Bonjour à tous,
C'est la première fanfiction qu je publie donc je demandrais à ceux qui prendront un peu de temps pour me lire, d'être indulgent. Pour les fautes, je ne suis pas une pro d'orthographe donc s'il y en a qui sont trop choquantes, dites-le moi. Biensur j'accepte toutes les critiques, qu'elles soient mauvaises ou bonnes.

Spoiliers: I - II - III - IV - V ( je pense, puisqe que cette fic est un UA)

Disclaimer: Biensur tous les personnages sont à J.K Rowling...seule l'intrigue m'appartient.

Note: Cette fic est un UA (Univers Alternatif) c'est à dire qu'on oublie tous les tomes, toute l'histoire se passe dans une autre ambiance, etc...Vous verrez bien!
Je ne suis pas vraiment satisfaite en général de mes chapitres...à vous de juger! ;-)

Chapitre1 :

Un brouillard épais. L'obscurité tout autour de moi. Mon corps que je ne sens plus. Seulement des bruits qui me parviennent mais me semblent pourtant loins. Des odeurs plus ou moins familières. Et toujours ce puit obscur au fond duquel une luminosité, si petite soit-elle, m'apparait.

Je ne sais depuis combien de temps je suis là, je ne sais pourquoi mon corps est immobile, pourquoi bouger un orteil m'est impossible tellement ce poid, cet étau reste, et s'installe un peu plus dès que je me sens le courage de le combattre.

A présent, j'arrive à savoir à qui appartient telle odeur, telle voix. Mais pourtant, il m'est impossible à mettre un visage sur ces personnes. Ce matin, Mère est revenue, biensur elle ne pouvait pas rester longtemps, ayant une quelconque conférence à organiser pour Père. Elle m'a embrasser sur la joue, du moins c'est ce que j'ai cru ressentir car son parfum, celui qu'elle met depuis des années, celui qui sent tellement fort qu'étant petit je m'éloignais d'elle dès qu'elle essayait de me toucher, celui qu'elle met toujours espérant que mon père lui accorde un regard, son parfum m'est apparut, toujours aussi agressant. Elle a commencé à parler, de son amie Karen qui a perdu son mari, de Père débordé de travail tellement qu'il ne rentrait que très tard dans la nuit. Débordé de travail, pensais-je. Débordé de répondre aux avances de toutes les minettes qui lui tournent autour. Débordé de travail, mon cul ! Mère a continué de bavasser ainsi pendant un moment qui me parut long...très long. Je fus enfin libéré par cette infirmière avec une voix enjouée et qui rit toujours. Elle venu dire à ma mère de partir car le médicomage arrivait pour les résultats des examens. A nouveau, le parfum près de mon nez et peu à peu les effluves s'évaporent.

- Bonjour, je suis le médicomage Cullen, vous avez eu un accident de balais. Vous êtes à Sainte Mangouste depuis un mois. Nous nous occupons de vous. Ne vous inquiétez pas, Drago.

Je sens les voix s'éteindre tout doucement. Encore une fois, le puit m'aspire dans les ténèbres. Je tente de lutter mais il m'est trop difficile de remonter à la surface.

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- Tu sais très bien que je n'ai pas une minute pour moi en ce moment, Chérie !

- Tu peux quand même en avoir une pour ton fils ! C'était à ton tour de venir cette semaine, et hier il n'a reçu aucune visite ! Tu as peut-être beaucoup de travail mais figure-toi que moi aussi ! Et pourtant, je prends le temps de passer voir mon fils !

Mes parents se disputent ainsi de puis quelques minutes. Depuis que le brouillard a diminué. J'en ai marre de leurs cris, même quand je suis un légume, ils ne peuvent pas s'en empêcher ? Je suppose qu'ils ont assez de soucis pour ne pas en plus s'occuper de leur fils. Pour ces voix-là, je ne me réveillerais pas, de toute façon mes paupières sont trop lourdes. J'entends la grosse voix de Père lui répondre que ce n'est pas elle qui est Ministre de la Magie. Encore heureux...Sinon, à cet instant toutes les femmes de Grande-Bretagne aurait proclamer l'anarchie.
Enfin, ils s'ent vont, me laissant seul.

Aujourd'hui, j'ai entendu une nouvelle voix. Une belle voix, douce et chaude. Une belle voix de jeune femme. Elle transportait avec elle des effluves d'un parfum, une fleur dont je ne me souviens pas le nom. Quand elle est arrivée, j'ai entendu un pas légérement hésitant. Puis j'ai senti que quelqu'un touchait mon bras. J'ai beaucoup aimé ce contact avec sa main fraîche.

- Bonjour, Drago. Je m'appelle Jenny. Je suis rééducatrice. Nous allons faire un petit bout de chemin ensemble.

J'ai senti l'obscurité me recouvrir. La panique s'est enpparée de moi. Non ! je ne voulais pas quitter la jeune femme! Les ténèbres n'en n'ont pas décider ainsi. Le gouffre s'est refermé sur moi, empêchant toute communication avec le monde extérieur.

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Cela fait deux mois qu'il est ainsi. Allongé sur son lit blanc, on le confondrait presque avec ses draps tellement sa peau est pâle. Deux mois que les médicomages les plus réputés s'acharnent à le réveiller. Mais rien n'y fait, le jeune homme ne se réveille pas. L'infirmière le regarde avec tristesse. Elle pense à son fils. Il est âgé d'à peine dix-sept ans et veut déjà conquérir le monde. Elle pense à son fils, et regarde ce beau jeune homme dans cette pièce sans vie. Elle regarde ce beau jeune homme, et pleure pour son fils. Elle meure de peur, chaque jour elle tremble pour lui et voir un être si jeune sur le point de perdre la vie la désole. Et pourtant c'est son quotidien. Mais elle doit faire bonne figure face aux patients, elle doit paraître joyeuse. Mais tout cela devient trop compliqué. Son Jacques lui manque. Cela fait maintenant huit ans qu'il est parti et chaque jour son absence se fait ressentir. Mais elle doit faire bonne figure. Elle doit au moins faire bonne figure pour ce beau jeune homme.

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- Bonjour, Drago.

C'est elle.

- Les médicomages disent que votre état s'améliorent. C'est un signe très encourageant pour la suite. Je suis très contente, il y a bon espoir pour que vous reveniez parmis nous.

J'entends un petit bruit, comme un objet tombant sur le sol. Je sens les cheveux de Jenny toucher mon bras. Ils sont doux et lisses. Je les imagines bruns, ils lui arrivent aux épaules, ils sentent bons. Cela me rappelle ma Tante Bella. J'adorais glisser mes doigts dans ses cheveux quand jallais chez elle et Tonton Rodolphus pendant les vacances. Elle me lisait une histoire le soir pour m'endormir. Je faisais semblant de sombrer dans le sommeil, attendais qu'elle sorte sur la pointe des pieds de la chambre et prenais ma lampe de poche. Je lisais tout le reste de la nuit jusqu'a ce que je tombe de fatigue. J'en souris encore.

- Drago, vous m'avez souris! C'est magnifique!

La jeune femme croit que j'ai souris pour elle ? Je ne me remémorais que des souvenirs mais si elle pense que mon sourire était pour elle, tant mieux. J'ai envie de lui faire plaisir et elle a l'air ravie.

- Vos amis ont laissé une lettre pour vous. Je vais vous la lire.
" Salut Dragou chou,

Ici, c'est plus pareil sans toi, le club s'ennuie de son meilleur joueur, après moi bien sur ! On espère que tu vas revenir bientôt parce qu'on a déjà d'autres plans pour écrabouiller l'autre équipe, mais pour ça il faut que tu te remette !

Tu sais la jolie brune qui n'avait pas arrêter de te draguer le soir où on était aller à l'anniversaire de chez-plus-qui, ben elle arrête de nous demander des nouvelles de toi. Hé mon gars, elle est accro !

Je passe bientôt te voir avec Théo.
Harry."

- Vos amis sont venus vous voir ce matin, ajouta-t-elle. Je ne sais pas si vous les avez entendus.

Non. Non, je ne les ai pas entendus et je le regrette. J'aurais aimer entendre Harry raconter sa dernière pirouette pour attraper le vif et Théo raconter sa dernière conquète avec une petite blonde sulfureuse, entendre leur rire et leurs boutades. J'aimerais me réveiller au moins pour eux et pour Jenny...elle semble si heureuse quand je remue un doigt ou quand j'esquisse un sourire.

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L'infirmière pénétra dans la chambre. Oui, la rééducatrice est là. La jeune femme est charmante et elle reste très présente pour Draco. Elle s'acharne a son rétablissment, elle lui parle, lui lit les journaux, les lettres de ses amis. Mary aimerait voir le jeune homme à nouveau debout. Elle garde espoir, les médicomages disent que son état est très engageant pour la suite. Les signes qu'il montre donnent de l'espoir à tout le monde. Mary voit les coupures sur son visage. Elle voit ses paupières closes. L'infirmière voudrait voir ses yeux ouverts, voir leur couleur, les voir la regarder. Car cela voudrait dire que le calvaire de ce garçon pour garder la vie serait enfin finit.

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Jenny observait Draco. Elle se sentait triste de le voir ainsi. Elle s'était jurée de se battre pour qu'il marche à nouveau, elle s'était jurée de tout faire pour qu'il reprenne une vie normale. Le corps du jeune homme était parcouru de diverses blessures, ématomes, coupures ou des entailles plus profondes. Des côtes cassées, la hanche brisée. Et pleins d'ématomes dans son cerveau, impossible de dire s'il retrouvera ses fonctions motrices tant qu'il ne se réveillerait pas. Cela lui faisait de la peine de constater que les médicomages avaient été obliger d'utiliser des moyens moldus pour assurer sa vie. De longs fils parcouraient sa peau et divers tubes rentraient dans sa peau, elle n'était pas contre la médecine moldue mais elle avait pensé que les médicomages auraient été en mesure de le soigner avec leurs propres moyens, des fois beaucoup plus efficace. Jenny connaissait le dossier retracant l'accident par coeur complété par les témoignages de ses parents et des infirmirères.

Draco sortait d'un bar où il fêtait leur victoire avec ses amis. Il avait un peu bu et il zigzaguait tranquilement sur son balais s'efforcant de ne pas glisser. Il n'avait pas vu le voiture volante arriver. C'était une toute nouvelle pratique, les voitures volantes. Une invention d'un certain Arthur Weasley. Très peu de personne en possédait car elles coùtaient extrêment cheres. Draco ne l'avait pas entendue. Le conducteur de la voiture non plus n'avait pas vu ce jeune homme ivre sur son petit balais minable. Elle volait à toute vitesse. La voiture a percuté Draco de plein fouet. Ce dernier a été ejecté du balais et a fait une chute de 15 mètres. Heuresement le conducteur s'est empressé de jeter un sort pour ralentir la chute de Draco. Il s'est écrasé au sol et depuis il est dans ce coma dans cette chambre blanche remplie de fleurs.

Le conducteur a été examiné, il n'était même pas saoul. Son père est un homme puissant et il n'a eu qu'une amende de 4000 gallions à payer. Cela fait enrager Jenny, on ne paye pas la vie d'un homme. Elle sait que les parents de celui-ci n'ont pas l'air particulièrment angoissés à la pensée de leur fils en danger de mort mais on ne remplace pas un enfant contre 4000 gallions. Jenny reste à l'écart du lit sans faire transparaitre sa présence. Elle reste un long moment ainsi, une larme coulant lentement le long de sa joue. Elle le regarde.