Hey les amis, comment ça va ? Je vous présente une nouvelle petite fic KHR! toute mignonne ! Je ne sais pas on on va… Mais on y va ! Et vous allez vite vous rendre compte que c'est particulier.
Mais je vous laisse découvrir !
Bien sûr, Reborn appartient toujours à Amano Akira.
Bonne lecture !
Chapitre 01 :
Ce matin était un matin comme les autres, à peu de choses près que Tsuna sentait que la journée allait déraper. Levé à coups de pied par Reborn, petit-déjeuner prit sur le pouce et en retard pour le collège avec Gokudera et Yamamoto. Jusque là, tout allait bien. Seulement, tout ne pouvait pas rester normal. Lambo dépassa en courant le groupe d'adolescents, poursuivi par I-Pin. Alors que le demi italien commençait à crier contre la petite vache, le Bazooka des Dix Ans s'échappa de la chevelure de ce dernier. Il commença à rebondir sur le sol et contre les murs de la rue avant d'atterrir calmement dans les mains de son propriétaire. Tsuna soupira de soulagement. La catastrophe était évitée. Tempête et Foudre étaient cependant toujours en train de se disputer.
- Tu ne sais que créer des problèmes au Juudaime, stupide vache ! S'écria le jeune homme.
- C'est toi qui est stupide, Ahodera ! Pleura l'enfant.
De colère, le plus jeune des Gardiens jeta l'arme au sol pour sortir ses grenades. Le sang du futur boss ne fit qu'un tour quand il vit le bazooka faire des étincelles inquiétantes.
- Les gars, arrêtez tout, supplia-t-il.
Trop tard malheureusement, car le coup partit tout seul, se dirigeant bien évidemment sur le châtain.
- Tsuna ! Appela Yamamoto.
Voyant cela, les deux autres arrêtèrent de se chamailler et s'approchèrent de leur homologue.
- Tu crois qu'on va voir le Juudaime de dix ans dans le futur ? Demanda l'artificier.
- Je ne sais pas… Avoua la Pluie.
La fumée de l'impact se dissipa, mais rien ne se passa. L'endroit où se tenait Tsuna quelques secondes auparavant resta vide.
- Qu'est ce que tu as fait, vache idiote !?
Ce matin était un matin comme les autres, à peu de choses près que Tsuna sentait que la journée allait déraper. Le jeune boss de 25 ans traînait sur sa paperasse, perdu dans ses pensées. Soudain, il entendit des voix dans le couloir. Part l'intonation et les propos, le châtain devina que Gokudera et Lambo se disputaient encore. Il soupira. Ces choses-là n'avaient pas changées. Le boss décida de les arrêter avant que ça ne finisse mal. Il sortit de son bureau.
- Gokudera-kun, Lambo, arr-
Le châtain se stoppa soudain. En plus de la Foudre et de la Tempête, il se trouvait que Hibari était aussi présent.
- Que ce passe-t-il ?
- Ah, Tsuna ! S'écria le veau en pointant ses aînés. Ils m'accusent alors que je n'ai rien fait !
- Et de quoi ?
- L'herbivore ruminant a volé un gâteau que l'herbivore femelle a fait pour nous tous, résuma le Nuage.
- (Haru donc), devina Tsuna. Et vous avez une preuve que c'est lui je présume.
Pour toute réponse, les deux plus vieux désignèrent une trace de glaçage blanc sur la joue de l'accusé.
- Lambo, tu as du glaçage sur le visage, l'informa le boss. Comment est-il arrivé là ?
- Quoi ? S'étonna ce dernier en se frottant la joue. Ça c'est la faute de I-Pin, elle m'a touchée avec ses doigts blancs. Je pensais qu'elle avait aidée Haru-nee à décorer le gâteau.
- Mais bien sûr stupide veau, tu crois vraiment qu'on va avaler ça ? On t'a trouvé dans la cuisine je te rappelle.
- Mais puisque je te dis que c'est pas moi ! S'énerva le-dit veau en sortant le Bazooka des Dix Ans de nul-part.
L'Hyper-Intuition de Tsuna se mit en route immédiatement. Il se souvenait que Irie lui avait parlé d'un dysfonctionnement inconnu sur l'arme du jeune Gardien.
- Non, attends Lambo !
Trop tard, le canon rose échappa aux mains de son propriétaire et le coup partit. Bien sûr, ce fut le jeune boss qui fut touché et il disparu dans un amas de fumée rose.
- Qu'est ce que tu as fait, vache idiote !?
Quand l'adolescent rouvrit les yeux, il se trouvait dans un petit village de campagne. Mais quelque chose clochait. Les maisons ressemblaient à celles qu'il avait pu voir dans ses livres d'Histoire, au chapitre Moyen-Âge lui semblait-il. Sentant une présence à côté de lui, il tourna la tête.
- HÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !?
Face à lui se trouvait un homme plus âgé que lui, plus grand et musclé, lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. L'autre tourna la tête vers le criard tandis que ce dernier se remettait de ses émotions. Le plus grand resta dans un calme presque effrayant, sa surprise seulement trahie par des clignements d'yeux répétés.
- T-t-tu es l-le moi d-du f-futur, c'est ça ? Commença le plus petit.
- Je… Crois bien ? Fit l'autre en penchant la tête sur le côté.
- Mais qu'est ce qu'il c'est passé ?
- J'ai été touché par le Bazooka des Dix Ans mais il y a eu un dysfonctionnement, annonça le plus vieux.
- Oui, moi aussi, acquiesça l'autre. Il y avait des étincelles de partout…
- Gokudera-kun et Lambo étaient encore en train de se disputer, dirent-ils en chœur.
Les deux Tsunayoshi s'entre-regardèrent avant d'éclater de rire. Quelque soit l'époque, certaines choses ne changent pas. Ne sachant pas trop quoi faire d'autre, ils s'assirent au pied d'un arbre et observèrent les alentours.
- Les maisons siciliennes ont vraiment du charme… Brisa le plus vieux.
- Tu veux dire qu'on est en Italie ?
- Heu… Oui. Ah pardon, tu es encore au collège alors tu n'es pas encore venu ici, je me trompe ?
- Non, effectivement. Mais ni toi ni moi ne sommes à notre époque, hein ?
- Oui. A en juger par le style et les matériaux, on doit être à peu près à l'époque du Primo.
- Comment tu sais tout ça toi ? Grogna le petit.
- Ça fait plus de dix ans que je connais Reborn, ses méthodes ont fini par payer !
- Effrayant…
- N'est-ce-pas ! En plus de ça, je crois qu'on est bloqué ici.
- Mais c'est vrai ça tiens ! Ça fait bien plus de cinq minutes qu'on est là ! Comment on va faire ?
Il y eu un instant pendant lequel le plus jeune paniquait tandis que l'adulte réfléchissait. Soudainement, une illumination lui vint.
- Tsuna écoute, on ne peut pas rester comme ça. Déjà, c'est bizarre d'appeler l'autre par son propre prénom.
- D'accord. Qu'est-ce que tu propose ?
- Tu n'as qu'à m'appeler Gillo, se désigna le grand. Et toi, on peut t'appeler Tsu, ça te convient ?
- Oui. Mais pourquoi Gillo ?
- Je trouve que ça ressemble à Giotto, et j'aime bien, fit le concerné avec un sourire niais.
- Bah voyons…
- Donc. Et ensuite, nos vêtements.
- Quoi nos vêtements ?
- On jure un peu avec le style de l'époque, tu ne crois pas ? On va essayer d'en trouver d'autres, il doit y avoir une boutique dans le coin…
- Et tu compte les payer en yen ? Se moqua le nouveau dénommé Tsu.
- Je n'avais pas pensé à ça…
Gillo fouilla quelques secondes dans ses poches pour en sortir une poignée d'Anneaux sertis pour la plupart de pierres violettes.
- Ce sont des classes A et B, commenta leur propriétaire. Je comptais les offrir à Kyoya vu qu'il les use rapidement, mais si c'est pour la bonne cause…
- Kyoya ?
- Oui tu sais, Hibari Kyoya, mon Gardien et aussi le tien par la même occasion.
- Je sais, mais depuis quand tu l'appelle par son prénom ?
- Heu… Longue histoire. Tu sauras en temps voulu.
Tandis que le petit Tsuna se posait beaucoup de questions, l'autre se mit à avancer. Quelques personnes allaient et venaient dans les rues du village, s'occupant de leurs propres commissions. Mais petit à petit, des murmures parvinrent aux oreilles des deux étrangers depuis la place centrale.
- Regardez, c'est le nouveau boss des Vongola !
- Ne parle pas si fort ! Ses yeux me font peur.
- Il paraît qu'il a déjà éliminé plusieurs familles de fermiers au nord pour récupérer leurs terres.
- Chut !
Le jeune japonais ne saisi pas un traître mot de la conversation, mais entendre « boss » et « Vongola » dans la même phrase le mettait sur la voie.
- Je me demande qui ça peut bien être… Murmura son aîné. C'est bizarre qu'ils en aient autant peur.
- Tu comprends l'italien ? Soupira de soulagement l'adolescent.
- Oui. Pas parfaitement mais je me débrouille assez pour ne pas m'inquiéter ou bafouiller pendant les réunions. Qui plus est, la langue a évoluée en 400 ans. Allons voir.
Ils s'approchèrent de la place, restant tout de même à l'écart de la foule. En premier lieu, ils sentirent une présence presque familière qui les fit frissonner.
- Brr, on dirait quand Mukuro est là… Grimaça l'adulte.
- C'est Deamon Spade, je suppose.
En s'approchant un peu plus, les deux japonais purent apercevoir un visage ressemblant un peu trop à l'une de leur connaissance, les faisant immédiatement se cacher derrière la foule.
- Et ça, ça doit être Riccardo. S'il est à la tête des Vongola, ça veut dire…
- Que soit Primo est au Japon, soit il est déjà mort.
- Dans les deux cas on ne peut pas rester ici, décida le plus grand. On ressemble beaucoup trop au Primo. Viens.
Il entraîna sa version plus jeune dans la première échoppe venue. Par chance, il y avait des tonnes de tissus partout autour d'eux.
- Bonjour jeunes hommes, puis-je vous aider ? Chantonna la voix de la propriétaire des lieux, une dame d'une trentaine d'années aux cheveux bruns.
- Bonjour Madame, lui retourna Gillo. Peut-être, oui. Mon petit frère et moi sommes à la recherche de vêtements chauds.
- Vous êtes au bon endroit. Mais l'hiver a débuté depuis plusieurs semaines déjà, comment ce fait-il que vous soyez si peu vêtu ?
- Et bien, nous sommes des voyageurs. Nous nous sommes fait dépouiller pendant notre sommeil cette nuit.
- Des sans-abris je présume, devina la femme. Les temps sont durs pour eux.
- Je suppose…
- Est-ce que vous avez de quoi payer au moins ?
- Hum… Il me reste bien quelques bijoux, déclara le jeune homme en fouillant à nouveau ses poches. Je suis sûr que vous pourrez en tirer un bon prix.
- Bon, d'accord. Suivez-moi tous les deux, je dois prendre vos mesures.
- Oui. Tsu, viens. Elle va prendre nos mensurations.
- D'accord.
Le trio se rendit dans l'arrière boutique. Pendant qu'elle travaillait, la couturière se remit à discuter.
- Vous êtes étrangers ? Remarqua-t-elle.
- Oui.
- D'où est-ce que vous venez, si ce n'est pas trop indiscret ?
- Nous sommes japonais, indiqua le Tsuna du futur.
- Oh, un ami de l'ancien lord du coin était japonais aussi. Comment c'était son nom déjà ? Ah oui, Signore Asari.
- Ancien lord vous dîtes ? Que lui est-il arrivé ?
- Pour des raisons plutôt obscures, le nouveau chef de la famille, Signore Riccardo, l'a prit pour ennemi mortel. Les rumeurs ne sont pas très claires à ce sujet. Certains disent qu'il l'a tué, d'autres que Signore Giotto a fui dans un autre pays… Vous vous rendez compte, chassé par sa propre famille !
- C'est terrible, en effet. Ce Riccardo ne doit pas être très recommandable.
- Tout à fait ! Tout le monde au village vous le dira. Enfin, c'est dommage, Signore Giotto était un gentilhomme, soupira la femme. Cette Famille qu'il s'est créée a aidée tellement de monde dans la région !
- Quand vous dites Famille, vous parlez de la Mafia ?
- Oui. Mais comme je le disais, la Famille Vongola était connue pour rendre service sans rien demander en retour. Mais la nouvelle génération est plutôt à l'opposé de cela. Voilà, j'ai terminé ! Je dois me mettre aux fourneaux pour le déjeuner alors vous pouvez vous changer ici.
- Merci, nous ne serons pas long, indiqua Gillo en procédant à l'échange entre les vêtements et deux des Bagues qu'il gardait dans sa poche. Encore une chose. Nous devons rentrer au plus vite au Japon, pourriez-vous m'indiquer l'itinéraire le plus rapide d'ici ?
- Partez vers l'Est. Ensuite, une fois arrivé sur la côte, virez vers le Sud. Vous devriez trouver un port. Mon mari y travaille. Vous pourrez rejoindre le continent en embarquant de là. Après je ne suis jamais sortie de l'île alors je ne peux malheureusement pas vous aider plus, mais en rejoignant l'Asie occidentale vous devriez trouver un bateau qui vous emmènera à destination.
- Merci, c'est très aimable à vous.
- Oh, de rien, ricana la couturière en sortant de la pièce. Faites bon voyage !
- Changeons-nous et partons, décida l'adulte en se tournant vers son cadet.
Voilà, c'est la fin du chapitre !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
A plus !