DISCLAIMER : Rien ne m'appartient... dommage ! J'admire JKRowling pour avoir inventé tout cela, et pour me permettre de laisser courir mon imagination !
RESUME : Année particulière pour Poudlard... un jeune loup-garou fait sa rentrée, un Black est réparti à Gryffondor par le Choixpeau, alors quand le jeune James Potter, chouchou de Dumbledore, débarque avec son suiveur, Pettigrow, c'est l'histoire qui est bouleversée... Retour sur des personnages qui ont marqué le monde magique !
Voila ! C'est ma première fic alors soyez indulgents SVP... Je l'ai choisie sur Les maraudeurs ( que j'adore... ) et elle sera en plusieurs tomes ( euh... j'ai jamais dit que je la finirai avant 30 ans ! mdr ! ) qui correspondront à une année. C'est l'histoire de quatre jeunes hommes qui auront une vie plus que mouvementée... j'ai déjà écrit les deux parties du chapitre 1, et une bonne partie du chapitre 2, donc je poste dès que j'ai écrit ! Plus il y aura de review, evidemment plus j'orai envie d'écrire.
Mes persos préférés : Remus et Sirius ! Mais je fais jouer tout le monde...
J'aime particulièrement Peter, puisqu'il est très incompréhensible et incompris. Mais j'ai bcp de mal à l'écrire puisqu'on ne sait pas tout de lui... Comment il en est venu à faire ce qu'il a fait, par exemple.
Bon ben voila, n'hésitez pas !
Chap 1 : Des jeunes hommes bien innocents ?
Remus...
Un garçon aux cheveux chatains était assis sur une pierre, au fond d'un jardin. Il paraissait fatigué, du fait de ces cernes immenses et de ses legères cicatrices, qui semblaient être un souvenir lointain, et cela le faisait paraître plus vieux qui ne l'était en réalité... en effet Remus Lupin n'avait que 11 ans. Le jeune homme soupira, puis se leva et rentra dans la maison de campagne dans laquelle il habitait depuis son plus jeune âge. Il traversa le salon, après avoir retiré ses chaussures pourtant impeccables, et, arrivé dans la petite cuisine, il demanda :
- Maman ? Sais-tu où est passé mon pull vert ?
La grande femme fixa ses yeux couleur miel, et Remus n'eut pas besoin d'entendre la réponse pour la connaître... Elle était évidente. La tristesse soudaine dans le regard de sa mère ne pouvait signifier qu'une chose.
- Oh chéri je suis désolée... C'est le pull que tu as mis la semaine dernière.
Des larmes coulèrent sur les joues de Mme Lupin, à ce souvenir. Elle continua :
- Mais ne t'inquiète pas, mon chéri, j'irais sur le Chemin de Traverse t'en acheter un autre demain.
- Tu n'es pas obligée, Maman, répondit le jeune homme. Je sais très bien que nous ne pouvons pas nous permettre de racheter de nouveaux vêtements tous les mois... Je n'aurai qu'à mettre uniquement un tee-shirt et un short la prochaine fois.
La femme aquiesça, et prit Remus dans ses bras, en pleurant de plus belle.
- Mon pauvre chéri, t es tellement calme, tellement gentil... Tu ne méritais vraiment pas ça !
- Ce n'est rien Maman, ce qui est fait est fait... Le garçon se voulait rassurant et persuasif, mais au fond de lui, il savait que l'avenir ne serait pas aussi rose qu'il le prétendait. En effet, depuis 4 ans, Remus Lupin était atteint d'une maladie incurrable : la lycanthropie, ou maladie du loup-garou. A Chaque pleine lune, depuis le jour où il avait été mordu, l'enfant si calme et posé, au physique soigné, de transformait en une bête féroce, dangereuse pour tout humain. La transformation était plus que douloureuse, étant donné que l'animal était poussé par un instinct très fort, et que n'ayant aucune nourriture à se mettre sous la dent, il se mordait lui-même.
Le jeune homme était le premier à se prendre pour un monstre, ce qu'il n'était absolument pas aux yeux de ses parents... Ni aux yeux des autres personnes, en fait, mais eux ne savaient pas. Le secret de la maladie de Remus était bien gardé, heureusement pour lui. En effet, même dans la communauté sorcière dont il faisait partie - ses parents étant des sorciers -, les lycanthropes étaient rejetés, d'autant plus ces dernières années, le mage noir Dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ayant constitué une armée de loups-garous particulièrement féroce. C'était d'ailleurs par l'un d'eux que le jeune homme s'était fait mordre, après que son père se soit opposé à un Mangemort - nom que l'on donnait aux serviteurs du Mage noir . Au cour de ces dernières années qui avaient vu la montée au pouvoir du Seigneur des Ténèbres, le Ministère de la Magie avait fait passer bon nombre de lois anti-loups-garous, et Remus avait peu de chances de trouver un emploi convenable dans le futur. De toutes façons, il ne pourrait pas suivre d'études, étant un trop grand danger pour les nombreux enfants qui se trouveraient dans l'internat les nuits de pleine lune.
Parfois, perdu dans ses pensées, le jeune homme rêvait que l'on trouvait un remède à la lycanthropie, et qu'il passait ses années d'adolescence dans la plus prestigieuse école de sorcellerie d'Angleterre et même du monde : Poudlard. Mais il revenait bien vite à la réalité, et s'il n'avait pas été si courageux, comme le disaient ses parents, il aurait djà mis fin à ses jours. mais Remus Lupin, comme la plupart des enfants de son âge, espérait encore. Et il avait raison.
Le garçon aux yeux de miel fit un pâle sourire à sa mère, pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Il était fier de ses parents, malgré tout ce qu'il aurait à endurer. Ses parents avaient osé s'opposer au mage qui était connu pour faire plier n'importe qui. Et M. Et Mme. Lupin, malgré le tribut qu'il devaient maintenant payer, lui avaient magnifiquement tenu tête. Et pour cela, Remus pensait qu'il valait de souffrir comme il souffrait. " Il est des causes pour lesquelles il vaut de mourir ", lui avait un jour dit son père, bien avant cet accident. Remus comprenait maintenant ce qu'il avait voulu dire...
Sa mère le fit revenir à la réalité, en toussant légèrement.
- Oui, Maman ? fit le jeune homme chatain.
- Tu ne veux pas petit-déjeuner ? Je t'ai préparé des céréales comme tu les aimes.
Le garçon détestait les céréales, mais il savait parfaitement que sa famille ne pouvait pas acheter de nourriture plus appétissante, étant donné leurs moyens... Seul M. Lupin travaillait, et la plupart de son revenu disparaissait dans des potions et soins censés améliorer la vie de son fils. Alors Remus mangeait en silence ses céréales tous les matins, sans oser rien dire à sa mère, de peur que celle-ci ne se prive pour lui donner ce qu'il voulait. Contrairement à la plupart des enfants de 11 ans, qu'ils soient sorciers ou non, Remus était déjà très mature, et il voulait le bien des autres avant le sien. C'est d'ailleurs pour cela que tous les adultes du voisinage l'adoraient, et que tous les enfants le trouvaient "ringard" : il ne jouait que très rarement, et n'allait jamais dormir chez ses amis, de peur qu'ils découvrent son secret.
Reprenant ses esprits, le jeune homme plongea sa cuillère dans le bol de céréales, non sans avoir remercié sa mère pour cette attention. Il avait à peine fini son repas qu'un hibou moyen-duc se posa passa par la fenêtre entrouverte et se posa sur la table.
Mme. Lupin se précipita pour saisir l'oiseau et retirer la lettre qu'il avait dans son bec. Elle lui tendit quelques céréales qui lui restaient au fond d'un placard, et qu'elle avait prévu de manger le lendemain; elle était elle-même très généreuse et douce.
- Ce doit être une lettre de ton père, Remus. Il a surement encore beaucoup de travail. En disans cela, la femme parut plus triste et fatiguée. Son mari passait énormément de temps au travail depuis la morsure de son fils, peut-être espérait-il ainsi noyer son chagrin, mais il lui en procurait à elle beaucoup plus.
- Encore Voldemort ? demanda Remus.
Mme. Lupin sursauta violemment.
- S'il te plait mon chéri ne prononce pas ce nom !
- Mais pourquoi ? s'enquit innocemment le jeune homme.
- Tu le sais très bien, on ne doit pas prononcer son nom ! Imagine qu'il débarque dans la maison ? Tu aurais l'air fier, je peux te l'assurer. La brave femme pourtant courageuse à bien des égards trembla un peu.
- Bon et bien, est-ce à cause de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? reprit le garcon.
- Je... je ne sais pas, affirma la mère, qui ne voulait pour rien au monde expliquer la raison des retards de son mari. Peut-être est-ce écrit dans sa lettre, suggéra-t'elle en faisant un petit sourire à son fils.
Mais il lui apparut vite que la lettre ne venait pas de M. Lupin. Et qu'elle n'était pas adressée à Mme. Lupin, mais bien à son fils, l'adresse indiquant " M. Remus J. Lupin, dans la cuisine, Aux Orchidées, Budampton " . Elle se demandait qui pouvait bien écrire à Remus, et retourna la lettre, et poussa alors un cri de surprise.
- Qu'y-a-t'il, Maman ?
- Euh... Attends deux secondes s'il-te-plait, chéri, je t'expliquerai après, souffla la mère pleine de joie; et elle se mit à déchirer l'enveloppe fébrilement, avec une impatience à peine contenue. Comme elle s'y attendait, elle trouva cette missive :
COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Cher M. Lupin,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher M. Lupin, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall, Directrice-adjointe.
Acommpagnée d'une lettre avec une écriture fine et penchée :
Cher M. Lupin,
J'ai le plaisir de vous annoncer que votre scolarité pourra se dérouler normalement au collège Poudlard, de nombreuses protections ayant été mises en place pour vous assurer un anonymat et une sécurité parfaite, ainsi qu'à tous les élèves. Je vous attends donc pour le 1er septembre, à la rentrée des classes.
Albus Dumbledore.
Etaient ajoutées une petite bourse en cuir pleine, et un autre mot de Dumbledore, reservé à Remus.
Mme. Lupin hurla de joie. SON fils pourrait enfin avoir une vie normale ! Il ne serait plus un monstre rejeté par tous ! La réputation d'Albus Dumbledore était donc vraiment méritée : il était bon, généreux, et elle ne doutait pas qu'il soit le plus grand sorcier du monde. Elle se tourna vers Remus et lui mit la lettre dans les mains :
- Tiens ! Lis ! fit-elle au bord de l'hystérie.
Le jeune homme lut alors la première lettre, sans y croire. Quand il l'eut finie, le sourire qu'il avait au bord des lèvres disparut.
- Maman, tu sais bien que c'est impossible. Je ne peux pas y aller, c'est trop dangereux.
- Lis l'autre, mon chéri !
Remus parcourut la lettre de Dumbledore. Il n'en revenait pas. C'était à peu de choses près celle qu'il voyait et revoyait dans ses rêves ! Son esprit d'enfant reprit le dessus, et il hurla :
- WAOUUUUH !
Sa mère avait les larmes aux yeux, et lui courait partout dans la maison.
- Maman ? Tu crois que je vais réussir à apprendre tous ces sorts ? Imagine que ma... condition me l'empèche ? Que je ne réussisse qu'à me ridiculiser devant tout le monde ? demanda le jeune Remus plus tristement. Une fois de plus, son côté pessimiste avait reprit le dessus. Il se jura qu'à Poudlard il se tiendrait comme les autres élèves et essaierait de se faire des amis - au moins 2 pensa-t'il.
Sa mère le rassura :
- Voyons chéri ! Tout le monde commence à zéro, tu apprendras comme les autres ! En plus, crois-tu que Dumbledore se serait donné tout ce mal s'il pensait que tu n'en étais pas capable ?
Remus accorda qu'elle avait raison, et quand son père rentra du travail il trouva son fils, d'habitude si renfermé, criant et chantant dans la maison.
- Que se passe-t'il ? s'enquit M. Lupin.
- Tralalala je vais à Poudlaaaaaaard ! chantonnait Remus, dans un tel manque de sérieux qu'il s'en voudrait quelque peu plus tard d'avoir perdu ainsi son "self-control".
- C'est vrai ? demanda le père avec une lueur d'espoir dans les yeux qu'il avait lui aussi couleur miel.
Sa femme lui tendit les lettres, et il explosa alors de joie.
- Mais c'est formidable !
Remus hocha la tête en signe d'acquiescement.
Dès le lendemain, les Lupin se rendirent sur le Chemin de Traverse, pour acheter les fournitures scolaires de Remus. Le garçon, qui n'avait jamais voulu s'y rendre, car il était très timide, s'émerveillait de tout et de rien... Il caressa les hiboux de chez Eeylops, admira les balais et leurs accessoires, gouta avec joie la bièraubeurre que ses parents lui offrirent de bon coeur... Il salua toutes les personnes dans l'allée, et sourit en les entendant parler ensuite entre elles :
- Oh qu'il est mignon...
- Il est bien élevé...
- Je suppose qu'il va à Poudlard ? Tu es en quelle année ? Troisième, comme mon fils ?
Remus sourit au fond de lui... Ici aussi sa maladie jouait contre lui, en le faisant paraître plus vieux qu'il ne l'était... Mais maintenant peu lui importait, sa lycanthropie ne l'empêcherait pas d'aller à Poudlard !
- Non, Madame, je rentre seulement en première année, répondit-il très poliment.
- Ah bon ? Et bien tu paraît vraiment grand pour ton âge ! Tu n'auras aucun mal à te faire respecter au moins, ajouta-t'elle malicieusement.
Cela le mit encore plus de bonne humeur... pas qu'il ait envie de s'imposer, ni même de se mettre en avant, mais tant qu'à faire, il préférait ne pas être le souffre-douleur du groupe. Il était vraiment que Remus était plutôt grand pour son âge... C'était un des avantages à être lycanthrope, avec le développement des sens, comme l'ouïe et l'odorat. Mais, bon, le jeune garçon n'avait jamais cherché à dépasser les autres, de quelle façon que ce soit, et sa taille le mettait trop en avant à son goût... Il espérait que certaines personnes de son âge à Poudlard soient plus grandes que lui... Mais pas trop quand même, hein ?
Ensuite, les trois Lupin se rendirent à la banque Gringotts... Il n'étaient pas spécialement pressés, puisqu'ils pouvaient enfin profiter d'une journée en famille, avec joie et bonne humeur. Ils entrèrent dans une grande salle, haute, aux murs bleus en briques. L'escalier qui menait aux bureau d'accueil était immense, et brillait de propreté. Le gobelin qui les accueillit se nommait Egrik, comme l'avait lu Remus sur la chemise grise que portait la créature. Quelques vagues souvenirs revinrent en mémoire au jeune loup-garou. C'est ainsi qu'il s'adressa au gobelin avec plus d'assurance que tout sorcier "normal" aurait pu le faire... On ne pouvait pas dire que Remus ait jamais été peureux ou lache, bien sûr, mais plutôt reservé.
- Bonjour, ... Monsieur ? Je... j'ai beaucoup d'estime pour vous. J'ai appris que vous étiez à la base de toute la fortification de cette banque, si je ne me trompe pas ?
Le gobelin à l'air hostile parut surpris puis se reprit quelque peu.
- Euh... Oui, vous êtes bien informé, M. Lupin. Il esquissa un sourire qui était plus inquiétant qu'autre chose. Comment savez-vous cela ?
- Et bien, contiua Remus qui était heureux d'avoir retenu ce qu'il avait lu il y avait bien longtemps, je l'ai lu dans " Les endroits fabuleux de notre monde " il y a 4 ans.
- Il y a 4 ans ? Mais vous avez une mémoire inouïe ! Je vous prédis de très bons résultats à Poudlard, soyez en sûr. Le gobelin paraissait franchement amical, même si ses oreilles pointues et ses ongles en formes de lames ne jouaient pas en sa faveur.
Remus rougit. Il avait l'habitude des compliments mais pensait qu'il ne les méritait pas.
- Oh et bien je l'espère, Monsieur Egrik.
Un petit toussotement de Mme. Lupin leur rappella qu'ils devaient se rendre au coffre 281. Ils prirent place dans un wagonnet, qui les conduisit à ( trop ) vive allure dans le dédale des couloirs de Gringotts. Remus, trop enchanté, ne parut pas s'en apercevoir, mais sa mère, elle, devenait de plus en plus verdâtre et se retenait de vomir. Tout à coup, le wagonnet s'arrêta, et les quatre passagers en descendirent. Le gobelin passa son long doigt sur la porte, qui s'ouvrit docilement. Remus jeta un coup d'oeil à l'intérieur. La salle était vraiment petite, lui n'aurait pu se tenir debout dedans. Au centre se trouvait une petite pile de pièces d'or, d'argent et de bronze. M. Lupin en prit en poignée.
- Je tiens à t'offrir quelquechose pour ta rentrée, fils, je suis si fier de toi !
Remus était mal à l'aise. Il ne voulait pas que son père utilise son argent pour cela, mais d'un autre côté il ne voulait pas le blesser en refusant un présent. Il refléchit quelques secondes avant de dire :
- J'aimerais bien un livre, Papa... un livre original.
Ses parents acquiescèrent avec une lueur de fierté dans leurs yeux. Remus était bien heureux de leur faire plaisir. Il se fit la promesse de leur écrire très souvent quand il serait à Poudlard.
Les trois Lupin et Egrik retournèrent dans le wagonnet, au grand dam de Mme. Lupin. Après un trajet des plus inconfortables, Remus sortit enfin de la banque, en remerciant encore le gobelin, qui lui serra la main de ses doigts immenses, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.
Puis le jeune loup-garou et ses parents se rendirent dans la première boutique : " Ollivanders, fabriquant de baguettes magiques ". Le propriétaire impressionna un peu Remus, en lui parlant de grandes choses à accomplir et de destin difficile, lorsqu'il choisit sa baguette. D'après Ollivander, elle était parfaite pour la métamorphose et les sorts de défense, mais un peu faible en charmes... Cela fit sourire Remus qui se dit qu'il n'avait pas besoin de baguette pour se transformer. Il paya les 3 gallions que coutaît la baguette grâce à la bourse que lui avait accordée Dumbledore. Il la prit en main et la fit tourner entre ses doigts... Elle était légère, assez souple mais sans plus, agréable. Elle lui plaisait déjà ! Il n'avait qu'une envie : l'essayer. Mais sa fébrilité fut de courte durée.
- Sachez cependant, jeune homme, que vous n'êtes pas autorisé à vous servir de cette baguette avant votre rentrée à Poudlard. L'usage de la magie est interdit aux " premier cycle ", lui dit le vieil homme.
Remus ne montra pas sa déception... Après tout le mois d'août passerait vite, il en était sûr ! Il dit au revoir à l'étrange vendeur, puis sortit de la boutique en compagnie de ses parents. La famille continua son chemin et ils arrivèrent à la boutique de livres et manuels scolaires, " Fleury et Boot ". Ils payèrent la longue liste de grimoires de Remus, vraiment soulagés d'avoir réussi à obtenir un bourse. Bien sûr, la plupart des livres étaient d'occasion, mais leur état était vraiment correct. Ensuite, le père du jeune lycanthrope lui rappella sa promesse et lui dit de choisir deux livres. Remus hésita longuement, se promenant entre les longues étagères contenant mille et mille ouvrages. Après vingts bonnes minutes, il se décida pour " La métamorphose humaine à haut niveau " et " Sorts de défense à l'usage des confirmés ". Il espérait bien ainsi enrichir sa culture et son potentiel magique. Même si les sorts lui paraitraient sûrement très compliqués, il espérait en venir à bout avant la fin de sa scolarité. Son père fit un peu grise mine quand il entendit le prix, mais il était tout de même bien capable de faire ça pour son fils unique.
Remus sortit bien heureux de chez " Fleury et Boot " et se dirigea chez l'apothicaire, puis chez le marchand de chaudrons. Après l'achat de ses nombreux vêtements, chez " Mme Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers ", il restait cinq gallions, six mornilles et neuf noises dans la petite bourse en cuir. Dumbledore lui avait bien conseillé de garder trois gallions, mais avait ajouté qu'il pouvait se servir du reste de l'argent pour s'acheter des confiseries, en lui recommendant les Chocogrenouilles. Prudent, le jeune homme garda ses cinq gallions; mais se servit des mornilles et des noises pour acheter deux paquets de Chocogrenouilles, des Dragées surprises de Bertie Crochue, du jus de citrouille, et encore plein de confiseries en tous genres...
Ses achats terminés, il se promena seul dans le Chemin de Traverse, pendant que ses parents discutaient avec un demi-géant, du nom de Rubeus Hagrid, qui avait été à Poudlard en même temps qu'eux et qui était désormais garde-chasse au château. Il resta longtemps à observer les autres enfants. L'un faisait une scène à ses parents devant le magasin de Quidditch pour avoir le nouveau balai de course, le Silverjet II, un autre se faisait traîner par son père et hurlant, une jeune fille demandait un hibou grand-duc à sa grand-mère pour son anniversaire, qui serait dans quatre mois... Remus se surprit à les envier plus qu'à les mépriser... Il rêvait tant de cette vie. Il fit même un clin d'oeil discret à un jeune gaçon qui s'enfuyait après avoir faussé compagnie à sa mère, une sorcière à l'air plus que revêche et qui toisait tout le monde; alors qu'il n'avait pas dans ses habitudes de se mêler des affaires des autres.
Mais l'heure de rentrer arriva. Remus rejoignit ses parents, salua Hagrid, et ils prirent le chemin de la petite maison nommée Les Orchidées. A peine arrivé, le jeune loup-garou se précipita dans sa chambre, et se mit à lire ses manuels scolaires, en commençant par celui de métamorphose. Cela ne lui paraissait pas très compliqué, il avait hâte de passer à la pratique... Finalement ses vacances s'annonçaient meilleures que les précédentes !
A suivre...
Merci d'avoir lu, dites moi ce que vous en pensez ;-) Je sais, cette partie n'est pas réussie, cela s'améliore au chapitre 2, je le trouve pas mal !
