Premier chapitre : Une nouvelle génération de sorciers
En arpentant les couloirs du train, le jeune Alexandre se remémorait la suite d'événements incroyables qui l'avaient menés jusqu'ici.
C'était une autre journée banale et sans intérêt particulier qui commençait. Comme tous les matins, il se leva, s'habilla et descendit vers la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Comme ses parents et sont frère ne s'étaient pas encore levés, il décida de le préparer lui même. Pendant qu'il faisait griller son bacon, il regarda par la fenêtre et aperçu un hibou. Il fut surprit de voir une lettre accrochée a la patte de l'animal. Il détourna son attention du hiboux pour vérifier que son bacon ne brûlait pas. Quand il regarda a nouveaux par la fenêtre , le volatile n'était plus là. Il sortit des œufs de son frigo pour faire une omelette et pensa que la lettre n'était que le fruit de son imagination. « À moins que les facteurs ne se soient mis à dresser des oiseaux. » se dit-il. Mais il chassa vite cette pensée stupide de sa tête et fini de préparer le petit-déjeuner.
Une fois l'omelette cuite, il alla d'abord réveiller ses parents, qui ne réagirent qu'une fois qu'il leur dit que le repas était déjà préparé. Ensuite pour qu'ils prennent tous leur petit déjeuner ensemble il se dirigea vers la chambre de son grand-frère, mais en entrant dans la chambre il constata qu'Alexis s'était déjà levé et était parti. Il se dit qu'il devait sûrement faire du vélo ou être allé à la piscine car ses instruments étaient toujours là. Alexandre alla donc rejoindre ses parents dans la cuisine où ils déjeunèrent et une fois ceci fait, Alexandre partit chercher le courrier. La boite au lettre comprenait des pubs ; des factures et une lettre scellée de style médiéval qui lui était destinée et qui lui rappelait étrangement celle qu'il avait cru apercevoir sur la patte du hibou qu'il avait vu plus tôt. Il posa le courrier sur la table de la cuisine et monta dans sa chambre pour ouvrir sa lettre :
Cher monsieur Astier, nous avons le plaisir de vous annoncer que vous êtes admis au collège Poudlard , la célèbre école de sorcellerie . vous êtes prié de vous présenter le premier septembre a 11h sur la voie 9 3/4 pour prendre le Poudlard express .
cordialement , Minerva McGonagal .
Elle était écrite d'une encre vert émeraude. Il se demanda ce qui l'attendait dans cette école et pourquoi il y avait été inscrit, il n'avait pas de talent pour la magie. Et d'ailleurs il avait toujours pensé que la vraie magie n'existait pas. Alors face à cette lettre qui n'avait pas l'air d'un canular, il se dit que dorénavant, il se documenterait sur la magie et éplucherait toutes les bibliothèques de tout Londres jusqu'à ce qu'il trouve un renseignement sur une prétendue école de sorcellerie. Les semaines passèrent et il ne trouva rien qui mentionnait une école de sorcellerie. Mais un jour par hasard il trouva un livre ou il découvrit que la plupart des grands hommes avaient fait une guerre ouverte à la magie sous toutes ses formes ce qui ne l'encouragea pas. Il n'avait pas trop envie de finir brûlé sur un bûcher ou noyé comme toutes les personnes qui, dans le passé, étaient accusées de sorcellerie. Il laissa donc tomber ses recherches.
Ensuite, en fouillant la lettre, il trouva une liste de fourniture scolaire, mais il n'avait pas la moindre idée d'où il pourrait aller pour trouver des fioles, une baguette magique et malgré tous les livres qu'il avait déjà lu, il n'arrivait à identifier ni les titres de livre, ni les auteurs, il ne pu s'empêcher de se dire qu'il était dans de beaux draps.
Finalement, le jour j arriva et il dut dire au revoir à ses parents avant de prendre un bus qui le conduirait a la gare centrale. Il marchait dans la station et trouva finalement une inscription bizarre sur un mur : « invitamur ab invente » ce qui voulais dire : « à la découverte vous êtes invité». Il franchit la porte qui venait d'apparaître et se retrouva soudainement sur un quai inondé de brume et en son centre se dressait fièrement un train rouge et or magnifique. C'était un train à vapeur de l' époque coloniale qui présentait toutes les fonctions motrices principales des meilleures locomotives électriques modernes. C'est donc sans aucune hésitation qu'il monta dans le train. Mais au moment où il monta, il cru voir son frère sur le quai, mais il se dit que ça devait être une hallucination. D'un autre côté, étant donné qu'il venait de traverser une porte dans un mur de brique au milieu d'une gare pour monter dans un train vers une école de sorcier, il se dit que maintenant toute les choses les plus absurdes pouvaient être envisageables.
Après une demi-heure de recherche ininterrompue, il trouva enfin un compartiment dans lequel il restait des places. Il ouvrit la porte ,entra et balaya le compartiment du regard. Une jeune fille s'y trouvait, visiblement de première année. Elle devait faire environ 1m32 et elle avait les yeux bleus. Elle avait aussi des cheveux blonds qui lui tombaient sur les épaules avec une grâce infinie. On eût dit un ange tombé du ciel. Elle portait une tunique bleu turquoise et un jean. Elle devait avoir froid car elle supportait avec aisance un pull en laine rouge.
Salut, je peux m'asseoir ici ?
Oui bien sûr, assieds-toi.
C'est ta première année aussi ? dit-il en s'asseyant.
Ça se voit tant que ça ? Répondit-elle en rougissant.
Ben, un peu.
Tu crois que tu sera dans quelle maison ?
Je ne connais rien de Poudlard. C'est quoi les maisons ?
Tu serai pas un moldu ?
C'est quoi un moldu ?
C'est un enfant né de parents non-sorciers, tes parents ont des pouvoirs magiques ?
Non.
Ça fait de toi un moldu. Poudlard est divisé en quatre maisons : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Je préfère te prévenir, dit-elle en se rapprochant de lui, les serpentards n'aiment pas les moldus. Alors évite-les autant que tu peux.
OK, je tacherai de m'en souvenir.»
Leur discussion fût interrompue par la clochette du chariot à bonbon. Dans un accès de gourmandise, Alexandre acheta un échantillon de tous ce que la vieille dame avait en stock. Il se tourna vers la fille et lui demanda si elle voulait quelque chose. Elle lui répondit qu'elle prendrait bien une chocogrenouille. Alexandre paya la dame et il retourna s'asseoir dans le compartiment.
En fait on ne s'est même pas présenté, dit-il en commençant à manger ses chocogrenouilles. Je m'appelle Alexandre et toi ?
Mon nom est Amélia. Je suis enchantée.
Tout le plaisir est pour moi.
On devrait peut-être se préparer et mettre nos robes de sorciers.
Nos robes de sorciers ?
L'uniforme de Poudlard. Tu dois forcément en avoir un, c'était dans la liste des fourniture, il suffit d'aller chez madame Guipure, au chemin de traverse.
Je le sais, mais j'ai eu beau chercher partout, je n'ai pas réussi à trouver et je n'ai donc pas d'uniforme.
Mais comment comptes-tu faire ? L'uniforme est obligatoire. Moi j'ai le miens. Il est dans ma valise.
Et sur ces mots Amélia ouvrit sa valise afin de montrer l'uniforme à Alexandre et y remarqua quelque chose.
Tiens, c'est étrange... Il y a un autre uniforme dans ma valise, mais c'est un uniforme pour garçon, remarqua Amélia.
C'est vrai que c'est bizarre.
Je viens de penser à quelque chose, c'est certainement une idée stupide mais... essaye-le un peu pour voir.
Elle tendit les vêtements à Alexandre afin qu'il les essaye et ils lui allaient parfaitement.
Ça me va parfaitement, ça tombe bien, comme ça maintenant j'ai un uniforme.
Ça reste assez bizarre.
Mais non voyons, c'est magique.
Amélia mit aussi son uniforme et ensuite ils discutèrent jusqu'à ce que le train ralentisse pour finalement s'arrêter à la gare de Pré-Au-Lard. Ils y furent accueillis par un grand homme barbu qui tenait une lanterne à la main . Il dit aux premières années de le suivre. Il les conduisit au bord d'un lac où les attendaient une multitude de petites barques. Quand ils furent tous installés, ils entamèrent la traversée du lac. Au détour d'une colline ils aperçurent un énorme château éclairé par des bougies flottantes.
