Note de l'auteur : Cela fait un moment que j'ai envie de publier cette histoire qui était enfermé dans mon esprit suite à un rêve plutôt agité comme vous allez le découvrir (^o^; pour ma défense j'ai eu la mauvaise idée de regarder hostel, le film d'horreur. Habituellement j'évite tous les films d'horreur inspiré de fait réel, mais je suis tombé dessus en zappant... j'ai regardé un peu avant de changer de chaîne et de revenir trois fois dessus avant de décréter que les humains craignent !)
Suite à ça, je me suis demandé ce qu'il se serait passé si dans un monde où les mutants sont connu de l'humanité, si par un malheureux hasard un gérant d'hôtel mal attentionné tombait sur une petite tortue mutant...
Rappel : Je ne possède pas TMNT.
Hôtel
Il ne sait pas depuis combien de temps il était là, dans cette misère. Mais il savait une chose. Aujourd'hui, tout allait s'arrêter. Il serait libre en avalant le contenu de la bouteille d'eau de javel. Libre de cet hôtel qui lui sert de prison avec le Boss et de ces démoniaques clients. Il avait retenu son geste jusque-là à cause des yeux bleu qui le fixer avec supplication. Mais même eux ne l'arrêteront pas.
Aujourd'hui il allait mourir.
Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici.
Cet établissement est le seul endroit que je connaisse. Je sais qu'il existe un extérieur, je ne suis pas idiot. J'ai vu les arbres, le sable, les effets de la lumière sur leurs couleurs.
Mais je n'ai pas le droit de sortir. Si je vais dehors, ce sera la mort.
Je suis un mutant et il y a une loi qui donne droit de vie ou de mort aux humains propriétaires de mutants. Le Boss est mon propriétaire. Si je sors, il me tue. Si je désobéis, il me tue. Si je parle sans autorisation, il me tue. Je suis un esclave.
Mon premier souvenir est celui-ci. Je suis dans un petit espace sombre et un rai de lumière tombe sur moi par l'entrebâillement de la porte. Des voix fortes retentissent de l'autre côté, ensuite quelque chose explose et c'est le silence. La lumière envahit la pièce où je me cache et un homme corpulent et très grand se tient sur le seuil à me fixer.
« Sort de là ! » Ordonne-t-il qu'une voix rocailleuse.
Je suis si terrifié que j'obéis à toute vitesse et m'étale en me prenant les pieds dans une couverture violette. L'humain ricane et m'attrape par le bord de ma coquille pour me soulever du sol. Je me retrouve au niveau de son visage qui brille de sueur avec sur un côté des éclaboussures vermillon de sang. Je voudrais me cacher dans ma carapace tant il me fait peur.
« Une tortue, c'est rare ça comme mutant. Si tu te montres utile, je ne t'éclaterai pas comme l'autre là. » En disant cela, il me jette sur quelque chose de mou.
Je lève la tête pour rencontrer le regard vide d'un œil bleu. L'autre est crevé, le sang qui s'en est échappé recouvre le sol d'une mare rougeâtre. Je n'arrive pas à voir les traits de son visage, seulement que c'est une femme avec de long cheveux blond qui devienne rouge à cause du sang. Je me mets à pleurer et essaie de la secouer mais l'homme me frappe en criant. « Nettoie moi ça au lieu de chialer ! »
Voici comment j'ai commencé à travailler pour le Boss.
Je n'étais qu'un tout petit enfant que je devais me lever avant le soleil pour faire le ménage et m'occuper des chambres de l'hôtel que gère mon propriètaire que je dois appeler Boss. C'était facile au début comme peu de client venait dans « ce trou paumé » comme il l'appelait.
Un jour, je devais avoir dans les 7 ans, le Boss m'a regardé bizarrement et m'a dit. « T'as bien grandis-toi. Approche ici, que je vois un peu la marchandise. »
C'était étrange, il m'avait jamais touché avant à part pour me frapper. Il m'a inspecté sous tous les coutures avant de m'envoyer travailler.
Après ça, des gens sont venus plus souvent loger avec d'autres mutants.
J'étais content au début de voir mes semblables mais j'étais la seule tortue et ils n'étaient pas forcément d'agréable compagnie. Et puis, je compris pourquoi on avait de plus en plus de clients accompagnés de mutants de manière assez brutale.
Un client humain m'attrapa alors que je faisais ma tournée de nettoyage et me força à regarder ce qu'il faisait à sa compagne mutante canine.
Ils venaient ici pour avoir des relations sexuelles !
Je fus dégouté par ce que je vis. Ça m'arriva malheureusement plusieurs fois de devoir observer les ébats des clients. Le Boss était toujours très content quand ça arriver car il recevait beaucoup d'argent. Plus il était content, moins il me frappait pour passer le temps après avoir bu.
Mes journées se passent généralement ainsi.
Je prépare le petit-déjeuner, je m'occupe du ménage (je mets des gants pour changer les draps et nettoyer toute trace de leur truc) et tout ça, en évitant de tomber sur des chambres occupées par des clients en plein acte.
Quand je le peux, je prends tous les livres qui sont abandonnés dans les chambres pour ma collection personnelle. J'aime lire, j'ai appris tout seul et j'adore découvrir de nouvelles formes d'écritures, de langues, de civilisation. Le monde est grand, si grand. Et je suis si petit, coincé ici avec mes drôles de rêves.
Depuis toujours, quand je m'endors, je rêve que je suis avec quelqu'un qui reste toujours à mes côtés qui ne me fait pas de mal, qui semble toujours heureux et me sourit tout le temps. Quand je me réveil, je ne me souviens que de ses yeux et de leur couleur si belle d'un bleu turquoise. Parfois, j'ai l'impression qu'ils sont là à me suivre.
Le Boss n'arrête pas de m'observer, je n'aime pas comment il me regarde. J'en ai vu suffisamment avec les clients pour savoir qu'il a des idées bizarres et j'évite de rester seul avec lui. Mais il est mon propriètaire.
« Viens ici. » M'ordonne-t-il un jour alors que je suis dans sa loge pour faire le ménage.
Je suis obligé d'obéir, je lui appartiens.
Le Boss m'attrape par le menton et me regarde avec le même regard étrange que se lancent parfois les clients entre eux. « T'as pas beaucoup grandit, les tortues ne doivent pas être très grandes une fois adulte. C'est ennuyeux… ou pas, tu es plutôt mignon, si tu restes maigrichon ça pourrait plaire. Et un mutant tortue c'est rare, tout le monde va te vouloir. »
J'ai peur mais je m'efforce de ne pas bouger pour ne pas l'énerver. J'en profite pour l'observer en retenant un froncement de nez. Il pue l'alcool et son front dégarni de ses rares cheveux marron me semble plus gras. Il a encore grossit et à du mal pour passer les portes étroites.
Je me crispe de douleur quand le Boss renforce sa prise sur ma mâchoire. « Mais si je veux être riche, il faut que tu sois encore plus extraordinaire ! »
La lueur dans ses yeux me fait suffisamment peur pour que je tente de m'échapper. Le Boss me retient sans mal. Il attrape une paire de ciseau et fait luire le métal à la lumière devant mes yeux. « Tu vas avoir une nouvelle particularité, un bonus ! »
Il me force à ouvrir la bouche. Prit de panique, je le frappe du pied dans son tibia pour qu'il me lâche. Je tente de fuir hors de la pièce mais il m'interpelle. « Tu vas où tortue ! Reviens ici ! Tu vas dehors, tu meurs ! »
Ce rappel me force à m'immobiliser.
« Viens ici. »
J'obéis en tremblant, il me regard furieux et me gifle si fort que je me cogne la tête contre le mur.
Un goût cuivré et une sensation de chaleur m'accueillent quand je reviens à moi. Le Boss était au-dessus de moi, manœuvrant le ciseau dans ma bouche. Le bruit du ciseau claqua sèchement, résonnant un instant dans mes oreilles avant que j'identifie la douleur. Le Boss me lâche et se redressa en me regardant avec satisfaction. « Tu vas rapporter gros, ma petite tortue. »
Il s'en va en disant d'une voix réjouit. « Nettoie moi ça et ne chiale pas ! Je suis de bonne humeur pour une fois, ça ne se gâche pas ! »
J'ai si mal dans la bouche que je me rends pas compte tout de suite de ce qu'il a fait. C'est après avoir obéit et nettoyer le sang, que je peux voir dans un miroir ce qu'il m'a fait.
Je me suis écroulé à genoux en voyant les dégâts, les mains devant la bouche en retenant mes pleurs.
Du sang s'échappa durant le reste de la journée de la mutilation que le Boss m'a infligé. Il m'a marqué à tout jamais comme sa chose.
Après ça, le Boss a commencé à m'impliquer un peu plus dans les ébats des clients. J'ai dû faire des choses ignobles, même si pour l'instant, ils n'ont pas le droit de me toucher plus. Le Boss réserve ma virginité pour une vente à l'enchère très particulière qu'il pense organiser après m'avoir fait une certaine renommée dans le milieu. Il me fait faire des choses horribles avec lui pour m'exercer et me prend en photo pour les vendre aux clients.
Je me sens si sale que je me dissimule sous un large sweat à capuche marron.
Je ne veux pas de cette vie.
Aujourd'hui, je pense avoir entre 8 et 9 ans. Et je veux mourir, être libre pour toujours.
J'ai tenu jusqu'à présent pour je ne sais quelle raison, sans doute à cause des yeux bleu qui me fixent de manière désespérer quand je pense à un moyen d'en finir. Mais j'en peux plus, je suis un esclave, un mutant et personne ne va me sauver car ils veulent tous me faire des choses comme le Boss.
Je suis seul.
Je regarde la bouteille de javel qui est sur mon chariot d'entretien. Je l'ouvre et en respire le parfum familier qui m'apaise.
Je porte la bouteille à mes lèvres quand on m'attrape par l'épaule.
L'homme est très grand, musclé et à les cheveux noirs. Il me traîne dans une chambre et me jette contre le lit où est couchée une femme aux cheveux roux. Je sais déjà ce qu'ils veulent et monte dans le lit en gardant la tête basse, attendant les ordres. « Occupe-toi d'elle ! » Me crie l'homme.
Je ne comprends pas tout de suite mais la femme ouvre ses jambes en gémissant, sa jupe relevée sur ses cuisses. Je me mets assis entre elle et attends les ordres. Là, je me rends compte que l'homme n'est plus présent et que je suis seul avec la femme. Et je m'aperçois d'autre chose, elle est en train d'accoucher !
Paniqué, je ne sais pas quoi faire et commence à reculer pour m'enfuir. La jeune femme gémie et se cambre à ce moment. Elle me regarde et je me retrouve figé par son regard. Elle me semble familière, ses yeux verts me semblent connus.
Je lui tiens la main qu'elle m'a tendue et essaie de l'apaiser. « Je vais vous aider. »
La naissance se déroula plutôt rapidement, une fois que la tête se présenta le reste suivit tout de suite. À présent, je tiens le bébé nouveau-né entre mes mains. C'est une petite fille, elle semble en bonne santé. Elle est magnifique, si pure, innocente de tout.
Ai-je été aussi pur à un moment de ma vie ? Je suis si sale, je voudrais tellement, tellement tout effacer…
Une main me touche l'épaule. La jeune femme me regarde bizarrement. Je lui tends son bébé, elle lui caresse le front tout en me la laissant entre les bras. Et m'observe attentivement. Elle tire en arrière ma capuche de sweat et me dévisage avec une expression bizarre en écarquillant des yeux. Ça me rends mal à l'aise, je ne sais pas ce qu'elle me veut. D'habitude, on me dit quoi faire…
« Merci pour ton aide. Ma fille est née en bonne santé grâce à toi. »
J'hoche la tête mais je ne comprends toujours pas ce qu'elle me veut. Elle reste silencieuse un moment, en caressant la tête du bébé, elle me dit.
« Elle s'appelle Shadow. »
Je regarde à nouveau le bébé qui respire paisiblement entre mes bras, je me sens étrange, quelque chose en moi… se brise, veut sortir. Je ne sais pas comment l'exprimer, ça fait si mal.
La jeune femme rousse passe une main derrière ma nuque et fait quelque chose de bizarre avec sa main. Une caresse, elle me caresse le cou. Je pleure.
Tout ce dont je me rappelle ensuite, c'est que j'ai la tête sur ses genoux et qu'elle continue de me caresser. Pour la première fois, je comprends ce que signifie tendresse.
« Je m'appelle April. Et toi quel est ton nom ? » Me demande doucement la femme.
« Tortue… »
Elle soupire lentement et répond. « Je ne pense pas que ce soit ton nom… Tu ne veux pas me dire ton véritable nom ? »
Je reste silencieux un moment pour réfléchir. Je sais ce qu'elle me demande, mais je ne l'est jamais dit à personne. C'est la seul chose qui n'appartient qu'à moi seul, même le Boss ne le connait pas. « Don… » C'est tout ce que je peux dire pour sa gentillesse sans avoir l'impression de tout perdre.
La jeune femme s'immobilise, avant de reprendre ses caresses en tremblant. « Je suis ravie de te rencontrer Don. »
La porte s'ouvre en grand, l'homme aux cheveux noirs entra en catastrophe et s'immobilisa en nous fixant avec des yeux écarquillés.
Pris de panique en le voyant foncer sur moi, je me recroqueville sur moi-même pour protéger le bébé qui est toujours entre mes bras.
Alors qu'April annonça fièrement. « On a une fille ! »
L'homme chuta à genou devant la jeune femme et lui prit le visage entre ses mains qu'il se mit à embrasser copieusement. Ensuite, il se tourna vers moi et se pencha pour observer le nouveau-né encore nue entre mes bras. Il lui caressa le front en murmurant. « Une fille, une jolie petite fille ! »
Il voulut prendre son enfant, mais se figea en me dévisageant.
Mal à l'aise par le regard intense de ses yeux bleu, je lui tends le bébé en bégayant. « El-elle s'appelle Shadow. »
Il prend la petite mais ne me lâche toujours pas du regard.
« Alors on s'amuse bien ici !? » S'exclama la voix rocailleuse du Boss.
Le jeune homme se retourne et grogne. « Pas grâce à vous ! Ma femme a eu le bébé et il n'y a aucune ambulance pour les emmener à l'hôpital à cause de votre foutu téléphone en panne ! »
« Mais le téléphone marche ! Je l'ai réparé… » Je me raidi devant le regard sombre du Boss avant de me tasser en tremblant au problème que je viens de me créer.
« Il est cassé à nouveau, crétin d'abruti de mutant ! Et d'abord qu'est que tu branles ! Viens ici petite salope ! Les clients de la 9 t'attendent avec impatience pour leur séance. »
J'obéi et m'avance la tête basse jusqu'à lui. Il se pousse de côté et m'attrape par le col de mon sweat qu'il m'arrache. « Enlève-moi ça ! Tu veux les faire fuir ou quoi ?! Ton cul est la seule chose qui les intéresse ! Si tu ne veux pas avoir la gueule de travers, dépêche-toi d'aller les satisfaire ! »
J'hoche de la tête pitoyablement et m'apprête à obéir quand une main me tire en arrière. Je me retrouve derrière le jeune homme aux cheveux noirs qui toise le Boss en lui disant. « C'est quoi cette histoire-là ? C'est comme ça que tu parles à un môme ? »
« Un môme ? Ce n'est pas un humain, c'est un mutant ! Et c'est ma propriété ! Et j'en fais ce que je veux ! » Réplique le Boss.
« Les mutants ont des droits ! Ils sont nos semblables ! » Lui lance le jeune homme en carrant des épaules.
Le Boss grogne, je sais qu'il est en colère et qu'il ne va plus se contrôler. Je ne veux pas qu'il leur fasse du mal à eux et au bébé ! Je m'agrippe au jeune homme en plaidant. « Je suis son esclave. Le Boss a raison de me traiter comme ça. Je le mérite… »
Je ne peux pas terminer ma phrase car le jeune homme se retourne en me regardant effarer.
Le Boss me crie dessus. « Tu pouvais pas la fermer ! Sale petite pute ! Tu sais les emmerdes que tu vas me créer à force de l'ouvrir ! Si tu l'as ferme pas je te tue comme eux ! »
Il fait le geste d'attraper son pistolet caché dans son dos, je crie un avertissement.
Le jeune homme fait un mouvement bizarre et intercepte le bras du Boss avant qu'il dégaine. Il le plaque contre le mur et lui fait lâcher l'arme.
« Casey que faites-on, maintenant ? » Demanda la jeune femme encore assise en berçant son bébé.
L'homme soupira lentement avant de me regarder et déclara. « C'est fou comme tu leur ressemble. » Je le fixe sans comprendre alors qu'il m'observe avec curiosité avant d'annoncer. « Tout va bien maintenant Donatello, on va te ramener chez toi. »
Comment ? Comment connait-il… « Co-comment savez-vous mon nom ? » Arrivai-je à bredouiller alors qu'April, qui s'est déplacé lentement jusqu'à nous, me tire doucement contre elle.
« Nous t'avons chercher partout… on t'a cru perdu pour toujours. Ta famille t'attend. »
« Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ! Je suis seul ! Je suis tout seul ici ! Je n'ai rien ! Je-je… »
La jeune femme rousse me serre plus fort contre elle et me demande doucement. « As-tu des affaires à toi ? »
J'hoche la tête, mais je ne comprends rien.
« Va les chercher et ramène les vite. » J'obéis à ce qu'on me demande car ça me calme, mais je ne comprends rien à ce qu'il se passe.
Je vais dans le placard qui me sert d'espace personnel, chercher ma couverture violette, mes livres et quelques petits objets que j'aime bien. Quand je reviens sur mes pas, April m'attendait dans le couloir. Elle a emmaillotée sa fille dans un linge qu'elle porte en bandoulière au niveau de sa poitrine. Elle me fait un grand sourire et pointe ma couverture du doigt en disant. « Je me rappelle qu'elle te quittait jamais, apparemment c'est toujours le cas. »
Je m'agrippe à ma couverture que je sers très fort contre moi dans un geste protecteur, avant de dire timidement. « Je ne vous connais pas… comment savez-vous mon nom… comment savez-vous pour ma couverture ? »
La jeune femme rousse me sourit toujours en disant. « C'est moi qui te l'ai offerte…Viens avec moi, on va partir. » Elle me prend la main et m'entraîne jusqu'au couloir qui donne dehors.
Quand je réalise qu'elle va m'emmener à l'extérieur je me débats en suppliant. « Non ! Pas là ! Je n'ai pas le droit ! Je vais mourir si je vais dehors. »
April me regard avec tristesse et me demande. « C'est ce qu'il t'a dit ? »
J'hoche la tête craintivement.
Elle soupire et m'explique. « Il t'a mentit. Il ne t'arrivera rien si tu sors à l'extérieur. Je t'en donne ma parle Donny. Je te protège. »
Je la regarde sans comprendre alors qu'elle me sourit. « Si tu as peur, accroche-toi très fort à ma main. Je ne te lâcherai pas, jamais. »
Je tourne la tête vers l'extérieur et observe le sable qui balai le perron et l'allée décrépit de l'hôtel. « Je me demande quelle sensation ça fait de marcher dessus ? »
Je me rends compte que j'ai parlé tout haut quand April me dit. « Et si on sortait pour savoir ? »
Je me laisse faire quand elle me tire dehors. Je suis d'abord ébloui par la lumière et le vent me souffle brusquement du sable au visage. Je me frotte les yeux de ma main libre avant de réaliser que je marche réellement dehors. Je suis à l'extérieur. Je suis libre.
April m'emmène jusqu'à un Van de couleur vert-gris, j'ai déjà vu des photos de voiture mais c'est la première fois que je peux en voir une et la toucher. Elle est très belle et très grande. La jeune femme m'installe sur la plage arrière avant de m'attacher avec une ceinture. « On va attendre Casey ensuite on s'en ira d'ici. »
Le jeune homme arriva d'un pas décidé et grimpa au volant avec un visage grave. Il jeta un coup d'œil sur moi par l'intermédiaire du rétroviseur, soupir avant de sourire. « On s'en va. »
Je m'agite mal à l'aise sur mon siège avant de demander. « Et le Boss ? Il ne va pas s'énerver si… »
Casey se retourne vers moi et me dit. « Tu n'as plus à t'occuper de ce qu'il veut. Il ne t'ennuiera plus jamais. »
Il se retourne vers le volant et démarre le véhicule. Je me redresse sur mes genoux et observe le bâtiment, qui m'a servi autant de maison que de prison toute ma vie, s'éloigner de plus en plus.
D'un seul coup, tout explosa.
April et moi poussâmes un cri alors que Casey continua de conduire sans s'étonner de la déflagration et annonça d'une voix calme. « Il ne pourra plus jamais te faire du mal. »
Je ne pus que regarder les restes de l'hôtel brûler avant de m'être à pleurer.
à suivre...
Voilà, c'est encore en cours, j'en publierai des passages quand ils seront prêt. j'attend vos avis et commentaires dessus, toute critique est accepté à condition qu'elle soit constructive si elle est négative. Je m'excuse pour les fautes d'orthographe c'est pas encore au point avec le correcteur.
à bientôt. Biz, Missbille.
