HPMG : Livre 5 : Prise de pouvoir :

Chapitre 1 : Chasse à l'homme pour l'innocence :

« Harry ! C'est l'heure de manger ! »

« Mpfff » répondit Harry

« Allez Mr le paresseux, debout ! Je t'attends en bas. »

Dès fois, Harry se demandait pourquoi il avait invité Remus, mais surtout Sirius à venir habité au 4 privet drive. Il était quoi, midi, et on le réveillait déjà, si tôt. Harry tira ses couvertures et se leva tout en se frottant les yeux. Il bailla longuement et s'enferma dans la salle de bain en trainant des pieds.

« B'jour » dit Harry en s'asseyant, toujours avec une tête de déterré.

« Alors, la nuit à été mouvementé ? » demanda Sirius avec un sourire amusé.

« Sirius » s'outra Remus.

« Bah désolé Harry, mais les murs sont pas très épais, on vous à entendu toute la nuit. » révéla Sirius.

« Mpfff » dit Harry. « Fleur m'as parût très satisfaite parrain. »

« Ah, le digne fils de son père, enfin, avant qu'il ne rencontre Lily, bizarrement après ça, il s'est adouci, enfin bref, il faudra nous la présenter la prochaine fois qu'elle transplane en pleine nuit dans ta chambre. Parce que tout ce que je sais d'elle, c'est sa puissance vocale. »

Harry laissa tomber sa tête sur la table.

« BONG »

Remus, lui, s'étrangla de surprise dans son café, se brulant légèrement la gorge et la langue.

« J'y penserais à l'occasion Sirius, si tu arrêtes tous ces sous-entendus bien sûr. »

« Si tu nous la présente, je n'en vois aucun problème. Mais après tout, tu es majeur désormais. » Dit Sirius.

« En effet, et je crois qu'il est largement le temps d'attraper Pettigrow, vous ne croyez pas ? »

« D'abord, on débarrasse la table, on parle boulot ensuite. » rectifia Remus en avalant une gorgé de café.

« Moi, je suis totalement d'accord. » dit Sirius en faisant craquer ses doigts.

« On le repère, on transplane comme j'ai mon permis, on sera tranquille. Je bois la potion pour changer d'apparence et on le kidnappe. » Proposa Harry en pliant son journal.

« Plan simple et facile à retenir, j'adore. » dit Sirius en mettant sa tasse dans l'évier.

« C'est sur qu'avec toi, faut pas que ça dépasse trois lignes, sinon, tu fais tout de travers » dit Remus avec moquerie.

« Et toi, un bon plan doit faire 3 parchemins pour qu'il soit valable. » répliqua Sirius en prenant le journal déposé précédemment pour Harry.

« Du calme les enfants » dit Harry en se mettant derrière Remus et Sirius. Et il leurs donna une tape derrière la tête avant d'aller chercher une carte et son cristal dans sa chambre.

« Tu nous le payeras Harry » dit Sirius en se frottant le cuire chevelu, mais gardant toujours le sourire.

Sirius n'avait jamais été aussi heureux depuis…depuis le temps des maraudeurs. Etre avec Harry, le fils de son meilleur ami et Lily, ainsi que Remus, il ne pouvait demander mieux, et cela lui faisait un bien fou. Quand Dumbledore lui avait proposé de rester quasiment cloitré dans l'ancienne maison des Black, il s'était souvenu de la proposition de son neveu, il avait fait de suite son choix. De plus, le temps était au beau fixe depuis le début des vacances, et il en avait profité pour retrouver les quelques couleurs qu'il avait perdu dans les froides cellules d'Azkaban.

Il vit avec lassitude une énième attaque sur Harry dans un article de la gazette, depuis qu'Harry était revenu de son soi-disant guet-apens avec les vampires, Harry avait subi un véritable pilonnage de la part de la Gazette, donc du premier ministre. Il avait d'ailleurs essayé de s'opposer à l'émancipation de Harry, mais du fait que tout le conseil des Lords, même le vieil ami de Fudge, Malefoy, ait dit oui, Fudge n'avait rien pu faire pour contrer cette décision. Il se défoulait donc à travers le journal, faisant des remarques désobligeantes, ce en quoi Harry n'avait strictement rien à faire. Ces stupides attaques le laissaient de marbre.

Il entendit les marches craqués, il sortit de ses pensés, essuya la table avec un vieux torchon avant de s'asseoir à nouveau, regardant avec attention cette carte particulière, qu'Harry avait demandé à un cartographe magique au chemin de traverse. Du fait, son apparence était toute particulière, néanmoins, elle était belle et bien magique.

« Zoom entier sur l'Angleterre. » demanda Harry en articulant bien.

La carte du monde se mit à se mouvée, et l'Angleterre grossit jusqu'à occuper la carte dans son entièreté. Voilà en quoi cette carte n'était pas banale. Sirius regarda avec attention les doigts d'Harry s'enrouler autour de la ficelle blanche qui retenait le cristal blanc. Ici se jouait sa liberté. Harry fit passer le cristal sur toute la carte, avant d'être subitement attiré sur le sud de l'Angleterre.

« Zoom entier sur K2 » demanda Harry.

La carte du monde se déplaça à nouveau vers la zone demandée, tout en zoomant sur la zone. Harry repassa de nouveau le cristal avec lenteur, systématique dans sa manœuvre. Après un nouveau zoom, on eut le quartier, et il en fallut un nouveau pour avoir le lieu précis avec l'adresse. Harry tapota sur la carte, qui brilla d'une lueur argenté. Les immeubles apparurent soudainement en 3 D. Sirius passa sa main au travers d'un immeuble, les yeux et la bouche grand ouvert.

« Epatant… » Dit Sirius, Remus l'approuva.

« Et très cher aussi, mais ce n'est pas réellement un problème pour moi. » Précisa Harry.

« Ipswish, Fonnereau road. » lut Sirius.

« Il y'a une forêt derrière la maison, on pourra y transplaner assez facilement. » dit Remus.

Fonnereau road était une rue adjacente à Crown street. Elle était entourée d'arbre, et une vingtaine de maison se faisaient face. De style victorien sur 3 étages, elles imposaient le respect. Harry, Sirius et Remus transplanèrent et arrivèrent dans une petite forêt, où ils pouvaient voir plus loin un terrain de foot et un de tennis à travers la broussaille. Ils avancèrent vers la maison ciblée, et se cachèrent derrière un petit bosquet de pétunia.

« On reste planqué là jusqu'à la fin de la journée, on espère que Pettigrow sort faire un tour dehors. Si il n'est pas sortit au soleil couchant, on entre. » Expliqua à voix basse Harry.

Quelques heures plus tard …

« Je crois que c'est ton jour de chance Sirius, regarde, notre vieil ami sort les poubelles de son maître » dit Remus avec férocité.

« J'attendais cela depuis tellement de temps… » Dit Sirius en fixant son regard sur le rat qui déplacer avec difficulté un gros sac noir.

Harry avala la potion, ses traits devinrent quelconques, cheveux blonds coupés court, les traits dures emprunté aux personnes habitant au Nord. Harry se glissa alors sur le sol, se releva au niveau du mur, Remus et Sirius sur ses pas. Harry sortit sa baguette, qu'il mit devant son visage. Une lueur verte l'entoura alors, Harry étendit ses bras devant, ils s'allongèrent sur la distance qui les séparaient, comme si ces bras étaient devenus de vrai élastique. Harry ramena ses bras vers lui, les ramenant à une taille normale.

« Cool » dirent en même temps Remus et Sirius.

« Ouais, mais cela fait un mal de chien. Mais qu'est ce qu'on ne ferait pas pour toi, Peter. »

« De…qui…vous êtes qui. Remus, Sirius, c'est qui. »

« Cela, tu ne le sauras jamais, ou à la fin de toute chose. » dit Harry, toujours déguisé. « Je crois qu'un tour au quartier des aurors est recommandé. Et puis je sens ton maitre arriver. On s'en va. »

Le trio accompagné de leur prisonnier transplanèrent. Au même moment, Voldemort sortait dehors, il regarda avec attention le sac poubelle défait au sol, les déchets éparpillé tout autour. Puis là où il avait vu la dernière trace de son serviteur avant qu'il ne disparaisse. Voldemort grogna et rentra dans la maison, fermant avec fermeté la porte.

Harry aimait toujours ce mettre en scène, et Sirius aussi. Ils apparurent au milieu du hall du ministère, tandis que Remus préféra arriver devant la cabine. Lorsqu'il s'y trouva seul, Remus secoua la tête et transplana une seconde fois pour rejoindre ses amis.

« Bonjour tout le monde » dit Sirius avec un regard ravageur destiné aux quelques femmes présentes. C'est vrai que Sirius avait retrouvé toute sa joie et sa beauté d'autrefois.

« Nous venons réparer le système judiciaire qui à commis de nombreuses erreur il y'a treize ans. » ajouta Harry, toujours sous couvert de la potion. Il jeta alors Pettigrow devant lui, aux yeux de tous.

« Euh…Bonjour » dit Pettigrow avec une voix horriblement gêné.

« Ohhhhhhh » dirent les fonctionnaires, surpris de voir un homme censé être mort depuis 13 ans par l'assassin, qui était juste à côté.

« Mais qu'est ce que c'est que ce foutoir dans mon ministère. » dit Fudge en arrivant avec une escouade d'auror à l'allure funèbre. Harry fut ravi de voir Shackelbot dans leur rang.

« Monsieur, je crois que ces personnes demande un jugement en appel. » expliqua Kinglsey, faisant un clin d'œil à Harry.

« En effet, c'est le cas. » dit Sirius, et je suis prêt à passer la nuit dans une cellule du ministère avec lui, et de tout vous expliquer et mettre au clair. »

« J'accepte »

« Moi aussi »

Dumbledore et un autre personnage, plutôt bedonnant, venait d'apparaître. Et apparemment, le second imposé presque autant de respect que le premier.

« Mettez-les aux fers aurors, cellule séparé bien sur. » ordonna le personnage inconnu. »

Les aurors passèrent des grosses menottes en fer, à moitié rouillé, qui claquèrent dans le silence du hall.

« Vous deux, suivez-moi dans mon bureau. » ajouta-t-il en pointant Remus et Harry.

Harry qui regarda sa montre avec anxiété, la potion allait prendre bientôt fin, il jeta un regard autour de lui, aurors, langue de plomb, tireur d'élite à la baguette magique et surtout, il reconnu des mangemorts sous couverture. Il ne devait pas être vu ici avec Pettigrow, sinon, sa couverture serait grillée.

« Désolé monsieur, mais j'ai un emploi du temps très chargé. »

Harry se cacha sous sa cape et disparut dans un nuage de fumée bleutés, laissant seulement derrière lui sa cape et une émeraude. Le lendemain, la venue de l'homme d'émeraude faisait les gros titres de tous les journaux nationaux et internationaux. La tenue d'un tribunal exceptionnel aussi. Le jugement prit deux jours, où les journaux eurent de la matière pour tout l'été. A la plus grande surprise du peuple magique, Sirius fut blanchi, et Pettigrow condamné à mort quand il révéla à tous que son maitre était revenu, plus puissant que jamais. Il montra sa main d'argent avec la marque d'un serpent brisant la parfaite netteté du métal. Heureusement pour lui, Dumbledore lui raconta qu'il avait réussi à lui bloquer sa mémoire sur le fait qu'Harry s'était joint à Voldemort, ce que Peter ne savait pas, c'est que c'était pour mieux l'espionner. Si cette vérité avait été révélé, il serait surement aux cotés de Pettigrow à subir la pendaison.

Voldemort, découvert, en avait profité pour lancer de violentes attaques sur différente ville moldu ou sorcière. A ces attaques s'ajoutaient celles des vampires, qui faisaient autant de dégât dans la vie et l'esprit. L'Angleterre était en plein chaos désormais. Les aurors étaient dépassés par les deux types d'attaques, et bien que mener par l'excellant Scrimgeoure, la situation s'empirait rapidement.

Harry, en cette mi-juillet, faisait sa course du soir, faisant le tour du quartier à une vitesse soutenue, le souffle léger et aucune transpiration. On aurait pu croire qu'il venait de commencer à courir, mais il fallait savoir que le 4 privet drive était à une dizaine de kilomètre désormais. D'ailleurs, il en profitait pour converser mentalement avec Voldemort, lui demandant comment Pettigrow avait pu être capturé sous ses yeux, alors que ce dernier savait beaucoup trop de chose pour un traitre comme lui.

« Il aurait pu facilement me vendre, comme il a révélé votre retour ! »

« Je sais, et je ne sais pas pourquoi il n'as rien dit sur ce point. Peut être quand tu l'as en quelques sortes sauvées en troisième années ? » Supposa Voldemort, qui, bien qu'il soit en pleine réunion avec ses mangemorts, discuter en même temps oralement, et mentalement.

« Ainsi, vous parlez d'une sorte de dette qui m'aurait sauvé ? »

« C'est ainsi que je le pense, mais maintenant qu'il est mort, on aura bien du mal à le savoir. » dit Voldemort avec fatalité. « Mais on à un autre problème, tu as un problème, ces satanés vampires ont déjà fait chuter plusieurs de mes attaques, et l'Angleterre ne peut craindre que moi, et moi seul » Là, Voldemort semblait être en colère, se dit Harry.

« J'aimerais bien m'en débarrasser, de ce problème, mais ils sont tellement nombreux, que même les valeureux aurors du cher ministre n'arrivent à rien. » dit Harry d'un ton moqueur envers les aurors qui, il est vrai, ne briller guère quand il fallait sauver le pays.

« Coupe la tête, et tu désorganises tout ce qui est subordonné. Regarde ce qui m'est arrivé, dès ma pseudo mort, bizarrement, il n'y avait plus de mangemorts. » Dit Voldemort, là encore avec colère, mais envers les mangemorts.

« Pourquoi n'y ais-je pas penser, il me suffit plus qu'à trouver là où se cache Stella. »

« J'ai une meilleur idée, propose lui un défi, elle ne pourra qu'accepter. Le problème, c'est qu'après la fille, tu devras surement tuer le père, et voir le frère pour instaurer la paix sur le pays, enfin, jusqu'à ce que je m'occupe du pays bien sur. »

« Oui, là encore c'est une bonne idée, elle me veut tellement qu'elle ferait tout pour me voir. J'ai remarqué que les attaques se concentraient ces derniers temps sur l'Allemagne, c'est dans ce pays qu'elle doit être en ce moment même. »

« Mes espions le confirme Harry, bonne chance. » Dit Voldemort avant d'interrompre la connexion.

Harry traversa la chaussée et fit le tour d'un pâté de maison avant de repiquer vers le 4 privet drive. C'est à ce moment précis qu'il rencontra un léger problème. Deux détraqueurs, plus grand que la moyenne était posté à travers son chemin. C'était comme si le son avait été coupé, les oiseaux ne chantaient plus, les bruits des voitures, assourdissante venant de l'autoroute, réduit à néant, la lumière, du ciel et des lampadaires, étaient entièrement éteinte. Mais heureusement pour Harry, il ne pouvait ressentir le froid et la peur que donnaient les détraqueurs à ce qu'il attaquait. C'était l'une des caractéristiques qu'aimait le plus Harry dans le fait d'être lui aussi, une créature des ténèbres.

« Qu'est ce que vous me voulez, chien du ministère ? » dit avec agressivité Harry.

Les détraqueurs glissèrent vers lui, hurlant un cri strident et aigu.

« Nous devons te tuer. » dirent les deux détraqueurs, avec un synchronisme parfait.

« Qui à donner l'ordre. Fudge ? » Demanda Harry en sortant silencieusement ses baguettes.

« Non, cette incapable n'as pas les trippes pour donner un tel ordre. » répondirent les détraqueurs. « Mais Ombrage, elle, nous chérit et sait qu'on aime la chair fraîche. Toi, en l'occurrence. » Ajouta un détraqueur.

« Tais toi, Zager, on ne devait pas la révéler. » réprimanda le second détraqueur.

« Qu'est ce que cela change, il sera bientôt mort, mort… »

« Oui, mort, en effet. »

« Messieurs, je crains malheureusement que ce soit impossible. » dit Harry en montant la voix progressivement.

Il croisa ses deux baguettes, les frotta l'une contre l'autre et les écarta soudainement. Il y'eut des étincelles blanches.

« Guten Luky »

Plusieurs cercles descendirent du ciel et entourèrent les deux détraqueurs, prisonniers dans cette prison de bonheur qui les encerclés. Harry approcha légèrement ces deux baguettes l'une de l'autre. Le cercle se rétrécit légèrement, donnant de petites chatouilles aux détraqueurs, qui semblaient être tétanisé…de peur. Harry se demandait s'il devait tuer ces deux détraqueur, mais il abandonna rapidement cette idée pour un autre bien plus séduisant. Fudge l'attaquait sur tous les points sombres de sa personne, même quand ce n'était pas de sa faute, et Ombrage avait voulu la tuer. Deux cibles, deux détraqueurs.

« J'ai une mission pour vous, je suis seul pour deux détraqueurs, je vous offre deux cibles, une chacune. Est-ce que cela vous intéresse d'entendre ma proposition.

« Nous t'écoutons. » dit Zager.

« Tuer Fudge et Ombrage, et disparaissait dans vos lointaines cavernes où habite encore quelques uns de vos frères dans les Hautes Montages des Alpes. »

« J'en dis que cette proposition nous honore. » dit Zager en s'inclinant, l'autre détraqueur faisant de même. »

« Alors je vais vous jeter un sort qui devrait grandement vous aider. »

Les cercles de lumières blanches se tintèrent alors de rouge sombre, presque vermillon. Les détraqueurs furent alors excités, aspirant les cercles de désespoir, les faisant disparaitre en quelques bouchés. Désormais, même Harry pouvait ressentir un léger froid l'envahir. Les détraqueurs disparurent dans la nuit, allant accomplir les assassinats les plus marquant et spectaculaire du monde magique.

Un détraqueur apparut devant un immeuble, de style ancien, avec des gravures sur une porte de bois clair. Le détraqueur s'envola dans la nuit. On le retrouva dans une chambre, peinte en rose avec des petits chats gambadant, ainsi que collection complète d'assiettes de très mauvais goût. Le détraqueurs enleva alors sa cagoule, révélant un visage carbonisé, avec une ouverture béante entouré d'un rose vif. Le détraqueur se coucha, à l'insu de la personne endormi, dans le lit double, et l'embrassa. La personne se réveilla, elle ne put qu'ouvrir les yeux avant de les refermer, sous le choc. Le détraqueur, toute émoustillé par cette nouvelle âme, se leva, souleva avec une facilité déconcertante la personne habillé dans un pyjama horrible.

Il ouvrit la fenêtre et s'envola haut dans le ciel. Pendant ce temps là, le second détraqueur avait neutralisé les deux gardes devant la porte du bureau de Fudge au ministère. Il toqua à la porte lentement.

« C'est pourquoi » dit Fudge en s'approchant de la porte, regardant dans l'œillet, ne voyant qu'une masse sombre.

« C'est pour un meurtre. »

Fudge bondit en arrière, mais le froid et la peur l'envahit rapidement, il se prit les pieds dans la table basse et bascula en arrière. Le détraqueur enfonça la porte et attrapa le gros personnage avant qu'il ne se tue sur un rebord contendant de la petite table, il voulait son âme. Qu'il aspira aussitôt avant de s'enfuir par la porte, trainant derrière lui le corps du ministre, vide de son âme, mais encore en vie.

Les deux détraqueurs arrivèrent au même moment devant la fontaine de la fraternité magique. Ils se sourirent avant d'empaler les deux personnes sur les deux baguettes des deux sorciers géants en or. L'or se teinta de rouge, l'eau se teinta de rouge, l'aube se leva, rouge elle aussi.

Eric, le garde qui vérifier les visiteurs, sifflota en arrivant par la porte moldu. Chaque matin, il devait débloquer les cheminées et désactivé le bouclier anti-transplanage sur le hall. Mais avant, il allait se rafraichir le visage dans la fontaine. Fermant les yeux, il se dirigea avec automatisme. Il prit une rasade d'eau, il sentit alors un goût bizarre dans cette eau. Il ouvrit les yeux et vit la couleur de l'eau. Il leva lentement la tête et vit avec horreur le premier ministre et sa secrétaire d'état empaler sur les deux baguettes des sorciers d'or. Il recula rapidement et sonna l'alerte. Le sang dégoulinant sur le sol, suintant entre les rainures du parquet, formait un éclair.

Ils avaient fait du bon travail, se dit Harry en regardant la une du journal le lendemain. De plus, il avait appris à son plus grand bonheur que lorsque le premier ministre était tué dans l'exercice de ses fonctions, c'était au Conseil des Lords de prendre en charge le pouvoir jusqu'à la fin du mandat et une réélection. Fudge avait été réélu une troisième fois il y'avait à peine deux ans, le mandat étant de cinq ans.

Il savait qui siéger au Conseil des Lords, et cela ne lui plaisait pas du tout que Dumbledore occuper à lui tout seul deux places, celles des Potter et des Black. Dumbledore avait argumenté à l'époque que les Potter lui avait, apparemment, confié la tâche d'occuper ce poste, et les Black car on ne pouvait faire confiance à cette famille dont tous les membres avait été mangemort.

Harry, et Sirius était tout à fait d'accord, avait tout simplement décidé d'éjecter Dumbledore et de prendre tout simplement sa place, même si Harry pensait bien laisser sa place à Sirius tant qu'il n'aurait pas terminé sa scolarité. Il avait confiance en lui. C'est pour cela qu'Harry pénétra de jour dans le ministère avec Sirius. Il regarda en souriant les quelques traces de sang que personne n'avait réussi à nettoyer apparemment, sans arracher le plancher. De plus, un cordon jaune entourer le lieu du crime, avec interdiction d'en approcher, trois aurors à l'allure peu amenant s'occuper d'éloigner les gêneurs.

Harry avait bien sur avoué à Sirius et Remus, et plus tard à Severus, qu'il avait lui-même demander à ce que le premier ministre et sa secrétaire d'état soit tuer. Sirius en avait été très content, comme Ombrage était connu pour ses lois anti hybride et que Fudge était un idiot incompétent, plutôt inutile quand une double guerre faisait rage sur le sol d'Angleterre. Ils toquèrent à la porte de la nouvelle ministre, dépassant la secrétaire qui leur hurla dessus.

En effet, Mrs Bonnes, faisant partit du conseil des Lords et étant la présidente du conseil pendant encore un an, c'était donc à elle que lui incombait le rôle de ministre de substitution même si elle devait rendre des comptes au conseil tout entier. La secrétaire ouvra la porte en grognant.

« Désolé Mrs la Ministre, mais ces deux personnes n'ont pas voulu s'arrêter… ».

« Ce n'est rien Brenda, je m'occupe de ces personnes. Retournez à votre bureau. » Dit gentiment Mrs Bonnes en remarquant les deux curieux personnages. Le survivant et un repris de justice.

« Alors, que faites vous dans mon bureau de si bonne heure, et sans rendez-vous. » dit Bonnes une fois que Brenda eut refermé la porte et que les deux personnes eurent pris un siège.

« Nous avons une, non, deux requêtes à vous formuler, et qui vous concerne directement. » dit Harry. »

« J'écoute Mr Potter » dit Bonnes en prenant un parchemin et une plume pour prendre, au cas où, des notes.

« Voilà, je suis devenu majeur et mon parrain à été blanchi, notre première requête et que Mr Dumbledore soit expulsé du conseil des lords, conseil où il n'y a rien à y faire étant donné qu'il ne descend d'aucune lignée. Je veux que le siège des Potter et des Black soit remis à leurs propriétaires. »

« Je ne pense pas que ce soit un problème, nous en avions déjà discuté avec quelques personnes influentes du conseil, et nous pensions même vous en faire la proposition. Vous devrez participer à une cérémonie et être anobli par moi-même, normalement, cela aurait dû être à vos pères d'effectuer cette tâche mais nous savons tous où ils sont désormais. »

Harry et Sirius acquiescèrent, heureux de voir la tâche ainsi simplifier.

« Je pense que Mr Black connaît le protocole inculqué par ses parents, ainsi que comment se déroule le conseil et l'anoblissement, mais en ce qui concerne Mr Potter… »

« Je lui dirais ce qu'il lui faudra savoir. » proposa Sirius.

« Et puis je ne compte pas siéger réellement avant la fin de mes études, donc j'aurais tout le temps qu'il faudra pour rattraper mon retard. Je pense déléguer mon vote et mon droit de véto à Sirius ; j'ai une confiance totale en lui. »

« Et réciproquement. » ajouta Sirius avec un grand sourire.

« Parfait, et en ce qui concerne la seconde requête ? » demanda Bonnes.

« C'est plus délicat, j'espèrerais avoir l'aide des services de quelques aurors pour mon déplacement en Allemagne. La guerre entre les vampires et notre pays me concerne de près, car cette guerre à été déclenché à cause de moi, selon Stella bien sur. J'ai donc l'espérance de récupérer mon erreur et arrêter les nombreux massacres que causes les vampires, nous avons déjà le problème de Voldemort, inutile de laisser s'épandre les vampires aussi. Je compte couper la tête de l'organisation en proposant un défi à Stella. Et chez les vampires, un défi repose sur quelques choses, je demanderais donc un défi, si je la tue, la guerre est fini, si je meurs, elle continuera sans moi. Et je compte gagner bien sur. »

« C'est très noble de votre part Harry. » dit Bonnes. « Et je ne peux qu'accepter cette seconde requête, nous avons déjà fort à faire avec Voldemort, si vous pouvez réussir à enlever une des deux épées de Damoclès qui pèse sur le pays, ce serait un grand soulagement pour le pays. » dit Bonnes avec un regard sérieux.

« J'aurais deux noms à vous proposer si je peux me permettre. J'ai déjà eu à faire à des aurors dans le passé, et mes amis aussi. Ils m'ont parlé en bien de l'auror Shackelbot et Fawrell. » dit Harry avec certain espoir.

« J'essayerai de les débaucher à Scrimgeoure. Ce sont deux de ses meilleurs éléments, mais il comprendra très bien la situation dans laquelle vous êtes. »

« Je serais donc une sorte d'ambassadeur de l'Angleterre, c'est après le rôle des Lords désormais que le pays est contrôlé par un ministre et non un roi. J'aimerais donc être anobli avant de partir en croisade contre les vampires et Stella. » Dit Harry, d'un ton légèrement plus haineux.

« Je pense que le 31 juillet et une date parfaite Harry, nous faisons souvent ce genre de chose à la fin du mois, ainsi vous fêterez au ministère l'anoblissement et l'anniversaire de Harry. » proposa Bonnes en regardant un petit agenda.

« Je pense que c'est une très bonne idée. » dit Sirius, « mais je m'occupe de l'organisation de la fête alors ! »

« Pitié, pas de blague douteuses Sirius » gémissais Harry. Sirius se contenta d'éclater de rire.

« Merci d'avoir consacré un peu de votre précieux temps Mrs la ministre. »

« Quand il s'agit d'aider le pays, je suis toujours d'accord pour que l'ont me dérange Harry, le ministère n'oubliera pas l'aide que vous lui offrez. »

Harry et Sirius saluèrent la ministre avant de s'en aller par la porte de bois sombre, quittant ce bureau luxueux pour une maison qui l'était un peu moins, celle d'Harry au 4 privet drive. Les cours de bonne tenue et des manières commencèrent le lendemain, dans la plupart, c'était assez ennuyant, sauf qu'avec Sirius, cela devenait très amusant.

TO BE CONTINUED …

Dans le prochain chapitre, Harry se fait anoblir et part en voyage en Allemagne.

NDA : Bonjour tout le monde, voici la suite attendu de ma serie HPMG, qui signifie Harry Potter Mage gris. J'espère que cette suite vous aura plu. J'ai eu quelques difficulté niveau temps, mais je pense réussir à reprendre un bon rythme d'un chapitre par semaine, posté vers le mardi. Passé sur mon blog si vous voulez des informations au jour le jour, j"édite souvent mes messages. Voilà, certaines reviewers m'ont demander un peu plus de dialogue et moins de discours raporté, j'ai donc pris en compte ces demandes et j'espère que ce chapitre et ceux qui suivront vous plairont d'autant plus.

mellon.