bonjour bonjour ! me revoilà pour une fic plus ou moins... bon ouai carrément triste enfaite ! je ne sais pas exactement combien elle aura de chapitre mais j'essaierais de les poster régulièrement :) Désolé pour les fautes, j'ai la flemme de me relire :S Bonne lecture !
ps : cette fic ne suit pas la saison 3B, on sait juste que Stiles est malade ;)
Je m'appelle Stiles, j'habite à Beacon Hills en Californie.
Je vis avec mon père, shérif de notre ville.
J'étudie au lycée BHHS avec mon meilleur ami Scott McCall, loup-garou depuis peu.
Ma mère était atteinte d'une atrophie cérébrale causant sa mort quand j'étais petit.
Je m'appelle Stiles Stilinski, j'ai 17 ans, et il y a moins d'une heure j'ai appris que j'étais atteint de la même maladie.
Voici mon histoire...
Je suis un adolescent banal, peu populaire et ma foi peu attirant si j'écoute l'avis des autres. Enfin sa c'était avant que la famille Hale entraîne mon frère de cœur dans des histoires toutes plus surnaturelles les unes que les autres.
Et étant lié jusqu'à la mort à ce brun à la gueule de travers, je n'ai pu m'empêcher de sauver son cul poilu plus d'une fois, malgré les risques pour ma propre vie.
Est-ce vraiment du courage ? Au fond de moi je pense que cela s'appellerait plutôt de la connerie… Mon père n'a plus que moi, si je venais à claquer d'un coup de griffe mal placé, il ne s'en remettrait jamais. Alors plus que de la connerie, c'est de l'égoïsme pur et dur.
Mais Scott est mon pote, mon frère, et si il est mêlé à tout ce bordel c'est en grande partie de ma faute. C'est vrai quoi, faut vraiment être con pour entraîner son meilleur ami en pleine nuit dans une forêt, pour chercher quoi en plus…un cadavre ?! Ah mais pour ça Scott l'a trouvé la moitié de corps ! Au prix d'une morsure plus grosse que mon poing.
Mais j'ai toujours tout fait pour l'aider, malgré ma faiblesse à être juste un humain gringalet qui parle trop. Et sans vouloir être prétentieux, j'en ai sauvé des vies et plus d'une fois ! Mes plans soi-disant foireux ont souvent bien servi à sortir la meute du pétrin, même si au final sa me mettait plus dans la mouise qu'autre chose…
J'ai réussi à me sortir de problèmes plus gros que moi et tout ça pour quoi ? Pour qu'un médecin m'annonce que je vais crever d'une « atrophie cérébrale ». En d'autres termes mon cerveau se ratatine et on ne peut rien y faire.
Après l'IRM le médecin nous à proposer à moi et mon père l'éventualité d'un traitement expérimentale. Cela pourrait, non pas me guérir, mais ralentir la maladie et par conséquence rallonger mon espérance de vie de quelques semaines.
A ce moment-là j'ai lu dans les yeux de mon père une lueur d'espoir et je ne peux pas lui en vouloir mais, entre vous et moi, je me sais condamné.
Et puis un traitement expérimentale veux tout dire, on n'en sait rien si ça va marcher ou pas ! Et soyons réaliste, même si ça fonctionnait, ce ne serait que quelques semaines voir quelques jours en plus. Et je ne me risquerais pas à gâcher les derniers mois de ma vie en les passants à l'hôpital parce que le traitement me fera ressembler à une loque.
J'ai dit non.
En sortant de l'hôpital j'ai croisé les gobilles chocolatées de Scott. Je l'ai pris dans mes bras. Ce qui va me manquer celui-là ! Je lui lance un de mes sourires qui veulent dire « ça va aller mon pote » parce que je sais qu'il sait déjà. On l'avait compris tous les deux bien avant l'examen, que justement rien allait. Il m'avait promis de tout faire pour me sauver, entre autre en plantant ses crocs dans ma chair pour y déverser son venin miracle.
Devenir un loup-garou ? Et risquer de tuer quelqu'un ? Cette ville a déjà bien assez de problèmes comme sa…
J'ai dit non.
Les jours qui suivirent furent moroses. Et là vous aller me dire « mais Stiles c'est normal tu viens d'apprendre que tu allais mourir ! ». Justement, JE vais mourir ! Juste moi, pas la terre entière ! Mon père, la meute, les autres du lycée, même le fleuriste du coin, tout le monde me regarde et se comporte comme si j'allais claquer d'une seconde à l'autre !
Ils ne comprennent pas que j'ai envie que tout redeviennent comme avant, que j'ai envie de les entendre rire à mes blagues foireuses, ou encore de me faire engueuler parce que je parle trop ! Car ça aussi ils n'osent plus le faire. Ils doivent surement se dire « pauvre chou, il faut le laisser s'exprimer pendant qu'il respire encore ! ».
J'en ai ras le cul de toute cette pitié, moi tous ce que je veux c'est retrouver mes amis et oublier cette foutu maladie !
Bien sûr il y'en a qu'un qui ne change pas, j'ai nommé Mister Derek. Au début j'ai été un peu vexé qu'il ne s'apitoie pas un tout petit peu sur mon pauvre sort, et au final je le remercie pour ça. Qui aurait cru que le dernier endroit où je me sentirais à l'aise serait l'appart de Derek ?!
Et le plus surprenant c'est qu'il ne m'envoie pas balader quand je squatte un peu trop longtemps son immeuble. Parce qu'au fond j'ai un peu exagérer quand j'ai dit qu'il ne ressentait pas de la pitié. Car malgré son air sans cœur, Derek peut ressentir de la compassion. Mais pas la même que les autres.
Si l'ancien alpha ne dit rien quand je reste chez lui, c'est parce qu'il sait ce que sa fait d'être entouré de personnes pensant être sympa quand ils te disent toute les cinq minutes que ça va aller, que ça va s'arranger. Car au final, perdre toute sa famille dans un incendie ou être atteint d'une maladie incurable, c'est un peu pareil. Les gens vous regardent comme si vous étiez le responsable de votre tragédie et balance des phrases réconfortantes pour se rassurer eux même.
Alors oui, si Derek me supporte c'est parce qu'on est un peu pareil tous les deux.
un café, une review ? La suite très très bientôt !
