Disclaimer : Les personnages d'Hetalia appartiennent à Hima-papa.

Notes : Ca faisait un moment que je n'avais pas posté sur ce fandom, excepté pour le dernier chapitre de ma fic sur Ivan et Alfred ! Me revoilà donc avec un recueil de drabbles. J'en ai, en tout, sept d'écrits, et je ne pense pas m'arrêter là ! Tout sera, comme toujours avec moi, très guimauve. Je pense faire des UA, l'univers normal, toutes les idées qui me passent par la tête, en somme.

J'espère que cela vous plaira ! Je vous laisse donc lire le premier drabble ! Bonne lecture !


Miss you

Ivan lisait paisiblement, au coin de sa grande cheminée. Il faisait très froid dehors, comme d'habitude. La Russie ne connaissait que deux saisons, l'été et l'hiver. Pas d'entre deux, pas de vrai répit. Il trouvait cela assez représentatif de son pays en lui-même. À croire que les humains s'adaptaient au climat qu'ils connaissaient…

Pour une fois, le représentant de la Russie était bien chez lui. Un bon feu, une atmosphère paisible, pas de soucis en perspective. Juste l'heure tardive, en soi. Dormir en Russie était pire que de dormir ailleurs. Les cauchemars le taraudaient sans cesse… impossible d'avoir son quota d'heures de sommeil. Dommage, vu que c'était ici qu'il dormait la plupart du temps…

Le Russe repoussait donc l'heure du coucher, le nez dans Anna Karenina de Tolstoï.

Cependant, il commençait à piquer du nez. Bientôt, il devrait aller s'allonger dans son grand lit froid, dans le noir… Ivan frissonna.

Puis, on sonna à la porte.

Tout d'abord, le Russe ne réagit pas. Le bruit était totalement incongru à cette heure-ci, dans la campagne russe, par un temps pareil. Son gouvernement se serait contenté d'un simple appel.

Aussi, il mit cela sur le compte de son manque de sommeil.

Cependant, le bruit se réitéra et il fut bien obligé d'admettre que quelqu'un attendait derrière la porte.

Il alla ouvrir en soupirant.

Ses yeux s'étirèrent quand il vit Alfred, frigorifié et les cheveux plein de neige, derrière la porte.

-A-Alfred ? chuchota-t-il presque, stupéfié.

Voir son amant ici, en plein hiver russe, à deux heures du matin, avait quelque chose de surnaturel.

Il le fit tout de même entrer, les yeux toujours écarquillés. L'Américain lui offrit son éternel sourire-soleil.

-Hello big guy ! Miss me ?

Sans hésiter une seule seconde, le grand russe le saisit dans ses bras et le serra fort contre lui.

Alfred fut surpris d'un tel accueil, Ivan était plus modéré dans ses gestes habituellement. Il compris alors qu'il lui avait vraiment manqué et que la solitude lui pesait toujours autant.

Il passa doucement ses bras autour du slave et lui rendit son étreinte sans mot dire.

Son compagnon lui retira doucement son bonnet, son écharpe, ses gants, son lourd manteau et ses multiples couches de vêtements qui lui avaient permis de ne pas mourir de froid dans l'étendue glacée qu'était désormais la Russie. Alfred se retrouva en simple chandail rouge et en jean noir, soulevé dans les bras de son grand petit-ami. Ils s'embrassèrent longuement. Les lèvres d'Alfred avaient le goût de chocolat au lait, celles d'Ivan, de thé noir.

Alfred lui sourit tendrement en lui caressant la joue, plongeant son regard bleu céruléen dans les orbes améthystes de la nation Russe.

-Oui… oui tu m'as manqué, souffla finalement Ivan.