Tu venais d'avoir tes résultats aux examens : tu étais admis/e avec mention bien ! Une bonne nouvelle pour commencer une longue journée.
Tu te promenais dans les couloirs, histoire de te souvenir de ces années passées dans cet établissement. Tu croisais des élèves dans tous leurs états : heureux ou au bord de la dépression. Les examens de cette année n'avaient pas été les plus simples qu'il y avait pu avoir. Mais au moins, tes ami(e)s avaient aussi eu leur diplôme. Vous aviez conclu de fêter ça dignement ; toi tu avais pris les devants : tu t'occupais des sucreries, des desserts et de l'animation. Les autres devaient se répartir le reste.
Dans les couloirs tu croisais certains de tes profs, en te voyant ils trouvaient toujours un moyen pour ne pas avoir à t'approcher et te parler. Il faut avouer que tu n'étais pas parmi les élèves modèles. Tu préférais t'amuser, étudier n'était pas vraiment ton centre d'intérêts. C'était les salles de repos, le foyer des élèves ou ce genre d'endroits que tu préférais dans le campus. Les matières enseignées n'étaient pas toujours intéressantes et si le sujet pouvait te plaire, l'enseignant foutait tout en l'air avec des propos que tu pensais sortis du nulle part. Pourtant tu avais toujours de bonnes notes, des connaissances solides, il te manquait juste un peu de sérieux de temps en temps.
Mais c'était ça qui plaisait aux gens, tu leur donnais toujours le sourire d'une manière ou d'une autre. Ton côté peu sérieux pouvait énerver c'est vrai, quand le sérieux te prenait, tout le monde savait que le problème ne serait plus là dans la journée. Beaucoup te disaient que tu avais un manque de sérieux dans ta vie parce que quand tu le devenais rien ne pouvait t'arrêter. Ouais, tu avais du mal à gérer ça, tu étais toujours dans la démesure.
Au boulot c'était pareil, mais ton côté enfantin te permettait de faire face aux enfants capricieux. Ton job dans une confiserie et pâtisserie était le plus beau du monde pour toi. Tu avais été employé/e pendant que tu faisais tes études. Tu t'es vite bien entendu avec le confiseur/pâtissier. Il t'avait même montré quelques bases de son art. James était devenu ton père de substitution, tes parents étaient en Europe et toi aux États-Unis.
Tu venais de sortir de ton établissement. Tu regardas les extérieurs une dernière fois et profitas d'un coin de verdure pour te poser un peu, histoire de voir la fac vivre encore une fois avant de te lancer dans la vie active. Tu te levas avant de te diriger vers la confiserie. Tu ne savais pas si James te proposerait ou pas de continuer ton job, il était fort probable que oui pensas-tu.
Après cinq minutes de marche, tu étais devant ; cette confiserie était idéalement placée juste en face d'un parc public. C'était une confiserie "à l'ancienne", c'était ça qui donnait son charme à la boutique. Elle était un héritage de la famille de James, toute la ville savait que c'était LA boutique pour s'acheter une douceur.
Tu entras et l'odeur des friandises vint te chatouiller les narines. James était derrière, c'était la petite cloche qui sonnait à chaque ouverture de porte qui le fit sortir de l'atelier.
"Bonjour qu'est-ce que... Oh (T/P) ! Je ne t'attendais pas de sitôt ! Alors, ces résultats ?!
- Eh bien... Je l'ai !
- Ah bon ? Une tête de mule comme toi ? Ils donnent des diplômes au premier venu, dit James en riant."
Tu avais l'habitude, c'était votre façon de vous témoigner de votre affection. Tu déposas tes affaires dans la salle de repos avant d'enfiler ta tenue de travail. James t'arrêtas "Attends, on va fêter ça ! J'ai fais un super gâteau !
