Bonjour!^^ Je suis contente que vous soyez passée sur ma fanfiction! =D

C'est la première fois que je poste sur ce site -sur un site tout court d'ailleurs- alors je suis un peu stressée U.U

D'ailleurs, pour le district où habite mon OC, si vous réussissez à trouver la signification du nom et que vous l'associez au point cardinal dans lequel il se trouve, vous comprendrez certainement le clin d'oeil fait à une certaine région x)

en tout cas, j'espère que vous apprécierez. N'hésitez pas à me faire par de vos remarques -constructives, bien entendu- je les accepte avec plaisir.

Bien évidement, les personnages sont à Tite Kubo.

Pour l'information, *risque de spoil pour ceux qui ne sont pas arrivés à la fin de la guerre contre Aizen* mon histoire se passe après cette dernière, sauf que Gin n'est pas mort. Parce que moi, j'en ai besoin vivant, na!

Bonne lecture!^^


Je ne saurais dire depuis combien de temps exactement nous étions décédées. Mizuki me disait que cela faisait certainement deux ans que nous nous étions retrouvée ici. Dans le Rukongai. Avec le recul, nous pouvions dire que nous avions de la chance. Nous étions montées à la Soul Society ensembles. Et nous nous sommes réveillées dans le Rukongai au même endroit. La gentille dame qui nous a expliqué le fonctionnement de cet endroit nous avait dit qu'il était presque impossible de retrouver sa famille et ses amis une fois arrivé ici, tant le Rukongai était grand.

Toutes les deux sommes arrivées dans le 20ème district Ouest, nommé Ooame. Là aussi, nous aurions pu tombées sur pire, bien pire. Après tout, chaque point cardinaux du Rukongai entourant le Seireitei comportait quatre-vingt districts chacun. Et chaque âme savait que plus l'on s'éloignait du Seireitei, plus les districts devenaient malfamés. Alors, Mizuki et moi nous estimions heureuses. Nous étions mortes en automne.

Ho! Bien sur, il y avait quelques fois des gens peu fréquentables dans les rue, mais cela restait rare. Alors, Mizuki et moi avons tentées de nous habituer à la vie du Rukongai. Nous étions pauvres, mais pas plus malheureuses que ça, après tout, comme le disait mon amie Mizuki, d'autres avaient eu bien moins de chance.

La dame, de son nom, Hokona Ogawa, nous avait accueillies chez elle. Elle nous assuraient qu'elle faisait souvent cela avec les jeunes âmes qui arrivaient tout juste dans le Rukongai.

« Tsukiyo-chan, ne crois-tu pas qu'il serait temps de quitter Hokona-san? »

C'est ce que m'avait dit Mizuki un jour de printemps, peu après avoir passé notre premier hivers au Rukongai. Ce dernier avait été rude et Hokona avait eu du mal à nous occuper de nous trois. Nous sommes parties peu après et avons trouvé une habitations dans les rues de l'Ooame. Un endroit abandonné, qui n'appartenait à personne. Nous avons fait de notre mieux toutes les deux pour que l'endroit devienne habitable et nous avons emménagé.

Notre vie devint alors une routine pour nous deux, une routine pour toutes les âmes. Gagner de l'argent, acheter de quoi manger pour survivre, puisque Mizuki et moi possédions du reiatsu.

Puis, à peu près un an après notre mort, j'ai assisté à l'arrivée d'une âme. Il s'agissait d'un petit garçon, qui ne devait pas avoir plus de sept ans.

Ça me fit mal au cœur.

Je l'avais alors conduit chez nous, en attendant qu'il se réveille. Mizuki n'avait rien dit, elle m'avait juste sourit.

Lorsque le gamin s'était réveillé, il semblait paniqué et j'entreprit de lui expliquer les choses le plus simplement possible. Il était un petit garçon honnête et courageux. Voir téméraire certaines fois. Il n'avait peur de rien. Ni se noyer, ni de tomber du haut d'un arbre, ni de dire ce qu'il pensait. Mais il ne se souvenait plus de son nom. Apparemment, cela arrivait souvent dans le cas de certaines âmes, surtout si elles étaient jeunes. Je lui avait promit de tout faire pour l'aider à s'en souvenir.

À partir de ce moment, il est resté avec nous. Il possédait des cheveux blonds, courts et une peau de porcelaine. Son visage me faisait penser à celui d'un ange. Il était tellement mignon. Il avait des joues qui me donnaient envie de croquer dedans. Mais le plus fascinant était certainement ses yeux. Le droit était bleu, d'un bleu de ciel d'été et l'autre était d'un brun me rappelant avec délice celui du chocolat.

Il possédait une énergie hors du commun. Il courait partout et son sourire innocent envahissait notre petite habitation.

Et un jour, durant l'hivers, il ramena une petite fille à la maison. Les yeux embués de larmes, elle aussi ne devait pas dépasser l'âge du garçon. Devant sa détresse évidente, je ne pus m'empêcher de la garder avec nous. Elle non plus ne se souvenait pas de son nom.

L'avantage de ces deux enfants, c'est qu'ils n'avaient pas besoin de manger, vu qu'ils étaient dépourvu d'énergie spirituelle. Malheureusement, ils n'en étaient pas moins immunisés contre les maladies.

Un jour où il neigeait affreusement, le petit garçon tomba malade. De notre troupe, seule la petite semblait insensible au froid.

J'avais bien cru le perdre durant cet hivers. Mais Mizuki se découvrit des mais de guérisseuse. Un jour, elle les posa délicatement sur le corps souffrant du garçon et calma sa fièvre.

Le lendemain, il irradiait de santé.

Puis, la fin de l'hivers arriva et les petits vinrent à notre rencontre. La petite, aussi pâle que l'était l'autre enfant, possédait des cheveux auburn magnifiques. Des lèvres roses comme les fleurs de cerisiers et des yeux d'une teinte oscillant entre le brun foncé et le vert forêt. Ce jour-là, elle semblait stressée et semblait vouloir dire quelque chose. Ce fut le petit blond qui se lança:

« Dis-moi, tu voudrais pas être notre maman? »

Cette question m'avait mise sous le choc. J'en avais pleuré. Je n'avais pas pu refuser. Après tout, pourquoi pas?

« Et les mamans, ça donne des prénoms à leurs enfant, non? »

Mizuki et moi avions rit devant leur logique et leur innocence. J'avais alors baptisé mon garçon Shin et ma fille Fuyuko. Cette dernière, de part sa résistance au froid du Rukongai méritait bien le prénom d'enfant de l'hiver. Quand à son frère, qui ne mâchait jamais ses mots, quoi de mieux que porter le nom de vérité? De plus, je trouvais ces prénoms très beaux.

Notre petite vie à quatre avait alors commencée. Mais, dans le fond, je sentais bien que tout ne pouvait rester aussi simple.


C'était bien connu, les enfants étaient curieux. Bon, des miens, c'était surtout Shin, et il entraînait sa sœur, beaucoup plus timide dans tout ce qu'il faisait. Et mes deux garnements n'avaient jamais vu de shinigami. Aussi, quand le bruit que des shinigami parcouraient notre district était parvenu à l'oreille de Shin -qui, soit dit en passant, traînait partout, ils m'avaient suppliée d'aller les voir.

« Mes chéris, les shinigami ne sont pas très bien vus par les habitants du Rukongai. De plus, ils doivent être en mission, alors, laissez-les en paix. »

Comment expliquer à ces enfants que les shinigami, de part leurs positions, avaient des faveurs que nous, pauvres âmes du Rukongai ne pouvions obtenir? Ils ne mourraient pas de faim, étaient certains d'avoir des toits au-dessus de leur tête tout le long de leur vie. D'ailleurs, les districts les plus proches du Seireitei étaient apparemment surveillés par ces shinigami, ce qui ne faisait qu'accentuer la haine qu'éprouvaient les âmes à leurs égards.

J'étais partie me balader dans la rue, éprouvant le besoin de sortir un peu. Il m'arrivait souvent, même vivante de devoir me retrouver seule.

Je déambulais donc, doucement, laissant le soleil réchauffer mon visage. J'aimais le soleil. Je trouvais que sa chaleur pouvait être réconfortante.

Je suis d'accord avec toi.

Je sursautai. Qui avait parlé? Je regardai autour de moi. Personne ne semblait faire attention à ma présence. À moins que ce ne fut mon imagination, je ne voyais pas qui avait pu prononcer cette phrase.

À moins que je ne devienne folle.

Je soupirai et repris ma route. Je me surpris à m'imaginer dans l'uniforme noir des shinigamis, brandissant fièrement mon sabre devant l'une de ces maudites créatures appelées hollow.

Un nouveau soupir m'échappa. De telles fantaisies ne devaient pas atteindre mes pensées. Je devais m'occuper de mes enfants et de toutes manières, je ne possédais pas assez de reiatsu pour que l'on me permette de devenir shinigami.

En es-tu bien certaine?

Encore! Encore cette voix! Je regardai de tous les côtés, mais il n'y avait plus grand monde autour de moi.

« Je deviens folle, murmurai-je. Il faut vraiment que je dorme plus. »

Très certainement, j'aurais rester longtemps à me plaindre sur mon état mais une énergie d'une incommensurable force se manifesta. Et je vis, passant devant moi, des shinigami.

Il devaient être une dizaine. Mais seul l'un d'entre eux se détachait du groupe. Il marchait devant, nonchalamment, les bras dans sa veste blanche.

Je ne me souvenais pas avoir été aussi effrayée un jour. Tout en cet homme inspirait la crainte. Ne serait-ce que par le sourire qu'il arborait sur son visage pâle. Il devait faire dix fois le tour de sa tête. Il possédait des cheveux courts, argentés. Il avait les yeux fermés, aussi, je ne pouvais dire de quelle couleur ils étaient. Il était grand et fin. Sa puissance devait être impressionnante.

C'était à lui qu'appartenait le reiatsu. Je vis les seuls personnes présentes sur la place se disperser. Il ne restait plus que deux personnes. Un homme, à terre qui respirait avec difficulté et moi, dont la fascination devait être aussi importante que la peur vu que je restais là à les regarder passer.

L'énergie de cet homme m'entourait et me mettait mal à l'aise. Je n'avais jamais été en présence d'une énergie aussi…conséquente. Même la nature de ce reiatsu inspirait la peur.

Je me décidai enfin à bouger, jugeant que le regarder plus longtemps serait impoli de ma part. Je me dirigeai vers l'homme à terre et passai mon bras par-dessus mon épaule pour le soulever tant bien que mal.

« Il faut vous ressaisir monsieur, lui dis-je.

-Vous…sentez pas…son…son…énergie?

-Si, mais ce n'est pas la question, il faut vous retirez d'ici, d'accord? »

Il paru étonné de ma réponse et avant que je ne pus esquisser le moindre geste pour partir, le shinigami à la veste blanche tourna la tête vers moi.

L'air moqueur qu'il m'adressa ne me plut pas du tout. Aussi, en réponse, je lui adressai un regard venimeux en fronçant les sourcils. Cela sembla l'amuser, car un ricanement sortit de ses lèvres.

Quel odieux personnage!

Puis, il se désintéressa de moi et disparu avec ses hommes. Soudain, la pression retomba et son énergie se fit de plus en plus lointaine.

Je respirai un bon coup déposai l'homme contre un mur.

« C'est gentil d'avoir voulu m'aider, je ne supportais pas son énergie, elle était trop puissante pour moi. Et vous me dites que vous la sentiez aussi? Fit-il, semblant reparler normalement.

-O…Oui.

-Comment faites-vous pour supporter une énergie pareille?

-Je…Je l'ignore. »

Honnêtement, je ne le savais pas. Pourquoi ne m'étais-je pas écroulée sous la pression de son énergie?

« Ce shinigami, continua l'homme, c'est un capitaine. Il portait leur haori. Ils sont très puissants. Je me demande ce qu'un haut gradé comme lui faisait ici.

-À cause des hollow je pense. Il y en a qui son apparus plus loin derrière le district. Ils ont l'air nombreux. C'est sûrement pour ça qu'ils sont venus avec un capitaine. »

L'homme, qui devait avoir un certain âge, me dévisagea longuement.

« Avez-vous déjà pensé à devenir shinigami? Me demanda-t-il soudainement.

-Heu…Non, mentis-je, sachant que ces derniers étaient détestés, je préférais taire que j'en rêvais parfois.

-Vous devriez y songer. À vous entendre, vous pouvez supporter me reiatsu d'un capitaine et en détecter d'autres. »

Sa réponse me troubla. Mais je ne pouvais pas devenir shinigami!

Et pourquoi pas?

Je commençais à me dire que cette voix n'était vraiment pas normale. Je pris congé du vieil homme avant de prendre la route pour retourner chez moi. Toute cette histoire m'agaçait.

Quand vas-tu cesser de m'ignorer?

Je me stoppai net. Je n'allais pas commencer à parler toute seule tout de même! Mais d'où venait cette voix d'homme?

À ton avis, idiote?

« Je ne suis pas une idiote, grinçais-je, et puis, qui es-tu à la fin? »

Ça, je voudrais voir si tu es assez perspicace pour le deviner.

Après ça, je ne l'entendis plus. Tout ça me prenait la tête. Enervée, je me dirigeai d'un pas pressé vers ma maison. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais marché aussi longtemps. Et que j'étais allé aussi loin surtout.

Je fus alors arrêtée par une énergie. Mais cette fois-ci, elle était plus malsaine.

Un hollow!

Je blêmis. Il n'était pas loin. En fait, il se trouvait plus loin sur mon chemin, près de…

« Non! » Criai-je avant de me précipiter vers ma maison.

Je courus le plus vite possible, à en perdre haleine. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi paniquée.

Puis, je le vis. Il était énorme. Et tout son être semblait fait de désespoir et de haine. Je crois bien qu'il devait atteindre cinq mètre de haut pour dix de large. Il ressemblait plus ou moins à un gros chien. Des pattes gigantesques, munies de griffes dignes des plus grands rapaces, écrasaient tout sur leur passage. Sa tête, grosse comme une maison, était recouverte de son masque. Portant, on distinguait parfaitement bien les crocs luisants de sa mâchoire. Il était si grand que je pouvais voir son trou de hollow, qui se situait dessous son ventre. J'étais minuscule par rapport à lui. Et paralysée. Son reiatsu n'était certes pas aussi puissant que celle du capitaine que j'avais croisé tout à l'heure, mais il dégageait une telle intensité de mauvaise intentions que j'en avais le souffle coupé.

Je pris soudain conscience des gens qui couraient pour échapper au monstre. J'aperçu alors mes deux enfants courant vers moi. Et je vis, la patte droite du hollow se lever. Dans un élan de lucidité, je sautai et couvris Shin et Fuyuko de mes bras, avant d'être balayée par l'immense membre du monstre.

J'atterris dans une maison en bois, détruite par l'intensité du souffle.

« Shin, Fuyuko, vous n'avez rien?!» Demandai-je, inquiète en les lâchant.

Signe de dénégation de leur part.

« Où est Mizuki?! »

Ma petite me désigna un endroit sous le ventre du monstre.

« Très bien. Courez vous deux, le plus loin et le plus vite possible, Vite! » Leur intimai-je.

Bien qu'ils semblèrent conter l'idée de me laisser ici, ils obtempérèrent. Je tentai alors de me relever tant bien que mal.

Un éclair de douleur parcourut mon corps. Je remarquai alors un plaie saignant abondement sur mon ventre.

J'essayai de calmer ma respiration et de marcher normalement, mais la douleur me tenait pliée en deux.

Je la vis soudain, Mizuki, à terre, devant le monstre. Un énergie que je ne connaissais pas m'envahit et, sans que je sache comment j'avais fait, je me retrouvai à côté d'elle en une seconde. Je la pris dans mes bras et me déplaçai de la même manière pour l'emmener à plusieurs mètres. Je la déposai à terre et elle me regarda:

« Tsukiyo-chan! Tu vas bien?! »

Je ne répondis pas, trop occupée à reprendre ma respiration. Elle vit alors ma blessure d'où coulait le sang. Les gouttelettes vinrent s'écraser à terre, se mêlant à la poussière.

« Mizuki, murmurai-je difficilement, cours.

-Mais Tsukiyo-chan…

-Cours! »

Elle blêmit, acquiesça et partit.

Je regardai alors le hollow. Il poussa alors un hurlement déchirant. Il ouvrit en grand sa gueule et une boule d'énergie d'un pourpre inquiétant commença à se former dans sa bouche.

À quoi pensais-je, à rester ici, devant lui? Je ne pouvais rien faire.

Ne sois pas aussi pessimiste.

« Encore…Toi? Haletai-je.

Si tu le souhaite, je peux partir tout de suite, mais ta mort ne me serait pas profitable. Cependant, je peux te donner la puissance nécessaire à l'élimination de ce monstre.

« Comment?! M'écriai-je, y voyant un espoir de sauver ma vie et de protéger les miens.

Ferme les yeux…laisse-toi aller. Tu sens la puissance t'envahir? Laisse-là s'échapper. Maintenant!

Je ne fus plus moi-même. Je crois que je perdis toute conscience. Je sentis une énergie inconnue m'envahir et mon cœur s'emballa. Je vis la bête lancer un rayon sortit tout droit de sa mâchoire.

Une énergie d'une puissance inouïe se fit alors sentir. Je vis une colonne de lumière blanche, teintée d'éclairs rouges, monter vers le ciel et s'étendre de plus en plus. Je vis le rayon meurtrier s'éteindre sous la puissance de l'énergie libérée et je vis le hollow se faire détruire par cette même énergie.

Tout s'arrêta d'un coup. Les bruits, l'énergie et ma conscience. Je me sentis tomber. Et rattraper par des bras chauds.

Tout devint noir.