Voilà un autre petit texte, toujours dans le même genre... Je me demande bien pourquoi je parle encore en haut de mes textes, j'ai l'impression que personnes ne vient voir les " ", c'est un peu vexant... Mais bon: Bonne lecture.
Je suis là, je suis seule, je marche lentement au milieu de la noirceur du coeur, au milieu des ténèbres.
Seule à attendre la fin.
À attendre cette fin interminable.
Et pourtant, j'ai si peu de courage, alors je fuis.
Je fuis, et je suis seule.
Tout au fond de la noirceur de mon coeur, de la noirceur de la vie, de cette société impure.
Mais quand la fin viendra... Ah! J'en serais la première réjouie. Toute cette noirceur disparaîtra, je ne la verrais plus, mais je serais toujours aussi seule dans ma propre noiceur...
Dans ma propre noiceur, dans mes propres pensées, dans le grand vide qui s'est crée en moi.
Et si...
Et si... La vie se termine... Ne me retenez pas. Je veux être oubliée, je veux que l'on m'oublie.
Ne me regardez pas, ne me souriez pas, ne me parlez pas... Tout cela me fait si mal, me fait tant souffrir.
Ah! Comme je serais heureuse que toute cette noirceur disparaisse, tout au fond d'un gouffre... Mais il restera toujours cette autre noiceur dans mon coeur.
Pourquoi la vie fait-elle tant souffrir?
Je veux être seule, je veux que l'on m'oublie... Et pourtant, si quelqu'un pouvait me sortir de ma noiceur... Mais je ne veux pas y penser... Je veux rester dans ma noiceur, toute seule, sans personnes, sans paroles, sans sourires, sans moqueries, sans rien entendre... Juste avec mes sanglots et mes regrets.
Ah! Et pourtant si l'on pouvait me tendre la main... Mais il est déjà trop tard. J'ai trop peu de courage en moi, tant de tristesse, tant de haine envers cette société égoïste... Et pourtant, si quelqu'un avait pu me sortir de là? Que ce serait-il passé, serais-je sortit, serais-je restée dans cette société? Ou peut-être en voyant toutes ces horreurs, me serais-je encore fait engloutir dans ma noiceur?
Ah! Et pourtant, si j'avais pu, l'aurais-je accepter? Sortir de mon coeur et aller vers cette lumière noire de la société? Aurais-je pus? Aurais-je supporté? Tant souffrir? Tant pleurer? En voyant ce qu'était ce monde?
Alors je marche, seule, et lentement...
Et pourtant j'aimerais crier, crier sur cette horreur, et pourtant j'aurais voulu leur crier de m'attendre, car j'allais me lever, leurs dires que j'arrivais.
Ah, mais ils m'ont si vite dit adieux... Et les autres sont resté indifférents... Indifférents à mon horreur, à ma souffrance, à la noirceur qui occupe mon coeur...
Alors j'ai décidé de fuir... D'attendre la fin qui me fait tant peur... De rester dans la noirceur, dans la noirceur du monde, dans son ombre... Dans la noirceur de mon coeur.
