents complexés par leur physique, des musiques repassant en boucle, il était lassé des rediffusions de General Hospital, des téléfilms à l'eau de rose aussi ennuyant qu'une heure de consultation, même ses patients faisaient preuve de plus d'originalité. Il zappa sur une chaîne d'information expliquant qu'un schizophrène s'était échappé de l'asile St Marc depuis plus d'un mois et que les autorités étaient toujours à sa recherche.

House émit un sourire narquois : il pensait qu'une fois le pauvre malade en vadrouille serait retrouvé, il serait sujet de tous les médias et émissions aussi stupide les unes que les autres. D'ailleurs, il aurait regardait une de ses émissions pour se complaire de l'idiotie des hommes. Pour House l'être humain était aussi pathétique que fascinant, lui-même en était un, mais il ne se mettait pas dans le même lot. Lui aussi était pathétique et con mais il était différent des autres, il avait ce quelque chose qui le mettait à part.

Le médecin sortit de ses pensées philosophiques lorsqu'il remarqua l'heure affichée dans un coin en bas à droite du téléviseur. Il était 10h04, il n'en croyait pas ses yeux déjà plus d'une heure venait de s'écouler depuis son réveil. Il était toujours vêtu de son pyjama. Il fit un bond du canapé et partit se préparer en quatrième vitesse. En temps normal il s'enficherait s'il était en retard mais il avait complètement oublié son pari avec Cuddy : il devait arriver à l'hôpital à 10 heures pile en échange d'une semaine de congé payé. Dans le cas contraire il devrait faire des heures de consultation jusqu'à 21h00 pendant une semaine. Il devait absolument trouver une excuse en bêton pour expliquer son retard à la doyenne de Princeton et ne pas se retrouver en consultation ce soir et les jours à venir.

Il jeta un regard furtif à sa montre qui indiquait 10h12, il était sur le pallier de la porte lorsqu'il se rendit compte que sa cafetière était toujours en marche. Il fit demi tour jusqu'à la cuisine et débrancha sa cafetière. Sa tasse était à moitié remplie, de plus le café était froid. Il grimaça, tant pis il quitta son appartement le ventre vide.

Fin : To be continued ...