Bonjour tout le monde …
Je suis peut-être un peu juste, ou même en retard, mais je ne pouvais laisser passer Noël sans vous laisser une petite fic… Il y aura un nouveau chapitre à tous les jours, ou presque. Je mets mes autres fics de côté pour la période des vacances. Je suis extrêmement occupée cette année et je m'en excuse. Cette année, mon rendement académique décide en partie de mon avenir, alors…
Je ne ferai pas relire ma fic, pour un besoin d'arriver dans les temps… Alors Julie, considère que c'est aussi une partie de ton cadeau de Noël.. ^^
Bonne lecture à tous ! N'hésitez pas à reviewer pour me donner vos commentaires. :)
Ha… J'oubliais… Joyeux Noël !
Un Conte De Noël… Version GSR
Grissom passa un bras autour du corps encore tremblant de Sara. Cette dernière ferma les yeux, soupirant d'aise.
Les deux experts venaient tout juste de faire l'amour avec une passion enflammée. La nuit avait été difficile. Le shérif avait été sur leurs dos, voulant que tout soit fait quatre fois plus vite; les experts avaient survécu grâce aux tasses de café qu'ils engouffraient une après l'autre. En plus, tout avait été horrible. Il s'agissait des meurtres d'une famille entière; père, mère, les deux enfants… Ciel ! Même le chien y avait passé…
Ç'avait été un bain de sang et le tueur s'était amusé à tracer des messages avec le liquide écarlate partout dans la maison. Malgré tout, il avait pris d'énormes précautions; il avait enfilé un de ses costumes blancs et imperméables qu'on peut utiliser lorsqu'on peinture sa mur pour ne pas se salir. Il avait mis plusieurs paires de gants, enfilé des chaussons en tissus… Malheureusement, il n'avait pas été infaillible. La seule chose à laquelle il n'avait pas pensé c'est que la pluie avait transformé la terre en boue. Les experts avaient relevés les traces de pneu et avaient pu identifier quels pneus le tueur avait sur sa voiture.
Comme il s'agissait d'un modèle très rare, les experts avaient obtenus une petite liste de tous ceux qui les possédaient dans Las Vegas. Avec une caméra de surveillance posée à l'angle d'une rue non loin de la maison des victimes, ils avaient aperçu une voiture ayant ces pneus. C'était le seul qui avait été vu dans le coin la nuit des meurtres. Le conducteur, un homme de trente ans environ, fut amené pour un interrogatoire. Lorsqu'on mis les seuls faits contre lui, il céda et avoua tout.
« J-j'ai… été pris d'une sorte … Je ne peux pas expliquer… Mais soudainement, j'ai eu besoin de tuer quelqu'un… de détruire quelque chose… J'avais cette haine, là. » fit-il en posant une main sur son cœur. « C'est la première maison que j'ai vu. Et je suis entré… Je les ai tué un après l'autre sans même avoir conscience de ce que je faisais. La seule chose que je sais, c'est que je me suis senti libre, après… » Il parlait avec une sorte de détachement inquiétante.
En rentrant du travail, Grissom et Sara avaient tous les deux sentis le besoin d'avoir l'autre proche, d'être serré contre lui, afin de s'assurer qu'il n'y avait pas que le mal qui pouvait régner en ce monde… Qu'il y avait autre chose… Quelque chose d'encore plus puissant que la tristesse et la douleur. Ils avaient tous les deux eu besoin de se libérer du poids de cette enquête, d'oublier la haine dont cet homme avait fait preuve.
Et les voilà maintenant, trempés de sueur, mais heureux d'être ensemble et de pouvoir sentir l'autre proche. Les couvertures étaient emmêlées autour d'eux, comme des cordes les retenant au milieu de leur grand lit. Les deux experts étaient couchés sur leur flanc droit et Grissom appuya son torse nu contre le dos en sueur de Sara. Ils avaient besoin de maintenir ce contact, d'être là pour l'autre.
Ils restèrent dans le silence pendant plusieurs minutes et Sara était bien sur le point de s'endormir, quand Grissom parla dans le creux de son oreille.
« Noël est dans une semaine. » murmura l'entomologiste. Il déposa ensuite un baiser dans le cou de Sara. Comme la brunette ne répondait pas, il continua. « Notre premier Noël ensemble, chérie… As-tu des plans ? »
Entre ses bras, il sentit Sara se raidir, comme s'il avait touché un point sensible.
« Je ne… Je ne fête pas Noël. »
Gil, qui allait déposer un autre baiser – cette fois-ci sur l'épaule de Sara – arrêta son geste. Peut-être avait-il mal entendu ce qu'elle venait de dire…
« Tu ne fêtes pas Noël ? » répéta-t-il avec une certaine incrédulité.
Sara confirma ce que Grissom avait cru entendre. « Comment peux-tu ne pas fêter Noël, Sara… ? C'est une des plus belles célébrations familia-» Il s'arrêta en comprenant ce qu'il allait dire.
Noël était effectivement une célébration familiale, un moment passé avec les gens qu'on aimait. On prenait le temps d'être ensemble, on achetait des cadeaux, espérant faire plaisir à nos amis et à notre famille. Mais Sara n'avait pas connu de Noël mémorables, de magnifiques moments passés en famille, à célébrer, à s'amuser, à chanter, à danser…
Contrairement à lui, qui conservait de beaux souvenirs des soirées passées à festoyer.
Bien que Grissom n'ait pas parlé d'un ton fâché, Sara sentit un léger reproche. Elle ne dit rien lorsqu'elle sentit Gil se redresser et enfouit plutôt son visage dans son oreiller. Non, elle ne fêtait pas Noël, car elle ne savait pas comment fêter. Elle n'avait pas envie d'en parler… Elle voulait simplement que Gil se recouche, qu'il l'entoure de nouveau de ses bras protecteurs, comme s'ils formaient une bulle de protection autour d'elle qui repoussait même les cauchemars les plus horribles.
« Ho… mon cœur… Je ne voulais pas… » murmura Grissom, en voyant la façon dont Sara semblait s'être refermée. Il se glissa de nouveau sous les couvertures à ses côtés et la serrer contre lui de nouveau. Il sentait presque Sara sangloter contre lui.
La jeune femme se tourna dans ses bras pour lui faire face. « Je n'ai jamais fêté Noël, Gil… Je ne sais pas comment… »
Le cœur de Grissom se brisa lorsqu'il vit les larmes sur son visage.
« Chut… Je suis là… » dit-il, alors qu'elle enfouissait son visage dans le creux de son cou. « Ne t'inquiètes pas mon amour… On va fêter Noel ensemble… Et ce sera le plus beau de ta vie… »
Griss répéta ces paroles jusqu'à ce que Sara se soit endormie profondément contre lui. Il ne pouvait détacher ses yeux du visage désormais paisible de sa jeune amante. Pour elle, il décrocherait la lune et affronterait les pires dangers. Pour elle… Il se demandait parfois jusqu'où il irait pour elle, tellement il l'aimait sans commune mesure.
Et alors qu'il se laissait lui aussi attirer dans les méandres d'un sommeil bien mérité, il se jura qu'il lui ferait vivre le plus des Noël…
