Disclaimer : Les OCs (Alexandra et Iliona Trelawney, Leo Potter pour l'instant) m'appartiennent, ainsi que les événements divergeant des livres originaux. Les lieux apparus jusque là ne m'appartiennent pas, le reste non plus.
Note de l'auteur : Salut tout le monde, nous voici pour mon nouveau projet en plusieurs parties. Je publie chaque samedi soir jusqu'à terminer la partie, ensuite il vous faudra attendre jusqu'à la publication de la seconde partie, etc. J'espère que tout ceci vous plaira, n'hésitez pas à commenter sur des aspects négatifs -ou positifs !- de la fiction, à partager vos théories :)
Dernière précision : J'ai en effet fait une erreur sur l'âge de Luna, j'espère que cela ne vous empêchera pas d'apprécier la fanfiction. Considérez simplement que dans cette histoire, elle a un an de plus qu'Harry.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
Arrivée
Le Chemin de Traverse était une longue rue avec tout le nécessaire pour la rentrée de n'importe quel étudiant à Poudlard. Un garçon admirait de ses yeux bleus les vitrines des boutiques aux mille couleurs ainsi que la foule qui était plus qu'agitée. C'était une situation nouvelle pour Leo, mais récurrente pour les élèves de Poudlard. En effet, ce jour-là précédait la rentrée scolaire, et les familles s'affairaient auprès des vendeurs débordés. Tout le monde s'y prenait en dernière minute, de façon prévisible mais inévitable. Le garçon avait rarement eu l'occasion d'être au coeur d'une telle foule, et alors qu'il restait immobile au centre de l'avenue, ce qui devait arriver arriva ; il fut bousculé et manqua de perdre son équilibre. Jetant un regard noir à l'immense personne, Leo reprit son chemin tout en continuant à regarder autour de lui. La ménagerie magique semblait regorger d'animaux de toutes sortes, et bien que Leo n'ai pas assez d'argent pour s'acheter un animal, il garda en tête l'emplacement de la boutique. Il était intéressé par les différences entre l'Angleterre et le pays où il avait passé la majorité de ses années. Soudain, alors que le futur élève de Poudlard approchait de Gringotts, la banque des sorciers reconnue dans tout le continent, il entendit un nom qu'il connaissait. Se tournant vers la source de la voix, il aperçut une petite femme replète sortant de chez l'apothicaire, suivie par deux enfants, un garçon et une fille, tous les deux plus jeunes que Leo. Mais c'était le garçon qui intéressait davantage Leo, un garçon aux cheveux d'un noir de jais en bataille, aux yeux verts, et surtout à la cicatrice qui occupait son front. Une mèche de cheveux essayait désespérément de cacher cette marque, mais le regard de Leo ne le trompait pas.
- Il ne nous reste que les livres de Lockhart... Allons chez Fleury&Bott. Il ne te reste plus rien d'autre, n'est-ce-pas Harry ?
Celui que tu recherches est devant toi, dans ce cas. Le Survivant. L'Élu. Ton frère. Leo s'avança lentement vers eux, ses pas hésitants. Que dire à cette personne qui ne connaissait même pas son existence ? Il n'en avait aucune idée. Le groupe continua sa marche vers la librairie mentionnée, mais fut interrompu par un homme à la taille remarquable. Le futur élève se rendit compte qu'il s'agissait de celui qui l'avait bousculé quelques secondes auparavant. Il écouta distraitement leur conversation tout en sortant sa liste de fournitures de sa poche d'un geste sec :
- Alors comme ça, vous faites vos courses aujourd'hui ? Je pensais que vous vous en étiez déjà chargée, madame Weasley.
- Il y a eu du retard dans les livraisons des listes, d'habitude elles arrivent dès la mi-juillet, mais cette année nous les avons reçu une poignée de jours avant la rentrée.
- Tant que vous avez le temps de tout acheter, ça devrait aller.
- Vous êtes Hagrid, non ?
La dernière voix était très aigüe, provenant sans doute de la fille. Était-elle aussi une Weasley ? Peut-être que cette famille s'occupait d'Harry ? Leo n'en savait pas beaucoup sur son frère et la vie qu'il avait mené jusqu'à présent.
- Oui, Ginny, c'est bien moi. Je suis le Gardien des Clés à Poudlard.
Tiens, tu ferais mieux de t'en rappeler. Ça pourrait t'être utile.
- Bien, il serait peut-être temps que nous aillions acheter tous les livres de Lockhart. Peut-être que certains seront d'occasion...
- Je vous laisse dans ce cas. Au revoir !
Attends, Dumbledore a placé Harry dans une famille pauvre ? Il serait pas un peu sénile, le dirlo ? Leo ne le pensait pas vraiment, mais il devait avouer que malgré l'air sympathique que dégageait madame Weasley, il doutait de sa capacité à correctement s'occuper d'Harry. Le futur élève jeta un coup d'oeil à sa liste de fournitures et constata avec étonnement que lui aussi devait acheter l'intégrale de Lockhart. Cet individu devrait être vraiment spécial pour que tous les élèves de Poudlard soient contraints de se procurer les onze livres écrits par cet auteur. Il se dirigea à son tour vers la boutique, restant à distance de son petit frère et des gens qui l'accompagnaient. La librairie était étonnamment remplie, et Leo songea qu'il serait difficile de s'y faire une place. Soudain, une voix se fit entendre clairement :
- Mais c'est Harry !
Grammaire défectueuse, irrespect suspect, voix surjouée... Par le caleçon de Merlin, tu as intérêt à ce que cette personne ne connaisse pas réellement Harry... Leo décida d'entrer dans la boutique, ne serait-ce que pour tenir son petit frère à distance du propriétaire de la voix annonciatrice de malheurs. Malheureusement, à peine eut-il posé un pied dans le magasin qu'il remarqua son frère aux côtés d'un bien étrange personnage, propriétaire probable de la voix enjouée. L'homme à ses côtés était blond, aux yeux bleus, et portait une robe qui le mettait en valeur. Ses cheveux bien coiffés soulignaient l'aspect de prince charmant du personnage. Leo eut tout à coup peur. Ça ne pouvait quand même pas être...
- Je n'aurais jamais cru avoir l'immense chance de te rencontrer un jour, Harry. Savoir que moi, Gilderoy Lockhart, Premier Prix de...
Leo n'écoutait déjà plus, il en savait bien assez. Ne me dis pas que tu vas devoir acheter les torchons de ce blondinet incapable de garder son sourire pour lui-même ?! Enfuis-toi loin, loin, très loin... Bien que la tentation était grande, le brun n'en fit rien. Il avait du mal à croire qu'une telle personne existait. Et à présent, il craignait sérieusement pour la santé de son frère. Alors qu'il se faufilait parmi les adorateurs du mage pour se servir dans les étagères et trouver les bouquins dont il avait besoin, il entendit une phrase qui le fit frissonner :
-...Que vous aurez l'immense chance de m'avoir comme professeur à Poudlard dès cette rentrée !
Tu as du mal entendre, c'est obligé. Les applaudissements fusaient de toutes part dans la pièce, tandis que Leo avait les yeux écarquillés. Une vieille sorcière à l'haleine fétide se pencha vers lui et lui parla :
- Tu ne sembles pas le connaître, mais Gilderoy Lockhart est un homme absolument fantastique !
Haha... Fantastique. Elle est pas sérieuse ? Leo faisait de son mieux pour échapper à l'odeur suspecte qui s'échappait de la dame. Celle-ci était d'ailleurs en train de lui faire un exposé détaillé sur la vie ô combien passionnante du blondinet, et Leo était sur le point de craquer quand il comprit enfin d'où venait l'odeur.
- Vous élevez un dragon ? l'interrompit-il en fronçant les sourcils.
La vieille dame se mit à gesticuler et à paniquer, attirant l'attention sur elle et donc, subséquamment, sur Leo.
- D-De quoi parles-tu mon garçon ?!
Allez, c'est le moment d'utiliser ta technique secrète, autrement dit : changer totalement de sujet en espérant qu'elle ne remarque rien.
- Vous savez que c'est interdit par le Ministère ? répliqua-t-il d'un air ennuyé.
- Je ne vous permet pas ! dit-elle, indignée.
- Je ne vous permet pas non plus d'insinuer que je mens, déclara Leo avec une pointe de moquerie.
L'adulte le fixa d'un air mauvais, se redressa, rabattit son horrible châle sur ses épaules d'une façon dramatique, et s'exclama :
- Mes estimations prédisent que vous aurez une bien sombre destinée ! Moi, Iliona Trelawney, te l'assure !
- Ah oui ? Tant mieux, j'étais déjà au courant.
Leo leva les yeux au ciel. Pour qui cette folle se prenait-elle ? Elle le regarda comme une possédée, puis sortit en hâte de la boutique, bousculant certaines personnes au passage. Leo soupira et se retourna en direction de Lockhart. Celui-ci ne discutait plus avec Harry, et le jeune homme parcourut la salle d'un regard alerte. Il le trouva finalement, près de l'entrée, avec d'autres roux face à deux blonds aux airs d'aristocrates -un père et son fils visiblement- qui n'avaient pas l'air de s'apprécier... Leo se rapprocha du groupe l'air de rien, et écouta avec attention.
- Je n'ai pas besoin de vos conseils pour savoir comment élever mes enfants, Malefoy.
Même s'il était arrivé récemment à Londres, Leo connaissait ce nom. Les Malefoys avaient une sacrée réputation, il était sage de les éviter quand on le pouvait.
- Mais celui-ci n'est pas le votre, n'est-ce-pas Weasley ?
L'homme désignait Harry, qui regardait avec animosité le blond de son âge. Leo soupira et se prépara à intervenir.
- Vous croyez que vous vous en occupez correctement ? Avec si peu de moyens ? Weasley, vous lui rendriez vraiment service si-
L'homme n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Leo s'était interposé entre les deux familles, les bras tendus.
- Calmez-vous, s'il vous plaît. Nous sommes dans une librairie, pas dans un club de duel.
- Qui êtes-vous pour oser vous en mêler ? demanda sèchement le père au sale caractère.
Et voilà les ennuis qui arrivent ! Leo se frappa mentalement et répondit d'un ton innocent :
- Je suis un stagiaire ici. Si vous voulez vous battre, faites cela dans les règles, pas comme ça, sans préparation, dans un lieu rempli de victimes possibles. Pour le moment, monsieur Malefoy, vous dérangez une famille qui fait simplement ses achats. Si vous avez fini vos achats, veuillez sortir de la boutique.
Le père Malefoy le fixa longuement avant de déclarer avec un sourire carnassier :
- Vous avez sans doute raison. Je ne voudrais pas passer pour ce que je ne suis pas. Viens Drago, nous nous en allons.
Les Malefoy quittèrent la boutique, non sans adresser un dernier regard supérieur aux Weasley. Leo se tourna vers les Weasley et Harry et déclara avec un faux air d'excuse :
- J'espère qu'ils ne vous ont pas importunés. Passez une bonne journée.
Il ne leur laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et retourna se fondre dans la foule. Il récupéra son sac et fut surpris de le trouver dans un coin. Il était pourtant sûr de l'avoir laissé avant de rencontrer la folle au châle, mais peut-être se trompait-il. Alors qu'il regardait la famille Weasley sortir de la boutique avec Harry, il se mit à penser qu'il n'avait pas hâte d'avoir cours avec Lockhart..
Le lendemain matin, Leo n'eut aucun mal à trouver un compartiment vide. Il avait à présent l'épaule contre la fenêtre, et regardait le paysage défiler à une vitesse constante. C'était une vision relaxante, mais le jeune brun se lassa rapidement. Il décida de jeter un coup d'œil à la Gazette du Sorcier de la veille -on lui avait dit que ce n'était qu'un tissu de mensonges, mais le garçon aux cheveux châtains préférait regarder de lui-même. Il le sortit de sa sacoche, jeta un sort d'agrandissement à l'objet, et le déplia de ses mains agiles. Il se cala contre le dossier de la banquette et jeta un coup d'oeil à la une, qui se trouvait être un article sur les avancées de la maîtrise de l'alchimie au cours des dernières dé y avait également une interview d'une certaine Dolorès Ombrage au sujet d'un récent décret sur on-ne-savait-quels-fonds-de-chaudron. Leo commençait sérieusement à se demander si le numéro contenait quoi que ce soit d'intéressant, mais les diverses publicités pour des produits ménagers ne l'attirèrent pas plus. Leo referma la Gazette en soupirant et se remit à regarder au dehors, en attendant la fin du voyage.
Le train finit par arriver en gare, et lorsque Leo descendit avec sa malle, il regarda les élèves autour de lui. Il voulait avoir une chance de se présenter à son frère, mais il avait beau le chercher, il ne le trouvait pas. Il ne savait pas non plus où aller, mais le demi-géant en face de lui l'aperçu et se dirigea vers lui. Leo s'aperçut rapidement qu'il s'agissait Hagrid.
- Tu dois être l'étudiant transféré, non ? demanda-t-il sur un ton bourru.
- Oui, est-ce que je dois aller aux barques comme les autres nouveaux, ou bien..., demanda Leo avec un sourire gêné.
L'adulte éclata de rire et ébouriffa gentiment les cheveux du jeune.
- Non, non, tu dois aller du côté des calèches, comme les autres. La seule différence, c'est qu'une fois arrivé, tu devras être réparti dans une Maison. Oh, et si jamais tu as besoin d'aide ou même simplement de parler, je suis dans ma cabane, à l'orée de la forêt. N'hésite pas à passer si tu t'ennuies !
- Merci beaucoup, Hagrid.
Le demi-géant fronça les sourcils et s'étonna :
- Tu connais mon nom ?
- Oui, madame Weasley me l'a dit hier, mentit Leo avec un petit sourire.
- Bon, dans ce cas, vas-y, faudrait pas que tu sois en retard pour ton premier jour.
Sans attendre, Hagrid s'éloigna vers les Premières Années. Alors qu'il se dirigeait vers les calèches, Leo se surprit à penser qu'il avait eu du mal à comprendre les dires du garde-chasse, dont l'accent était très prononcé. Leo entra dans l'un des derniers véhicules où se trouvait déjà une fille aux cheveux blonds et entremêlés, occupée à lire 'Le Chicaneur' à l'envers. Leo n'osa pas lui adresser la parole et s'installa simplement en face d'elle. Il n'eut pas le temps de souffler qu'une fille aux cheveux roux sauta littéralement dans la calèche. Leo grimaça et fixa la rousse. Celle-ci souriait, ignorant complètement le regard meurtrier qu'elle recevait. Elle s'assit d'un coup aux cotés de l'étrange fille blonde -qui avait à présent lâché son exemplaire du journal- et déclara à l'attention de Leo :
- Salut toi ! Tu t'appelles comment ?
Le brun ne répondit pas, les sourcils froncés. La rousse n'en démordit pas et se présenta en plaquant sa main contre sa poitrine :
- Je suis la petite petite petite petite fille de Cassandra Trelawney, Alexandra. Tu connais la célèbre voyante, évidemment ?
- Tu ne devrais pas plutôt dire 'arrière arrière arrière petite fille' ? demanda avec un air circonspect la blonde à côté d'elle.
Trelawney ? Ce nom disait quelque chose à Leo. Il fouilla sa mémoire, mais abandonna rapidement. Ce n'était probablement rien. La rousse fixa son amie d'un air suffisant et répondit :
- Ça fait aussi classe de toute façon, Luna.
Classe...? Mais de quoi elles parlent ? La rousse poursuivit :
- C'est quoi ton nom ? Tu dois bien en avoir un, pas vrai ? Je t'ai jamais vu les autres années. Tu veux aller dans quelle Maison ?
- Je..., commença Leo déboussolé.
La dénommée Alexandra se pencha vers lui avec un air de conspiratrice et souffla :
- On raconte que si tu demandes à être dans une maison spécifique, le Choixpeau t'y répartira. Luna et moi, on est à Serdaigle, la maison des plus forts, des plus intelligents, des plus valeureux !
- A-Ah...?
Leo était perdu. Il ne s'était pas vraiment renseigné sur le fonctionnement de Poudlard, et n'avait aucune idée de ce qu'était "Serdaigle". Il déglutit et demanda plutôt :
- Ces chevaux, là, qui tirent la calèche, c'est quoi ?
Leo sut instantanément qu'il n'aurait pas du mentionner ce sujet. Alexandra avait perdu son air enjoué, et avait un regard fuyant à présent. Elle murmura en entortillant une mèche de ses cheveux :
- Je ne les vois pas, mais... Luna si.
- Ce sont des Sombrals. Tu les vois seulement si quelqu'un est mort devant tes yeux.
La réponse de Luna destabilisa Leo, qui devint horriblement gêné. Il se tourna vers elle et dit d'une voix altérée :
- J-Je suis désolé. Tu les vois aussi ? Enfin, tu n'es pas obligée de me répondre.
- Oui, je les vois.
Un silence de plomb s'installa, jusqu'à ce qu'Alexandra le rompe en changeant de sujet :
- Et au fait, c'est quoi ton n-
- On arrive on dirait ! coupa subitement Luna tout en faisant un clin d'oeil à Leo.
- Oui, on dirait bien ! Par Merlin, j'ai faim ! Vous imaginez pas à quel point j'ai faiiiiim ! Vous l'entendez, mon estomac qui proteste ? Vous l'entendez ?! Ils ont intérêt à ce que ce soit bon. Très bon. Vous imaginez s'il ne reste pas assez de nourriture ? J'irais me plaindre aux elfes, non mais ho ! Ils se prennent pour qui, d'abord, pour nous laisser crever de faim ? Hein ?
- Attends, des elfes font à manger ? répéta Leo.
Il avait eu du mal à suivre la tirade de la rousse, et en jetant un coup d'oeil à Luna, il se douta qu'elle avait l'habitude. Alexandra leva les yeux au ciel et continua :
- Bien sûr qu'ils font à manger ! Tu n'as pas d'elfe chez toi ?
- Elle est Sang-Pur, précisa utilement Luna.
- Je veux dire, c'est leur job après tout, continua la rousse sans se soucier de son amie. Et si tu veux mon avis, certains feraient mieux d'arrêter de se plaindre auprès du dirlo. Attends, tu te rends compte, il les paie ! Payer des elfes, non mais tu te rends compte ?! Ah, je parie qu'ils ont un salaire bien élevé ceux-là, et-
- En fait, coupa Luna en descendant de la calèche -qui s'était arrêtée depuis une bonne minute-, il n'y en a qu'un ou deux qui se font payer, et crois-moi, ce n'est pas avec deux Noises par mois que tu vas acheter un Ronflak Cornu !
- Vraiment ? demanda Leo, qui avait du mal à croire en tout ça. Et c'est quoi un Ronflak Cornu…?
- Ne commence pas avec ça, sinon elle va aussi te parler de l'Énormus à Babille, et on y sera encore demain, déclara moqueusement Alexandra. Luna est passionnée par les créatures peu communes. Du genre, très, très rares.
Luna la fixa quelques secondes avant que son attention ne soit reportée sur Leo.
- Tu étudiais où, avant Poudlard ?
- …En France, répondit évasivement Leo.
- J'aimerais bien y aller, commenta Luna avec des yeux rêveurs.
Leo resongea à ce qui l'avait conduit à changer d'école, à changer de tuteur, et à ceux qu'il avait laissé là-bas.
- Dis-donc, le bleu, tu viens ? On va finir par les faire attendre !
Leo sortit de ses pensées et vit qu'Alexandra avait un air calculateur au visage, puis il entendit Luna lui marmonner "Arrête, on dirait une Serpentarde..." à son amie, qui se mit à sourire diaboliquement. Leo s'aperçut que ses deux camarades se trouvaient derrière une file pour rentrer dans le château. Cette dernière était surveillée par une dame d'un certain âge, que Leo identifia comme un professeur. L'année allait être mouvementée s'il était avec ces deux-là...
