Un amour inattendu

Quand Edward a quitté Bella il y a un an, elle avait déjà compris qu'ils n'étaient pas des âmes-sœurs. Bella apprend qu'elle est la compagne de l'un des rois Volturi. Ce qu'elle ressentait pour Edward sera pâle par rapport à ce qu'elle ressentira bientôt.

Chapitre 1

Aro POV

Je suis assis ici, jour après jour, et j'entends les affaires les plus banales des vampires. Qu'est ce que mon existence est-elle devenue ? Moi, un dirigeant de notre espèce, je suis obligé de régler des querelles de ménage telles que qui se nourrit de qui ? Ou Qui a regardé qui de travers ? Quand est ce que mon éternité est devenue si vide ?

Je suis sûr que le vide que je ressentais se remplirais si je rencontrais mon compagnon. Comment se fait-il que j'existe depuis trois mille ans et que je ne l'ai toujours pas trouvé ? Est-ce que je l'avais manqué ? Ces questions me harcèlent constamment. Si je pouvais trouver mon autre moitié comme mes frères ont trouvé la leur.

Marius et Caïus sont tous les deux mariés depuis quelques milliers d'années. Marius est marié à ma sœur Didyme et Caïus est marié a Athendora. A la façon dont ils agissent on pourrait croire qu'ils viennent de se marier. Je les envie.

Je suis donc assis sur mon trône, avec mes frères à mes côtés, prêts à entendre un nouveau grief. Ce ne sera sûrement qu'une énième perte de temps.

- Demetri, laisse-la entrer. Ai-je demandé à mon fidèle membre de la garde. Il ouvrit les portes et une vampire rousse entra dans la salle du trône. L'attitude de cette femme était suffisante pour me donner envie de la tuer avant même d'avoir entendu sa plainte. J'espère qu'elle en connait un peu sur le respect.

- Quel est ton nom et pourquoi es-tu ici ? ai-je demandé d'un ton ennuyé. Je me suis penché en arrière dans mon trône et j'ai croisé mes jambes au niveau de mes chevilles. Croisant mes doigts, je lui ai fais signe de commencer à parler.

- Je m'appelle Victoria et je suis ici pour que justice soit rendue à mon compagnon, qui a été tué à cause d'une stupide chienne humaine qui sait tout sur notre espèce. Elle a terminé son discours avec un regard sauvage. Il y avait quelque chose de troublant dans ce qu'elle nous disait. J'avais besoin de plus de renseignements.

- Comment se fait-il soit responsable de la mort de votre compagnon ? Donnez-moi votre main. Elle s'est éloignée de moi. Et bien c'est imprudent de sa part. Maintenant Victoria, je ne vous le demanderais plus. Elle continuait toujours à s'éloigner de moi. Si j'étais méfiant avant, je l'étais encore plus maintenant. J'allais découvrir ce qu'elle cachait. Jane. J'ai appelé un membre de ma garde d'élite. La capacité de Jane à infliger l'illusion de la douleur m'a toujours été utile. Victoria s'effondra au sol en poussant des cris d'agonie. Je l'ai laissé continuer quelques temps. Très bien, Jane.

Je me suis rapproché de la rousse et j'ai attrapé sa main. Instantanément tous ces souvenirs ont défilé pour moi. Enfin je suis tombé sur ceux qu'elle ne voulait pas que je voie. Quelqu'un a été très occupé.

- Qu'as-tu vu Aro ? Caïus a demandé. Il était aussi intrigué que moi sur ce qu'elle cachait.

- Il semble que non seulement son compagnon ait décidé de chasser une jeune fille associée à notre vieil ami Carlisle Cullen, mais que le couvent de Carlisle l'ai détruit. Cette femme veut se venger. Je leur ai dis en retournant m'asseoir sur mon trône.

- Si cette humaine sait pour nous elle doit mourir. Caïus détestait les humains.

- Il y a encore autre chose. Le fils de Carlisle à prétendu être son compagnon puis ils l'ont abandonné. Comme si cela ne suffisait pas, Victoria tente de tuer Isabella Swan depuis plus d'un an mais elle n'a pas réussi à l'approcher. Apparemment il y a des loups qui la protège.

- Quoi !? Cria Caïus en se levant d'un bond. Comment diable des loups-garous seraient-ils impliqués dans ce gâchis ? Pourquoi protègeraient-ils cette humaine ?

- Caïus, contrôle-toi. Ces loups ne ressemblent pas à ceux dont tu as eu à faire. Ceux sont des métamorphes. Nous devons nous en tenir à la situation actuelle. Nous devons également discuter du fait que Victoria a prit sur elle pour créer une armée de nouveau-nés. Au dernier décompte, il y en avait 22. Il faut régler cela. immédiatement. Je tremblais de colère. Il y avait un manque flagrant de nos lois de la part de Victoria et même de notre vieil ami, Carlisle.

- D'accord, l'armée de nouveau-nés doit être éliminée le plus tôt possible. Il faut d'abord s'en occuper. La menace d'exposition est trop importante à ce stade. Marcus parla sévèrement.

- J'emmènerais Jane, Alec, Felix, Demetri et Santiago dans l'état de Washington. La garde ira à Seattle, où se trouve l'armée pendant que j'irais à Forks pour cette Miss Swan. Je savais qu'ils n'aimeraient pas que je participe à cette mission, mais je n'étais pas prêt à leur expliquer la véritable raison pour le moment.

- Aro, laisse les gardes gérer cette Miss Swan. La situation est trop volatile. Tu ne devrais pas être aussi proche. Caïus m'a répondu avec inquiétude. Ils peuvent s'en occuper sans attirer l'attention avec les métamorphes.

- Caïus, Aro doit être celui qui doit s'en occupe. Marcus a répondu à Caïus en me regardant.

- Très bien, préparez-vous ainsi que l'avion. Je veux partir ce soir. Nous devons aussi nous nourrir avant de partir. Felix, emmène Victoria au cachot. Elle reste en un seul morceau, pour le moment.

- Et pour les Cullen ? Ils doivent être traités. Il n'avait jamais été un grand fan de Carlisle et de son choix de régime. Ce n'était qu'une autre raison supplémentaire pour ne pas l'aimer.

- Envoyez un message aux Cullen. Je veux qu'ils soient tous présent. Je reviendrais avec Miss Swan vivante. Nous nous en occuperons à ce moment-là. Marcus, j'aimeras parler avec toi dans mon bureau. Marcus m'a suivi dans l'aile où se trouvaient nos parties privées.

Mon bureau était la seule pièce insonorisée. Je l'avais fait construire pour mon besoin de confidentialité. Nous sommes rentrés et je suis allé m'asseoir derrière mon bureau.

- Je suppose que tu sais pourquoi je dois te parler.

- Si tu fais allusions aux lignes très intéressantes que j'ai vu apparaitre pendant que tu lisais les souvenirs de Victoria, alors oui, je les connais.

- Quand j'ai vu Isabella dans ses souvenirs, j'ai ressenti les sentiments les plus intenses. J'ai vu d'innombrables souvenirs d'humains et de vampires tout au long de mon existence jamais arrivé auparavant. J'ai eu l'impression d'avoir été frappé à la poitrine. Tout ce que je voulais faire c'était la prendre et lui faire l'amour. Dis-moi s'il te plait, est-ce que je suis fou ?

- Non, Aro, tu n'es pas fou. Les lignes que j'ai vues sont celles de l'accouplement. Il semblerait que Miss Swan est ton compagnon. Il m'a souri.

Mon compagnon. Je l'attends depuis tellement longtemps et maintenant elle est à ma portée. J'ai tendu la mai et me commencer à me frotter la poitrine.

- Fais-moi une faveur et ne dis rien à Caïus. Tu sais ce qu'il ressent pour les humains, je lui parlerais à mon retour.

Marcus s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule.

- Je suis heureux pour toi. Tu es seul depuis si longtemps. Tu mérites d'être heureux. Tout va s'arranger. Fais juste attention et surveille tes arrières.

Tous nos préparatifs ont été fait et nous nous étions nourrit. Nous étions maintenant en route vers l'état de Washington. Dans quelques heures je verrais mon âme-sœur. J'essayais de contenir mon excitation, Pus facile à dire qu'à faire.

Après avoir atterri, j'ai pris une voiture de location et je me suis rendu à Forks, pendant que ma garde était à Seattle. Je me suis dirigé vers l'endroit d'où venait le tiraillement de l'attraction d'accouplement. Plus je me rapprochais et plus le sentiment était fort. Quand je suis arrivé dans les limites de la ville, j'ai décider de garer la voiture et de courir. C'était la nuit et personne ne pouvait me voir. Je suis finalement arrivé devant une maison blanche où je n'ai entendu que deux battements de cœur. En me rapprochant, j'ai senti le parfum le plus incroyable que je n'ai jamais senti. C'était un mélange de freesia et de fraise. Je suis allé à l'arrière de la maison. Le parfum était très fort ici. J'ai grimpé à l'arbre et regardé par la fenêtre. Je suis entré. Là endormie dans son lit se trouvait ma compagne. Je suis entré par la fenêtre. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. Elle était encore plus belle en vrais que dans les pensées de Victoria. Sa peau était pâle, seulement quelques nuances plus sombre que la mienne. Ses cheveux étaient longs et acajou. Elle avait un visage en forme de cœur avec des lèvres charnues qui demandaient à être embrassées. Sa silhouette était extrêmement douce et féminine avec des courbes aux bons endroits. Inutile de dire que j'étais un homme heureux. MA compagne avait été faite pour moi dans tous les aspects.

Presque comme si elle savait que j'étais là, elle s'est réveillée. Elle s'est assise et m'a regardé droit dans les yeux. Je pouvais entendre son rythme cardiaque accélérer.

- Aro.

Je suppose que ma compagne en savait beaucoup plus sur mon espèce que je ne l'imaginais.

- Est ce que vous êtes venu me tuer ?

Je connais vos lois. Je suis humaine et je ne suis pas censé le savoir. Elle m'a posé cette question en me regardant droit dans les yeux. La seule chose étrange était que je ne ressentais pas de peur venant d'elle. Elle s'est levée et elle est venue à moi près de la fenêtre.

- Non, je ne vais pas te tuer ni maintenant, ni jamais. Je ne pouvais pas m'en empêcher, je devais la toucher. J'ai lever la main et j'ai toucher doucement sa joue. Sa peau était plus douce que des pétales de rose et tellement plus chaude. C'est alors que j'ai réalisé que mon don ne semblait pas fonctionner sur elle. Intéressant, je devais examiner cela plus tard. A ce moment-là, elle a rougi. C'était tellement magnifique ! J'ai aimé son innocence.

- Qu'est ce que vous allez faire de moi, alors ? Elle me l'a demandé en frottant sa joue contre ma main. Je paris qu'elle ressent la traction de l'accouplement.

- Bien, laisse-moite demander Isabella, ce que tu sais de l'accouplement ?

- S'il vous plait, appelez-moi juste Bella, je déteste mon prénom complet. En ce qui concerne l'accouplement, je sais que les compagnons ne peuvent jamais se séparer et que le lien est plus fort que tout. Je sais aussi que pour les compagnons il est impossible d'être infidèle.

- Ton prénom signifie Belle en italien et il te convient parfaitement. J'aime Isabella. Je lui ai répondu fermement. J'ai mis mon bras autour de sa taille. Elle s'est blottit contre moi.

- Ce que tu as dis est vrai. Le lien d'accouplement est intense et personne ne peux quitter son compagnon, c'est permanent. C'est encore plus intense que l'amour à la première vue. La traction, elle-même, peut-être douloureuse, surtout s'ils sont séparés. Plus important encore, aucun compagnon ne peut créer de dommages à leur âmes-sœur, c'est impossible. Toute notre existence est consacrée au bien-être de notre compagnon. Je l'ai regardé attentivement pour voir sa réaction. Elle semblait très bien avec tout ce que je venais de lui dire. Le fait qu'elle soit à l'aise en ma présence me rassurait. Ses yeux s'assombrirent de façon inattendue.

- Ce menteur, bon à rien de puceau, vampire. Il m'a dit que j'étais son compagnon et il m'a mentit. Je jure que si je le revoie je le déchire moi-même et que j'allumerais volontiers moi-même le feu. Elle était en colère et elle était magnifique en colère. Quan elle me regarda, elle se couvrit rapidement la bouche, craignant évidemment d'en avoir trop dit. Son rythme cardiaque à accélérer à nouveau. Je l'ai pris à nouveau dans mes bras pour essayer de la calmer.

- S'il te plait, ne t'inquiète pas. Je sais pour les Cullen et je sais qu'Edward t'as fait croire que tu étais son compagnon. Je suis désolé que leurs actes t'aient blessé. Tu n'as rien fait pour être blessée si mal. Il y a beaucoup de choses dont nous devons discuter. Je l'ai gardé contre moi en lui parlant. Elle était parfaitement bien dans mes bras.

- Je suis désolée, je connais les lois. C'est juste qu'on m'a mentit. D'un coté il me disait toujours que j'étais son compagnon mais d'un autre coté quand je lui demandais de me changer, il avait toujours une bonne raison pour ne pas le faire. J'aurais dû le savoir. Elle a secoué la tête et ses longs cheveux ont caresser son dos. Je n'étais probablement qu'un jouet avec lequel il pouvait jouer. Il ne pouvait pas lire dans mes pensées et c'est probablement pour ça qu'il a prétendu être un ami. Il a essayé de découvrir ce qui me plaisait.

Donc le don d'Edward ne fonctionnait pas non plus, intéressant. Apparemment, ma compagne était très douée si cela se manifestait alors qu'elle était humaine. Je devrais examiner cela plus tard.

- Je suis désolé, ma chère, mais vous n'étiez pas des âmes sœurs. Il n'aurait jamais été capable de te quitter et il t'aurait changé. Le désir d'être avec nos compagnons est plus fort que les dons. J'espère que tu n'as plus de sentiments pour lui. J'espérais vraiment qu'elle n'en avait plus. Cet enfant sans épines ne valait pas ses affections. En plus cette déesse était à moi.

- Non plus du tout. J'ai réalisé que je l'aimais bien mais ce n'était pas de l'amour. Ça m'a fait mal, que sa famille que j'aimais beaucoup, soit partie sans me dire au revoir. C'est difficile de se dire que sa meilleure amie et sa famille ne se souciait pas de moi. Elle a terminé avec les larmes aux yeux. La douleur était trop grande pour que je puisse la comprendre. Je n'aimais pas que ce soit mon propre ami qui avait permit que cela se produise.

- Isabella, je me demandais comment tu réagirais si tu étais le compagnon d'un autre vampire ? J'ai surveillé de près sa réaction. Ses yeux se sont illuminés après l'annonce.

- Vraiment ? Elle me l'a demandé en rougissant

- Oui, ma chère. J'ai besoin que tu m'écoutes attentivement. Victoria est venue nous voir. Je pense qu'elle a cru qu'elle pouvait contourner mon don. Je peux voir chaque pensée d'une personne par un simple contact. Quand je lui ai touché la main, j'ai pu te voir ainsi que d'innombrables personnes. Isabella, j'ai senti l'accouplement m'attirer à toi. Tu es mon âme-sœur. J'ai attendu avec impatience sa réaction à ce que je venais de lui dire. Elle se tenait là, les yeux écarquillés à ce que je venais de lui dire. Ensuite elle a fait ce à quoi je ne m'attendais pas. Elle a jeté ses bras autour de mon cou et m'a embrassé. Ses lèvres douces contre les miennes froides me faisaient tout oublier, a part elle. Je l'ai tiré plus près de moi. Mon dieu, elle avait un goût incroyablement délicieux. Nos langues se sont rencontrées et se sont battues pour la domination en finissant par me laisser gagner. Je pourrais le faire pour toujours mais je devais arrêter avant d'aller trop loin. Autant je voulais l'allonger et faire l'amour à son corps délectable, ce n'était pas le moment. Nous devions encore discuter de beaucoup de choses et je voulais le faire rapidement. Je me retirais lentement, la regardant profondément dans les yeux. Je n'avais jamais été si profondément ébranlé. Elle était exquise et sa passion rivalisait avec la mienne.