Petite histoire se passant à la fin de la seconde guerre mondiale en Europe, 1945. Je sais que c'est un thème un peu difficile à aborder mais j'avais cette fic qui me tournait dans la tête, il fallait que je l'écrive ! :) Je poste ce chapitre avec beaucoup d'hésitation et d'apréhension, mais je me lance, on ne sait jamais ! j' espère que le thème ne vous rebutera pas et que vous la lirez jusqu'au bout !

A plus mes petits lecteurs, rendez-vous en bas de cette page !

Je posterais un chapitre par semaine si l'histoire plait.

Oh et je m'excuse en avance pour les fautes d'orthographes, la grammaire n'est pas trop mon fort !

Couple : Destiel !!

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas.

Rated M pour la violence principalement ( WARNING torture dans le chapitre 1 et un peu dans le chapitre 3 ), un peu (je dis bien un peu) pour le sex, et peut-être pour le langage.

Un soupire traverse la salle insalubre, l'ampoule nue dégageant une faible lumière blafarde, projetant les ombres des trois hommes dans la pièce.

-Je m'appelle Castiel Novak. Je suis caporal chef dans le troisième régiment d'infanterie de l'armée Américaine qui a débarqué sur les côtes de Normandie il y a plusieurs mois de cela. J'avais pour ordre d'aller observer ce camp pour trouver ses points faibles et infiltrer mon équipe dans le camp pour libérer les prisonniers.

Ledit Castiel ponctue sa phrase en regardant l'un des Allemands situé en face de lui et chancelle légèrement sur ses jambes, du à sa position inconfortable et à la fatigue de ses interrogatoires. Ses mains sont retenues par des chaînes au dessus de sa tête, poignets éraflés par le fer des menottes à force de s'évanouir et de n'être retenu que par ces bracelets de fer.

Ses côtes apparaissent déjà légèrement malgré ses muscles encore apparent, son torse parsemés d'ecchymoses, de zébrures, un filet de sang coulant d'une de ses blessures jusqu'à l'élastique de son pantalon militaire kaki tachés de sang et de boue. Ses cheveux noir ébouriffé cachent une partie de son front, ses joues mangeaient par une barbe de plusieurs jours, émacié par la faim, et son regard bleu toujours aussi arrogant et sur de lui, solide comme sa foi en sa patrie.

Un bruit d'insatisfaction fuse dans l'air. Celui qui semble être le commandant de ce camp, avec son uniforme rutilant bleu-kaki, ses galons et l'aigle nazi sur sa poitrine en broche, sa casquette rigide penché en avant sur son regard vert et cachant ses cheveux brun, s'avance vers celui qui est son prisonnier. Ses bottes noir luisantes claquent contre le sol de béton lorsqu'il s'avance vers Castiel, les mains dans le dos et tenant ce qui semble être une petite cravache entre ses doigt gantés.

-Je me contrefiche de qui vous êtes Novak. Si cela ne tenait qu'a moi, je vous aurais déjà tué depuis longtemps, depuis que nous vous avons trouvé au lieu d'essayer de vous faire parler. Je vais donc vous reposez la question : où se trouvent les cinq hommes qui vous accompagnaient ?

Castiel sourit d'un air désabusé en secouant la tête de droite à gauche.

-Vous savez très bien que je ne dirais rien. Sûrement pas contre mon équipe. Je préfèrerais crever plutôt que de les dénoncer. Et ça vous le savez, Kommandant.

Le dit Kommandant croise les bras sur son uniforme et penche la tête, comme pour cacher son sourire.

-Oh mais je ne m'attendais pas à ce que vous me révéliez quoi que ce soit aussi vite Korporal Novak. C'est pourquoi je vais vous laissez de nouveaux entre les mains du chefarzt de ce camp, Alastair.

Castiel se crispe imperceptiblement, serrant les dents en entendant le nom du médecin-chef du camp. Enfin, médecin est un grand mots. Expérimentateur serait plus adéquate au vus des expériences effroyables qu'il fait sur les différents « patients » qu'on lui envoi. Au vus de ses « talents », il est souvent appelé pour les interrogatoires. Dean, le kommandantur, pourrait même être désolé pour Novak. Il claque les talonnettes de ses bottes contre le sol et se retourne vers Alastair pour lui donner ses directives avant de retourner vaquer à ses diverses occupations. Il ne reviendra que lorsque Novak aura répondus à sa question.

Dean ne s'était jamais vraiment entendus avec son médecin-chef qu'il trouvait monstrueux, lorsqu'il entendait les hurlements des patients d'Alastair. Mais même lorsque l'on est le Kommandant, on ne décide pas de tout.

Le bruit des bottes du commandant s'éloigne rapidement dans les couloirs sombre, résonnants plusieurs minutes pendant lesquels un sourire ne lâchait pas les lèvres du chefarzt. Il s'approche d'un plateau argenté contenant divers objets et saisit un petit objet métallique, constitué de deux petits trous et d'une sorte de molette sur le dessus. Objet inconnus pour le prisonnier , mais il va apprendre assez tôt à quoi cela sert.

Alastair attrape les mains du prisonnier et coince ses pouces dans les trous servant à cette usage et commence à tourner la petite molette, le diamètre des cercles diminuant rapidement pour broyer ses os. Castiel serre la mâchoires pour s'empêcher de réagir, restant le plus neutre possible, continuant de fixer son bourreau dans les yeux avec un air buter. Le visage d'Alastair est traversé par une grimace de colère et il tourne d'un coup sec la molette, un craquement d'os brisés emplissant la pièce et un filet de sang coulant le long des bras de Castiel qui se mord les lèvres subitement. Alastair ne s'arrête pas pour autant et ramasse un couteau quelconque avec la lame bien aiguisée.

Il l'appuie contre la clavicule gauche de notre caporal et le fait descendre sur les côtes, le couteau s'enfonçant de plus en plus profondément entre les dites côtes, du sang poisseux coulant lentement. Des larmes de douleur perlent au bord de ses beaux yeux bleu qu'il ravale rapidement alors que le bourreau recommence son supplice aux côtes du côté droit. Le regard de Castiel se durcit et se vide de toutes autres expressions, ce qui fait reculer Alastair avec un air boudeur. Il réplique :

- A peine un frissonnement. Tu pourrai hurler un peu au moins ! Mais quand cela arrivera, j'aurai encore plus de plaisir d'y être arrivé mon angelot. Sachant que tu ne dira rien, j'ai tout mon temps pour avancer dans mes recherches. Cela fait longtemps que je n'ai pas eu de patient. Dean ayant quelques réticences à me laisser des cobayes, voyant à chaque fois dans quel état je les laisse.

- Dean ? Castiel lève la tête en entendant le nom du Kommandant et ne pus s'empêcher de relever l'information. Ça ne fait pas vraiment un nom allemand ça.

Alastair acquiesce en continuant de bricoler ses objets avant de répondre.

-Le directeur, Dean Winchester, n'est pas allemand de par son nom. Mais il l'est de par sa mère au moins. Son père était Américain et s'étant rendus compte de la gloire de l'Allemagne, il est venus habiter dans le pays natale de sa femme avec son fils qui a été plongé dans le nazisme. Son père, un haut gradé qui lui a changé de nom pour un de consonance allemande, possède un poste haut placé et a réussit à placer son fils à la tête de ce petit camp de concentration. Le Kommandant n'a jamais changé de nom ni de prénom, les gens sont souvent surpris en l'entendant. Mais bon ! Ne parlons pas d'affaire de famille ! Continuons plutôt notre petit amusement mon cher !

Alastair s'approche de nouveau de Castiel avec une petite lame de rasoir à la main, son sourire mauvais ne lâchant jamais son visage décharné et ses yeux presque totalement noir.

Kommandant : commandant .

Korporal : caporal. Ils regroupent caporal et caporal chef sous le même mots à ce que j'avais vu.

Chefarzt : medecin chef.

Alors qu'en pensez-vous ? Ce chapitre n'est pas l'un des plus passionant, mais lisez la suite, l'histoire vous plaira peut-être ! :)

Je sais, Dean ne parait pas très amical au premier ( et au second ensuite en faite X) ) mais il s'ameliore, je le promet !

Une petite review ? Merki !