Re-bonjour, les gens!

Comme je l'avais dit je poste cet étron... CHEF D'OEUVRE ici XD

Non honnêtement, je ne crois pas que ce sois l'un ou l'autre, mais une chose est sûre, je m'éclate à l'écrire et ce, depuis que j'ai 16 ans! (J'en ai 21 maintenant, DO THE MATH!)

Je la reposte ici, car plus personne ne va sur Sweetsauce, et je n'écris pas que pour moi ^^

J'avais pas vraiment de résumé à l'époque, mais je vais en concocter un maintenant x)

La vie de House va fortement changer quand un événement incroyable lui donne un peu plus de... Mordant.

Cette fic prend place vers la fin de la saison 6. Quand tout le monde était fou. Oui, vous savez? Sam, Lucaca et compagnie? Bref c'est après que Wilson jette House hors de l'appartement qu'ils avaient acheté ensemble (...) Cuddy est fiancée avec la courgette (oui, c'était son petit nom affectueux sur le forum Sweetsauce), et House ne prend plus de Vicodine malgré le morceau de muscle de la taille du putain de poing de Hugh Laurie qui lui manque (...)

Oui, je pourrais écrire un pamphlet sur tous les éléments scénaristiques qui m'ont déplu depuis la saison 5 jusqu'au final de la saison 8, mais ça prendrait trop de temps.

Bref, j'espère que vous apprécierez si vous ne connaissez pas, que vous re-découvrirez si vous connaissez déjà, et que dans les deux cas, ça vous plaira et que vous vous sentirez la force de laisser un commentaire XD

Ha oui, une dernière chose... RATED M IL Y AURA DU SEXE ET DE LA VIOLENCE YEAAAH!

Tooth and Claws .


Il soupira. Cuddy était engagée avec Lucas maintenant. Il avait fait des efforts pour lui montrer qu'il avait changé, mais rien n'était sortit de bon . Au contraire, Cuddy avait prit tout cela comme des attaques terroristes , et sa méfiance à son égard avait atteint le point de non-retour. Discuter était devenu impossible, elle était constamment sur ses gardes et maintenait des relations strictement professionnelles .
Il grogna à la vue de sa moto . Un petit malin s'était amusé à lui crever les pneus.

Il hésita un bref instant.

Il était deux heures du matin (cas difficile). Il ne voulait pas réveiller Wilson ou l'interrompre dans une éventuelle activité nocturne avec Sam, leur relation était déjà assez tendue depuis que l'oncologue l'avait viré de l'appartement, pas besoin d'en rajouter.

Pour une raison connue il n'avait absolument pas envie de prendre le bus.

Il n'avait pas assez sur lui pour le taxi.

Il faudrait donc qu'il se cogne les 8kms séparant son appartement de l'hôpital à pied .

Il tourna le regard vers le lac alors qu'il coupait par le par cet s'arrêta un instant, contemplant le reflet du croissant de lune dans l'eau.
Il avait besoin d'un break. Sa jambe lui hurlait dessus. Il avala deux ibuprofènes et se laissa tomber sur un banc, écoutant les bruits nocturnes.

Il devrait peut-être songer à démissionner. Quel bien lui avait apporté PPTH ces derniers temps ? Il pourrait aller dans un autre hôpital , les convaincre de faire un département de diagnostiques, puis se tenir à carreau pour pas se faire virer .
Là il oublierait Cuddy et se ferait une vie.

« N'importe quoi ! Comme si Cuddy était oubliable ! »

Un grognement le tira de ses pensées. Il se retourna vivement , scrutant l'obscurité, quand un violent choc le fit basculer par-dessus le dossier du banc.
Il amortit tant bien que mal sa chute avec ses bras, roula sur le côté et se releva difficilement, resserrant sa poigne sur sa canne. A peine fut il sur ses pieds que la chose était de nouveau sur lui, se dressant de toute sa hauteur . Il abattit sa canne de toute ses forces sur le museau de la bête, qui fit un bond en arrière et revint à la charge emprisonnant le bras droit du diagnosticien dans ses mâchoires . Il poussa un hurlement, un liquide chaud et poisseux trempa ses vêtements, il donna un coup de poing dans le museau du loup, ce qui ne fit qu'empirer les choses.

La bête le lâcha, mais ses griffes acérées vinrent labourer son abdomen. House fut projeté en arrière et s'écrasa lourdement au sol.
Sonné, il ne put réagir quand l'énorme loup posa une patte sur son bras droit, l'autre sur son torse et approcha lentement ses crocs de sa gorge.
Prise d'une impulsion , sa main gauche se saisit de la canne dont le pommeau alla s'enfoncer dans la gorge de la bête, qui, poussant des glapissements de douleur, pressa plus fort le bras de House. Le diagnosticien tint bon, et en un instant, la bête avait disparu .

House resta un instant au sol, la respiration saccadé puis se leva difficilement, son bras droit pendant lamentablement. Il sortit son portable d'une main tremblante .
Après une discussion avec une standardiste particulièrement stupide, il s'adossa à un arbre et se laissa lentement glisser au sol .
Il ferma les yeux, et se recroquevilla par terre , pressant ses plaies au maximum. C'était quoi cette bête ? Trop gros pour un loup , même un grizzly ne serait pas de taille face à ça !
Debout cette chose devait bien faire une tête de plus que lui ! Il se fit le plus petit possible. Si ça revenait, il était fichu !

« Pourvu que l'ambulance se grouille ! »

Comme pour lui répondre, une sirène retentit , et des phares bleus l'éblouirent.
Il perdit connaissance.


Cuddy entra dans son hôpital d'un pas assuré. La journée était prometteuse bien que chargée, plusieurs donateurs avaient prit rendez vous avec de belles sommes d'argent à la clé.
Toutefois, sa confiance fût mise en péril par la vue de trois hommes dont deux policiers qui parlaient avec un Wilson très agité.
« Qu'est ce qu'il a encore fait ?!» songea-t'elle déjà en colère. Elle allait dans leur direction quand Brenda l'intercepta.

- Dr Cuddy, il faut que je vous dise . . . Le docteur House a été admis cette nuit avec des blessures au bras et au ventre, il a été retrouvé inconscient dans le parc et ne s'est pas réveillé depuis.

Un nœud se forma dans la gorge de la doyenne. Elle accéléra jusqu'à être à hauteur de Wilson et des trois autres.

- Que se passe-t'il ?

- C'est notre patronne, le docteur Lisa Cuddy expliqua rapidement Wilson aux deux policiers qui la fixaient d'un air interrogateur. House a été attaqué et j'expliquais à ces messieurs qu'ils ne pouvaient pas lui parler, il n'a pas repris connaissance.

- J'aimerais au moins voir les traces de dents sur son bras. Intervint le troisième homme. A ce qu'il paraît, elles ont les caractéristiques indiquant une mâchoire de canidé, sauf qu'elles sont beaucoup trop grosses et profondes.

- C'est Steven Oldskin un expert en zoologie, présenta Wilson, et vous aurez du mal à mesurer la profondeur de ses plaies étant donné qu'on a suturé ajouta-t'il à l'adresse du spécialiste.

- Vous pourriez . . .

- NON ! On ne ré-ouvrira pas les plaies d'un patient ! Coupa la doyenne. Vous devrez vous contenter de l'extérieur !

- Très bien, marmonna Oldskin déçu, pourriez vous me conduire jusqu'à sa chambre ?

- Le docteur Wilson va vous y emmener. Grogna Cuddy, puis plus bas, Surveillez cet energumène, il ne m'inspire pas confiance. Je vous rejoindrai dans quelques minutes. Elle se dirigea vers son bureau pour laisser des instructions à son assistant et poser ses affaires.

Oldskin saisit le bras du diagnosticien, mesurant la longueur de la morsure.

- Impressionant, cette mâchoire rivaliserais presque avec celle d'un requin !

Ses doigts s'approchèrent dangereusement des sutures mais une tape écarta sa main.

- Touchez pas ! Gronda l'oncologue.

Oldskin se racla la gorge et se tourna vers les policiers.

- Une chose est sûre, c'est bien un canidé. Mais même un loup polaire ne pourrait pas faire des marques pareilles. Sa machoire serait trop petite ! Donc je pense qu'il s'agit soit d'une mutation, soit d'un croisement inhabituel entre deux espèces de loup, ou entre un loup et un gros chien. En tout cas, il s'agit surement d'un cas unique.

Cuddy entra à ce moment là.

- Comment va-t-il ?

- Ses plaies ont l'air de bien cicatriser, son bras moins vite que son abdomen, mais les deux sont propres, tout risque d'infection est écarté et il est négatif pour la rage.

- Il faudra qu'on parle au docteur House ! Intervint l'un des policiers.

- Quand il sera en assez bon état ! répliqua Wilson.

Un grognement s'échappa du diagnosticien.

Il fût assailli par des sons de toute sortes, l'assourdissant, envoyant des signaux trop importants à son cerveau groggy. Ensuite vinrent les odeurs, pires que tout. Son estomac s'en retourna, et il vomi violemment. Deux pairs de mains le mirent sur le côté, le temps que ses soubressauts cessent.

Un mal de tête ne tarda pas à le saisir, le bip-bip incessant des moniteurs cardiaques, les bruits de pas autour de lui, les cris d'un patients dans une chambre proche, les discussions des infirmières, même sa respiration semblait être trop forte.

Il plaqua ses mains sur ses oreilles, poussant un cri de douleur. Une paupière fût soulevée de force, la lumière aveuglante passa devant son œil, ce qui empira son mal de crâne. Au moment où il pensait exploser, toutes ses sensations s'arrêtèrent, le laissant vidé de toute énergie.

- House ! House !

Il ouvrit doucement les yeux, s'accoutument à la lumière et se trouva nez à nez avec Wilson.

- Que s'est il passé ? Comment tu te sens ?

- Fatigué … Mauvais réveil…

- On a vu ça, t'as encore ruiné une pair de chaussure de Cuddy !

- Les femmes ont toujours trop de chaussures. Grogna le diagnosticien en tendant la main pour un verre d'eau.

- Dit celui qui a une vingtaine de pairs de baskets différentes. Commenta Wilson en lui donnant le verre. La police est là, ils veulent te parler.

- Me suis fait attaqué par une bête sauvage ! C'était pas une tentative de meurtre !

- Les marques que la bête t'a laissé sont impressionnantes, il est probable qu'il s'agisse d'une espèce inconnue. Et un truc de cette taille qui court dans Princeton doit être arrêté ! Au fait comment tu t'en es sorti ?

- Je lui ai enfoncé le pommeau de ma canne dans le gosier expliqua House en étudiant son bras . Je me demande pourquoi il a fuit, j'ai pas pu lui faire si mal …

- Qui sait ? t'as peut-être frappé un point sensible !

- Hmmh

- Tu peux voir les flics maintenant ou tu préfère te reposer ?

- J'ai pas l'intention de leur parler.

- Ils ont besoin d'une description : s'ils capturent une bête semblable et que ce n'est pas elle, ça veut dire qu'il y'en a plusieurs !

- Bravooo Monsieur j'énonce-des-évidences, t'as trouvé ça tout seul ?

Les deux policiers choisirent ce moment là pour entrer.

- Bonjour docteur House ! Salua un grand chauve qui avait la tête de quelqu'un à qui on avait enfoncé un balai dans le rectum. Je suis le lieutenant Heinze et voici le lieutenant Mei-Lin. Nous devons vous poser quelques questions au sujet de l'attaque.

- Très gros, genre loup, pelage jaune comme les Goldens Retriever, yeux verts. Au revoir !

Le lieutnant Mei-Lin avait tout écrit frénétiquement.

- Hmmh ça a au moins le mérite d'être clair ! Commenta Heinze. Juste une question en passant, qu'est ce que vous fichiez dans le parc à cette heure ci ?

- Je rentrais chez moi après une dure journée de labeur ! Le chemin le plus court est de couper par le parc. Quelqu'un s'est amusé à crever les pneus de ma moto ajouta t'il face à l'air interrogateur de Wilson.

- On va vous laisser. Déclara l'officier. Je pense qu'on a ce qu'il nous faut. Au revoir et bon rétablissement.

Les deux policiers partirent.

- Pfiou ! Ils sont moins chiants que certains de leurs collègues ! Admit House baillant.

- Du moment que tu ne les laisses pas avec un thermomètre dans le rectum pendant plus d'une demi-heure !

House se renfrogna, enfonça la tête dans l'oreiller et s'endormit rapidement.