Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Cette histoire si.
Note ; Je tente un Mini Nano avec cette histoire, donc je vais tenter de poster quotidiennement jusqu'à la fin du mois. Je travaille sans bêta, je me corrige seule, donc, il reste des fautes, navré.
Février, c'était toujours un mois qu'avait détesté Kanda, un homme dans le commerce du soja, il était fier de son entreprise qu'il avait montée avec son père adoptif qui était à présent à la retraite et profitait de sa vie pour peindre des tableaux. Ils ne les vendaient pas, il préférait les donner aux gens qu'il aimait, ce qui était le cas pour ce jeune homme à la chevelure sombre, presque noire. On pouvait voir dans ces cheveux e légers reflets bleus. Il lâchait un soupir en voyant que le tableau de celui qu'il appelait père de travers. Il se levait, avant d'être interrompu par le téléphone, il se retenait de lancer le téléphone sur le mur d'en-face. Il rageait intérieurement, il se devait de répondre. C'était un client important. Il respira à fond, il était conscient de ce qu'il allait faire. Il ferma dix secondes les yeux et décollait le combiné de l'appareil, il pouvait entendre à voix joyeuse de Lavi à l'autre bout du fil. Il avait l'habitude à ses grandes commandes pour le restaurant de son oncle, le rouquin le faisait à la place de son aîné, car il détestait les téléphones.
-Hé Kanda, ma grande asperge, comment vont les amours.
-Ma vie ne vous regarde pas monsieur Bookman.
-Mais, allez, dis tout à Tonton Lavi.
L'homme dans son bureau se retenait encore une fois de passer le téléphone par de la fenêtre. Il se retenait, car il savait que s'il faisait cela, il devrait emprunter le téléphone à son secrétaire, celui que son père avait engagé et qu'il ne pouvait pas virer, car il faisait bien son boulot et ne demandait que des repas copieux et un peu d'argent, ainsi qu'un toit. Donc le jeune homme à la chevelure si blanche qu'une couche de neige sur la ville, il habitait sous le toit de l'homme, ils ne vivaient pas vraiment ensemble, mais ils s'étaient accordés sur les repas, ils les prenaient ensemble ce qui avait permis au jeune homme d'affaires d'être témoin de la gourmandise de son secrétaire, un vrai morfale. Il se massait le crâne écoutant le rire du rouquin à l'autre bout du fil. Il savait que sans lui, il ne saurai pas nourrir l'autre goinfre, le cuisinier qu'il avait engagé avait été choisi par ce lapin stupide. C'était le surnom de l'homme pour Kanda, pare que Petit le roux avait des dents de lapin, ils avaient grandi ensemble, l'oncle de Lavi et son père s'entendant. Deux hommes calme d'un premier abord, mais féroce quand ils le voulaient. Un sourire se peignait sur son visage à cette pensée. S'il devait un peu de sa hargne à quelqu'un, c'était bien à cet aspect de la personnalité de cet homme.
-Kanda, dit-moi, tu as encore personne pour la Saint-valentin ?
-Je t'ai déjà dit que ma vie privée ne regardait que moi.
-Si tu n'amènes pas une fille la semaine prochaine au dîner, je te présenterai une amie à Lenalee.
-Depuis quand tu es avec cette fille.
-Hum, officiellement ou officieusement.
-Imbécile, espèce d'obsédé sexuel, va te faire cuire un œuf, je t'envoie une tonne de soja, tu te démerdes pour payer, l'amende sera salée.
-Toujours aussi de mauvais poil, mais bon cela ira mieux avec une fille à tes bras, je l'appelle directement après.
-J'ai quelqu'un en vue.
-Et je devine que tu lui pas encore parlé, quel grand timide, je peux lui parler si tu veux.
-Bas les pattes, sale lapin.
-Ouh, il est possessif. Sur ce, je raccroche, je compte sur toi pour l'amener à la Saint-Valentin. Sinon, je serai contraint et forcé à faire une agence matrimoniale.
Quand il entendait les tonalités du téléphone dans son oreille, il laissait échapper un grognement proche de celui d'un animal. Il refaisait nerveusement sa queue haute, ses cheveux sombres lui tombant aux creux des reins. Il frappait le bureau, faisant voler les quelques crayons. Il devait trouver une solution, puis elle vint à esprit, Lavi ne connaissait pas Allen, donc il pouvait le déguiser en fille, pour le coup de la cicatrice sur son visage, il avait une excuse toute trouvée, puis il lui devait bien cela. Après tout, il avait laissé le père de son secrétaire venir chez lui, malgré les pillages de cet homme, l'homme d'affaires avait gardé son secrétaire, il avait compris pourquoi le jeune garçon en demandait si peu. Il était envahi par les dettes que son père engrangeait, c'était même pas humain à quel point c'était grave. Le commerçant s'était juré de le mettre pour de bon en prison, mais le père de Allen était un véritable filou. Il se souvenait comment il avait disparu lorsque les flics étaient venus chez lui pour capturer le fantôme. C'était le nom que lui avait donné la presse, il se faisait appeler Cross Marian, mais pas sûr que cela soit son véritable nom. Il pariait tout ce qu'il voulait que ce n'était qu'un nom d'emprunt. Il se demandait comment un type comme lui s'est retrouvé avec un gosse à charge. Allen avait des cicatrices partout, comme s'il avait vécu le pire. Il respirait à fond en se dirigeant vers le bureau du secrétaire, ce dernier ne levait même pas la tête, il savait que son visage pouvait effrayer les gens qui croisaiet son regard. Il avait entendu les pas.
-Monsier Yuu est occupé, veillez patienter ou prendre un rendez-vous.
-Pousse de soja, c'est moi.
-Kanda ? Je ne t'avais pas vu. Pardon, je me remets au travail, puis coincé des fesses l'ordonne.
-Pousse de soja, je suis là pour te demander un service.
-Et en quel honneur je dois moi te rendre un service, tant que je fais mon travail et que j'ai a manger, moi ça me va. Pas besoin que je sois, en plus mêlé, dans tes magouilles. J'ai déjà celles de mon père.
-Justement, j'aimerais te demander un service à propos de cela.
-Je t'écoute.
-Que tu déguises en fille pour soirée de Saint-Valentin, et je mettrais tout ce que j'ai pour mettre ton enfoiré de père en prison.
-Juste me déguiser en fille ?
-Oui, mais cela ne te choque pas ?
-J'ai déjà eu à faire pire, crois-moi. Donc je suis d'accord de jouer la meuf et tu me devras un restaurant, un vrai, pas de la gnognotte si je suis plus satisfaisant dans mon rôle.
Ils se serrèrent la main et c'est ainsi que les deux hommes conclurent leur accord.
