Résumé : Chary, jeune lycéenne de dix-sept ans, vient de perdre ses parents. Pourtant, la demoiselle ne semble pas plus affectée que cela par leur mort. Et alors qu'elle revient du cimetière où ils sont enterrés, cette dernière se fait agresser. Bien que se défendant du mieux qu'elle peut, elle n'arrive pas à bout de ses agresseurs. Là, elle se voit sauver par un homme tout de noir vêtu et des plus étranges qui ne lui est pas inconnu. En effet, elle se souvient l'avoir vu lors de l'enterrement de ses parents. Qui est-il ? Que lui veut-il ? Tant de questions sans réponses qui trottent dans la tête de la demoiselle qui semble entouré d'épais mystères.

PAS TOUCHE LA MOUCHE HOMMES EN BLOUSE BLANCHE AYANT TROP REGARDE 007 AVANT DE VENIR ! JE NE ME LAISSERAI PAS FAIRE ! ATTENTION, JE SUIS ARMEE D'UNE CHAUSSETTE ET JE SAIS M'EN SERVIR ! TAYOOOOOOOOOOOOOOOOO !


Chapitre I : L'ombre en filature

25 Décembre 2016

Le vent froid venait taquiner les nombreuses personnes présentent en ce jour sombre et sans joie. Le ciel gris semblait sans vie, reflétant parfaitement l'humeur présent de Chary qui, debout devant le trou, gardait en sa main gantée de noir et serrée contre sa poitrine une rose blanche. Tout le monde s'en était déjà débarrassé, l'ayant jeté dans le trou, là où reposait les deux cercueils avec, à l'intérieur, la dépouille de ses défunt parents : Christine et Gérard Geller.

Personne ne savait exactement la cause réelle de leur mort. On les avait retrouvé, inerte, assit sur un banc, comme endormi paisiblement. Mais la réalité était tout autre. Bien qu'ayant un fin sourire aux lèvres, ayant l'air serein, tous deux ne respiraient plus ; leur cœur ne battait plus ; tout deux ne vivaient plus.

Chary se souvient parfaitement de ce jour où, alors qu'elle était en cours, des surveillants étaient venu la chercher, accompagnés de deux agents de police. Ils avaient l'air grave, elle n'avait qu'haussé un sourcil, se demandant pourquoi ils la regardaient ainsi. Ce n'est qu'après un moment que l'un des policier s'avança avant de s'humidifier les lèvres, jetant un regard à son collègue pour prendre ensuite la parole et de lui annoncer la nouvelle, le tout accompagné d'un : " Je suis désolé ".

Un silence s'en était suivit, avant que la jeune fille ne réagisse.

" Ah "

Les personnes en face d'elle en avaient été plus que surpris, choqués même, mais n'avaient rien. Ils l'avaient regardé retourner en classe, la voyant rejoindre sa place sous le regard inquiet de ses camarades qui se demandaient pourquoi Chary pleurait des torrents de larmes sans même essayer de les retenir.

Une légère bourrasque vint soulever ses long cheveux châtain clair/blond foncé qu'elle avait hérité de sa mère alors que, doucement, des flocons de neige venaient progressivement recouvrir le sol d'un manteau de neige qui, peu à peu, s'épaississait.

" Chary... "

Sans même se retourner vers le propriétaire de la voix, la demoiselle baissa son regard sur le rose, éloignant sa main de sa poitrine pour la poster juste au dessus du trou. Elle serra plus fortement le poing, sentant même à travers le tissu de ses gants noir, comme le reste de sa tenu, les piques de la fleur. Desserrant lentement le poing, elle laissa la fleur tomber pour rencontrer le cercueil alors qu'au même moment, elle ferma les yeux.

Alors que la plupart des personnes s'éloignaient, pleurant dans les bras d'autres, partant pour d'autres, Chary, elle, ne bougeait pas de devant la tombe qui, peu à peu, se fermait, regardant les hommes reboucher le trou sans expression, laissant une unique larme couler le long de sa joue pâle et froide. Entrouvrant les lèvres, elle respira fortement, créant de la fumée qui s'envola dans les airs.

Un croassement lui parvint aux oreilles alors qu'elle releva la tête qu'elle gardait résolument fixé en direction de la tombe, découvrant un corbeau posté sur la stèle de la tombe de ses parents dont le trou était entrain d'être rebouché. Là, une bourrasque se leva, l'obligeant à retenir ses cheveux pour ne pas qu'ils lui bouchent la vue en même temps qu'elle fermait les yeux pour ne pas se recevoir de mèches. Le bruissement des ailes de l'oiseau de présage se fit entendre en même temps que quelques plumes retombaient sur le sol ; rouvrant ensuite les yeux, elle écarquilla un peu lorsque, au milieu des pierres tombales, elle vit un homme, tout de noir vêtu, semblant recueillir des flocons de neige au creux de sa main gantée de blanc, soufflant de la fumée alors que ses cheveux corbeau semblaient danser autour de son visage.

Comme si le temps s'était arrêté, Chary ne pouvait détacher son regard de cet inconnu qui, comme si il avait sentit son regard, tourna dans un premier temps ses yeux brun avec un étrange reflet rougeâtre, pour ensuite tourner complètement la tête, baissant la main en même temps qu'un sourire presque mélancolique se peignait sur son visage.

" Chary. "

Tournant sa tête sur la main qui venait de se poser sur son épaule recouverte d'un manteau noir pour remonter jusqu'au visage de Franck, l'un des frères de sa mère. Sans un mot, elle hocha la tête avant de la tourner une dernière fois vers là où l'homme était. Fronçant les sourcils, elle ne vit personne, comme si elle l'avait rêvé. Puis, resserrant son écharpe autour de son cou, elle se détourna enfin de la tombe de ses parents pour rejoindre sa oncle qui l'attendait pour rentrer.

18 Mars 2016

Chary s'accroupit au sol, prenant entre ses doigts pâles le bouquet fané, le remplaçant par un qu'elle avait acheté sur le chemin. Se relevant, elle alla jeter les fleurs mortes dans une poubelles fait à cet effet avant de revenir devant la tombe, venant s'asseoir à même le sol, entourant ses jambes croisaient de ses bras qu'elle crocheta à l'aide de ses doigts.

Elle ne dit rien, regardant la croix d'un air détaché, fixant sans sourciller le noms de ses parents avec leur date de naissance et de mort. Puis, après un moment, elle ouvrit les lèvres pour parler, comme elle avait l'habitude de faire.

" Il y a un type qui m'a dit un jour que les yeux était le reflet de l'âme... Selon lui, les miens sont spéciaux. Mon œil bleu, dit-elle en venant caresser sa peau sous son œil gauche, représente le masque de pureté que revête mon âme pour tromper les gens qui m'entoure. "

Elle se tue, son regard semblant s'assombrir.

" Mon autre œil, reprit-elle en réitérant le geste pour le droit. Mon œil... représente la vrai nature de mon âme. Sa vrai couleur... Dîtes ? Ais-je l'âme si souillé ? Si noir ? Si... emplit de ténèbres ? Ou bien l'homme n'a fait que se moquer de moi ? "

Soupirant, Chary fini par se relever, plongeant ses mains dans sa veste en cuir qu'elle avait laissé ouverte sur son haut rouge bordeaux et qui lui retombait à mi-cuisse, recouvrant son short en jean foncé. Sans un mot, elle s'éloigna, quittant tranquillement le cimetière. L'air neutre, elle traversa les rues peu fréquentées en vu de l'heure plus que tardive, ignorant le groupe d'homme qui, ricanant, s'était mit à la suivre.

Leur jetant malgré tout un recoin par dessus son épaule, elle tourna ensuite dans une petite ruelle, se plaquant contre le mur du bâtiment aussitôt après, attendant que l'un d'eux face sont apparition. Aussitôt que l'un d'eux apparut, elle leva la jambe qui partit rencontrer ses parties intimes. Elle regarda l'homme tomber au sol en gémissant, se tenant l'entre jambe des deux mains.

" Je peux savoir ce que vous avez à me suivre ? " Siffla-t-elle au reste des hommes qui semblaient avoir perdu leur sourire et fusillaient la lycéenne du regard. " Foutez moi la paix. "

L'un des hommes réagit en premier, se jetant sur elle. Elle fit quelques pas en arrière, envoyant sa jambes dans les côtes de l'homme qui grogna de douleur avant de lui assener un coup de poing en pleine poitrine. Le souffle coupé, elle se courba légèrement avant de se recevoir un uppercut qui la fit vaciller un moment avant de tomber sur les fesses. Toussant avant d'essuyer le sang qui provenait de sa lèvre coupé ainsi que de sa bouche suite au choc, elle fusilla l'homme du regard, lui lançant un juron qui ne lui plut guère.

Revenant à la charge, l'homme envoya sa jambe en direction du ventre de la demoiselle qui roula sur le côté avant de venir le faucher, le faisant tomber en arrière. Se relevant rapidement, un vertige la prit, laissant l'occasion à l'un de ses agresseurs de la plaquer contre un mur pendant que deux autres la maintenait immobile, l'empêchant de bouger les bras.

" Lâchez-moi ! Connard ! " Hurla-t-elle en envoyant ses jambes comme elle put avant de se plier en deux lorsque, pour la faire taire, l'un de ses agresseurs lui avait envoyé son poing dans le ventre avec violence.

Fermant les yeux tout en toussant, elle se sentit être brutalement relever et plaqué de nouveau contre le mur alors que l'un des hommes lui maintient le visage d'une main, l'obligeant à le regarder.

" Tu te laisse pas faire, hein ? J'adore ça. "

Son cœur rata un battement lorsqu'elle entendit plus qu'elle ne vit l'homme ouvrir sa braguette et baissé son pantalon. Paniquant, elle se débattit du mieux qu'elle put, ignorant la douleur des coup qui suivirent pour la faire cesser.

Puis, rouvrant d'un coup les yeux, elle ouvrit la bouche pour hurler lorsqu'on essaya de lui ôter son short. Malheureusement pour elle, une main sur sa bouche étouffa son cris. Les larmes coulaient le long de ses joues sans retenu avant qu'un sursaut ne la prenne au même moment où une ombre noir passa entre elle est l'homme qui s'éloigna pour regarder à sa droite, à la sortie de la ruelle.

Là, il vit un homme tout en noir qui le regardait d'un air sombre tout en s'avançant dangereusement. L'homme se rhabilla alors que les autres homme qui maintenait Chary la lâchèrent pour rejoindre leur pote. Sans attendre elle se rhabilla à son tour à la hâte avant de sursauter lorsqu'une main ganté blanche se présenta à elle. Restant un moment à la fixé, elle fini par la prendre et se releva en grimaçant.

Relevant la tête pour remercier l'homme elle se figea en reconnaissant l'homme qu'elle avait vu quatre mois plus tôt, dans le cimetière. Ce dernier était habillé de la même manière que lorsqu'elle l'avait vu mais arborait un visage neutre. Tournant la tête rapidement tout en lâchant la main de l'homme, elle vit avec stupéfaction le groupe à terre, K.O. Pourtant, elle n'avait rien entendu, et en si peu de temps...

" Je..., commença-t-elle avant de se tourner vers l'homme. Mer-...ci... "

Regardant partout dans la ruelle, elle fronça les sourcils sans comprendre.

Il était là il y a une minutes... c'est quoi ce bordel ? J'ai rêvé ou quoi ?