Badama nouvelle fic, à partir d'une petite idée comme ça...

Disclaimer: Tout est à JKR bien sur, sauf l'histoire…

Rating: T, puis M peut être…

Résumé: UA, Harry, Draco et les autres vivent des jours plus ou moins heureux à Poudlard, lycée privé perdu de Hushire, au fin fond de l'Irlande. Theo et Harry se découvrent un amour commun pour les hommes, l'un pour les roux, l'autre pour les blonds.

Note: Il s'agit d'un slash, donc homophobes s'abstenir.

Note 2: Je vais essayer d'être assez cohérent et réaliste dans cette fic, donc n'attendez pas de lemon au bout du deuxième chapitre .

Note 3: Imaginons que dans cet UA, l'homosexualité est chose aussi courante de l'hétérosexualité… bah quoi, on peut rêver non…

Bonne lecture à tous, et à toutes (et n'oubliez pas les … REVIEWS)…

Faut croire qu'on était fait pour s'aimer…

Prologue: Talkin' about a Revolution

C'était un jour du genre : "Putain de vie qu'est ce que j'ai fait pour être là". Un lundi matin comme il les détestait, et pire encore, un lundi de rentrée. Harry ouvrit un œil, puis le referma aussitôt: il lui restait deux minutes et trente secondes de repos disponibles.

Pour son avant dernière année à Pouldard, Harry pouvait se permettre d'arriver en retard à la cérémonie d'accueil, il la connaissait par cœur. Il verrait Dumbledore, dans son costume parfaitement repassé, sortir les mêmes choses qu'à l'habitude, il verrait Snape seul nom que je garde en anglais, la traduction est ignoble… beurk lui adresser un sourire narquois et chargé de méchanceté.

Harry rentrait en 6ème année. Six ans passés à Poudlard, avec les mêmes professeurs, les mêmes amis, les mêmes personnes. Il s'y plaisait plutôt bien, à vrai dire, mais ça ne l'empêchait pas de détester pas mal de choses: Rusard, la concierge quinquagénaire trop maquillée, qui leur hurlait sans cesse dessus, en essayant simultanément de garder son mégot collé à ses lèvres huileuses; Snape, encore lui, professeur d'arts hihi détesté de tous, qui semblait en vouloir particulièrement à Harry d'avoir plus de talent que lui, ou encore Peeves, le pion pervers qui le harcelait depuis … six longues années.

Tout cela mis à part, Harry considérait Pouldard comme sa maison. Sa seconde maison. Ses parents étaient décédés alors qu'il n'avait que six ans, et son oncle, le frère de son père, Sirius, s'il s'occupait bien de lui, était si rarement en Irlande qu'Harry avait appris à s'assumer seul, sans demander jamais d'aide à personne d'autre que lui-même.

Pouldard, c'était aussi ses trois maisons, et son système bien particulier. Gryffondor, la maison de son "presque-frère" Ron, qui recueillait les élèves particulièrement sportifs; puis Serdaigle, maison d'Hermione, sa cousine, la fille de Sirius, qui accueillait les élèves passionnés de littérature et de livres; et la sienne Serpentard, qui réunissait tous les artistes en herbe, fondus de peinture, de sculpture, ou bien encore, de musique. Si Harry haïssait Snape, et sa manie d'être toujours sur son dos, il devait lui reconnaître un talent évident de sculpteur, et quelques unes de ses œuvres reposaient, généreusement offertes par l'horrible bonhomme, dans le grand parc de Poudlard.

Poudlard ressemblait à une très, très gros château. Le bâtiment immense, prenait la forme d'un triangle, avec à chaque sommet, une tour, et une maison. La cour intérieure servait de serre, tandis que les bâtiments longilignes qui reliaient les tours entre elles abritaient la plupart des salles de cours. L'internat y était … à vrai dire idéal, et Harry avait très tôt convaincu Sirius, à l'époque de son entrée en première année, qu'il s'agissait là du lieu idéal. Il n'avait en réalité pas eu énormément de mal à convaincre son oncle, qui avait lui-même fait ses études à Poudlard.

La tour Serpentard, la plus haute de toutes selon les Serpentards, s'organisait assez simplement: au premier, une salle commune; au second des chambres, au troisième, des chambres et ainsi de suite, jusqu'au sixième étage, construit dans les combles, qui abritait lui aussi … des chambres.

Celle d'Harry, individuelle comme toutes celles de Serpentard, se situait idéalement, au huitième, et deux fenêtres lui permettaient d'avoir vu à la fois sur la roseraie et sur le parc.

Et Serpentard, c'était aussi et surtout Draco et Theo. Theo, son meilleur ami, celui avec qui il pouvait rendre fou n'importe qui, et Draco… Celui pour qui son cœur battait un battement de plus…

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Harry rouvrit les yeux. Il lui restait trois secondes avant que son réveil ne se mette à hurler. Il tendit le bras, trop tard pour empêcher la sonnerie stridente de l'appareil de retentir dans sa chambre, et certainement, de réveiller Draco, qui devait déjà, même endormi, être de très mauvaise humeur.

Harry se cacha sous ses lourdes couvertures, et grogna quelques secondes, avant que la porte mitoyenne d'avec la chambre de Draco ne s'ouvre violemment et qu'un garçon blond, en pyjama, ne vienne soulever les couettes. Il planta son regard dans celui d'Harry, et Harry comprit aussitôt d'un de ces regards qui devait signifier quelque chose comme très exactement: "Si ce réveil sonne encore une fois je te tue avant que tu aies pu réagir". Harry eut un sourire maladroit, et tandis que

Draco repartait sans un mot dans sa chambre, il repoussa la tonne de couvertures au bord du lit. A peine avait-il posé le pied à terre que vint la première grande question de cette année qui s'annonçait: quelle couleur pour son boxer? Harry hésita quelques secondes devant le tiroir ouvert, passant maladroitement sa main dans ses cheveux bruns, qu'en 16 ans il n'avait jamais pu coiffer, et il se décida pour le noir. Il saisit au passage une paire de chaussettes, une paire de jeans usagés, plutôt larges, troués au niveau des genoux, et une chemise verte sombre.

Il se dirigea d'un pas lourd vers la salle de bain commune qu'il partageait avec Draco et Théo, ses deux colocataires d'étages. Les petits chanceux s'étaient vu accordé à la fin de leur cinquième année le privilège de vivre dans cet étage un peu particulier, beaucoup plus petit que ceux inférieurs, plus calme, et surtout, beaucoup plus agréable.

Harry poussa la troisième porte de sa chambre, et il se demanda à cet instant s'il était normal qu'une pièce de la taille de sa chambre ait autant de portes. Il pénétra dans la salle de bain, et pu constater que quelqu'un – un infâme bâtard – avait osé prendre la douche avant lui, et la vapeur qui s'échappait de la cabine et qui en noircissait les parois l'empêcher de distinguer qui. Il s'assit contre le lavabo, et entrepris de se laver les dents, saisissants la brosse à dent neuve – Sirius avait beaucoup insisté – qu'il avait placé dans la demi-bouteille qui devrait leur servir de réceptacle à brosses à dents.

Quant Harry eut fini de se laver les dents, il entrepris d'essayer de se coiffer, vola un peu de gel à Theo et s'en tartina les cheveux. C'était affreux. Heureusement que la douche l'attendait…

La porte de la cabine s'ouvrit et Harry su aussitôt, à la longue chevelure anthracite qui en dépassait qu'il aurait une chance de survivre. A vrai dire, Draco était plutôt du genre timide et pudique, et il aurait certainement tué Harry à coups de brosse à dents s'il avait du sortir - nu – de la douche devant lui.

Theo, tout aussi nu, fit un sourire à Harry avant de saisir la serviette qu'il avait préparé. Harry attendit que son ami ait fini de se sécher, puis vint l'embrasser bruyamment sur la joue.

"Bien dormi Théo?"

"Humpf… Draco a pas arrêté de ronfler… J'ai cru que j'allais le tuer, je l'entendais de ma chambre…"

Harry réprima un rire et se débarrassa de son boxer, et entra dans la douche, laissant la porte ouverte pour pouvoir discuter un peu avec Nott.

"Dis Théo, tu crois qu'on est vraiment obligé d'y aller ce matin…"

Theo commença à se brosser les dents, mais répondit tant bien que mal.

"Humpf… bah j'chais pas tu 'chais moi auchi j'chpréféreré pas y aller"

Harry tendit l'oreille il n'avait rien compris. Il hurla

"Merde Theo, t'a foutu quoi de tes vacances, tu sais plus aligner deux mots…"

Theo ne prit pas la peine de répondre, et bien que séché, il rentra dans la cabine de douche d'un pas rapide, et entrepris de faire supplier un peu Harry…

oOoOoOo

Ils sortirent en riant de la salle de bain et tombèrent sur un Draco furieux, cramoisi, qui s'apprêtait à leur hurler dessus… Ils avaient un peu pris leur temps dans la douche, et la séance de torture – Harry était très chatouilleux, et depuis que Theo s'en était rendu compte, il vivait un enfer – et il ne devait pas rester beaucoup de temps au jeune blond pour qu'il se lave, s'habille, se parfume et s'étale tous ses produits pour la peau ultra chers qu'il achetait par cartons.

Harry lança un regard entendu à Nott, et d'un commun accord, ils saisirent Draco par les bras, le traînèrent dans la salle de bain sans qu'il ait pu réagir, et le lancèrent dans la douche, tandis que d'une main, Theo actionnait le jet en le plaçant sur Bleu Bleu… Draco allait avoir très, très froid.

Ils sortirent en courant de la douche, et ils eurent à peine le temps de sortir de leur fou rire qu'ils entendirent un hurlement en retard. Il valait mieux pour eux qu'ils soient loin, très loin, au moment où Draco quitterait la salle de bain.

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Encore contents de leur méfait, Harry et Theo arrivèrent parmi les premiers dans la Grande Salle, et saluèrent d'un signe de tête quelques connaissances, ou professeurs, avant de se diriger vers la table de huit place qu'ils occupaient rituellement depuis 5 ans. Ron et Hermione avaient déjà entrepris de se nettoyer, et Hermione léchait consciencieusement les lèvres de son petit ami roux, archétype de l'Irlandais à tâches de rousseur.

"Salut Ron, 'Mione" lança Harry s'asseyant en face du rouquin, à côté de Theo qui s'empiffrait déjà, et qui attaquait sa deuxième tartine de confiture de pêche…

Ron se sépara de son amie et lança un sourire un Harry, tandis qu'Hermione se levait et venait embrasser à son tour Harry sur la joue.

"Salut cousin! Bien dormi?"

"Moi très…" répondit Harry, un regard entendu en direction de Theo, qui le fixa hargneusement.

"C'est pas juste, pourquoi il faut que "toi", tu aies une chambre insonorisée, et que "moi", j'entende l'autre blond ronfler toute la nuit.

Harry se servit une tasse de chocolat chaud, et lança un regard en direction de la table des professeurs. Snape semblait … déjà très – trop – réveillé, et lui lança un regard haineux.

Il se retourna vers l'anthracite.

"Tu sais, t'as qu'à venir dormir dans ma chambre, tu seras très bien"

Ron et Hermione échangèrent un regard interrogatif devant la soudaine rougeur qui s'emparait des joues du Serpentard.

"Harry… Tu nous explique…" demanda Hermione, rongée par la curiosité, qui avait retrouvé sa place aux côté de Ron.

Harry lança un regard amusé vers Theo qui se mit à grogner, avant d'avaler sa quatrième tartine consécutive.

"Ho, il comprend… Il préfère les roux, c'est tout…"

Ron et Hermione ouvrirent de grands yeux d'incompréhension, avant de se replonger – quand Harry et Theo se mettaient à parler langage codé, ils l'avaient vite appris, ça n'était pas la peine de chercher à comprendre – dans un nettoyage avisé de leurs lèvres respectives.

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Draco arriva en même temps que Neville, qu'il avait croisé à l'intersection des couloirs Serdaigle et Serpentard. Il aimait beaucoup le jeune homme, passionné par les livres anciens, timide et pourtant très drôle et très espiègle. Ils discutèrent de tout et de rien, le temps d'arriver devant la Grande Salle, bien que Draco omit de lui raconter l'horrible trahison dont il avait été victime un quart d'heure plus tôt. L'horloge de la grande salle indiquait 9h45, il lui restait une demi heure avant que le discours de Dumbledore, le directeur de Poudlard, ne commence.

Il se dirigea vers "la" table, ou Theo et Harry discutaient entre deux tartines – Theo en était à la neuvième -, ne semblèrent pas remarquer leur arrivée. Pansy et Blaise, eux, n'étaient pas encore arrivés. Draco arriva derrière Harry, faisant signe à Ron et Hermione de se taire, se pencha doucement vers son cou, et lui hurla dans l'oreille:

"PAUVRE ABRUTI TU CROYAIS REELLEMENT QUE CA ALLAIT M'AMUSER?"

Harry sursaut violemment, et faillit tomber à la renverse, s'accrochant au banc en bandant les muscles de ses jambes, et posa malencontreusement la main sur une partie … très … intime, de Theo, qui avala de travers et tomba, lui, à la renverse, entraînant Draco dans sa chute.

Harry resta interdit devant le spectacle d'un Draco, jambes écartées, mains autour des hanches de Theo, qui déglutissait avec crainte.

Harry se pencha vers Draco et pris d'un soudain fou rire, mit une bonne minute à construire sa phrase, tandis que ses deux amis se démenaient avec peine, aidé gentiment par un Neville qui s'empêchait, comme le reste de la Grande Salle, d'éclater de rire.

"Tu sais Dray, j'aurais jamais cru te dire ça un jour, mais parfois tu te comportes comme une vraie blonde…"

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TBC…

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Alors! Vous aimez, détestez, attendez la suite? Reviews s'viouplait

Dans le prochain chapitre, Baby I Can Hold you, qui sera plus long j'espère que ce prologue, discours de Dumbledore, et premiers cours, et précisions sur Poudlard, sur le passé des gens et tout et tout et tout...

A bientôt! Je vous aime! ;-)