Coucou c'est moi! lol
Voici une nouvelle fanfiction qui devrait durer plus longtemps que "Zourgnf", parce qu'ici j'ai une vraie histoire alors que pour la premiére j'improvisais complétement!
Harry est en septiéme année, nous sommes à la veille des vacances de Noël, et pour faciliter les choses j'ai décrété que Voldya trébuchédans le 5éme tome au ministére de la magie dans la fontaine de la gloire magique (ou un truc dans le genre) et que comme, ayant des trucs bien plus importants à faire pour devenir le maître du monde, il s'est noyé.
Ca c'est fait.
Ah oui: TOUT est à J.K Rowling.
Pour le moment; Ryry est en train de soliloquer tout seul dans son lit... bonne lecture!
HORTENSE
...oOo...
On m'appelle le Survivant, l'Orphelin valeureux, Celui-Qui-A-Survécu, Le Martyr du 21é siécle, le Héros, Potty, Harry Potter Monsieur et accessoirement, mais c'est plus rare, Harry
C'est un miracle qu'avec tout ce bordel je n'aie pas tourné schizophrène!
Manquerait plus que ça, parcequ'à mon humble avis mon cerveau, qui fut violemment éléctrocuté aux environs de mesun an, n'est pas exempt de tout un tas de bizarreries mentales: forte propension à s'enerver trés vite, géne de l'aimant à emmerdes, art de la grosse gaffe qui tue, hormones dénotant une suractivité notoire et homosexualité, j'en passe et des meilleures.
Mais la pire de toutes étant certainement mon masochisme.
Parce que cela ne peut être que du masochisme, s'pas?
Franchement !
Etre amoureux-raide dingue-en amoroso-mordu-in love-ich liebe dich-fou d'amûr-toqué-épris du gars le plus désireux de me passer à la moulinette après tonton Vernon et Roguy, j'ai nommé Malfoy Jr, c'est bien de l'auto-flagellation !
Attendez une minute, n'allez surtout pas croire que je suis du genre masochiste, style ça m'excite quand on s'insulte ou que je le provoque exprès ! Quand même ! Faut pas pousser mémé dans les orties, hein…
Naon, je suis juste fana de ses cheveux blonds très… ben très blonds, de ses yeux bleus très bleus et de son petit cul.
Et puis facultativement, je le trouve très intelligent (il paraît qu'on est attiré par son contraire) et j'adore sa personnalité cynique…
Vivement demain matin, j'en ai ras les lunettes de me tourner, me retourner et me re-retourner dans mon lit. J'ai vraiment hâte de décoller de Poudlard pour aller passer les vacances d'hiver chez les Weasley.
Au Terrier, il y aura moins de risques de croiser mon blondinet au détour d'un couloir…
La lune est énorme ce soir, et en plus elle est rousse.
J'arrive pas à dormir !
J'ai l'impression de ressentir des fourmillements dans tout mes muscles. Ce doit être la fatigue nerveuse.
Ou alors je suis en train de me transformer en loup-garou.
Hahahahahahaha.
« SNOOOORRFLLL… »
C'est pas humain de ronfler comme ça !
Il a prit une cuite avant de se coucher le rouquemoute ou quoi !
Entre Neville qui parle en dormant (sa vie est d'un ennui mortel), Seamus qui shoote dans son oreiller, Ron qui ronfle et Dean qui fait des crises de somnambulisme l'amenant régulièrement à venir squatter mon lit (je frôle l'infarctus à tout les coups) ou à aller pisser dans la baignoire, il vaut mieux s'endormir vite dans ce dortoir sinon c'est foutu…
Purée de pois verts, déjà deux heures du mat' à vue de montre et je ne dors toujours pas ! Ce serait certainement possible si je parvenais à virer un certain serpent de mes pensées.
Allez, ouste ! Dégage j'te dit ! Du balai ! Méééheuh, laisse moi pioncer…
C'est pas vrai, j'y arriverai jamais. J'y…
…Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…
……oOo……
« -Harry, debout ! Grouille, on est encore les derniers ! Un de ces quatre, ils vont boucler le château et nous oublier.
-Mmmrrrglll… laisse-moi dormir encore un peu… »
Ben merde alors, j'ai attrapé une angine ou quoi ? Ma voix sort bizarre, genre… plus aiguë.
ZBOUF !
« Putain Ron, faiche avec ton oreiller ! »
Je me redresse dans mon plumard, l'objet du délit à la main, bien décidé à lui renvoyer à la tronche, quand l'hilarité de Ron s'interrompt brutalement.
« -Harry !
-Quoi ? Ne compte pas sur moi pour t'épargner ! Je serai sans pitié ! »
Je lui balance son oreiller dessus et attrape mes lunettes sur la table de nuit. Quand je les mets sur mon nez, c'est pour voir un Ron tétanisé qui me fixe d'un air hébété.
Je commence à m'inquiéter.
« -Quoi ?
-Tu… euh… tu…
-Mais quoi ! »
J'ai des tentacules qui me sortent du nombril ou quoi ?
Je baisse le regard sur ma personne pour constater par moi-même l'anomalie.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
« -Ron, qu'est ce que c'est que çaaa !
-Ben… une poitrine, je crois…
-Mais mais mais c'étais pas là hier ça !
-Ben non… »
Je sens la panique monter dare-dare.
Je saute sur mes pieds et me tâtonne de partout.
Horreur.
Outre la paire de roberts qui m'a poussée nuitamment, mon corps à prit des courbes un peu partout, perdu une bonne partie des muscles durement acquis à la sueur de mon balai et, comble suprême, je crois bien être à présent doté de la panoplie féminine complète entre les jambes.
La pièce devient verte, bleue et de petites étoiles blanches explosent devant mes yeux. Je me sens encore basculer en arrière sur mon lit avant de sombrer dans une inconscience comateuse.
CLAC !
Selon les informations envoyées par ma joue, je viens de me recevoir une gifle.
J'émerge lentement des profondeurs de mon cortex et ouvre laborieusement les yeux avec la sensation d'avoir dormi quelques millénaires.
« -Harry ! Harry ! Remet-toi !
-Késkicépassééé ?...
-T'es une fille, mon vieux. Je crois qu'on ferait bien d'aller consulter les autorités compétentes. »
Je suis parfaitement réveillé(e ?) maintenant. Je re-saute sur mes pieds, et re-tombe sur mon pieu illico presto pour cause de tangage excessif de cerveau.
10 secondes de pause et je réitère ma tentative de bipédie avec plus de précautions pour foncer vers la salle de bains. Arrivé à destination, je me campe devant le miroir pour m'observer de pied en cap.
Proprement terrifiant.
De l'autre coté de la glace, une jeune fille de 17 ans me regarde d'un air ahuri derrière une paire de binocles rondes. Ses cheveux noirs mi-courts (nda : je sais, ce terme n'existe pas… environ 15cm) sont en bataille, elle est mince, plutôt petite et dotée d'une poitrine de taille moyenne, ses yeux sont verts et ses traits bien qu'indubitablement féminins sont les miens.
Ma jumelle, quoi.
Elle possède même sur le front, devinez quoi ? Gagné ! Une cicatrice en forme d'éclair…
J'avise le reflet de Ron qui s'approche dans mon dos en retenant un fou rire. Je pivote aussi sec.
« Ron ! Tu te marres ? »
Ma voix que j'aurais voulu menaçante est ridiculement féminine (normal), ce qui achève mon soi disant meilleur poteau qui s'écroule de rire.
Je crois que j'ai perdu une bonne partie de ma crédibilité.
Attends voir, je vais t'apprendre à te moquer des jeunes filles, moi ! Je me précipite vers lui avec l'ambition de le noyer dans le lavabo.
J'ai du me mouvoir avec un peu trop d'enthousiasme : mon pantalon de pyjama, dont l'élastique n'est désormais plus suffisant, choît brusquement sur mes chevilles.
Par conséquent, je trébuche et me retrouve étalé de tout mon long sur le carrelage, le postérieur exposé aux courants d'air.
Le rire de Ron s'étrangle et le regard qu'il pose sur moi me donne froid dans le dos.
« PERVERS ! »
Je me redresse en relevant mon pantalon. Désolé Ronny, mais ce genre de plan n'est pas de mon goût. Je fonce dans le dortoir en retenant mon pyjama fugueur.
Ca fait vraiment très bizarre quand je me déplace : mes… seins ballottent et entre les jambes eh ben c'est pas pareil ! Je suis à deux doigts de me péter la gueule. Pas facile de trouver son équilibre !
Je m'assoit sur mon matelas comme une grosse masse.
« -Mais comment ? Comment ?… lance-je à Ron qui m'a rejoint .
-Je sais pas. Mais si ça peut t'apporter un quelconque réconfort Harry, laisse moi te dire, et je suis sincère, que je te trouve très jolie et très bien roulée… »
Et c'est repartit pour un fou rire.
« Gougnafier ! »
Moi je ne rigole pas du tout. C'est quoi cette situation de merde ! Ron hoquète encore deux ou trois fois et s'essuie les yeux.
« Je crois que le plus urgent c'est d'aller voir Dumbledore. »
Aller voir Dumbledore ?
Dans cet état ? …
Je ne suis pas fou de joie à l'idée d'aller parader devant le dirlo la bouche en cœur.
« Il pourra certainement t'arranger ça en deux coups de baguette.
Ah bah ouais ! »
Pas con ! Pas con du tout, même ! Je me rue sur la porte, requinqué, mais Ron m'intercepte par le col.
« Hep là ! Habille-toi, non ? »
Pas con non plus. Je me dirige vers ma valise bouclée depuis hier soir et farfouine dedans à la recherche d'habits dans lesquels je ne flotterais pas trop.
Après avoir sélectionnés un grand tee-shirt à manches longues, un jean noir un peu baggy et un mini caleçon moulant (c'est ce que j'ai de plus petit à ce niveau), je commence à déboutonner ma chemise de pyju…
…avant de me figer.
«- Ron, sois galant veux-tu , et sors donc dans le couloir voir si j'y suis.
-Mais…
-Dehors, j'ai dit ! »
Il s'exécute et je peut me déssaper en paix en m'efforçant de ne pas trop regarder ni tripoter mes nouveaux attributs.
Quel cauchemar pour moi qui suis un militant gay ! (nda : ça commence à devenir vexant, s'pas les filles ?)
Une fois vêtu, je sort à mon tour rejoindre mon rouquin de poteau qui fait le pied de grue en contemplant le plafond d'un air inspiré.
Heureusement pour moi, j'étais effectivement le dernier à roupiller et nous ne croisons personne dans le château. L'horreur continue : je suis obligé de trottiner pour rester à la hauteur de Ron, et mes seins gigotent en me faisant un mal de chien. Vivement que je m'en débarrasse !
Arrivés devant la peu avenante gargouille barrant l'entrée du bureau du Big Boss, nous avons comme qui dirait un petit moment de flottement.
« -Euh… C'est quoi le mot de passe cette année ? m'interroge Ron.
-Aucune idée. 'Ai pas été convoqué cette année. Un miracle !
-Merde alors.
-Ouais… Bon… Au hasard : fizwizbiz ?
-Raté. Gnomes au poivre !
-Non plus. Bulles baveuses ? Chiotte !
-Patacitrouilles !
-Plume en sucre !
-Euh… sucettes au sang !
-Yeurk ! Hm… Dragées surprises !
-Choco BN !
-M&M's !
-Ricolas !
-Bordel ! Euh… Raaah… Gingembre confit ! »
Bingo !
Ben ça alors ! J'ai dit le premier truc qui m'est passé pas la tête, c'est à dire totalement n'importe quoi.
« -Dis donc, me fait Ron pendant que nous nous laissons soulever par l'escalier rotatif, faut qu'il fasse gaffe le vieux, c'est vachement aphrodisiaque ces trucs là !
-Arg, me dit pas ça maintenant ! »
Nous toquons à la porte, en priant pour que Dumby soit at home.
« Entreeez ! »
Merlin soit loué. Nous pénétrons dans le bureau circulaire, toujours aussi plein de bidules et de machins en tout genres. Y'en a qui glougloutent, des qui font des p'tits ronds de fumée verte et rose, un qui tourniquéte (nda : du verbe tourniqueter) et même un bizarroïde qui fait le tour de la pièce en sautillant.
«- Ah monsieur Weasley ! Que puis-je pour votre service ? Et… mademoiselle, il ne me semble pas avoir l'honneur de vous connaître ?
-Tu parles ! J'ai besoin d'aide, monsieur ! »
Je m'avance à grandes enjambées vers le bureau derrière lequel il trône.
« -Harry, mais quelle surprise ! Tu ne m'avais pas parlé de tes intentions de te soumettre à cette opération moldue…
-Méeuh naon ! J'y suis pour rien ! Je me suis réveillé comme ça ce matin, tout… tout changé ! Pitié Monsieur, rendez-moi ma testostérone…
-Voyons… As-tu bu récemment une potion, ou as-tu été exposé à un rayonnement magique excessif ? Est ce que quelqu'un que tu ne connais pas t'a donné quelque chose ?
-Ben… Non… C'est arrivé comme ça, d'un coup. J'ai juste le souvenir d'avoir ressenti des fourmillements cette nuit.
-Je vois ce que c'est.
-C'est vrai ? Alors vous allez pouvoir me guérir !
-Je crains hélas que cela ne me soit impossible.
-De kouâââ !
-Mais monsieur, intervient Ron, qu'est ce qui lui est arrivé au juste ? C'est un virus ou quoi ? C'est pas contagieux quand même ?…
-Non monsieur Weasley, tranquillisez-vous. En fait, le corps de Harry à effectué une métamorphose inconsciente spontanée dictée par les zones primaires de son cerveau.
-Et si vous traduisez, ça donne quoi ?
-Il semble que Harry ai ressenti récemment une forte contrariété liée de prés ou de loin à sa condition masculine. Il a éprouvé le besoin inconscient de changer d'identité peut-être… Son corps s'est donc spontanément transformé. Il n'est rien que je puisse faire, la seule issue est d'attendre la métamorphose inverse.
-Heeeiiin ? Mais j'ai jamais souhaité être une fille moi !
-Réfléchis, Harry. Peut-être tes sentiments sont-ils confus ces temps-ci… »
Là je peut pas nier.
«- Mais c'est terrible ! Affreux ! Apocalyptique !
-Allons Harry, la perte de tes testicules n'induit pas la fin du monde. Après tout, considères que cela peut constituer une expérience fort enrichissante.
-Enrichissante, MON CUL !
-Que tu as charmant, d'ailleurs. Et puis rassure-toi, il y a fort à parier que tu retrouveras ton sexe de naissance avant la fin des vacances.
-Et si ce n'est pas le cas !
-Nous aviserons. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je part sur l'heure à St Tropez ou m'attend une suite réservée depuis des lustres. Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël et une heureuse année !
-Hé, attendez ! Et en attendant, comment je survit moi ?
-Je te fais confiance Harry, tu es une fille débrouillarde qui s'est déjà tirée de situations plus épineuses. »
Et PLOP ! Le voilà parti.
Gé-ni-al.
……oOo……
Et voilà donc un court premier chapitre pour jeter les bases de cette fanfiction. J'attends vos avis pour savoir si c'est la peine de la continuer !
BISOUS