Titre : Theater of evil
Genres : Fic à chapitre, Romance, drame, tragedy
Personnages : Alfred (USA), Mattiew (Canada), Francis (France), Arthur (Angleterre), Gilbert (Prusse); Antonio (Espagne); et peut être Mathias (Danemark)
Pairing : Et bien... USUK à sens unique, FrUK, un tout petit SpainFrance (mais faut vraiment chercher loin), et un Canada/Prusse si j'arrive à le caser
Rating : T
Résumé : Histoire purement inspiré des chansons du Theater of evil des Vocaloid (que je conseil vivement à tous ceux qui ne connaissent pas)
Auteur : It's me
Theater of evil - Daughter of evil
Il s'ennuyait. Profondément d'ailleurs. Non pas qu'il n'est rien à faire, au contraire, mais ce qu'il devait faire ne l'intéressait pas, et l'ennuierait sans doute encore plus. Il soupira.
Oui, assis devant son bureau, dans un fauteuil luxueux, le visage tourné vers la fenêtre et la tête contre sa main, Alfred F. Jones s'ennuyait fermement. Il était souverain absolu d'un immense royaume où tout lui appartenait, et malgré tout cela, il n'avait rien à faire si ce n'était de la paperasse qui ne lui apporterait aucune distraction. Il eut soudain une idée brillante, selon lui, et, se levant de sa chaise, il appela son fidèle serviteur.
-"Mattiew! MATTIEW!"
La porte de son bureau s'ouvrit doucement et un jeune homme entra timidement, un jeune homme au visage en tout point semblable à celui du souverain.
-"Oui sir?"
-"Mattiew! Va préparer Joséphine immédiatement! Je vais me promener!"
-"D'accord."
-"Et quand je serais rentré, je veux que le gouter soit prés!"
-"Bien."
Alfred passa devant le servant sans un regard ni un mot de plus pour aller se préparer pour sa promenade. En chemin, il traversa la salle du trône, sa salle et son trône. Il fut alors quelque peu surpris d'y voir deux gardes et un... Paysan en pleine dispute semblait-il. Il se dirigea alors vers eux, souhaitant connaitre la raison de leur présence en ces lieux.
-"Gardes! Que se passe-t-il?"
-"Sir!"
Les deux gardes s'agenouillèrent tandis que le troisième homme était déjà à terre. Puis, ils montrèrent ce dernier.
-"Cet homme a refusé de payer l'impôt que vous avez instauré il y a quelques jours."
-"Ah?"
Alfred regarda un instant l'homme agenouillé en face de lui. Un fin sourire se dessin sur ses lèvres.
-"Et bien dans ce cas jetez-le en prison!"
Et devant le regard effaré du paysan, il ne put s'empêcher d'ajouter.
-"Et n'oubliez pas de lui prendre tout ce qu'il possède!"
Il regarda l'homme se faire emmener par les deux gardes, criant, avant de retourner à son intention première, sa promenade. Il descendit donc dans la cours, après s'être changé, et y retrouva Mattiew en compagnie de Joséphine, sa chère jument. Il la monta finalement et partit, remarquant à peine l'autre blond. Lorsqu'il revient, quelques heures plus tard, il fut accueillit par ce dernier qui, après avoir confié sa jument à un écuyer, le conduisit dans le jardin, là où le gouter avait été installé.
-"Mmh... Des tartelettes aujourd'hui hein...? Fais-moi de la brioche la prochaine fois d'accord?"
-"Oui sir."
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Il s'impatientait. De plus en plus. Cette impatience l'empêchait de faire autre chose que tourner en rond devant son trône. Alfred attendait impatiemment. Il attendait une lettre, plus précisément, une réponse à l'une de ses propres lettres. La réponse à sa demande en mariage. Oui, il était amoureux. Amoureux du prince qui régnait sur un pays de l'autre côté de la mer.
Il vit soudain Mattiew entrer dans la salle, une lettre dans la main, sa lettre, sa réponse. Il la lui arracha presque des mains, empêchant son serviteur de dire le moindre mot, et l'ouvrit pour la lire. Au fur et à mesure de sa lecture, son visage se décomposaient, allant de la joie à la colère en passant par le désespoir et l'incompréhension. Lorsqu'il eut finit, il la déchira d'un geste rageur sous les yeux perdu et surpris de son servant.
-"Mattiew."
Sa voix tremblait d'une rage à peine contenue.
-"Oui sir?"
-"Va me chercher le capitaine des gardes. Immédiatement!"
-"Oui."
Alfred n'entendit pas la réponse, tout comme il ne vit pas l'autre blond sortir de la salle, tout ce qu'il voyait, ou plutôt revoyait, c'était la réponse. Un refus. Un refus et pourquoi? Pour un amour de rien! Pour un pauvre, un paysan du pays voisin Aras! Ses indignations furent coupées brutalement par une voix.
-"Vous m'avez demandé sir?"
-"En effet."
Un sourire cruel prit place sur ses lèvres tandis qu'il se tournait vers son capitaine, sourire qui s'aggrandit encore en le voyant déglutir sous l'effet de la peur.
-"Mon cher capitaine, j'ai une mission importante à vous confier."
-"Laquelle sir?"
-"Détruire le pays d'Aras!"
Alfred vit son capitaine sursauter et lever la tête vers lui, les yeux remplie d'incompréhension et de crainte. Des yeux qui se baissèrent immédiatement en croisant les siens.
-"Il en sera fait ainsi."
Alfred se détourna une fois la phrase dite. Là non plus, il ne vit pas. Il ne vit pas son capitaine sortir pour réunir ses troupes, il ne vit pas Mattiew qui était entré peu de temps l'arrivée du capitaine, et il ne vit pas les larmes qui coulèrent des yeux de celui-ci à l'entente de son ordre. Non, une fois de plus il ne vit pas.
Quelques jours plus tard, Alfred attendait à nouveau, mais il attendait quelque chose de bien différent, quelque chose qui, cette fois, il le savait, ne le décevrait pas. Une personne toqua à la porte.
-"Entré."
Il vit la porte s'ouvrir sur son serviteur qui entra sans un mot, un plateau dans les mains qu'il déposa devant le souverain.
-"Oh, je vois que tu as pensé à la brioche cette fois Mattiew. C'est bien!"
Mattiew ne répondit pas. Il se contenta de s'incliner et de se poster un peu en retrait. Alfred se mit à dévorer son gouter aussitôt qu'il l'eut. Et tandis qu'il mangeait, il se fichait bien du massacre qui avait lieu en son nom, à des kilomètre de là. Et tandis qu'il voyait le sourire que lui adressait Mattiew, il ignorait tout de la tristesse et de la douleur que ressentait ce dernier.
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Il s'indignait. S'indignait contre eux, ces misérables païens, contre ce peuple qui lui appartenait et qui osait se rebeller contre lui. Alfred, d'une certaine manière, se demandait ce qu'il se passait. Il savait ce qu'il arrivait. Il savait pourquoi cela arrivait. Mais ce qu'il voulait savoir, c'était comment cela pouvait arriver. Il cherchait une réponse, et il se demandait aussi si quelqu'un l'avait. Son capitaine et son armée se battaient à l'extérieur du château contre la rébellion. Son armée avait son capitaine? Mais qu'avait la rébellion? Qui la dirigeait? Car il le savait, il ne pouvait pas il y avoir de rébellion dans son royaume, à moins qu'un fou ou un suicidaire n'en prenne la tête.
-"Sir..."
Alfred sursauta. Ses yeux se posèrent ensuite sur son servant, si semblable à lui physiquement, et le maudit un instant pour son silence et sa nature transparente.
-"Mattiew?"
-"Nous avons l'identité du commanditaire de la rébellion."
-"Qui est?"
-"Un homme en armure rouge. A qui tout fut enlevé."
Alfred haussa dédaigneusement les épaules avant de s'assoir sur son trône.
-"Bah, quelle importance? Ils n'arriveront jamais ici de toute façon."
De nouveau, il ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, aux personnes autour de lui. Mattiew le savait. Et il ne faisait rien d'autre que rester là. Alfred ne regardait pas, n'écoutait pas, ne s'occupait que de son bonheur et de son plaisir, et il se trompait.
Son royaume brûlait dans les flammes, se noyait dans le sang. La rébellion s'était transformée en révolution. Ses partisans se faisaient toujours plus nombreux. Les gardes royaux tombaient lentement, les uns après les autres. La guerre s'éternisait. Le combat se déplaça. Les révolutionnaires entrèrent dans le château. Au bout de presque trois ans de guerre et de meurtre, l'armée pénétra dans la salle du trône, avec à sa tête, cet homme entièrement rouge.
Alfred se trouvait assis sur son trône, face à eux, il leur souriait de toute ses dents, et il était seul, définitivement seul. Mais il se défendrait, il ne laisserait aucun de ces cafards le toucher, oh non, aucun.
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Avait-il peur? Alfred ne le savait pas. Il se sentait, en quelque sorte, comme vide. Il n'était plus dans la salle du trône. Etait-il seulement dans son château? Non. Il était dans une cellule, dans une prison, assis sur un simple banc. Il savait que dans quelques heures, il mourrait, exécuté, la tête tranchée. A 15 heures précisément. En attendant, pieds et points enchainés, il pensait.
A 14 ans, il était devenu roi. Un roi égoïste et tyrannique. Mais il se fichait de ce qu'on pouvait penser de lui, et il ne regrettait aucun de ses gestes et actions. Il avait été heureux, seul cela comptait. Le reste, la mort d'innocents, le quasi-esclavage de son peuple, leur peine, leur douleur, leur désespoir, tout cela n'était rien à ses yeux, et il s'en fichait.
Finalement, le clocher de l'église sonna les 15 heures, annonçant la fin. On vint le chercher et on l'emmena. Il ne se défendit pas. A aucun moment. Pourquoi faire de toute façon? Cela ne servirait strictement à rien. Il avait décidé d'être fier jusqu'à la fin, jusqu'à sa mort, il sera un roi tyrannique et arrogant. Il monta sur l'échaffaut. Pas une seule fois, il ne regarda ces gens autour de lui, pas un regard pour cette populace. Oh oui, fier jusqu'au bout.
Et tandis qu'il était sous la guillotine, tandis que la lame s'apprêtait à prendre sa vie et sa tête, il fit un sourire éclatant à la foule et prononça ses derniers mots.
-"Ah! C'est l'heure du gouter!"
Il parait que ce jour-là, tout le peuple du pays fut d'accord sur une chose.
Ce roi fut définitivement le fils du Diable.
Nan ne me jetez pas des pieds par pitié! Pas de tomates non plus j'ai horreur de ça!
Oui je sais, j'aurai du mettre Ivan pour ce rôle, mais malheureusement pour lui (et pour certain d'entre nous) et heureusement pour les autres pays, il n'a pas de jumeau!
Je ne sais pas quand je posterais la suite mais vu que ce chapitre c'est écrit très vite, je pense que ce sera dans pas très longtemps...
Sauvez un auteur, laissez une reviews! (Sinon je fais gréve XD)
