Titre : Et Eve naquit d'Adam.

Auteur : Satsuki

Genre : Fic, très spécial !!!

Rating : Déconseillés au trop Gazetto addicted, risque d'étripage de l'auteur et je veux pas mourir !!!!

Pairing : les sacro saints Reituki, AoRuwa et KaiMyv

Disclaimer : Ils ne sont pas à moi !

Note de l'auteur : L'idée m'est venue en voiture. C'est une idée complètement co***, je vous l'accorde. Je vais aller me jeter dans la Gironde attachée à une pierre, ça m'évitera de sortir des idées de fic plus grosses que moi !!!

Prologue :

Je crois que si quelqu'un m'avait dit ce qu'il allait arriver je l'aurais pris pour un dingue. Maintenant que ça nous arrive, c'est nous qu'on pourrait prendre pour des dingues.

En tout cas, on est en vrai galère aujourd'hui. Les Gazetto ne sont plus ce que vous croyez !

On a changé, on est…

Chapitre 1 : POV Uruha

~ Scène 1 : l'élément déclencheur~

On aurait pu dire que c'était une journée comme les autres, qui commençait comme les autres. Réveil sous l'oreiller, gueule de bois frappant dans ma tête, reste de la fête d'hier soir. Ç'aurait pu être comme tous les autres matins sauf que tout avait changé, que j'avais changé. Mais quoi ?

Je ne m'en aperçu pas tout de suite. Je me servais mon petit-déj' toujours à moitié dans le coltard. Puis la salle de bain et mon miroir qui ne renvoyait pas mon image. Je mis ça sur le compte de ma gueule de bois. Mais quand même, c'était vraiment trop étrange parce que ce n'était pas que mon reflet, c'était mon corps aussi. C'est alors que je poussais un hurlement digne d'une jouvencelle en détresse. P'tain c'est quoi c'te voix ! Non, mais c'est un cauchemar, je vais me réveiller là, c'est pas possible ! Pourtant ça a l'air bien réel.

Je… Enfin, c'est… je suis plus pareil, mon corps n'est plus pareil, c'est même plus mon corps, enfin si mais c'est… non, c'est pas possible !

Et voila que mon portable gueule à tue-tête un morceau de Luna Sea. Je sors de la salle de bain et décroche.

- Uruha, dis-moi que je suis en train de faire un cauchemar, pitié !

- Aoi, c'est toi ?

- Oui, Uruha, ta voix…

- Aoi, qu'est ce qui se passe ?

Pour le coût, c'était la panique totale, Aoi m'appelait mais ce n'était pas sa voix, c'était trop…

- Uruha, je… je suis plus pareil !

- Quoi ?!! Toi aussi !

- Hein ? Tu veux dire que toi aussi, tu…

- Oui, Aoi viens me voir, je… Mon Dieu, qu'est ce qui se passe ?

- J'arrive, t'inquiète pas, enfin pas plus que tu ne l'es.

- Ou…oui !

Puis il raccrocha. Je fis les cents pas dans mon appart jusqu'à ce que j'entende des coups à ma porte. J'ouvris et je tombais sur… je mis quelques secondes à les reconnaître.

- Ruki, Reita… vous aussi !

- Je vois qu'on n'est pas les seuls, c'est un peu rassurant.

- On fait un cauchemar collectif là, dites-moi !

- J'aimerais bien le croire, Uru !

- Bon entrez, vous allez pas rester sur le palier.

Ils entrèrent. Au moment de fermer la porte j'entendis mon nom lancé depuis les ascenseurs. C'était… Aoi et il y avait… Kai aussi. Ils entrèrent dans mon appart à leur tour.

- Je suis passé chez Kai pour le ramener aussi !

Puis il se tourna vers Ruki et Reita.

- Vous aussi alors.

- Tous les cinq… Qu'est ce qui nous arrive, dit Kai en train de paniquer comme nous tous.

- C'est pourtant clair, rien quand se regardant !

- Clair, peut-être… Mais c'est ça le truc ! Regarde ce qu'on est devenu !

- On est tous des…des…, paniqua Aoi.

- Tous des femmes, dit Ruki, horrifié.

- Des femmes,…des femmes…

On se regardait tous. Nos visages étaient sensiblement les mêmes, mais plus féminins et nos corps…On avait des seins, nos cheveux avaient poussés et…

- Uru, comment on va faire pour…

- Aoi ! C'est pas le moment de penser à ça.

- Oui, mais regarde-nous !

- J'ai vu !

- C'est horrible ! Quand myv va savoir ça !

- Pas question de lui dire, répliqua Reita.

- Quoi ?! Mais tu ne crois pas qu'il va pas s'en rendre compte, regarde-moi !

- Bah, t'es pas mal foutu comparé à Ruki !

- KOUUUWAAAA ?

- Rien, Ruki, mais niveau…poitrine !

- Je t'emmerde. T'as vu ta coupe ?

- Quoi ma coupe ?

- Bah, moitié long moitié court, c'est pas terrible !

- Mais va chier, je t'ai rien dit quand t'avais ta coupe de chien mouillé.

- Quoi ?!!

- Oh, c'est pas fini le crêpage de chignons, on a d'autres problèmes à régler et de taille, criai-je.

- Ouais, désolé !

La sonnerie du portable de Kai nous coupa, il décrocha.

- Doucement, qu'est ce qu'il y a ?

On était tous rivé sur Kai et sur sa mine de plus en plus inquiète.

- Miya, je suis chez Uruha viens nous rejoindre, tout le groupe est là. On a le même problème.

Puis il raccrocha.

- Kai, es-ce que ça va ?

- myv, c'est pareil que pour nous, il est devenu une femme aussi.

- Hey, Kai reste avec nous.

Aoi et Reita le rattrapèrent in extremis alors qu'il allait s'effondrer sur le sol, puis ils l'assirent sur le canapé.

Une dizaine de minutes plus tard, miyavi arriva.

- Whouaa, Uru, t'es trop belle !

- myv, t'occupe, y'a Kai qui nous a fait un malaise.

- L'est où ?

- Sur le canap'

Je lui désignai l'endroit du pouce et il se précipita vers Kai.

- Mon bébé, ça va ? Je suis là !

- miya, mon Dieu, c'est un cauchemar. Regarde-nous.

- Ça va aller, on va trouver une solution.

- Une solution, tu veux trouver quoi comme solution. Tu crois qu'ils ont un truc à la pharmacie du coin contre les mutations d'homme en femme, s'écria Reita.

- Hé, calme-toi, tu traumatises mon Kai !

- Non, c'est bon. Rei a raison. Je pense pas qu'on va se réveiller demain et que tout sera redevenu normal.

Je me pressai contre Aoi qui m'enlaçait. C'était vraiment étrange. C'était, comment dire, c'était pas plat ! Son torse s'entend. Etrange mais pas désagréable encore que ça gênait un peu.

- Reita, qu'est ce que tu fais ? demanda Ruki.

- Quoi, je teste la marchandise !

- Mais comment tu parles. Mais me touche pas !

- Depuis quand tu joues les pudiques toi ?

- Depuis que j'ai ça ! et si tu veux toucher, touche les tiens !

- C'est pas marrant sinon !

- Rei…, demanda Aoi.

- Quoi ?

- T'es une femme maintenant, alors fais gaffe à ton langage.

- Quoi mon langage ?

- Comment dire… une femme, parler comme un homme !

- Mais je suis un homme, bordel !

- Nous aussi !

- Les…gars, faut essayer de trouver une solution, intervint Ruki.

- Oui, mais comment ?

- Aucune idée, mais faut trouver. On peut pas se montrer comme ça !

- Oui, je vais envoyer un message au manager pour dire qu'il annule tous les photoshoots prévus et qu'on prend une pause.

- Je vais prévenir mon manager aussi, continua miyavi.

Voila comment ça a commencé.

Pourtant, ça s'annonçait comme une journée normale.

Mais là, on n'avait pas fini d'en baver !