Les mésaventures du Survivant au côté de Malfoy
Que dire à propos de cette fic ? C'est ma toute première histoire, je l'ai écrite il y a des mois…Je ne sais plus quand exactement, et je ne l'ai fait seulement lire qu'à Sukhii et à Yaoi no Yume. Au départ, je me suis inscrite sur ce site pour la publier, mais je l'ai abandonné et rien écrit pendant un moment. Récemment j'ai écrit et publié une fic sur Sherlock. En attendant d'en taper une deuxième, je termine celle-ci, car même si elle est moins bien racontée (de mon point de vue) et quelle ressemble plus à un délire passager qu'à une vraie histoire, je pense que ce serait dommage de ne pas la partager. Bonne lecture !
Introduction : Harry Potter a tué Voldemort en sixième année, et entame sa septième année à Poudlard. Ainsi Dumbledore, Remus Lupin, Severus Rogue et toutes les personnes mortes en sixième année ou plus tard sont bel et bien en vie. Lucius Malfoy et sa femme, pendant la bataille finale, ce sont retournés contre le mage noir et ne sont donc pas en prison. Nous sommes le lundi de la première semaine de novembre car la rentrée a commencé en octobre, à cause des réparations du château. Remus est le professeur de défense contre les forces du mal. Et Harry ne mets plus de lunettes (vive les lentilles de contact !) Voilà !
Chapitre Premier : Cicatrise Paradise
« HARRY JAMES POTTER EST BI ! » Hurla Colin Crivey à la poursuite de ce dernier.
« RATTRAPEZ-LE ! NE LE LAISSEZ PAS S'ECHAPPER AU PERIL DE VOTRE VIE ! » Hurla à son tour Hanna Abbott.
Harry Potter, nommé aussi « Harry » par ses amis, « le survivant », pour la majorité, « celui-qui-a-tué-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom », pour ceux qui aiment les tirets du 6, «le balafré » pour les Serpentards et enfin « le jeune sorcier le plus mignon d'Angleterre » pour son nouveau fan-club à Poudlard, fuyait son horrible destin. En effet, « Cicatrise Paradise » était composée de Colin, de Cho (arg !) d'Hanna, de Pansy (double arg !) et d'une série d'élèves de quatrième à sixième année et de toutes maisons affolés d'Harry Potter. Cette bande démoniaque passait la plus grande partie du temps à courir après Harry pour lui arracher des informations sur sa vie privé. Ils sévissaient sans relâche, à chaque seconde dès le moment où ils apercevaient au loin un jeune homme brun aux yeux émeraude. Tous les moyens étaient bons (espionnage, collaboration avec professeurs, chantage, corruption) pour ne savoir ne serait-ce qu'une once de renseignement. Les plus petits élèves les évitaient. Les plus vieux ne faisaient que rire devant eux. Harry fuyait toujours.
« LAISSEZ PASSEZ ! » Cria Harry devant un groupe de Serpentard.
« PLAQUEZ-LE ! » Beugla Pansy.
Harry plongea sur la gauche pour éviter les Serpentards et continua de courir le long du mur. Mais sa plus grande erreur fut de jeter un coup d'œil derrière lui. Son regard croisa celui de Draco Malfoy, qui était présent. Harry le ne pu lâcher ces yeux gris et une seconde plus tard il se cassait la figure par terre.
« VICTOIRE ! »
Harry se releva avec grand peine mais était déjà entouré de fans complètement surexcités.
« Alors comme ça tu aimes les garçons aussi ? » Demanda Colin.
« Il c'est passé quelque chose avec Ronald Weasley ? » Enchaîna une fille brune.
« S'il vous plait, laissez-moi vivre ma vie, » supplia Harry. « Je veux partir ! »
« Un sujet difficile Harry ? »
« On pourrait penser que tu aimes la diversité. As-tu déjà essayé de le faire avec un animal ? »
Harry prit une profonde inspiration, sortit sa baguette et lança :
« Dissensium ! »
Une gargouille à quelques mètres d'eux se décala pour laisser place à une petite ouverture- un passage secret. Harry poussa Colin –sans regrets- et s'engouffra dedans sans laisser quiconque réagir. Il avança à petites enjambées rapides, plié en deux, dans le noir le plus total. De loin, il entendait ses fans le rappeler mais jamais il ne fit demi-tour. Le tunnel était court et déjà il lançait un autre Dissensium pour en sortir. Epuisé, il traversa la cour à ciel ouvert pour rejoindre ses amis qui discutaient. Il les salua et commença à parler de ses mésaventures.
« Je ne peux plus supporter ça, » dit-il tout reprenant sa respiration. « J'en fais des cauchemars ! Parkinson qui m'attache dans les toilettes et qui me déshabille lentement »…Harry frissonna puis continua : « ils savent que je suis gay. Ils ont dû écouter nos conversations. »
« Tu es paranoïaque, Harry, » lui rassura Hermione. « Bon, ils sont quelque peu envahissants… »
« Ce sont des malades ! »
« Mais ils ne t'ont jamais fait de mal ! »
« Comment ils ont fait pour savoir ? » Murmura Harry. « Bientôt ils sauront pour Draco… »
« Tu sais bien qu'ont n'en parlera jamais, » répliqua Ron. « Et nous sommes les deux seuls à connaitre tes sentiments pour lui. Alors ne t'inquiète pas ! »
Harry fixa Ron, puis passa à Hermione. Depuis que ces deux là étaient en couple, il devait affronter tout seul ses ennuis. Evidemment, ils restaient ses meilleurs amis, mais Harry se sentait quand même délaissé. Il aurait pu passer son temps libre à embêter ses ennemis, mais cela fut réellement impossible – principalement à cause de son amour fou qu'il portait à Draco. Draco, qui avait changé de camp pour lui, qui avait tué Bellatrix Lestrange pour lui. Harry l'avait sans cesse remercié. Draco l'avait snobé.
Depuis la rentrée, considérant ses nouveaux sentiments et la façon sont Draco continuait de l'insulter, il avait jugé plus sage de se taire. Finalement, Harry évite Draco le plus possible, tandis que ce dernier le cherche constamment.
« Tu devrais lui parler, Harry, » dit Hermione. « Au moins essayer. Tu ne peux pas rester là à fuir Cicatrise Paradise et pleurer sur ton amour inaccessible. »
« Je…j'ai un plan en fait, » répondit Harry avec hésitation. « Ce sera pour le match de quidditch… Je vais faire exprès de perdre. Comme ça Dra… »
« Attends une seconde, coupa Ron. Tu voudrais faire perdre toute l'équipe juste pour toi ? »
« Et bien...Si les poursuiveurs gagnent beaucoup de points, même si je n'attrape pas le vif d'or, nous pourrons gagner. » répondit Harry.
« Donc tu passes ton intérêt personnel avant nous ? » Redemanda Ron.
« Ou…oui, » dit Harry en baissant les yeux, rouge de honte.
« D'accord. »
« C'est vrai ? »
« J'en ai marre de te consoler à chaque crise de pleurs que tu as, » expliqua Ron en haussant les épaules.
Harry se tourna vers Hermione.
« Je suis si désespéré que ça ? »
« Malheureusement, oui, » confirma la jeune femme. « Comment comptes-tu perdre ? »
« Et bien, dès que je verrai le vif d'or, je ferai en sorte que Draco le vois, et nous engagerons une course poursuite comme d'habitude. A la dernière seconde je ferai demi-tour et Draco gagnera. Je suis sûr qu'il sera content mais malgré lui il trouvera ça bizarre que je ne me sois pas plus battu que ça et il déteste avoir des doutes. Il me demandera pourquoi j'ai fait ça et là je lui répondrai… »
« Quoi ? »
« Je ne sais pas encore, » répondit Harry. « A votre avis, ça vas march… »
Le survivant se stoppa net. Ils les entendaient. C'était caractéristique. Les hurlements hystériques, les marches d'éléphants, les protestations d'autres élèves sur leur route. Les Fans fous !
« HARRY ! Nous t'avons trouvé ! Reviens à moi ! »
La voix d'Hanna confirma son intuition et il s'enfui, courant comme un dératé.
« Harry! » Cria Hermione. « On a cours de créatures magiques avec les Serdaigles tout de suite ! Reviens ! »
Ron lança quelques sorts pour immobiliser deux ou trois fans mais les autres étaient déjà derrière Harry.
« Viens, Ron, » soupira Hermione. « Il nous rejoindra dès qu'il pourra. »
Harry piqua un sprint à un tournant lorsqu'il entendit à peu près ceci :
« On n'a pas cours maintenant, Potter ! Dès qu'on attrape on pourra s'occuper de toi ! »
« Foutez-moi la paix ! » Répliqua Harry sans s'arrêter.
« Jamais ! »
Harry tourna encore une fois et se retrouva devant un cul de sac. Horrifié, il chercha une porte, un placard, un escalier, en vain. Seule une fenêtre donnant sur le parc était là.
« On…t'a…eu…Potter… » dit Hanna en reprenant son souffle.
Harry se retourna et vit une six ou sept élèves devant lui, baguette à la main, l'insigne « LOVE POTTER » sur leurs capes. Harry recula jusqu'au mur, tandis que les autres avançaient. Puis, voyant que seul contre ces enragés il n'avait aucune chance, il préféra se jeter contre la fenêtre, l'ouvrir et monter dessus.
« C'est de la folie Potter ! Tu vas te rompre le cou ! »
« C'est vous qui êtes dingues, » riposta Harry.
Sentant l'air frais sur son visage, il avança un peu plus. Puis il se jeta dans le vide.
