Disclaimer : Tous les persos et l'idée appartiennent à Stephenie Meyer !

Note de l'auteur : Je suis désolé pour la 1e publication, j'ai utilisé Microsoft Works et cela ne faisait pas la même chose, j'espère qu'avec Open Office, ce sera mieux !

N'oubliez pas les reviews ! ;

J'avais des envies de meurtres. Pourtant ma transformation n'avait pas encore eu lieu. Je n'étais pas encore un vampire. Donc, pourquoi ? Un seul prénom, Alice. Ce petit lutin était le pire des fléaux en matière de fête. Et mon mariage avec son vampire de frère n'avait pas fait exception. Le grand hall de la maison Cullen était plus que décoré, avec beaucoup de goût, mais quand même beaucoup trop décoré à mon goût. Deux très longues tables prenaient toutes la place, avec une petite troisième qui servait de pont entre les deux, réservée pour moi et Edward. Elles étaient recouvertes de grandes nappes blanches, à l'image de ma robe, et elles étaient décorées de fleurs et de bougies de couleurs variant entre le beige et le doré, couleur des yeux de mon amoureux. Cette couleur me faisait littéralement fondre, et j'aimerais bien que ce fût le cas en ce moment. Esmée, Alice, Rénée et Rosalie s'évertuait à me faire la plus jolie possible - ce qui aurait été facile si j'avais eu la beauté de Rose.
Une montagne de produits de beauté en tout genre gisait dans l'immense salle de bains d'Alice et moi, je gisais dans une montagne de tissu blanc. Je me sentais énorme, vraiment énorme. Mais je ne savais pour quelle raison, je me sentais aussi très belle. A cause des yeux brillants de mes amies et de ma mère ? A cause du sourire éblouissant qu'Edward faisait à chaque fois qu'il me voyait en mariée dans les pensées d'Alice ? Aucune idée, je me sentais juste bien, et heureuse. Serait-ce la faute de la présence de Jasper dans la maison ? Arrête de penser Bella ! Juste respire et profite de l'instant présent,

-Bella ! Arrête de bouger ! Sinon tu vas avoir un trait rouge sur toute la joue ! Gronda Alice.
- Alice, tu crois vraiment que tout cela est nécessaire ? me plaignis-je. De toutes façons, que tu mettes trois couches de maquillage ou rien, cela ne me fera jamais égaler la beauté à laquelle j'aspire !
- Pfff... Isabella Marie Swan ! S'indigna Rénée. Tu es la plus belle femme du monde ! Et aujourd'hui encore plus particulièrement. Donc tu vas te tenir tranquille et te réjouir d'avoir quatre femmes comme nous à ton service !
- Oui Rénée. Dis-je tout en faisant la moue devant les rires retenus d'Esmée et Alice.

Derechef, ma chère mère m'attrapa le visage de ses deux mains, pas aussi doucement et amoureusement que mon "fiancé" - beurk - mais plutôt comme on attrape un gigot, dans le seul but de me fariner le visage de poudre. On allait me prendre pour une Hawaïenne par rapport à Edward si elle continuait ainsi. Vivement qu'elles me laissassent tranquille, vivement ce soir. Oui, c'était cela. J'avais hâte le soir. Me retrouver seule avec mon mari - plus beurk, ça me dégoûte moins -, qu'il remplissât ses engagements. Les deux. Enfin, pour le premier, ça pourrait attendre. Le second par contre... Il n'y échapperait pas.

- C'est bon, tu es sublime Bella ! Sautilla Alice. Bon, on te laisse, on doit aller se mettre en place. On t'envoie Charlie.
- Hum... Humm... Ok. Dites, c'est Emmett qui va nous marier ? demandai-je, rien que pour l'entendre de nouveau.
- Oui, pouffa Rosalie.

La seule parole qu'elle m'avait adressée - sans compter les politesses habituelles - depuis la veille. Je ne pensais pas qu'elle m'en voulait réellement mais elle avait toujours été distante, à mon plus grand regret, et à celui d'Edward. Dommage qu'elle ne m'aimât pas plus, enfin, dans quelques décennies, nous serions peut-être comme des soeurs ! Pff... Vivement que le mariage fût passé. J'aimais Edward. Il m'aimait aussi. On allait se marier et vivre heureux pour l'éternité - dans le vrai sens du terme - et que l'on fût marié ou non m'importait peu. Cela lui faisait plaisir, et cela me faisait plaisir qu'il fût heureux et puis, c'était une bonne façon de dire au revoir à mes proches. Isabella Cullen. Voilà ce que j'allais devenir.

Respirer. Surtout, ne pas oublier de respirer. Mes quatre tortionnaires m'avaient quittée, laissant sa place à Charlie. J'avais vivement attrapé le bras qu'il m'avait tendu, dans le seul but de ne pas tomber en marchant sur ma longue ( beaucoup beaucoup trop longue ) robe avec mes talons ( j'avais l'impression d'être aussi grande que Jake ).
Les portes s'ouvrirent presque d'un seul coup. Hébétée, je n'osai pas avancer mais Charlie m'y obligea presque. Tous mes amis et toute ma famille était présente, tous leurs yeux étaient rivés sur moi. Je regardai droit devant moi, Edward était sublime dans son costume noir, et Emmett hilarant dans son habit de prêtre. D'ailleurs, Rosalie ne pouvait pas regarder en direction de son époux sous peine de ne pas pouvoir contrôler son fou rire. C'était la première fois qu'elle souriait vraiment devant moi, il fallait dire qu'il y avait de quoi.
Je continuais à avancer vers mon futur mari, vers ma destinée.

Le mariage était terminé, les invités étaient repartis, et les Cullen avaient quittés la demeure familiale à part le spécimen auquel j'étais mariée. Comment cela était-il possible ? La tua cantante ? Dans quelques temps il goûterait mon sang et me transformerait en l'une des leurs, en un vrai vampire.
Vêtue d'une nuisette en soie qu'Alice m'avait offert - je crois que je ne la remercierais jamais assez pour cette nuisette - j'étais étendue sur mon lit, attendant mon amoureux qui se faisait désirer, mais s'il n'avait pas besoin de cela pour que je le désire. Je fermai les yeux et respirai à fond quand je sentis enfin ses bras de marbre enlacer ma taille. Je me retournai vivement vers lui et lui volai un baiser. Emprisonnant mon visage dans ses mains gelées, il me le rendit et alors que je passai mes bras autour de son cou pour le garder encore plus près de moi, il appuya son torse marmoréen contre mon pauvre corps. Mon corps me brûlait, il bouillait, bien que celui d'Edward fût de glace. Chacun redécouvrait petit à petit le corps de l'autre, tout en faisant - malheureusement - quelques pauses pour que je reprennasse mon souffle. Il me regardait avec ses yeux de lave, et me souriait de son sourire d'ange, pourrais-je un jour m'y habituer ? Alors que je me perdais dans la contemplation de ses yeux dorés, il m'embrassa de nouveau, dessinant de ses lèvres les contours et reliefs de mon visage. Je haletai. Ses mains descendirent au niveau de mes reins, me serrant un peu contre lui. Mon coeur eut un raté.

- Tu veux que j'arrête ? Plaisanta-t-il.
- Non... Surtout... Pas... Continu... Ne ... Fais... Pas ... Attention... A moi. Arrivai-je à articuler.

Il rit d'un rire guttural, destiné à me terroriser. Comme s'il pouvait encore penser arriver à me faire peur ! Reprenant peu à peu des esprits que je voulai reperdre, je forçai - avec son consentement sinon j'aurais pu encore forcer - ses lèvres à reprendre leur cheminement. Sous ses mains de granit, mon corps me paraissait soudain attirant. Je déboutonnai sa chemise, mettant à nu sa musculature absolument parfaite, je prenait soudain peur, et si mon corps, sans vêtements, ne l'attirait plus ? Je n'avais rien d'une fille parfaite. Mais à mon grand étonnement, quand les bretelles de ma nuisette tombèrent, ce que je lus dans son regard balaya tous mes doutes et toutes mes craintes. Et la machine mise en marche, le moteur huilé de notre désir, tout fonctionna, au-delà même de mes espérances.

Au matin, je me réveillai dans le grand lit aux couvertures dorées, seulement couverte par un drap et dans les bras de mon amoureux.

- Bonjour. Me dit-il en souriant.
- Salut, dis-je d'une voix rauque.
- Bien dormi ? Me demanda-t-il, connaissant très bien la réponse.
- Peu, mais je veux bien faire la grasse matinée, si Mr Cullen veut bien rester avec moi, dis-je tout en me blottissant encore plus contre lui.
- A votre service Mme Cullen, murmura-t-il à mon oreille avant de m'embrasser.

Nous étions seuls dans la grande villa blanche, nous avions l'éternité devant nous, même s'il me manquait encore une petite chose. J'essayai de l'attirer plus avant vers moi, ravivant la flamme de la veille qui - d'après moi - ne s'était jamais éteinte.

- Bella ! Tu surestime mon self-control, dit-il en canalisant mes mains baladeuses.
- Hum... Ai-je été si horrible que ça hier soir ?
- Tu as été PAR-FAi-TE.
- Où est le problème alors ?
- Je ... J'ai peur de te faire mal, de perdre le contrôle.
- Et que se passera-t-il ? Tu me mordras et je deviendrai un vampire ! Allez, viens par là ! dis-je tout en enroulant mes bras autour de sa nuque.
- Tu es impossible.
- Je t'aime aussi.

Je l'embrassai de nouveau mais il me repoussa encore. Ce qu'il pouvait être énervant ! Il se leva ensuite, et je vis qu'il ne portait qu'un boxer. Dès qu'il fût sortis, j'eus une idée, une idée brillante, encore grâce à Alice ! Je me précipitai dans la salle de bain, enroulée dans mon drap et non sans avoir trébuché, je dénichai un sac à l'effigie d'un magasin de lingerie. Je passai rapidement l'ensemble, une jarretière que j'aurais dû porter la veille, mes talons haut de mariée et je sortais mon parapluie blanc des jours pluvieux. Edward n'allait pas en revenir. Je m'asseyais sur le canapé, ouvrais le parapluie et le plaçais devant moi, pour qu'il me cache un minimum. Quelques secondes plus tard, mon Adonis personnel entra dans la chambre, un plateau garni de nourriture m'étant destinée.

- Bella ? Mais à quoi joues-tu ?
Je me levai d'un bond, manquant de perdre mon équilibre, et faisait tourner le parapluie devant moi. J'écartais celui-ci d'un geste du bras, qui faillit me faire tomber, et dévoilais ma lingerie fine.
- Bella ! Seras-tu toujours aussi ...
- Aussi quoi ? dis-je tout en avançant à pas mesuré et voyant très bien qu'il perdait ses mots, je me saisis d'une pomme qui était juchée sur son plateau et croquait dedans.
- Aussi obstinée ! Tu es vraiment impossible !
- Bien. Mais Alice ne sera pas contente. Rosalie aussi. Elles tenaient vraiment à cette histoire de jarretière, minaudai-je tout en exhibant la jambe où l'objet de ses désirs trônait.
- Pfff ...

Comme si je le forçais à exécuter un acte abominable, il posa le plateau à côté du canapé, s'agenouilla et retira - comme la coutume le veut - la jarretière avec ses dents. Le contact de sa bouche glacée sur ma cuisse me fit frissonner, mais pas de froid. Et comme il relevait la tête, je lui souriais. Comprenant mes intentions, il se recula à vitesse vampirique.

- Edward Anthony Masen Cullen ! Nous avons la villa pour nous tous seuls, si tu ne veux pas en profiter, je me rhabille et je rentre chez Charlie passer du temps avec lui ! M'exclamai-je et voyant que cela ne lui faisait rien j'ajoutai : Et je compte inviter des amis, Angela, Ben et même Mike ! Je pourrais très bien mettre un très jolie jupe qu'Esmée m'a achetée, avec le très décolleté haut assortis. Je suis sûre que lui ...

Je vis qu'Edward bouillait de rage. J'avais réussi mon coup. Il se jeta sur moi, je ne m'en rendis d'abord pas compte, et nous nous retrouvâmes couchés sur l'imposant lit. Il me déshabilla en un temps record et je fis de même, j'exultais. Nous fîmes la même chose que la veille mais en mieux, moins de limites, moins d'attention, plus de passion et alors que je croyais que notre plaisir avait atteint son paroxysme, je sentis une affreuse douleur dans mon cou. Il y avait planté ses crocs, le poison faisait son effet mais Edward ne s'arrêtait pas.

- Edwaaaard ! Arrêteee. ...

Mon cri se perdit tout d'un coup, le poison me paralysait et alors que je me croyais perdue, une tornade bicolore plaqua Edward contre le mur, enroulé dans le dessus de lit. Alice tenait Edward et alors que la douleur s'insinuait peu à peu en moi, je me rendis compte que j'étais nue et que les Cullen arrivaient petit à petit, je remerciais je ne sais quel dieu que le drap me couvre totalement.
Edward était déchainé, il avait dépassé les limites, tout cela par ma faute. Je vis Carlisle se précipiter vers moi, il sortit précautionneusement mon bras, sans me découvrir, et me fit une piqûre. Je sombrais.