Note : prompt écrit pour le défi "sex is not the ennemy" avec comme base cette image là : http:/sexisnottheenemy(point)tumblr(point)com/post/106015176/via-fuckyeahsexytime
Note bis : du fluff post-film
INCOMPLETE
Assise dans leur lit, Raiponce fixait son matériel de peinture que la lune ronde éclairait.
Son père l'avait surprise entrain de décorer les écuries et elle avait tant bien que mal essayé de cacher les pinceaux dans son dos. Il avait regarder les dessins puis sa fille de longues minutes avant de toussoter :
-La peinture de la salle de bal est... hum elle est vieille mais nous n'avions pas le cœur de nous en occuper. Maintenant que tu es là, cela serai bien de la rafraichir. Non ?
Pour tout réponse, Raiponce lui avait sauté au cou.
Mais il y avait une œuvre qu'elle n'avait pas encore réussit à peindre.
-Eugène ?
-Grumph...pfff...
-Eugène ? Est-ce que tu dors ?
-Non, plus maintenant. Un soucis, Princesse ?
Il avait l'habitude des insomnies de Raiponce, de ses longues interrogations sur cette vie qui lui avait été caché si longtemps. Il essayait de répondre aux questions de sa jeune épouse, de calmer ses angoisses. Et désespérait d'y arriver un jour.
Mais cette fois, Raiponce se contenta de se lever et lui fit signe de la rejoindre. Alors qu'elle fouillait dans ses pinceaux et ses pigments, elle lui demanda de se déshabiller. Comme Flint s'étranglait, Raiponce supplia :
-Je n'arrive pas à me débarrasser de cette idée, j'ai besoin de...
-De peintre au beau milieu de la nuit. Tu sais chérie, c'est déjà pénible lorsque ton père se moque gentiment de moi le matin à cause de mes cernes mais quand ta mère nous parle d'héritier au petit-déjeuner...
Raiponce rit doucement en brandissant ce qu'elle cherchait. S'assurant que son époux était nu, elle se déshabilla elle aussi avant de s'emparer du pinceau et de le tremper dans un petit pot rouge écarlate. S'approchant d'Eugène, elle appliqua la peinture au niveau de la hanche, l'expression de son visage si sérieuse. Flint la dévorait du regard, mais elle ne sembla pas s'en apercevoir : elle était si concentrée. Puis elle réalisa la même forme sur son propre corps.
-Approche-toi, maintenant. » Ordonna-telle. Flint ne pouvait rien lui refuser. Pas quand elle avait les yeux aussi brillants. Alors Raiponce se colla à lui et lui désigna leur reflet dans le miroir. Les deux taches informes sur leurs bassins dessinaient maintenant un cœur.
-Tu vois, sans toi, je ne suis pas complète. » murmura Raiponce.
Flint enfuit son visage dans le cou de son épouse, touché bien plus qu'il ne l'admettrait jamais par l'aveu de ce bout de femme :
-Tu es merveilleuse. Épuisante, mais merveilleuse.
FIN
