Disclaimer : Tout appartient à J.K. Rowling.

Rating : J'ai mis T mais je vous préviendrai à l'avance pour les chapitres meritant un M.

Sur ce, bonne lecture!

Chapitre 1 : Le marché aux esclaves

Sombre. Tout, absolument tout était sombre. Le passé, le présent et l'avenir. Même cette prison improvisée dans laquelle elle était enfermée était sombre. Seuls les yeux des autres prisonniers brillaient dans cette angoissante obscurité.

L'odeur de sueur, de vomi, de pied, et d'excréments qui l'entourait, lui donnait la nausée. C'était pire que cette odeur de chaire brulée qui était gravée de façon indelibile dans sa mémoire olfactive. Elle tendit l'oreille pour percevoir autre chose que les reniflements et respirations de ses compagnons. Elle voulait entendre un élément de dehors. Malgré elle, elle espérait qu'ils viendraient la sauver, qu'ils attaqueraient les mangemorts et la libéreraient. C'était sa petite lueur d'espoir, elle la gardait précieusement dans son cœur et elle tendait l'oreille.

Soudain la porte de la prison claqua contre le mur et la lumière intense de l'extérieur inonda la pièce et aveugla les prisonniers. Pendant une folle seconde, elle crut que c'était eux ! qu'elle était libre !

Le mangemort qui avait claqué la porte entra et bomba le torse.

- Debout ! beugla t'il

Les prisonniers obéirent immédiatement et trois autres mangemorts rentrèrent dans la pièce. Ils poussèrent la dizaine de captifs hors de la cellule.

Les prisonniers accedèrent à une petite impasse dont la seule issue était un petit escalier en bois, menant à une estrade. Elle sut immédiatement où ils étaient et ce qu'on allait faire d'eux. Elle comprit au même moment qu'elle ne pouvait pas être sauvée par ses compagnons. Jamais, l'Ordre du Phénix n'avait attaqué le marché aux esclaves, tout simplement parce que cette vente abominable d'êtres humains se faisait sur la place la plus surveillée de tout Londres, la place consacrée au Tyran. Cette place était encerclée par des habitations de mangemorts et on disait même que Ce-mégaloman-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom résidait dans une de ces élégantes maisons. Ainsi, c'est despérée qu'elle suivit les autres captifs et monta les quelques marches de bois pour accéder à l'immense estrade sur laquelle tout le monde évitait de se retrouver un jour. Et elle, elle y était.

Au centre il y avait deux grandes poutres qui en retenaient une troisième, allongée horizontalement. A cette troisième poutre étaient accrochées des cordes qui pendaient lugubrement. Elle se demanda un instant si elle mourrait en étouffant ou en se rompant le cou.

Les mangemorts se mirent à les trier en deux tas. Elle fut poussée sans ménagement vers le deuxième tas, dans lequel elle reconnut brièvement une ancienne camarade de classe et de dortoir. Le tri fait, les mangemorts tirèrent les six captifs du premier tas vers les cordes puis firent un nœud autour du cou de chacun. Elle ne put s'empêcher de remarquer que ces prisonniers semblaient soit vieux, soit laids, soit chétifs et malades.

Pas assez rentables pour leur immonde vente aux esclaves, conclut elle dans ses pensées

Un mangemort leva brusquement sa baguette et les six malheureux furent pendus immédiatement. C'est à ce moment là qu'elle prit conscience de la foule qui regardait l'éxécution. Ils applaudissaient. Ils venaient d'être témoin de la mort injuste et arbitraire d'innocents et ils applaudissaient. Elle eut une envie folle de leur cracher à la figure.

Un mangemort, qu'elle reconnut pour être Blaise Zabini, aligna les cinq captifs restant sur le devant de la scène. Elle fut placée à l'extrème droite de la ligne. Elle serait donc la dernière à être vendue. Zabini se plaça devant eux, face à la foule qui trepignait d'impatience et grâce à un sonorus se lança dans son discours de marchand d'esclaves.

« Mesdames et messieurs, bonjour et bienvenue à notre vente hebdomadaire d'esclaves. Aujourd'hui, grâce à la puissance du grand Seigneur des Ténèbres, nous avons une excellente palette d'esclaves à vous exposer. Tout d'abord commençons avec ce jeune homme. Il se nomme Edward Wharton et comme vous pouvez le voir mesdames c'est un très bel homme. Si l'un ou l'une d'entre vous veut s'approcher d'avantage qu'il n'hésite pas à le faire savoir. En plus de ces qualités esthétiques, Mr Wharton est athlètique, vous pouvez donc lui confier des tâchez éprouvantes… »

Zabini fit une description détaillée de tous les prisonniers. Lorsqu'il parvint à sa voisine, Parvati Patil, il l'a décrit comme « une beauté orientale qui satisfera tous vos plaisirs érotiques messieurs et vous transportera dans un voyage sensuel et culturel. »

La pauvre Parvati fondit en larmes lorsqu'elle s'entendit décrire comme un objet sexuel.

Puis ce fut à son tour.

« Et voici la pièce maîtresse de notre exposition, mesdames, messieurs, regardez cette beauté farouche, cette sensuelle amazone, Hermione Granger. Qui ne rêverait pas d'un tel bijou dans ses bras ? Attention cette esclave n'est pas pour les timides, c'est un animal sauvage qu'il vous faudra dompter si vous voulez la chevaucher… »

Elle fut écoeurée à l'idée d'être assimilée à une jument, car c'est ce que laissait supposer la description de Zabini.

Celui-ci, finit par revenir au milieu, juste devant la ligne d'esclaves, et lança d'une voix tornitruante :

« Les enchères sont lancées ! Nous commençons avec Mr Wharton. La base sera de 500 gallions. Qui dit mieux ? »

Au final, Edward Wharton fut vendu à 1200 gallions, Parvati Patil à 2000 gallions, les deux autres captifs, des femmes, furent vendues respectivement à 800 et 1350 gallions. Hermione passa encore la dernière.

« C'est maintenant au tour d'Hermione Granger, je propose une base de 1000 gallions. Qui dit mieux ?

- 1500 gallions, lança une voix dans la foule

- Qui a parlé ? demanda Zabini

- Moi, Mr. Macnair.

Oh non ! Pas lui ! pensa Hermione en se rapellant les cadavres mutilés retrouvés des femmes qui avaient été les maîtresses non consentantes de Macnair.

- 2000 gallions, proposa une autre voix

- 2000 gallions, répéta Zabini, et vous êtes ?

- Lucius Malefoy, répondit celui-ci de son air hautain

C'est de pire en pire ! songea Hermione, complètement desespérée

- 2000 gallions une fois… deux fois…. Trois…

- 10 000 gallions ! tonna une voix qui parut familière aux oreilles d'Hermione sans qu'elle puisse voir cependant de qui provenait l'offre exorbitante.


Il traversait la foule, ou plutôt la foule se tranchait en deux pour lui laisser le passage. Tout le monde avait peur de Snape, du mangemort Snape, du puissant Snape, du dangereux Snape. Il avait l'impression parfois d'être la personnification même de la mort, et cela juste en remarquant la pâleur des visages qui croisaient sa route.

Je suis la mort pensa-t-il avec une ironie teintée de tristesse.

Il continua son chemin et quitta le Chemin de Traverse, trop bruyant et encombré à son goût, pour l'allée sordide et dangereusement silencieuse des Embrumes. Contrairement à la majorité des sorciers, Snape n'avait pas peur lorsqu'il s'engageait dans l'allée étroite regorgeante de trancheurs de gorges et de sorcières de mauvaise vie. Et cela purement et simplement parce qu'il se sentait pire qu'eux.

Je suis la mort répétait inlassablement sa conscience malmenée.

Il se sentait pire qu'un chat. Rien n'arrivait à le tuer.

Mais au bout du compte, je ne dois pas être loin des neufs vies maintenant.

Il recompta dans sa tête toutes les fois où il avait failli mourir :

La première fois, il avait trois ans et sa grand-mère paternelle avait essayé de le noyer dans son bain après l'avoir vu faire exploser un canard en plastique. Elle lui avait maintenu la tête sous l'eau en criant au démon. Saleté de moldue ! Sa mère avait même du l'assomer avec une poele pour qu'elle cesse sa tentative de meurtre. Le petit Severus, à deux doigts de la mort, avait été traumatisé à vie et refusait desormais d'être imergé dans l'eau plus haut qu'à la taille.

La deuxième fois, il avait cinq ans et il s'était cogné la tête contre un mur de pierre trop violemment après une enième raclée de son père. Beaucoup de sang, beaucoup de larmes de sa mère, beaucoup de prescriptions du médicomage et beaucoup de repos en avaient résultés.

La troisième fois, ce fut lors de cette satanée blague de Potter, Black et compagnie. Salopards de maraudeurs ! Il n'avait toujours pas digéré même après toutes ces années. Allez oublier une rencontre avec un loup garou, un soir de clair de lune!

Quant à la quatrième fois, il avait dix huit ans. C'était quand le Seigneur des Ténèbres l'avait torturé, suite à son incapacité de lui citer la fin de la prophétie de Trelawney. Il avait bien cru que la fin était proche ce jour là ! Mais non, il avait survécu et avait décidé de tourner sa veste.

La cinquième fois, c'était en cours de potion. Une espèce de Londubat avant l'heure avait réussit à le plonger dans un coma de deux semaines suite à une mauvaise préparation d'une potion somme toute simple! Là où même sa tarée de grand-mère avait échoué, un crétin congénital avait presque réussit! Snape se demandait si ce n'était pas à cause de cet accident qu'il s'était mis à haïr Londubat dès qu'il avait vu la ressemblance entre lui et LE crétin congénital. Il en avait même oublié son nom. Pour lui, il était et resterait à jamais LE crétin congénital qui avait failli le tuer!

La sixième fois c'était lors du retour du Seigneur des Ténèbres biensur. Il l'avait puni généreusement pour son retard et pour avoir delesté le camp des mangemorts. Il avait pourtant cru cette nuit là que jamais il ne parviendrait à trainer sa carcasse jusqu'aux grilles de Poudlard. Il s'était évanoui dans le parc de Poudlard et ce bon vieux Hargrid l'avait porté en courant à l'infirmerie. D'ailleurs, il ne l'avait jamais remercié. Pff il ne s'attendait pas non plus à des remerciements !! Il avait la conscience tranquille, lui. C'était largement suffisant. Snape aurait donné son âme, si il avait été certain d'en avoir une, pour avoir la conscience tranquille.

Et enfin la septième fois, c'était lors de cette fichue bataille où un des membres de l'Ordre du phénix lui avait lancé un Avada Kedavra. Il l'avait loupé de peu, de vraiment très peu. Et il ne savait toujours pas qui était celui qui avait essayé de l'occir. Voilà il ne lui restait plus que deux vies, selon lui.

Plus que deux, et après ce sera enfin terminé.

Puis, accompagné de cette douce pensée, Snape entra chez son apothicaire favori pour refaire son stock de produits. Certains étaient interdits à la vente mais comme Snape était un des mangemorts les plus hauts placés dans la hierarchie du Seigneur des Ténèbres, il avait un laisser passer pour toutes sortes de produits.

Les bras chargés d'un lourd paquet d'ingrédients, Snape ressortit du magasin et sortit de l'allée des Embrumes, il déboucha sur cette place récemment conçue, que l'on avait nommée Place du Seigneur des Ténèbres. Il continua son chemin. La foule était nombreuse aujourd'hui et il comprit pourquoi en lançant un regard sur l'estrade d'éxécution où se trouvaient au dernier plan des pendus qui se balançaient lentement ,et au premier plan Zabini qui vendait des esclaves. Snape regarda avec mépris cette foule qui prenait un plaisir malsain à ce genre de spectacle et longea les murs des maisons pour pouvoir sortir de cette place sordide qu'il détestait au plus haut point. Soudain un nom, sortant de la gorge ensorcelée de Zabini retentit dans ses oreilles :

« …Hermione Granger… »

Il se retourna brusquement vers l'estrade et regarda les visages des cinq prisonniers. Il se rendit aussitôt compte que son souffle s'était coupé en la reconnaissant.

Merlin! C'est bien Granger!

Il entendit vaguement les propos écoeurants de Zabini qui la vendait comme un vulgaire morceau de viande, mais il était trop occupés à essayer de retrouver des traces de sa petite Miss-je–sais-tout d'élève dans cette prisonnière qui regardait dedaigneusement la foule. Il avait du mal à croire que la gamine qui gardait sa main constamment levée et ce de façon particulièrement horripilante et cette femme blessée et fière pouvaient être la même personne. Mais où étaient passées les petites rondeurs savoureuses de ses joues rouges, et où était parti son regard pétillant et rieur, mais où étaient passées ses hanches tendres et ses courbes appétissantes ? Qui était cette femme mince et musclée ? Snape devait bien s'avouer qu'il avait adoré regarder les courbes féminines de Granger lorsqu'elle était son élève. Il aimait les femmes qui ne faisaient pas pitié, il aimait les courbes et les rondeurs féminines. Cependant, loin d'être devenue laide, elle était juste différente. Une autre sorte de beauté. Plus, comment dire, primitive et sauvage. Ce n'était plus la petite fille sage et bien nourrie qu'il avait connue. Là, devant lui, se tenait une femme à la tignasse de lionne. Ses cheveux sales et emmelés tombaient sur ses chétives épaules qu'elle gardait droites malgré sa condition de prisonnière et d'esclave. Ses longs cils noirs donnait lui donnait un regard envoutant ainsi que la couleur de terre de ses yeux. Il y avait quelque chose de profondément naturel dans son regard. On était captivé de façon viscéral par ses yeux. Et malgré les creux de ses joues, ses lèvres fendues et sa joue rayée d'une balafre, elle était indéniablement belle. Snape eut une envie irrésistible de lécher le sang qui coulait goutte à goutte de sa lèvre inférieur. Il se secoua aussitôt mais en regardant l'air extasié des autres hommes de la foule, il se douta que tous étaient en quasi transe devant la sensualité de Granger.

Ses pensées furent interrompues lorsqu'il entendit Malefoy prononcer :

- 2000 gallions !

- 2000 gallions, répéta ce niaiseux de Zabini, et vous êtes ?

- Lucius Malefoy, répondit celui-ci de son air hautain

- 2000 gallions une fois… deux fois…. Trois…

- 10 000 gallions !

Snape ne se rendit compte de ce qu'il venait de faire, qu'après l'avoir fait.

Oh Merlin! Oh Bon sang! Je viens d'acheter Granger ! Oh Merlin! Quel con !

Tout la foule avait les yeux rivés sur lui.

Cessez de me regarder bande de dégénérés! , pensa le maître en potions

Zabini et sa voix sonorisée reprirent la parole :

- Eh bien, mesdames, messieurs, ceci est la plus haute offre présentée à ce jour pour une esclave, qui plus est une Sang-de-Bourbe ! Miss Granger détient aujourd'hui un record. Felicitations monsieur Snape!

Malgré, le ton qui se voulait enjoué, on pouvait ressentir l'accusation sous-jacente. Celle d'accorder autant de valeur à une prisonnière, à une femme, à une maudite Sang-de-Bourbe. Et la foule murmurait de plus en plus fort, mais les regards restaient fixés sur lui. Malefoy le fixait, mi amusé, mi étonné, mi énervé. Tous les mangemorts savaient à quel point Snape répugnait à l'idée d'acheter des esclaves et aussi à quel point il dédaignait la présence des femmes et surtout à quel point il détestait ses élèves et anciens élèves. A l'instant le Grand Snape venait de fouler du pied tous ces principes juste parce qu'il avait été envoûté par la beauté d'une femme, d'une ancienne élève, d'une esclave. Alors, oui. Malefoy était vraiment amusé par la situation. Mais ça l'enervait aussi car Snape n'avait pas été le seul à être ensorcelé par la beauté de Granger, lui aussi avait éprouvé le violent besoin de la posséder lorsqu'il l'avait vue. Mais elle venait juste de lui passer sous le nez.

Zabini demanda si quelqu'un voulait faire une offre encore plus élevée mais biensur personne ne se proposa, au grand dâme de Snape qui commençait franchement à regretter son acte.

Puis le vendeur demanda aux acheteurs des cinq esclaves de s'avancer pour payer et réupérer leurs biens.

Ce fut en grognant contre sa propre stupidité que Snape rejoignit les quatre autres acheteurs. Il signa un bon de 10 000 gallions et le donna au mangemort responsable de l'encaissement de l'argent !

Dix milles gallions ! Bon sang mais tu te rends compte de tous les livres et ingrédients que tu aurais pu t'acheter à ce prix là ! Aaaargh !

Puis Zabini s'avança en trainant derrière lui une Hermione Granger aussi glaciale qu'un iceberg. Elle lança un regard polaire à Snape lui disant clairement par là ce qu'elle pensait de son nouveau maître. Elle avait les poignets attachés à une chaine magique, faite de cordes bleues quasiment translucides. Zabini donna le bout de cette corde à Snape

- Voici votre esclave monsieur Snape. Faites attention à vous, elle est dangereuse. Lors de sa capture elle n'a pas hésité à tuer deux des notres avec des avada kedavra et à tuer un autre avec un poignard. Elle n'hésitera pas à vous tuer pour s'enfuir alors si j'étais vous je la soumetterais à un serment inviolable pour votre propre sécurité.

- Merci pour cette brillante idée monsieur Zabini, répondit sacarstiquement Snape, sans votre intervention j'aurai sans nul doute oublié d'imposer la docilité à cette petite idiote. Et tout le monde sait que ma mort aurait été un des plus grands drames que la communauté sorcière n'eut jamais à pleurer.

- Toujours aussi spirituel à ce que je vois, marmonna Hermione

Snape posa son regard brûlant sur « son achat ».

- A partir de maintenant vous ne parlerez que lorsque je vous en donnerai l'autorisation! gronda t'il

Hermione releva la tête dignement et le fixa intensement avant de repondre d'une voix lente et provocatrice :

- Allez vous faire foutre, espèce de traitre!

Aussitôt elle regretta ses propos lorsqu'elle se prit une gifle de son nouveau maître qui lui dit juste après son geste :

- Je vais vous apprendre à me respecter, petite insolente!

Puis Snape salua brièvement et froidement Zabini avant de tirer brusquement sur les cordes bleutées. Surprise d'être soudainement tirée en avant Hermione buta mais parvint à rester debout. Quant à Snape, il faisait semblant de rien n'avoir remarqué et ne s'excusa donc pas de sa brusquerie. Il continua de tirer sur les cordes et attendit d'être un peu en dehors de la foule pour attraper violemment le bras de son esclave et transplaner.

La seule chose à laquelle pensa Hermione pendant qu'il la trainait hors de la foule fut qu'elle allait lui faire regretter amèrement le jour où il l'avait acheté comme un vulgaire meuble. Et par la même occasion, elle allait lui faire payer la mort de Dumbledore.

Il va en baver ce sale mangemort! Parole de Granger!