Yo tout le monde c'est Haluxio !:D
Comme je vous l'avais promis, on est parti pour une nouvelle fic qui se déroulera dans l'univers de Tokyo Ghoul !:D
Sur ce je vous laisse avec le premier chapitre ;)

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Chapitre 1 : Un compte à rebours effroyable

Le silence régnait dans l'obscurité de la salle d'attente où, Kuro Naoka, attendait les résultats de l'analyse depuis une demi-heure. Il tapait nerveusement du pied, et depuis que son fils était rentré dans le cabinet du , il n'avait pas détaché son regard du sol ne serait-ce qu'une seule fois. Lors du dernier vaccin de Mitsuru, ce médecin ghoul avait remarqué quelque chose d'étrange chez les cellules RC du jeune garçon. Naoka avait une bonne raison de s'inquiéter, à chaque jour qui précédait sa naissance, il se levait avec une appréhension qui lui glaçait le sang, celle de retrouver son fils, crevé, mort dans son sommeil.
La porte s'ouvrit doucement, il croisa alors ses yeux gris, derrière ses lunettes rectangulaires. Ses yeux qui semblaient lui dire : « Désolé Naoki, mais ce que tu redoutes depuis dix-sept ans vient tout juste de commencer. »
« Kuro… Je peux te parler ? » Commença-t-il en ouvrant la salle d'en face.
Il se leva avec difficulté, le coeur battant la chamade, et s'approcha du avant de pénétrer dans la pièce. Non sans jeter un œil au cabinet.
Il le regardait, inquiet.
Le médecin ferma la porte et s'adossa au mur opposé.
« Alors ? Demanda-t-il d'une voix tremblante.
- Ce sont bien ses cellules RC qui sont défaillantes…
Il marqua une pause, puis reprit.
- Le croisement de son ADN humain et de son ADN ghoul a provoqué chez elles une instabilité croissante, elle s'intensifiera au fil du temps.
Naoka déglutit péniblement.
- Il existe un traitement ? C'est pas sans espoir, n'est-ce pas ?
- C'est le premier borgne dont j'ai eu à m'occuper de toute ma carrière, je n'ai jamais rencontré ce cas de figure. Je doute qu'il existe un traitement ou même qu'on puisse en trouver un… Quant à la gravité de la chose…
Il marqua une autre pause plus longue cette fois.
- Un jour, il finira par perdre le contrôle de son corps, voir même de son esprit… Et ses cellules le détruiront de l'intérieur…
Naoka ressentit alors un frisson glacial lui parcourir l'échine, il frappa violemment le mur.
- Et quoi ?! Comment tu peux me dire qu'il n'y a aucun espoir alors que tu n'a même pas essayé de trouver une solution?!
- Regarde la réalité en face… Ce genre de cas est complexe à étudier, encore plus pour une ghoul borgne… En admettant que je trouve un traitement, soit il sera mort avant, soit ça ne lui garantira que quelques mois à vivre.
- T'es pas foutu de trouver un putain de remède ?!
Shino le toisa durement.
- Ne me blâme pas ! Anna et toi connaissiez les risques de concevoir un enfant ensemble ! Je vous ais mis en garde mais vous n'en avez fais qu'à votre tête !
Les yeux de Naoka virèrent littéralement au rouge, son kagune en queue de scorpion se déploya et fonça sur le médecin, il vint se planter à quelques centimètres de lui. Ils se fixèrent longuement, puis se calmèrent. Shino s'approcha du père et lui mit une main sur l'épaule.
- Rentre avec ton fils Kuro… Il a encore du temps devant lui… »
La nuit était tombée depuis un moment déjà et le huitième arrondissement de Tokyo commençait à se vider. Une brise glaciale soufflait dans la grande rue, Naoka se tourna vers son fils, le visage éclairé par les lumières nocturnes de la ville.
Mitsuru était un adolescent bien construit, aussi bien physiquement que mentalement (difficile de croire qu'il était mourant). Ses cheveux châtains partaient légèrement en arrière et son œil bleu fixait la rue, l'air absent. L'autre (le gauche) était couvert par un cache-oeil afin d'éviter d'exposer son kakugan qui se manifestait un peu comme il voulait. Il finit par lancer un regard interrogateur à son père.
« Qu'est-ce qu'il y a papa ? Demanda-t-il calmement.
La brume s'échappait de sa bouche.
- Rien, rien. On rentre mon grand. » Lui répondit-il avec un grand sourire, un sourire qui tentait en vain d'être naturel.
Il commencèrent à marcher en direction de la banlieue où ils habitaient, le bras de Naoka par dessus l'épaule de son fils.
Mais il avait beau le cacher, Mitsuru savait.
Il savait que ses jours étaient comptés. Il prit une grande inspiration et se promit de lutter contre ce mal qui le rongeait.