Voici une nouvelle fic' sur Teen Wolf, toujours et encore du Sterek.
Rating: M
Disclaimer : Rien de Teen Wolf ne m'appartient, pas même Isaac *pleure* tout est à Jeff Davis. Je ne touche aucun bénéfice. Tout ce que je gagne c'est vos précieux commentaires!
N'oubliez pas de reviews, même si c'est pour dire '' coucou c'est bien/c'est pas bien ( en justifiant, please) ''
... bonne lecture ...
Stiles avait cru, pendant un instant, qu'il s'en était sorti. Avoir été possédé par le Nogitsune n'avait été en rien une partie de plaisir. Il avait énormément souffert, et pire encore, il avait fait souffrir tout ceux à qui il tenait. Pendant un long moment, il se tenait à distance des autres, pensant qu'ils le détestaient, qu'ils lui en voulaient. Scott et les autres lui certifiaient à chaque fois que ce n'était en rien sa faute, qu'il n'était responsable de rien et que le Nogitsune était le seul à blâmer dans l'histoire. Pourtant, il s'acharnait à croire que c'était l'unique fautif . Il se maudissait d'être trop faible, de ne pas avoir su chasser ce monstre de son esprit. Il s'acharnait sur lui-même, et ne pouvait plus regarder ses amis ou même son père en face. Il repensait à toutes les horreurs qu'il avait faites, à tout ce qu'il avait dit. Il avait été abominable, et il n'a rien pu faire à part observer. Observer comment le Nogitsune réduisait son monde petit à petit, doucement, comme une lente torture.
Même avec toute la bonne volonté que ses amis mettaient à l'aider, il n'en restait pas moins déprimé. Il tentait de sourire de temps en temps, pour faire mine qu'il allait bien, mais personne n'était dupe.
Alors, tous ses amis se sont réunis pour lui parler. Pour s'expliquer, même Derek, même Peter, même la mère de Scott étaient présents. Ils étaient tous là, afin de mettre les choses au clair. Tous s'étaient portés volontaires pour requinquer le jeune homme. Aucun d'eux n'avait été méchant ou déplaisant, ils ont juste dit ce qu'ils avaient sur le cœur, et que jamais, un seul instant, ils ne lui en voulu. Car c'était leur ami, un ami qui avait toujours été là pour les soutenir, dans les pires moments, alors qu'il n'avait aucune obligation. C'était l'humain de la meute, celui qui se creusait la tête pour trouver des solutions et qui s'embarquait dans des aventures trépidantes sans aucune garantie d'y revenir sain et sauf. Et pourtant, toujours il avait répondu présent pour eux.
Alors, oui, ils lui pardonnaient tout ce qu'il avait fait, et rien au monde les ferait changer d'avis sur lui. Stiles comprit à ce moment là, qu'il n'avait plus besoin de douter. Qu'ils ne le jugeraient pas, qu'ils comprenaient. Car tout le monde était dans le même bateau et tout le monde avait vécu ce cauchemar.
Petit à petit, il se remettait sur pieds, il recommençait à sourire, à plaisanter. A redevenir l'hyperactif qu'il était. Tout s'arrangeait doucement, et sans se précipiter il essayait de redevenir celui qu'il avait toujours été, le petit rigolo de la bande.
Pourtant, jamais il n'aurait cru ce qui allait lui arriver. Au bout d'un certain temps, il commençait à avoir de légers troubles. Ce n'était pas grand chose, au début. Des problèmes de visions, puis des insomnies. Finalement, il subissait des sautes d'humeur, des troubles du comportements, des petites pertes de mémoire . Son père s'en inquiéta et décida de l'emmener à l'hôpital pour faire quelques analyses. Et il découvrit avec effroi que son fils souffrait d'une malade incurable. Une tumeur au cerveau. Il ne voulait pas croire que son fils allait subir le même sort que sa défunte femme. Mourir à petit feu, sans que rien ni personne n'y puisse quelque chose. Il regarda son fils allongé dans la machine avec tellement de désespoir que le docteur essaya de le consoler. Il se mit alors à pleurer, silencieusement. Pourquoi, pourquoi sa famille méritait-elle ça ?
Quant à Stiles, toujours à l'intérieur de la cabine, était paniqué. Il avait senti que quelque chose n'allait pas. Il aurait voulu que tout aille pour le mieux, mais il savait qu'il allait devoir être fort, car une mauvaise nouvelle s'annonçait. Alors, il ferma les yeux, et ravala ses larmes. Il avait été bien sot de penser que sa vie changerait.
