Bonjour/bonsoir à vous, lecteurs et lectrices, que vous ayez atterri ici par ce que vous me connaissez déjà ou par le plus grand des hasards.
Déjà cette fic ne sera pas très longue (quelques chapitres seulement) et elle est un peu spéciale car elle est inspirée d'une scène de Nous sommes des connards d'Ayumi Fubuki, celle où Links, Plectrum et Ouki sont poursuivis par des licorniens provenant d'une usine nantaise qui a explosée. Avec Ayumi on a plaisanté en se demandant ce que faisait cette usine ici. De là est parti ce que vous avez lire. Mais pour cela, j'avais besoin de personnages complètement loufoques. Et j'ai aussitôt pensé à ceux de L'héritage, de JustePhi, qui m'a autorisée à les exploiter comme je le voulais. Bref, inspirations et emprunts de d'autres écrits que je recommande chaudement de lire. Voilà le pourquoi du comment.
Je me suis amusée à imaginer le passé d'Uma à travers cette fanfic. Mais ce n'est en aucun cas son passé officiel, à moins que Phi ne l'approuve, mais vu ce qui va suivre, j'en doute fortement XD
Disclaimer : la plupart des trucs ne m'appartient pas. Les vidéastes français s'appartiennent à eux-mêmes. Plectrum et Ouki sont des créations de LinksTheSun. Un passage est directement inspiré de Nous sommes des connards, d'Ayumi Fubuki. Uma, Aissa et Louis (ou les trois tarés attachants, au choix) proviennent de l'imagination de JustePhi et sont donc à elle.
Par contre cette fic et les OC sont à moi, hi hi hi !
Cette fic est totalement barrée. Pour votre santé mentale, lisez ceci en étant conscient que je n'ai pas consommé de substances illicites, mais qu'on pourrait le croire fortement. La drogue c'est mal les enfants. Mais lire ce qui va suivre ne n'est peut-être pas plus recommandé pour la santé. Tant pis, mais si votre cerveau fond, je ne suis pas responsable :P
Bonne lecture! =D
Décembre 2014, dans un bar nantais.
Deux amis, Roger et Régis, buvaient tranquillement un coup, seuls dans ce lieu quasiment désert, quand la porte s'ouvrit à la volée. La personne qui avait donné un coup de pied contre cette pauvre porte avait mis tellement de force dans son geste que la porte fut arrachée de ses gonds et se cassa la figure par terre.
- Uma ! rouspéta Roger. Le patron va encore faire la gueule quand il verra l'entrée.
- Je suis habituée à me quereller avec mon frère. Je payerai les réparations, comme d'habitude, répondit la susnommée.
- Avec l'argent de tes parents, rappela Régis. Ils ne t'ont toujours pas reniée et déshéritée depuis le temps ?
- Non, répondit fièrement la jeune femme de vingt-et-un ans à ses amis. A croire qu'ils aiment tant que ça de jeter l'argent par les fenêtres. Mais écoutez moi ! J'ai une idée extraordinaire ! On va enfin ne plus être au chômage parce qu'on va créer notre entreprise !
- Une entreprise ? répéta Roger. Une entreprise de quoi ?
- Mais de licornes pardi !
Les deux hommes recrachèrent leur boisson.
- KEUWA ?
- Alors les licornes sont des êtres qui ressemblent à...
- On sait ! la coupa Régis. Mais ça n'existe pas et pourquoi on ferait ça ?
Uma s'assit à leur table et leur parla sur le ton de la confidence.
- Je sais de source sûre qu'Antoine Daniel a besoin d'une licorne pour l'intro de son prochain What the cut ?!. Si on lui en fournit une, notre fortune est faite. Je savais bien que le mettre sur écoute était une bonne idée !
- Euh...
- Aller, direction la banque !
- Uma, je ne suis pas sûr que...
- Je vous paie votre prochain coup !
- On te suit.
- Je suis désolé, mais on ne peut vous fournir un prêt de 5 milliards d'euros pour un tel projet.
- Mais..., commença Uma.
- Soyons honnête, dit le banquier, votre projet est irréaliste.
Roger et Régis approuvèrent en hochant la tête. Eux se contentaient de boire l'eau gratuite du distributeur et d'avaler les bonbons pris à l'accueil. Mais Uma ne s'avouait pas vaincue.
- Il suffit de prendre des chevaux, de leur planter des cornes de narval sur la tête et leur faire regarder les Bisounours à longueur de journée pour qu'ils crachent des arc-en-ciel. C'est quand même pas compliqué !
- C'est impossible, je suis désolé.
- On m'a dit la même chose quand j'ai dit que j'épouserai le prince William. J'aurais pu réussir, c'est juste que cette grognasse de Kate a été plus rapide, c'est tout !
- Madame...
- Bon ça va j'ai compris. Il va encore falloir que je demande à mes parents. Oh, ils ne sont plus à ça près avec moi.
Quand Uma rentra chez elle, elle évita l'argent que ses parents jetaient par la fenêtre et alla les voir.
- Bon les ancêtres, vous êtes d'accord avec moi si je vous dit que vous n'avez qu'une hâte, c'est que je me casse d'ici.
- Tellement qu'on fera l'amour dans ton ancienne chambre histoire de marquer le coup.
- Bonne idée ! Je ferai la même chose sur vos tombes ! Passons. J'ai besoin d'argent pour...
Ses parents lui filèrent un gros chèque, histoire qu'elle s'en aille. C'est qu'ils voulaient passer de la théorie à la pratique avec la chambre d'Uma.
Février 2015, dans la toute nouvelle usine de licornes de Nantes.
Uma, Roger et Régis contemplaient leur oeuvre : un tableau qu'ils avaient tous les trois peints pendant que les ouvriers avaient travaillés très dur à la fabrication des lieux, au point qu'en deux mois c'était prêt. Le tableau était accroché dans leur bureau.
Aujourd'hui était un grand jour : ils allaient avoir leur premier client qui allait débourser cher pour avoir une licorne. En principe.
Ding dong !
- Ah ! s'exclama Uma. C'est Antoine Daniel !
Elle alla ouvrir.
- Bonjour, c'est le facteur !
- Encore des factures ? soupira Uma.
- Oui !
- Comme d'hab, pour mes parents. Sonnez mais n'ayez pas trop d'espoir, depuis qu'il ont découvert les "coins érotiques" de ma chambre selon eux, ils ne la quittent presque plus, à tel point que le jardinier n'est plus obligé de ramasser l'argent jeté par la fenêtre.
- Bah, comme ils payent quand même mes factures que je rajoute dans le tas, je ne vais pas me plaindre.
Mais Uma avait déjà refermé la porte. Fébrile, elle ouvrit dès qu'on sonna à nouveau.
- Antoine Daniel !
- Non moi c'est Daniel Antoine, ton grand frère.
- Ça, ça reste encore à prouver ! Tant qu'on n'a pas fait de test, je continue à penser que tu n'es qu'un vulgaire parasite !
- Tout ça pour avoir plus d'argent sur l'héritage.
- À ce rythme là on n'aura rien, vu comment on arnaque nos vieux entre les factures et les dettes qu'ils nous remboursent au quotidien.
- C'est pas faux.
- Bon, s'impatienta Uma. C'est pas que tu me déranges, mais tu fais quoi ici ?
- Je vais être papa !
- ...
- C'est tout l'effet que ça te fait ?
- Tu vas l'appeler Aissa ?
- On ignore encore le sexe, mais franchement, Aissa Antoine, c'est pas top.
Uma avait déjà refermé la porte. Énervée, elle l'était encore quand on sonna à nouveau.
- Qu'est-ce tu veux encore, enculé ?
- Uma Antoine ? Moi c'est Antoine Daniel.
- BLLBLLBLLBLL !
- Hein ?
- Rien, je bubullais. Ça arrive dès que j'aperçois un balai à chiotte sur la tête d'un homme.
- Ah...
Antoine commençait à reculer mais Uma l'agrippa et l'emmena de force, malgré ses protestations.
- Vous voulez une licorne, annonça Uma d'un ton très professionnel, vous aurez une licorne.
- Vous en avez une de disponible ?
- ...Les tests n'ont pas été très concluants jusqu'à maintenant, mais on persévère !
- Euh... Les licornes sont prêtes oui ou non ?
-Le truc, c'est que les chevaux meurent dès qu'on enfonce les cornes, alors les résultats à long terme sont mauvais mais comme on dit, l'espoir - et l'argent des parents - font vivre !
Antoine ne répondit pas, s'étant déjà enfui en courant très loin de la folle. Toute triste, cette dernière pleura. Roger et Régis l'entendirent de loin et voulurent accourir pour la consoler, mais ils glissèrent et tombèrent dans une jauge, où les attendaient chevaux, cornes et potions non identifiées. Il y eut une formidable explosion qui de part une grosse facilité scénaristique ne fit rien d'autre que de créer une nouvelle race : les licorniens.
Uma fut interloquée et réagit mal à la disparition tragique de ses deux amis, les seuls assez cretins pour la fréquenter, comme elle le prouva en prenant son téléphone.
- Allo, Mister Antoine Daniel ? Je crois que votre commande va être honorée plus tôt que prévu...
Alors ce premier chapitre ? Je sais, il est court, mais c'était histoire de planter le décor ^^ La suite bientôt !
Review? :3?
